La seule voie d’avenir. Que le peuple reprenne la main

le 30 octobre 2014

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Paraphrasant sans doute Berthold Brecht, le Premier ministre est persuadé que dès lors que les militants socialistes, leur parti et la gauche de transformation résistent à la dérive droitière du  gouvernement, il faut les dissoudre.

 

Pourtant, sa légitimité pour le faire est nulle, lui qui n’a recueilli que 5% des suffrages de la primaire socialiste. La place que lui a octroyée le Président de la République dans les institutions, à ses yeux, l’autorise  à imposer aujourd’hui sa loi à son propre parti, en pulvérisant, du même coup, la gauche en son entier.

 

Le débat qui secoue le Parti socialiste et une grande partie de la gauche depuis l’été dernier n’est certes pas nouveau. Le même a eu lieu lorsqu’en 1983  F. Mitterrand et L. Fabius, nommé premier ministre, entamèrent ce qu’on baptisa alors le tournant de « la rigueur ». Les ministres communistes refusèrent de cautionner de leur présence ce tournant. En 1988, Mrs Rocard et Mitterrand construisirent un gouvernement ouvert à la droite dite centriste. En 2005, lors du débat sur le traité constitutionnel, le Parti socialiste et ses électeurs se divisèrent en deux parts presque égales. Ce que nous vivons s’inscrit, à la fois, dans le prolongement de ces rappels et s’en distingue parce que la période n’est plus la même. Ce qui la caractérise aujourd’hui, c’est tout autant un recul des idées progressistes, un affaiblissement des mouvements sociaux et de la gauche de transformation sociale, alors que la crise du système capitaliste mondialisé ne cesse de s’approfondir et de s’amplifier, ce qui devrait constituer un formidable appel au dépassement du système. C’est le contraire, certes non sans contradictions, qui se produit.

 

M. Valls en conclut qu’il peut en être la béquille. Ses déclarations récentes sont d’une grande violence contre toutes les militantes et les militants de gauche. «Il faut en finir avec la gauche passéiste »  s’étrangle t-il, ajoutant : « celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des trente glorieuses. » L’expression est d’une terrible clarté  et ne doit pas être prise à la légère. En finir ! Pas besoin pour lui de congrès pour passer de Jean Jaurès à « touche pas au capital » Dans ce texte, relu et approuvé, avant publication, par le chef de l’Etat, le Premier ministre préconise l’ouverture à la droite bayrouiste, la même qui soutient Alain Juppé dans la course à l’investiture de l’UMP pour l’élection présidentielle. Ce dernier venant de s’inspirer de l’extrême droite pour mettre en cause l’Aide Médicale d’Etat !

 

L’entrée en lice de Martine Aubry à ce moment précis ne doit sans doute rien au hasard. Elle intervient alors que plusieurs ministres ont quitté le gouvernement, en désaccord avec les choix économiques mis en œuvre et qu’une quarantaine de députés socialistes refusent de voter la partie recettes du budget. Une phase nouvelle commence. Le parti socialiste et de larges fractions de la gauche entrent dans une nouvelle zone de tempête, marquée par l’expression d’électeurs de gauche et écologistes qui se préparent à sanctionner, à nouveau,  le refus du pouvoir de prendre des décisions en faveur du monde du travail, de la création et des retraités, conçues comme un des moyens de sortir le pays du marasme économique et social. Pour une part importante, les dénonciations de Martine Aubry et d’autres dirigeants et élus socialistes rejoignent celles que les forces du Front de Gauche ont exprimées depuis très longtemps jusqu’à les porter dans plusieurs marches populaires. Certaines des propositions des uns et des autres  pourraient faire l’objet de démarches parlementaires, ce qui ne manquerait pas de constituer des raisons d’espérer, de se rassembler et de se mobiliser pour celles et ceux qui veulent que ça change. Ce n’est que leur mise en mouvement qui pourra élargir les potentialités d’un rassemblement d’un nouveau type pour un projet de nouvelle République sociale, solidaire, laïque et  écologique. Ce ressaisissement du mouvement populaire est d’autant plus urgent qu’après la promesse de « l’inversion de la courbe du chômage »  voici que le ministre du travail reconnait être en échec et déclare, penaud, « qu’on n’y pourrait pas grand-chose ». Affligeant !

 

Certes, nous savons que tels qu’ils se déroulent, ces nouveaux épisodes de la vie politique, suscitent beaucoup de doutes et de méfiances tant ils  peuvent sembler très éloignés de la vie réelle de chacun et tout devoir aux jeux politiciens. Pourtant, ils nous concernent tous au premier chef.  Dans un monde labouré à la fois par la puissance du capitalisme et ses fortes contradictions, de  nouveaux et immenses enjeux pour l’avenir de notre civilisation sont posés. Ils s’accompagnent de  tensions,  de guerres, de multiples bouleversements, sociaux, culturels, numériques, écologiques, démographiques, monétaires qui  travaillent de manière contradictoire les sociétés et les consciences. Il s’agit de savoir si les forces de gauche progressistes et celle de l’écologie politique sont capables de proposer un projet totalement nouveau de transformation sociale et d’émancipation humaine, adapté à notre temps.

