Valls se prend pour Clémenceau et appelle chacune et chacun à devenir des fantassins de la guerre économique.

le 8 avril 2014

fin-des-cotisations-patronales-pour-les-salaries-au-smic

Le nouveau Premier ministre Manuel Valls vient de prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale où il aura alterné le ton « d’un chanteur lyrique » en nous parlant de la grandeur de la France et celui « d’un chef comptable »  pour nous vendre l’austérité.

 

Il a fait semblant, dans le début de sa déclaration de politique générale, de porter une analyse lucide sur la grave crise sociale et démocratique qui secoue notre pays, au sortir de la séquence électorale qui vient de s’achever. Mais le MEDEF fut vite rassuré, car Manuel Valls n’allait répondre ni aux attentes, ni aux besoins des citoyens qui ont, chacun à leur façon, exprimé leur refus de l’austérité. Son discours était construit pour nous faire accepter ou tenter de nous convaincre que les sacrifices d’ aujourd’hui seront récompensés demain.

 

Autrement dit, la déception envers les dirigeants politiques, le désenchantement envers la politique et la colère due aux souffrances des classes travailleuses, des retraités, des chômeurs, des femmes et des jeunes ne seraient qu’une histoire de communication et de pédagogie concernant la politique pratiquée par ce gouvernement.

 

Jamais dans son monologue de 45 minutes, il n’a évoqué le coût du capital, représenté par les milliards de dividendes et d’actions qui partent dans la poche des actionnaires, ou encore la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux.

 

Tout son exposé a consisté à faire accepter à nos concitoyens l’idée que la France doit s’insérer dans la guerre économique que se livrent les marchés financiers et les entreprises à l’échelle mondiale. Et surtout il enferme son action dans l’étau « austéritaire » et l’inscrit dans le programme de stabilité européen et la trajectoire budgétaire conduisant à la règle d’or.

 

Il a demandé à chacune et chacun qui souffre déjà beaucoup de faire plus de sacrifices car il justifie les résultats aux élections municipales par le fait que ses prédécesseurs n’ont pas donné « assez de sens aux sacrifices ». C’est du Clemenceau dans le texte.

 

Il défend le pacte de responsabilité qui est en fait un pacte de connivence  avec les puissances de l’argent puisque 30 milliards d’euros seront pris directement dans le portefeuille des salariés et des assurés sociaux pour aller remplir la tirelire déjà bien pleine du grand patronat. De surcroît, le Premierr ministre enfonce le clou, en proposant d’exonérer de toutes cotisations patronales, les salaires au niveau du SMIC au 1er janvier 2015. Autrement dit, il vient de niveler les salaires par le bas en décourageant toute embauche au-delà du SMIC, tuant également tout espoir d’augmentation pour l’ensemble des salariés payés au salaire minimum.

 

Continuant sur sa lancée, Manuel Valls ajoute la suppression des impôts sur la production c’est-à-dire la baisse de la fiscalité sur les plus values et sur les profits, contrairement aux impôts sur la consommation, c’est-à-dire la TVA et la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), qui ont augmenté et qui touchent le plus grand nombre.

 

Le pacte de solidarité est donc un trompe l’œil puisque la baisse des cotisations patronales est une perte sèche pour les salariés, car c’est une partie de leur salaire -même différé- qui leur est enlevée, ce qui menace grandement la protection sociale, l’assurance chômage et même des retraites.

 

Avec la même logique et le même cynisme, il vient de porter un coup de grâce à notre architecture territoriale en exigeant pour 2017 la création d’euro-régions qui seront branchées sur les institutions européennes, tout comme les nouvelles intercommunalités prévues pour 2018. Et le risque est grand de voir disparaître nos départements qui sont un des socles et un des leviers des politiques de solidarité en France.

 

Il y a donc urgence à réussir la marche de samedi prochain, 12 avril,  contre l’austérité avec les forces du Front de Gauche et les 200 personnalités mobilisées pour modifier le rapport de force et construire une véritable alternative à gauche, porteuse d’un changement radical, qui place l’Humain au cœur de son action.


