Nos vœux

le 2 janvier 2019

La une de l'Humanité du mercredi 2 janvier 2019 (Pedrosa)

A chacune et chacun d’entre vous, nous présentons nos meilleurs vœux de santé, de réussite et de bonheur pour l’année nouvelle qui commence.

Le monde plus juste et plus solidaire, plus humain, plus fraternel, dans la paix auquel nous aspirons est entravé par ce vieux système capitaliste qui organise l’accaparement des richesses et des pouvoirs entre les mains d’une infime minorité. M. Macron a confirmé avec aplomb ce cap lors de ses vœux. Or, c’est ce qui est fondamentalement contesté dans des mouvements planétaires progressistes, comme celui des femmes pour leur émancipation, des défenseurs du climat, des pacifistes qui combattent la course aux armements et pour la sécurité internationale et la paix, de ceux qui organisent la protection et l’accueil des réfugiés, et tous ceux qui,, dans les entreprises ou comme le font les gilets jaunes, réclament une autre répartition des richesses et une autre manière de les produire. Les multiformes combats pour la justice sociale, la justice environnementale, pour une nouvelle démocratie et la paix fusionnent au service de l’intérêt général humain. Depuis des mois, des salariés comme des retraités, des créateurs comme des jeunes, font craquer l’absurde et inefficace carcan de l’austérité imposé au nom d’une dette que les possédants organisent eux-mêmes en pompant à leur bénéfice les caisses publiques. L’Union européenne en a été le garant contre les peuples. La révolutionner pour un nouveau projet d’union des peuples européen et des nations associés, libres et solidaires devient un objectif décisif pour affronter les défis humain et environnementaux. Ce devrait être l’objet du débat public dans la perspective de l’élection des députés au Parlement européen dans quelques mois. Refuser ce dépassement de la construction européenne actuelle, c’est laisser libre cours aux forces d’extrême droite qui s’installent dans toute l’Europe. C’est se soumettre encore plus à la dictature de la finance et des grands groupes Nord-Américains qui pillent le travail et la création.

Au-delà de ce que l’on qualifie de « mouvements sociaux ou citoyens », c’est la nature même du système politique et économique qui est fondamentalement remise en cause désormais. L’Humanité, qui porte ces combats comme en témoigne la campagne des « cahiers de la colère et de l’espoir », éclaire les nouveaux enjeux contemporains et aide par des débats à enrichir la pensée, est dans ce contexte nouveau encore plus utile. Encore faut-il que notre groupe dépasse les terribles difficultés qui l’assaillent. Nous voulons sincèrement remercier celles et ceux qui participent à la campagne de dons et de souscription. L’augmentation de nos prix de vente est une contrainte. L’obstacle que nous avons à surmonter d’ici le mois de mars est si important que nous allons devoir redoubler d’efforts pour sauver L’Humanité et sa fête et les placer sous protection populaire. La France sans L’Humanité perdrait une partie d’elle-même. Les mouvements populaires et progressistes sans nos journaux seraient gravement amputés. L’existence de L’Humanité est un enjeu démocratique de la plus haute importance pour que ne s’étiolent pas plus le pluralisme, prémisse à la naissance de monstres qui ruineront tout principe démocratique et les libertés. Tous les démocrates, tous les républicains sont concernés par cette bataille que nous livrons.

Ensemble, faisons en sorte que 2019 soit une bonne année !


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