 

Cette ambition se doit d’irriguer tout ce que les progressistes entreprennent. Il en est ainsi des mille rencontres pour une alternative à l’austérité et des actions unitaires pour l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics, la défense des collectivités territoriales  auxquelles invite le Parti communiste. Du mouvement lancé par Jean- Luc Mélenchon pour changer de République à partir d’un processus constituant englobant l’ensemble des enjeux auxquels est confrontée la société. De la nouvelle marche proposée le 15 novembre prochain  par le collectif dit « alternative à l’austérité» regroupant des personnalités, des syndicats, des associations, les forces du Front de Gauche, des écologistes et désormais des socialistes. D’autres initiatives, d’autres débats, d’autres actions aideront à ce que nos concitoyens prennent conscience de la force qu’ils représentent, jusqu’à la rendre  irrésistible. Leur indispensable prise de parole et leurs interventions unitaires modifieront progressivement  le climat ambiant que tentent d’imposer ceux qui dominent le débat public  dans une incessante fuite en avant droitière et réactionnaire.

 

Ne nous y trompons pas ! L’affaire est sérieuse. Une course de vitesse est engagée entre ceux qui, au pouvoir aujourd’hui et dans les cercles de la finance internationale, veulent liquider la gauche jusqu’à effacer son nom pour un scénario à l’italienne qui l’a vu sombrer pour devenir le « parti démocrate », cher à Manuel Valls. Ou qui la  voit en Allemagne préserver les intérêts du capital dans une grande coalition entre la CDU de Mme Merkel et les socialistes. C’est du reste ce qui vient de se passer au Parlement européen où une coalition des droites et du parti socialiste européen ont ensemble choisi une Commission européenne dont les peuples verront très vite qu’ils n’ont rien de bon à attendre. Les projets d’unité nationale développés par des responsables gouvernementaux  et de l’UMP sont à cette image. Leur objectif est de s’assurer une base politique suffisamment large pour rendre possible, en France, la mise en œuvre d’un « big-bang social »  comme cela se murmure de plus en plus, avec le projet de « contrat unique de travail », les jobs-act à l’italienne, les assurances privées se substituant à la Sécurité sociale, le code du travail vider de l’essentiel des droits qu’il préserve encore. Tout cela pour accompagner de plus grands  transferts de richesses vers le capital.

 

Le Président de la République laisse faire et comme le dit le secrétaire du parti socialiste JC Cambadélis : «Il  n’a pas dit son dernier mot ». Autrement dit,  le monarque Elyséen reste maître des horloges et maître du jeu… politicien. Si cela consiste, à la manière de Machiavel, de fomenter de nouveaux coups comme une dissolution de l’Assemblée ou un référendum ou toute autre manœuvre,  en s’appuyant sur la crise politique et peut-être sur une crise institutionnelle  pour tenter de se sauver du désastre annoncé, ce serait un très mauvais service à rendre au pays. Aucune combine ou combinaison politicienne, même ce fameux projet de gouvernement d’unité nationale, ne pourront purger la multiplicité des crises actuelles qui ne cessent de donner du grain à moudre à une toujours plus dangereuse extrême-droite.

 

Seuls peuvent tirer d’affaire les populations et le pays, des choix économiques, sociaux, démocratiques  clairs, porteurs de justice sociale, d’égalité et de solidarité. Des choix inédits, de résistance à l’Europe de l’argent qui s’accompagnent  des transformations institutionnelles vers une sixième République.  Bref des choix de gauche ! C’est l’heure de les faire entendre.

 

Une première occasion en sera donnée le 15 novembre avec la marche contre l’austérité.  Assurons-en le succès !


34 commentaires


DOMART Jean-Marc 30 octobre 2014 à 14 h 35 min

En 2007, un certain Denis Kessler déclarait dans “Challenges” qu’il fallait en finir avec 1945. Le discours sur la “la gauche” passéiste, le surmoi marxiste et les trente glorieuses, est bien en phase avec celui de l’idéologue du MEDEF. Mais avant 1945, il y avait 1944 (du moins la plus grande partie) où sous la férule du Maréchal, le grand patronat français dans sa quasi-totalité faisait “de bonnes affaires” avec l’occupant, dans le cadre (très encadré) de l’ “Europe Nouvelle”. Il est vrai que depuis une certaine époque (1871), on parle d’esprit versaillais du patronat français, époque où on devait aussi payer une dette (de guerre) de 5 milliards de francs (de l’époque) …

colombe 30 octobre 2014 à 15 h 18 min

Il faut que le peuple CONSCIENT prenne la main ,car en face ils feront tout pour diviser ,et meme des dirigeants “socialistes” s’allieront avec la droite .Je les entend déja : ” ils veulent une économie administrée ”
Tous les soulèvements ils tentent toujours de les détourner a leur profit.

colombe 30 octobre 2014 à 15 h 34 min

En 1972 ,Mitterrand a signé le programme commun, non pas pour l’appliquer, mais pour prendre 3 a 4 millions de voix au PCF. Ce qu’il a réussi a faire.
Aujourd’hui Hollande et Valls veulent tuer le PS .
C’est dire que le curseur va de plus en plus a droite.

RABOTOT Robert 30 octobre 2014 à 17 h 36 min

VALS égal à lui même, moi qui l’ai bien connu à Argenteuil alors qu’il travaillait à la MGEN et qu’il était conseiller municipal ses déclarations outrancières, souvent teintées d’anticommunisme situait l’homme.
Il est grand temps que le peuple s’en mêle, pour dire a ces malfaisants que la vraie Gauche n’est pas morte.