33 commentaires


flo 8 avril 2014 à 19 h 42 min

Les PS ne sont plus à votre goût ? Parfois oui, parfois non …
Comment fait-on pour se désabonner ?
Je ne supporte plus l’hypocrisie du PC.
Etonnez-vous après que plein de gens n’aillent plus voter.
Evidemment je ne suis pas électrice du PS, j’ai cru à notre beau Front de Gauche, belle force unie, c’était il y a deux ans. Depuis magouilles politiciennes. Et le peuple dans tout ça ? A pleurer de rage !

Edmond 8 avril 2014 à 22 h 12 min

Pour moi, il y a longtemps que le PS n’est plus à mon goût, trop à “droite”, traître… Hollande est un traître, porté au “pouvoir” avec les voix du “Front de Gauche” mais se tournant, à peine élu, vers le patronat, oubliant au passage sa belle promesse de combattre “cet ennemi qui n’a pas de visage, de parti”: la finance! Mais qu’avez-vous donc cru? Élire un Président de Gauche? Ré-élire un Jaurès? Foutaise!!! Il y a longtemps que le PC savait, mais à tout prendre… Alors non seulement les “gens” ne vont plus voter, mais pire, les Communistes quittent le Parti qui a oublié depuis longtemps sont côté “révolutionnaire”, comme les syndicats ouvriers qui “maintiennent” un équilibre social, évitant d’affronter de manière trop directe le grand patronat qui “menace”. Syndicats qui évitent soigneusement d’étendre les mouvements sociaux à toute la France quant une corporation se bat pour ses droits (là je ne parle pas pour les taxis, par exemple…)etc… Je m’arrête là… Comme il est dit, “mare des magouilles politiciennes”, et le PEUPLE! dans tout ça???

Colombe 9 avril 2014 à 8 h 43 min

Nous n’avons pas appelé a voter pour Hollande,mais contre Sarkozy.Si nous ne l’avions pas fait ,les médias nous rebattraient les oreilles a longueur d’antenne d’avoir laissé passer Sarkozy.Comme nous avons appelé a voter contre Sarkozy on nous reproche d’avoir fait passé Hollande. c’est le chien qui se mort la queue.
Il y a un element qu’il ne faut pas oublier ,c’est l’intervention des citoyens. Ou est elle ? Il ne faut pas attendre que tout vienne d’en haut. Pour la réforme des retraites de Sarkozy qui voulait mettre 41,5 annuités pour l’avoir a taux plein,il y avait 2 millions de personnes dans les rues. Hollande président il demande 43 annuités et la plus personne ne bouge.
Depuis 1981 chaque fois que la gauche a hegemonie socialiste a ete au pouvoir les gens n’ont pas bougé contrérement a 1936.Les socialistes vont la ou la pression est la plus forte.C’est a nous de bouger.

Michel Berdagué 8 avril 2014 à 23 h 08 min

Hypocrite le P.C.? , A Maastricht ? Et avant ? Et en 2005 ? Alors que Fabien était le centre du regroupement des forces contre ce traité qui par des détours a été appliqué et on voit le résultat avec cette B.C.E. toute puissante et ayant presque tous les pouvoirs . Mesurez vos propos , si c’ est pour les élections municipales et en particulier Paris il vaut mieux avoir 13 communistes élus au Conseil de Paris qu’un ou deux avec une maire de droite extrême , et Paris livré clés en mains à toute la spéculation sans construction de logements de qualité accessible aux prolétaires et à la classe ouvrière. Le Front de gauche s’ est constitué en 2008 avec le P.C.F. , la Gauche Unitaire et le P.G. créé par des P.S sortants et ayant une longue carrière pour certains à la rue Solferino . Devant le déploiement de la bourgeoisie et en particulier financière et l’ offensive des forces du capital organisée et en stade suprême , le choix de ce gouvernement en ciblant encore la nième répétition que le travail est un coût avec le dit : ce travail coûte trop cher , donc tout est fait que le prolétariat supporte tout pour que l’ Entreprise fasse de monstrueux dividendes avec les cireurs de pompes des actionnaires , les PDG dits patrons des banks qui touchent des sommes telles : Mardi 8 avril 2014 :
Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.
Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.
Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.
Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
Augmentation de 38,8 %. augmentation de 38,8 %.
Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
Augmentation de 14,8 %.
François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
Augmentation de 29,4 %. augmentation de 29,4 %.
http://www.lesechos.fr/entreprises-
Alors – flo- ne vous trompez pas de cible .

Colombe 9 avril 2014 à 9 h 15 min

Il ne faut attendre que tout vienne d’en haut.

Colombe 9 avril 2014 à 9 h 38 min

Le peuple il faut qu’il se bouge et ne pas attendre que tout vienne d’en haut.En 1936 c’est ce qu’il a fait.Le “PS”va la ou la pression est la plus forte.

Michel Berdagué 9 avril 2014 à 10 h 47 min

En effet Colombe il serait temps que le monde se bouge et déjà qu’ ils aillent ou se connectent au meeting à Aubervilliers ( 93) – dont la mairie a été reprise aux soces , Réel et Symbolique avec tout l’ Imaginaire – Vendredi 11 avril , 19 h 30 , espaces Renaudie , 30 rue Lopez et Jules Martin , Mo Fort d’ Aubervilliers( M7) avec Alexis Tsipras et certain que Patrick sera là avec nos candidates -ts , Front de Gauche ,enfin, de toutes les composantes . Et le lendemain Marchons ….du monde et encore du monde : précaires , au chômage , prolétaires , citoyens et citoyennes , abstentionnistes , et Debout : STOP à l’ austérité , ça suffit !

curti 14 avril 2014 à 20 h 09 min

il n’est pas question que le PS soit ou pas à notre goût, mais qu’avez vous voté aux présidentielles dés le premier tour? d’après vous que fallait-il faire? ne pas donner de consignes de vote? Et si Sarkozy était repassé aujourd’hui vous nous tomberiez dessus parce que nous n’aurions p

alain harrison 8 avril 2014 à 21 h 58 min

Bonjour

Je vois que Valls est la droite incarnée du P.S.
30 milliards d’euros seront pris directement dans le portefeuille des salariés et des assurés sociaux pour aller remplir la tirelire déjà bien pleine du grand patronat.

L’attaque contre la cotisation et son transfert dans les mains de la finance se continue.
Malheureusement, les petits

alain harrison 8 avril 2014 à 22 h 17 min

Je continue..

Les gens sont de plus en plus influencés à jouer à la bourse ( de toute façon, les argents des gens en banque, sont placés à la bourse par les banques)

Nous sommes pris en otage par les banques, la base du système financier.
La banque est encore le centre de la finance.
Mais bien d’autres centres (autres objets de la finance qui se diversifient…)se développent de plus en plus autonomes et privés qui foement les grands groupes d’investisseurs (qui ramassent tous les argents des citoyens qui cherchent la sécurité financière)

Les paradis fiscaux sont de plus en plus tolérés et même légitimés par les traités entre les gouvernements et les paradis fiscaux ( instances interposées entre les gouvernements, les banques et les autres instances financières). Au Canada, les cons… ont signé….
Les élections au Québec sont terminés.
Plus de 90% de la population ont voté pour la droite financière, sécurité financière oblige.
Moins de 10% ont voté pour le changement, mais quel changement ?
Si nous ne répondons pas à cette question fondamentale (quel changement voulons-nous, quel monde voulons-nous?), nous n’irons nulle part, sauf où la finance veut nous mener. Ne pensez-vous pas ?
Cherchons ensemble, mettons nos énergies dans les solutions universelles:
Il y en trois qui devraient vous apparaître évidente:
le mode de travail
le mode de rémunération
le mode d’éducation

Mais un problème demeure et c’est la représentation démocratique au sein des gouvernements élus.