Michel Berdagué 30 octobre 2014 à 17 h 51 min

Bien sûr que Nous serons le 15 novembre à battre le pavé . La question du ” surmoi marxiste ” s’ inscrit comme un rejet dans la pensée elle même , pire elle introduit qu’ une instance de contrôle sévère en l’ occurrence les pensées de Marx et d’ Engels seraient là pour faire échouer toute avancée , dans son esprit pour dépasser le régime capitaliste chéri là , ce qui est vrai , le retour à Marx est nécessaire comme le retour à Freud . D’ évoquer le psychisme nous intéresse , le surmoi fait partie de l’ énonciation dans la deuxième topique avancée par Freud avec le moi et le ça et aussi ( toujours oublié ) l’ idéal du moi et le moi idéal . Nous savons que la première topique avancée par Freud était l’ inconscient , le préconscient et le conscient , après la deuxième topique il retrouva l’ inconscient – freudien- et le conscient , mais comme Jacques Lacan a enseigné la valeur du langage – lalangue – et le signifiant avec le symbolique l’ imaginaire et le réel , il faut être gonflé de parler de ” surmoi marxiste ” .
Jean Marc Domart a tout a fait raison de rappeler que tout ça s’ inscrit dans le vouloir de la bourgeoisie/capitaliste de tirer sur 1945 et donc par là de revenir avant , du temps où la collaboration avait pignon sur rue . De rappeler que le patronat se complait dans la collaboration dans les pouvoirs suscités par eux pouvoirs dits forts contre la prolétariat et sa classe ouvrière s’ émancipant de la tutelle capitaliste . Au temps de l’ impérialisme du capitalisme financier spéculateur et prédateur contre même une partie des capitalistes de production qui , voyant les juteux profits , rejoignent ces financiers privés véreux et parasites , il est grand temps que nous passions à l’ acte et soyons : ” capables de proposer un projet totalement nouveau de transformation sociale et d’émancipation humaine, adapté à notre temps “.

alain harrison 31 octobre 2014 à 6 h 40 min

Bonjour Berdagué.

» capables de proposer un projet totalement nouveau de transformation sociale et d’émancipation humaine, adapté à notre temps « .

Quand on nous parle des temps modernes, à notre temps, que cela veut-il dire ?
Cela fait référence à notre connaissance que nous avons aujourd’hui de notre condition humaine par rapport à celle d’autres époques.

Mais, nous avons un autre rapport à notre condition, à notre condition écolo-sociale-économique actuelle.
Et celle là est de taille.
C’est notre connaissance historique de notre condition écolo-sociale-économique et de la structure du pouvoir politique qui configure notre condition….
Questionnons-nous sur ce que nous raconte l’histoire.
Nous avons accès à la vision globale de notre histoire, bien plus à notre préhistoire qui nous donne le pouls de nos constructions culturelles.
Nous avons accès aux tenants et aboutissants que nous racontes ces deux aspects que sont la préhistoire (elle a son mot à dire et explique bien des choses sur sens qu’a pris l’histoire) et l’HISTOIRE.

L’histoire, en définitive, est l’accumulation des faits: le développement de la culture à travers l’organisation sociale; les conflits internes et externes; les jeux de pouvoir des rois, des ducs, des prélats,….

En dernière analyse, un roi ne pouvait être roi qu’ en capitalisant sur le peuple, avec tout ce que cela engage (armée, police, services, …..).

À notre époque, c’est le même scénario, mais il y a le bond technologique qui peut nous permettre, avec notre vision d’ensemble, de changer complètement la donne.

Mais la réponse à ce changement, c’est le peuple qui le porte dans sa conscience.

S’il a conscience des solutions extraitent de cette vision d’ensemble (historique), alors tout est gagné.

Il s’agit d’articuler adéquatement cette prise de conscience globale.

Jean Jaurès a très bien articulé le passage de l’exploitation à notre prise en charge de nos vies.

Et , vous n’avez qu’à prendre le pouls vivant, le Peuple Vénézuélien réalise son injonction:

Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.

http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/410354/le-devoir-de-philo-jean-jaures-et-le-supplement-d-ame

Pour nous citoyens, il s’agit de trouver la formule pour passer……

Et le questionnement est la clef pour ouvrir la porte du passage.

L’Humain d’Abord. En quoi cela nous rejoint tous ? Quel contenu est associé à ce crie de ralliement ?

L’exploitation, qu’est-ce que ce terme couvre-t’il ?

Qu’est qui pourrait rassembler le Peuple ?

Quelles sont les fondements concrets qui déterminent l’existence de toute société, culture….