Guy Biaujaud 8 avril 2014 à 23 h 33 min

Oui, un PS qui fait la politique de la droite ; c’est pas nouveau.
Mais que le P C fasse la politique du P S en faisant mult alliances.
Cella au dépend du Front de Gauche, ça aussi ça fait mal.
Alors que l’on soient allés à la pèche pour les municipales prenez vous en qu’a vous même et que le tous pourri soit le seul vainqueur, Dommage ! Surtout que cella laisse le champ libre à l’extrême droite.
Putain bougez vous la Gauche.

G B

Michel Berdagué 9 avril 2014 à 5 h 44 min

De la gauche engluée dans les affres de Maasstricht ? En 1991/92 , là était la fracture à faire avec tous ceux qui soutenaient cette U.E. et ce n’ était pas que des prémices mais déjà des prémisses : dès sa construction , la CECA/CED le clivage s’ est fait là : ceux qui suivaient comme un seul homme cette construction du pire , entrant en conflit permanent au nom de la Free-Europe avec toute l’ intox nécessaire pour te soumettre dans une seule ” pensée unique ” avec toutes les intox et mensonges , soit ceux qui ont toujours été contre cette construction mortifère , le Parti Communiste en tête pour construire une solidarité des Peuples européens avec des avancées significatives et vers le Haut . Alors la gauche en gôche chekoi ? Je me sens plus proche d’ un Philippe Séguin , d’ un Pierre Messmer pour la Résistance et pour son non en 2005 que des gauches prônant l’ effacement de la France républicaine et un mépris pour la souveraineté populaire et pour une main mise de notre pays et de toute l’ Europe par ces OTAN/NATO/B.C.E./Com. non élue . Cette U.E. son orientation est rejetée par au moins 70% de nos compatriotes et plus si nous arrivons à être clair : sortir de l’ OTAN ( y laisser un poste d’ observation ! pour à terme le dissoudre ) ET gérer la B.C.E. avec les Pôles Publics financier et bancaire construits dans chaque pays européens et articulés en synergie pour les avancées Urgentes des besoins immenses des Peuples malmenés. Nous allons engager une rude bataille et il reste peu de temps pour convaincre les hésitants et abstentionnistes : ce dimanche 25 mai est à gagner pour transformer l’ essai victorieux de 2005.

rolland 9 avril 2014 à 11 h 00 min

Le PC fait la politique de la gauche éternel refrain, je ne vais pas être méchant cela ne sert à rien mais à la fin vos condamnations et jugements intempestifs un peu raz le bol comme on dit. Etes vous de super révolutionnaires oui/non barrez la mention inutile. Commencez par vous analyser vous m^mes et vous verrez les choses ne sont pas aussi simples enfin pour moi mais je suis un si petit bonhomme dans cet océan de sagesse et de certitudes.

Michel Berdagué 9 avril 2014 à 12 h 29 min

5oo tracts diffusés avec accueil certain du personnel du Louvre et on recommence demain 8 h , puis le soir , et là il faut du monde en plein centre de Paris sortie RER : Pour le Vendredi matin métro Les Halles Porte Lescot là aussi un coup de main supplémentaire , t’ es partant ? Tout ça pour une Marche….

alain harrison 9 avril 2014 à 1 h 58 min

Sur Avazz.org, il y a une pétition pour le revenu de base
Il existe des coopératives,il y a une expertise
Il y a des endroits où se développent la monnaie citoyenne

Développons les cooopératives dans toutes les niches: recherches, santé, fabrication, éducation, service, …
Le temps partagé…
Promouvons les avantages..

Soyon pro-actif à temps partagé..
Développons une nouvelle mentalité: égalité, liberté et convivialité

alain harrison 9 avril 2014 à 2 h 09 min

Les syndicats, sont comme notre cerveau, une faible partie de son potentiel est utilisée. Et c’est pour cela que les syndicats reculent et se divisent. Les syndicats fonctionnent sur le même mode que le privé et que l’état de droit. Mais les travailleurs doivent s’auto-éduquer. Pour s’auto-éduquer, il faut du temps. Le temps partagé, les revenus partagés (une partie des profits, pourquoi pas), comment? En développant les coopératives autogérées. Comment? Les syndicats développent des fonds et des ateliers en coopérations. Les travailleurs se sont eux qui ont l’expertises dans tous les domaines. ILS N’ONT QU’À SE RENCONTRER autour d’une table et…..

Remettre les syndicats à l’ordre, comment?…
Il va faloir que nous mettions tous du sien…

rolland 9 avril 2014 à 10 h 56 min

On y mettra tous du notre et pas du sien déjà l’appropriation du bien des autres. Je rigoles bien évidemment, on ne s’auto éduque pas (enfin pas vraiment) sinon pourquoi développer l’éducation populaire.

alain harrison 9 avril 2014 à 2 h 15 min

Krishnamurti: mon cerveau n’est pas mon cerveau, c’est le cerveau, c’est le cerveau de l’humanité…
C’est le cerveau que l’Évolution Naturelle nous lègue à chaque génération. Et le potentiel créatif..
Alors fesons attention comment nous l’éduquons, comment nous recevons les nouveaux arrivants dans notre monde…

La conscience, ce n’est pas du domaine des fascistes, de la sphère financière et de tous ceux qui épousent la pensée unique. Elle est du domaine du vivant….

rolland 9 avril 2014 à 10 h 53 min

Ben moi j’ai un cerveau à céder avant décomposition

novelli robert 9 avril 2014 à 6 h 25 min

flo? JE CROI QUE DIVAGUE UN PEU PACE QUE VALLS ET UN PEIGNE CUL CES LA FAUTE DU PARTI COMMUNISTE UNE SEUL CHOSE A FAIRE JE L’AI DEJA ECRIT HIER IL FAUT CONVAICRE LES OUVRIERS SOCIALISES DE CE RAPROCHER DU PCCAR EUR DIRIGEANTS LES ON TROMPER

Merci 9 avril 2014 à 6 h 47 min

Question:
Pourquoi les électeurs de gauche s’abstiennent plutôt que d’aller voter résolument à gauche du PS ?

Anne-Marie Vilespy 9 avril 2014 à 10 h 42 min

Peut-être parce qu’ils connaissent le FDG?…..

Michel 91 9 avril 2014 à 7 h 17 min

M.Valls est un orateur né, on ne peut pas lui retirer ça. Mais son discours reste bien orienté à droite. Les mêmes mots clés ressurgissent compétitivité, économie, effort national, entreprises,etc.
Nul part il ne parle des négociations du grand marché transatlantique, où nos puissants “alliés” finiront de nous y mettre à genoux. Dans son discours, M. Valls, utilise des références extérieures à “géométrie variable”, adaptables à chaque partie de son discours. Ainsi les pays tiers qu’il cite deviennent la référence économique sur laquelle doit s’aligner la France; aujourd’hui l’Allemagne, demain, les Inuits …

breteau jean claude 9 avril 2014 à 9 h 38 min

Valls le talentueux ,beau discours ,les laudateurs médiatiques ont soigneusement évité de parler du fond ,peu vendable.Cela dit de nouveau le FDG et ses parlementaires font l’objet d’une censure insupportable en aggravant le déficit démocratique déjà très lourd lors des municipales .Après que quelques cervelles ,disposant du seul hémisphére droit ,se lachent ,pour transformer les responsabilités de la droite du ps et des financiers pour les retourner vers ceux qui subissent est plus simple que de mener un combat sans concession contre les pilleurs de la richesse nationale créée par les victimes du systéme .Quand à liquider le PCF etle FDG ,le vieux réve de la bourgeoisie et ses valets ,il n’est pas pour demain ,car plus que jamais ,nous avons la responsablité de ne pas abandonner ceux qui subissent la crise ,au contraire et de,renforcer le camp de ceux qui refusent de plier aux injonctions d’un Valls plus faible que celui vendu hier par les “experts”des média discrédités depuis longtemps

Mietzsche 9 avril 2014 à 10 h 01 min

Pas d’accent à Clemenceau.