Michel Berdagué 31 octobre 2014 à 8 h 19 min

-exploitation : du capital sur le travail par la plus-value ,démontrable et repérable à la production , plus-value de Marx , Engels et beaucoup …
-Rassembler le Peuple : déjà c’ est dans la reconnaissance d’ être un prolétaire que tu prends conscience d’ appartenir à une classe qui entre en conflit de la classe bourgeoise/capitaliste qui est prête a gagner sa guerre et qui ne le devrait pas , dixit Warren Buffet célèbre spéculateur milliardaire ,
-d’ autre part il est à remarquer que la notion de ” classe moyenne” est balancée à longueur d’ antenne dans toutes les langues pour ne pas justement être de la classe ouvrière et du prolétariat , même les artisans commerçants paysans devraient rejoindre le Mouvement qui est en effet communiste
– alors ce Peuple le rassembler oui facile à dire mais devant l’ intox , les propagandes mensongères , le matraquage de la non pensée unique de la fin d’ histoire , la presse la radio/télé aux mains du MEDEF avec les porte voix grassement payés beaucoup trop lorgnent ( en identification ? ) sur la classe bourgeoise pensant y être ou en faire partie ce qui fait rigoler les bourgeois possédant tout , sauf la critique de l’ économie politique et notre capacité à entrer en luttes contre le système capitaliste en stade suprême où l’ Argent grand A est lza principale ou seule valeur , tu parles d’ un malaise voire plus que malaise comme la référence au plus-de-jouir analysé par Lacan avec un clin d’ oeil à Marx qu’ il jugeait non dépassé car chercheur de vérité , avec tout ça le boulot est immense et en premier lieu du Rassemblement : appartenir à ta classe après c’ est plus facile de lutter , à moins que nous sommes tous et toutes devenus bourgeois/capitalistes alors là une seule classe qui se regarde dans le miroir .
– Au Québec , vous devez être bien placé pour la Lutte de classes vu le voisin de l’ impérialisme avec le $ U.S. étalon , un Parti communiste actif canadien aiderait à l’ Internationale surtout qu’ il y a eu un grand mouvement pour les études contre le prix spéculatif des inscriptions aux Universités . Là on voit que le campitalisme ne supporte pas de s’ instruire , de connaître Marx et …, de regarder d’ une façon aigüe les contradictions , de les analyser et de les résoudre en proposant des mesures Urgentes pour l’ Alternative , et de s’ engager .
– A la dernière Manif pour la Sécurité universelle malmenée Patrick m’ a dit à la suit de la question d’ une souscription pour une Radio/télé du Peuple , du Prolétariat , de la classe ouvrière , qu’ il ” n’ arrêtait pas de demander des souscriptions ” . En effet il n’ y a que l’ Humanité au quotidien pour le Peuple d’ où de l’ acheter , mais on voit que l’ argent est toujours le nerf de la guerre de classe , ah si tout le monde en fraternité et solidarité ne donnait ne serai -ce qu’ un petit euro , un $ US ou canadien aussi…ça fait si tous les gars du monde ….

alain harrison 5 novembre 2014 à 4 h 10 min

Bonjour Michel Berdagué.

…- Au Québec , vous devez être bien placé pour la Lutte de classes vu le voisin de l’ impérialisme avec le $ U.S. étalon , un Parti communiste actif canadien aiderait à l’ Internationale surtout qu’ il y a eu un grand mouvement pour les études contre le prix spéculatif des inscriptions aux Universités . Là on voit que le campitalisme ne supporte pas de s’ instruire , de connaître Marx et …, de regarder d’ une façon aigüe les contradictions , de les analyser et de les résoudre en proposant des mesures Urgentes pour l’ Alternative , et de s’ engager ….

Je suis désolé, mais aux dernières élections, les québécois ont montré leur allégeance à la droite financière du complexe financier-multinational et à L’AECG de Charest (un grand manitou tou).
90% (l’abstention jusqu’à preuve du contraire, selon le dicton: qui ne dit mot consent) ont voté pour le PLQ, la CAQ et le PQ pour qui le vote d’il y a quelques jours à LÉVIS n’a obtenu que 8% dans les partiels.
Le PQ est dans la droite ligne du PS.
Désolé de vous décevoir. Mais au Québec, le conformisme a pris les allures du je suis une ressource disposable.
Toutes mes tentatives de communiquer avec les instances les plus réveillées des associations étudiantes sont restées lettre morte.
Leurs préoccupations ne déborde pas leurs intérêts, il semble, je peux me tromper. Quand je prends connaissance de leur champ de préoccupations: justice sociale, etc..
Ils semblent ouvert à une action plus large.

De même, l’ association jeunesse du PQ…..silence radio.

Même, ici, je constate que les fondamentaux ne lèvent pas.

La gauche du XXI’m siécle ne doit pas se contenter de faire du recyclage, mais plonger dans le réel, la réalité de la population qui est devenue exigente matériellement.
Si la gauche n’apporte pas les bonnes réponses au bon diagnostique, elle se fragilisera d’avantage.

Donc la gauche est en compétition (qui offre le mieux à valeur ajoutée) avec la dialectique simpliste du capital.

Pensez-y comme il faut, elle n’est pas difficile à dépasser.
Il s’agit de comprendre le Peuple et ses désirs.
Le peuple est plus mature que nous le croyons, il s’agit….le peuple ne se contente pas de mots. Mais peut-être, est-il trop lessivé !!!
Les maudites promesses…
Il faut articuler les solutions, le potentiel, les avantages, la mise en place systématique.
Des politiques actives.

Réfléchissez, la simplicité s’adonne bien avec la convivialité.
Ne laissez pas s’échapper.

Je m’adresse aussi à M. Le Hyarick qui a lancé quelque message à l’initiative citoyenne.

Une question à méditer, comment mettre en place systématiquement le contenu du programme politique. Mais lequel ?

Guy Moreau 30 octobre 2014 à 19 h 50 min

En 1981, 110 propositions plutôt bonnes ou excellentes ont été élues au suffrage universel et François Mitterrand a fait son travail de président pour les réaliser hormis qu’il n’aurait pas dû retirer le projet Savary car ce retrait est la cause de la crise de l’éducation nationale qui n’a pas cessé de s’aggraver et de continuer depuis les années 90, 2000, 2010. Autre proposition non réalisée : l’ouverture culturelle accompagnant un changement de mentalité en réalisation de la vision de l’Union de la Gauche. D’où toutes les difficultés pires chaque jour pour la population lésée depuis. En effet, l’ouverture politique de 1988 n’était pas la réalisation d’une ouverture politique pour une ouverture politique, ce serait mal dire l’histoire de la dire ainsi ; cette ouverture comme le président en principe peut présider plus facilement au lendemain de son élection ou de sa réélection dans l’esprit de François Mitterrand réalisant les 110 propositions, devait être une ouverture culturelle et politique, une ouverture qui allait permettre de vivre en France avec toute la culture. L’opposition systématique à laquelle il s’est heurté, aggravée par le manque de vaillance dans le travail politique du parti socialiste a réduit l’ouverture culturelle et politique à une ouverture exhaustivement politique. Réduction dévastatrice qui n’a jamais été compensée depuis.

Oui je partage entièrement qu’en 2014 le peuple doit redevenir maître de sa destinée, l’orientation que donne cet article est excellent ; mais il ne peut pas réussir s’il ne reprend pas la main sur ces deux échecs sur l’éducation et sur la culture ; et pour reprendre la main il doit reprendre la main pour le progrès culturel en faisant siennes les propositions qui émanent de débats qui sont relancés en octobre, pour une politique minimale de la culture réelle que je n’expose pas dans ce commentaire (trop long). Il y a une crise associative en France, et tarder à résoudre la crise culturelle empêche de résoudre la crise associative, d’ailleurs c’est parce que Raffarin ne voulait pas le progrès culturel qu’il n’a pas réalisé sa promesse de développement des associations. Nous sommes au vingtième et unième siècle, nous ne sommes plus au vingtième, la politique générale du vingt et unième siècle ne peut pas être celle du vingtième. Mais certains renouements pourront redevenir possibles, sans que pour autant on calque le vingtième siècle. Le progrès culturel et les propositions qui ne sont pas coûteuses sont faites, permettra le développement associatif pour lequel il y a des idées déjà en cours de réalisation vaille que vaille dans le monde associatif et des propositions. Le progrès culturel et le développement associatif, l’un ne pouvant aller sans l’autre ; permettront de crée davantage de service public minimum utile dont de relancer le secteur publique ; et ils permettront la coopération dont Martine Aubry parle aussi et j’aimerais bien lire des idées et des projets de coopération, car si je sais ce qui est possible pour le partage de toute la culture, pour le développement associatif ; je ne sais pas ce qui est possible pour la coopération. Il faut parler du possible et non de l’impossible, si la coopération est un vide politique, il ne faut pas en parler, si elle peut ne pas être un vide politique alors, il faut en parler, ça m’intéresse de savoir.
Je pense que l’idée d’un service publique minimum pour toute la culture et pour le développement associatif est une idée forte non coûteuse qui faciliterait la métamorphose de l’associativité grâce à des initiatives de refondations ou/et de modifications de quelques associations, de fédération d’associations à raison d’une seule appartenance en même temps à une fédération pour la transparence et la qualité de la démocratie participative citoyenne. Ce projet d’un service publique minimum pourra être étendu selon les progrès politiques aussi à toute l’Union Européenne. Si ce projet est moins imposant que celui que proposent les communistes depuis longtemps ; il est moins coûteux, c’est un aussi grand projet puisque il est réalisable rapidement selon les progrès politiques dans l’Union Européenne ;
il favorise le développement des associations, la coopération. C’est un aussi grand projet que le projet imposant et il est infiniment plus éligible au suffrage universel car le service publique minimal pour toute la culture et pour le développement des associations, pourra garantir l’entière liberté des associations, des créateurs ; sans laquelle personne ne votera un nouveau ensemble de propositions d’une nouvelle union de la gauche. Si tout cela évolue bien, la proposition pour l’Education Nationale figurant dans les 110 propositions de 1981 pourra être réétudiée, cette nouvelle étude devrait alors sortir l’Education Nationale de sa crise faite de dysfonctionnements et de médiocrités… Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise, mais les Hommes politiques doivent servir le peuple pour réaliser les meilleurs apports des Hommes à la sortie de la crise, sachant que la force principale pour sortir de la crise, Martine Aubry a raison de l’annoncer, ne peut être que le mouvement culturel et associatif qui souhaite devenir uni et fort pour servir la sortie de crise et pour vivre ensemble. Les syndicats s’ils veulent continuer à servir doivent servir tout le monde en oeuvrant pour la fiscalité juste pour tous les Français, pour la fin de prix prohibitifs de médicaments déremboursés qui sont en train de faire une pharmacie pour les pauvres et une pharmacie pour les riches… Les syndicats peuvent se rendre utiles encore de façon à ce que le peuple reste maître de son destin. C’est en connaissant bien l’évolution passée, les nouvelles difficultés dans les différents domaines et notamment ceux de la culture, des associations, de l’éducation ; qu’il est possible de réussir pour sortir de la crise en construisant la meilleure société.
Paul Verlaine a posé la première pierre de tout cela dans Art poétique en écrivant en somme : de l’art poétique et tout le reste est littérature. Les Français sauront reconnaître la bonne politique à condition qu’elle leur soit proposée. En 1981, l’union de la gauche a gagné parce qu’elle avait un ensemble de valeur de propositions précieuses pour le peuple et des Hommes capable de faire leur possible pour la réalisation de cet ensemble. Il aurait fallu que la gauche unie réagisse beaucoup plus vite alors que l’ouverture culturelle et politique ne devenait plus qu’une ouverture politique en insistant sur la perte de l’ouverture culturelle. Il n’est pas trop tard pour renouer avec la bonne politique.