Colombe 9 avril 2014 à 10 h 20 min

Il n’y a pas de faute dans les noms propres.

rolland 9 avril 2014 à 10 h 50 min

Merci à tous les deux vos lumières concernant ce débat nous laissent dans l’obscurité.Vous n’avez rien d’autre à faire venez j’ai du boulot pour vous porte à porte, affichage, organisation de débats, vente de livres présence au marché enfin du tout venant …

Anne-Marie Vilespy 9 avril 2014 à 10 h 40 min

Comment attacher de l’importance à ce que dit ce menteur cynique? Je ne parle pas de Valls…..

RABOTOT Robert 9 avril 2014 à 10 h 50 min

Même copieusement sucrée, la tartine de l’austérité reste indigeste.
Vals avec un discours tour à tour frondeur et mielleux ne trompera personne, c’est la politique des socialistes et de leurs alliés ( pieds et poings liés pour certains) qui est mauvaise. Il devient donc urgent de clamer notre colère haut et fort,c’est la seule façon d’avoir une chance de nous faire entendre.

Le.ché 9 avril 2014 à 11 h 24 min

Valls, le fossoyeur du CNR, c’est lui qui est en train de liquider les acquis du conseil national de la résistance et il ne s’en rend même pas compte, c’est ça le problème pour un gars soi-disant super doué, c’est grave, il aurait mieux fait de rester en Espagne, “c’est pas un cadeau”.

pellizzoni 9 avril 2014 à 17 h 28 min

on ne sait plus qui croire, le P.C est au niveau le plus bas, il fallait enlever Sarkozy, mais la politique actuelle est de pire en pire, comment convaincre les Français à combattre , car tous ne peuvent pas se rendre à Paris pour se faire entendre,pourquoi ne pas étendre la journée de manifestation , dans toutes les régions de la France

Tardy 10 avril 2014 à 6 h 37 min

Le PCF ,toujours le PCF qui est fautif .Moi je pense que ce sont les gens qui ne réfléchissent pas assez avec leurs “entrailles “mais avec dans la tête ce que disent les médias .Il a bon dos le PCF .
C’est bizarre que l’on fasse toujours des adhésions au PCF et que l’Huma tienne toujours ,c’est vrai grâce aux dons des camarades ,mais que ne ferait-on pas pour maintenir une presse indépendante ,la seule d’ailleurs.Que pouvez -t-on attendre d’un Ps ?ça toujours étaient des traitres au Peuple depuis 1921 .Vals est dans la continuité de ce qu’est le PS.Et nous n’avons pas tout vu ,si nous ne révoltons pas .Moi ça ne me réjouis pas du tout de voir la droite gagner et dans la droite je mets le PS; les Français n’en ont pas marre de se faire B….. quant à celui qui souligne les fautes d’orthographe des avis c’est un pauvre c.. qui n’a rien d’autre à faire que de parler comme un financier au lieu de parler avec son cœur .

curti 14 avril 2014 à 20 h 28 min

il n’est pas question pour nous que le PS soit ou pas à notre goût. qu’avez-vous voté aux dernières présidentielles? Si Sarkozy était repassé, aujourd’hui nous aurions des réflexions pourquoi ne pas avoir appelé à voter pour le candidat de Gauche le mieux placé pour le second tour? fallait-il appelé à l’abstention?
En Espagne un mouvement avait appelé à boycotter les urnes, voyez ce qui se passe, les Espagnoles sont-ils plus heureux? le chômage a t-il baissé? les Femmes sont-elles plus libres de leur corps, ont-elles la possibilité de mettre fin à une grossesse non
désirée? alors qu’elle avait obtenu ce droit en 2010.Si vous ne
voulez plus d’alternance PS, UMP il ne tiens qu’à vous de mettre d’autres personnes au pouvoir et de convaincre autour de vous.

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