colombe 31 octobre 2014 à 7 h 38 min

1981 F Mitterrand est président de la République.Il faut reconnaitre que pendant 1 an et demi on a eu une politique de gauche.Mais a partir de 1983 ,il se lance dans l’intégration européenne et tourne le dos a ce pourquoi il a ete élu.
L’entreprise dans laquelle je travaillais a ete “nationalisée” en 1982 nous avions un effectif de 824 salariés .A la fin du 1er mandat de Mitterrand nous n’etions plus que 500 pour descendre a 296 en 2004.
Aujoud’hui l’usine est fermée ,délocalisée “grace” a Maastricht que ps a soutenu.Le ps n’est plus socialiste il est devenu un parti démocrate comme aux Etats Unis qui fait jouer l’alternance .

alain harrison 4 novembre 2014 à 21 h 15 min

Bonjour.

Guy Moreau.

««« Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise, mais les Hommes politiques doivent servir le peuple pour réaliser les meilleurs apports des Hommes à la sortie de la crise, sachant que la force principale pour sortir de la crise, Martine Aubry a raison de l’annoncer, ne peut être que le mouvement culturel et associatif qui souhaite devenir uni et fort pour servir la sortie de crise et pour vivre ensemble. Les syndicats s’ils veulent continuer à servir doivent servir tout le monde en oeuvrant pour la fiscalité juste pour tous les Français, pour la fin de prix prohibitifs de médicaments déremboursés qui sont en train de faire une pharmacie pour les pauvres et une pharmacie pour les riches… Les syndicats peuvent se rendre utiles encore de façon à ce que le peuple reste maître de son destin. »»»

«« En 1981, l’union de la gauche a gagné parce qu’elle avait un ensemble de valeur de propositions précieuses pour le peuple et des Hommes capable de faire leur possible pour la réalisation de cet ensemble. Il aurait fallu que la gauche unie réagisse beaucoup plus vite alors que l’ouverture culturelle et politique ne devenait plus qu’une ouverture politique »»

«« En 1981, l’union de la gauche a gagné parce qu’elle avait un ensemble de valeur de propositions précieuses pour le peuple et des Hommes capable de faire leur possible pour la réalisation de cet ensemble.»»

«« Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise »»
«« Les syndicats peuvent se rendre utiles encore de façon à ce que le peuple reste maître de son destin.»»

Le Peuple doit intervenir et les syndicats peuvent se rendre utiles pour conquérir le pouvoir politique ainsi que le monde de l’emploi,les coopératives autogérées pour mettre un terme à l’exploitation.
Alors, le peuple sera le maître de l’ économie dans un premier temps.
Dans un deuxième temps , le changement de la structure économique.
Si nous agissons sur les fondamentaux, le reste du changement s’enchaînera de lui-même.

Mais tout cela dépend de la prise globale du Peuple.
Il y a un travail de fond à faire concernant
l’auto-éducation: se comprendre pour comprendre la situation, nous en faisons parti.
S’auto-instruire: une vision globale des jeux économiques du siècle dernier (même modus operandi depuis toujours sous d’autres vocables, pas besoin de refaire le monde..)
Le capitalisme est la plus vieille institution, en comparaison la démocratie est encore dans le passage de la naissance et en ce moment le médecin du capital tente l’avortement final.
En comparaison, le droit de vote, de se syndicaliser sont comme le prématuré en incubateur dont le médecin du capital va couper la source de chaleur de survie.

Pour se donner une idée du point historique où nous sommes rendu.

La gauche se cherche, et pourtant nous avons des solutions déterminantes à porter de mains(pas de concession face à ce système immonde financier: faire la liste des crimes contre l’humanité, juste du siècle dernier, et nous liquidons judiciairement ce système).

Mais nous avons un travail exigent d’éveil de la population sur les deux fondamentaux.

Facilement réalisable.
Facile, demandez à n’importe qui s’il préfère travailler pour un boss et ses exigences ou bien être maître d’oeuvre dans une coopérative autogérée à temps partagé couplé au revenu de base et tous leurs avantages: faire la liste…

Prendre conscience des deux fondamentaux et leur potentiel de changement écolo-politique-économique et de la structure du pouvoir politique.
Les avantages pour tous.

Le questionnement est notre vrai pouvoir.
Question.
Maintenons-nous une omerta sur les deux fondamentaux ?
Il semble que oui.
Pourquoi ?
Une force obscure nous empêche d’en parler,
un méta-conformisme, ou bien parce que nous n’en parlons pas, tout simplement.

«« Il y a une crise associative en France, et tarder à résoudre la crise culturelle empêche de résoudre la crise associative

Bonjour.

Guy Moreau.

««« Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise, mais les Hommes politiques doivent servir le peuple pour réaliser les meilleurs apports des Hommes à la sortie de la crise, sachant que la force principale pour sortir de la crise, Martine Aubry a raison de l’annoncer, ne peut être que le mouvement culturel et associatif qui souhaite devenir uni et fort pour servir la sortie de crise et pour vivre ensemble. Les syndicats s’ils veulent continuer à servir doivent servir tout le monde en oeuvrant pour la fiscalité juste pour tous les Français, pour la fin de prix prohibitifs de médicaments déremboursés qui sont en train de faire une pharmacie pour les pauvres et une pharmacie pour les riches… Les syndicats peuvent se rendre utiles encore de façon à ce que le peuple reste maître de son destin. »»»

«« En 1981, l’union de la gauche a gagné parce qu’elle avait un ensemble de valeur de propositions précieuses pour le peuple et des Hommes capable de faire leur possible pour la réalisation de cet ensemble. Il aurait fallu que la gauche unie réagisse beaucoup plus vite alors que l’ouverture culturelle et politique ne devenait plus qu’une ouverture politique »»

«« En 1981, l’union de la gauche a gagné parce qu’elle avait un ensemble de valeur de propositions précieuses pour le peuple et des Hommes capable de faire leur possible pour la réalisation de cet ensemble.»»

«« Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise »»
«« Les syndicats peuvent se rendre utiles encore de façon à ce que le peuple reste maître de son destin.»»

Le Peuple doit intervenir et les syndicats peuvent se rendre utiles pour conquérir le pouvoir politique ainsi que le monde de l’emploi, les coopératives autogérées pour mettre un terme à l’exploitation.
Alors, le peuple sera le maître de l’ économie dans un premier temps.
Dans un deuxième temps , le changement de la structure économique.
Si nous agissons sur les fondamentaux, le reste du changement s’enchaînera de lui-même.

Mais tout cela dépend de la prise de conscience globale du Peuple.
Il y a un travail de fond à faire concernant:
l’auto-éducation: se comprendre pour comprendre la situation, nous en faisons parti.
S’auto-instruire: une vision globale des jeux économiques du siècle dernier (même modus operandi depuis toujours sous d’autres vocables, pas besoin de refaire le monde..)
« Le capitalisme est la plus vieille institution, en comparaison la démocratie est encore dans le passage de la naissance et en ce moment le médecin du capital tente l’avortement final.
En comparaison, le droit de vote, de se syndicaliser sont comme le prématuré en incubateur dont le médecin du capital va couper la source de chaleur de survie.

Pour se donner une idée du point historique où nous sommes rendu. »

La gauche se cherche, et pourtant nous avons des solutions déterminantes à porter de mains (pas de concession face à ce système immonde financier: faire la liste des crimes contre l’humanité, juste du siècle dernier, et nous liquidons judiciairement ce système).

Mais nous avons un travail exigent d’éveil de la population sur les deux fondamentaux.

Facilement réalisable.
Facile, demandez à n’importe qui s’il préfère travailler pour un boss et ses exigences ou bien être maître d’oeuvre dans une coopérative autogérée à temps partagé couplé au revenu de base et tous leurs avantages: faire la liste…

Prendre conscience des deux fondamentaux et leur potentiel de changement écolo-politique-économique et de la structure du pouvoir politique.
Les avantages pour tous.

Le questionnement est notre vrai pouvoir.
Question.
Maintenons-nous une omerta sur les deux fondamentaux ?
Il semble que oui.
Pourquoi ?
Une force obscure nous empêche d’en parler,
un méta-conformisme, ou bien parce que nous n’en parlons pas, tout simplement.

«« Il y a une crise associative en France, et tarder à résoudre la crise culturelle empêche de résoudre la crise associative
«« la proposition pour l’Education Nationale figurant dans les 110 propositions de 1981 pourra être réétudiée, cette nouvelle étude devrait alors sortir l’Education Nationale de sa crise faite de dysfonctionnements et de médiocrités… Le peuple doit intervenir pour résoudre la crise

Il y a une crise associative en France…
..médiocrité de l’Éducation Nationale..

Deux objets sur lesquels les citoyens doivent se pencher.
Pour résoudre le deuxième, il faut résoudre le premier, n’est-ce pas.
Questionnement: comment ?

alain harrison 11 novembre 2014 à 3 h 04 min

Bonjour
Guy Moreau dit :

30 octobre 2014 à 19 h 50 min

En 1981, 110 propositions plutôt bonnes ou excellentes ont été élues au suffrage universel et François Mitterrand a fait son travail de président pour les réaliser…..

J’ai pris cette partie des 110 propositions.

II. – l’emploi la croissance sociale par la maîtrise de l’économie

La relance économique

14 – Un programme de relance économique fixera, dès la prochaine session de la législature les premières orientations : emploi, prix, développement technologique, cadre de vie.

15 – Des actions industrielles seront immédiatement lancées dans les secteurs de l’électronique, de l’énergie, des biens d’équipement, des transports et de l’automobile, de la chimie fine et de la bio-industrie, de la sidérurgie et de l’agro-alimentaire afin de reconquérir le marché intérieur et de créer des emplois.

16 – Un programme de grands travaux publics, de construction de logement sociaux et d’équipements collectifs (crèches, restaurants scolaire, maisons de l’enfance ) sera engagé dès le deuxième semestre de 1981.

17 – La recherche sera stimulée pour atteindre d’ici 1985 2,5 % du PNB. Des mesures d’aide par le crédit et d’encouragement à l’innovation seront prises en direction des PME.

18 – 150 000 emplois seront créés dans les services publics et sociaux en vue d’améliorer les conditions de travail et les capacités d’accueil au public (santé, éducation, P et T, etc…). 60000 emplois d’utilité collective seront mis à la disposition des associations et des collectivités locales.

Qu’en est-il, aujourd’hui de ces quelques éléments des 110 propositions ?

Voici l’élément que je vais traité brièvement:

15 – Des actions industrielles seront immédiatement lancées dans les secteurs de l’électronique, de l’énergie, des biens d’équipement, des transports et de l’automobile, de la chimie fine et de la bio-industrie, de la sidérurgie et de l’agro-alimentaire afin de reconquérir le marché intérieur et de créer des emplois.

Quand est-il de ces actions industrielles depuis ?

D’abord, en quoi consistait concrètement l’articulation de ces actions, la mise en place de quoi au juste ?

Il s’agit de savoir dans quelle direction, la politique de ces actions, allait-elle ?

Une simple création d’emploi traditionnelle.
Un changement réel au niveau du mode de travail.
La notion de coopérative était-elle seulement souligné ?

Le PS d’époque présentait un ensemble de propositions qui demeurent dans une certaine mesure très général sans changement structurel explicite allant résoluement vers la socialisation de l’économie, si je ne me trompe.

Et c’est des changements structuraux qui sont nécessairs.

Passer du capital à la cotisation.
Passer du boss aux coop autogérées à temps partagé (disparition des faux emplois).
etc..

OLEARAIN Luis 30 octobre 2014 à 20 h 08 min

Qui est Valls ? Fils de républicain espagnol, je peux dire que Valls est un Phalangiste issu d’une famille franquiste. Quel dommage que les républicains espagnols n’aient pas liquidé son grand père; ils nous en auraient débarrassé !!
Que le peuple reprenne la main……Oui, reprenne le pouvoir comme il le fit en 1789. Parce qu’aujourd’hui nous somme revenu à l’ancien régime avec une constitution ad hoc……

novelli robert 31 octobre 2014 à 7 h 13 min

faisons attention que certains socialiste ne s’accapare pas du front de gauche pour encore une foi se retrouver dans la moise je ne croit plu a ces gens la pas plus a Aubry que a Valls ou a Hollande oui a la sixième république mai
soyons prudents avec ces gens qui change d’idées comme de chemise pour une foi marchons sur la pointes des pieds

Isabelle CASSAR 31 octobre 2014 à 11 h 37 min

Ne faisons pas confiance à AUBRY certes, mais nous aurons encore une fois besoin des socialistes et notamment de cette partie plus à gauche pour tirer les aspirations du peuple vers le haut. A moins que tous ces “frondeurs” décident de rejoindre les communistes! Quel coup de tonnerre dans ce triste paysage politique! On peut rêver non?

Michel Berdagué 31 octobre 2014 à 12 h 14 min

Surtout Isabelle que beaucoup on fait un p’tit stage à la LCR , JCR , Révolution , et OCI Lambertiste ….Il est grand temps après leur parcours à avaler des couleuvres ou si peu de faire un retour aux ” premières amours” , surtout qu’ ils , la main sur le coeur , ont toujours la hargne pour nous donner des leçons de ” pureté” communiste .

Michel Berdagué 31 octobre 2014 à 12 h 41 min

…ont…, de reconnaître que Nous devons dans un premier temps nous réunir les Communistes est d’ une stratégie unitaire , non sectaire , d’ une importance capitale , le Peuple en a assez des divisions ( pour mieux faire régner le capital en impérialisme financier ) des forces communistes . Donc il doit être plus facile avec Alain Krivine , Olivier Besancenot , Philippe Poutou , et avec L.O. Arlette Laguiller , Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier bref avec tous les communistes en dehors du Parti mais qui dans les Luttes sont particulièrement présents cf la Lutte remarquable chez PSA Aulnay . On pourrait rêver en effet que le Rassemblement se réalise pour entreprendre l’ Alternative pour l’ émancipation du monde du travail , le Prolétariat et la classe ouvrière et au delà , le Peuple .

Isabelle CASSAR 31 octobre 2014 à 13 h 57 min

C’est très exaltant cette perspective d’union hors le parti. Elle avait d’ailleurs pas trop mal fonctionné avant les élections présidentielles. Mais bon sang, pourquoi ça part en sucette à la première occasion? Il n’y a rien de bon à se laisser diviser sur des points de détails. Renversons d’abord ce pouvoir lâche et compatissant avec les nantis et discutons ensuite de la couleur des rideaux!
Je te rejoins Michel sur cette idée de rassemblement. Attention à ne pas nous tromper d’ennemis et comme le disait René CHAR, ” Celui qui vient au monde pour ne rien déranger, ne mérite ni patience, ni égard”

Michel Berdagué 31 octobre 2014 à 15 h 26 min

Sûr que ça part en sucette , un boulot immense est à faire , le Rassemblement et je n’ ai pas encore compris pourquoi Nous avons perdu les 2 191 899 voix qui se sont envolées en 2012 entre les deux premiers tours , puis d’ avoir perdu à chaque fois et derrière les soces au pouvoir aux élections partielles surtout celle de la circons. du sieur Cahuzac , là c’ est grave les abstentions contre le Fdg , puis le reste pas brillant , en passant par les Municipales où les soces par leur maintien nous ont fait perdre la Mairie de Varennes Vauzelles , Nièvre , et si c’ était que là …
Et il faudrait faire des accords ” d’ états majors ” ? ou des frondeurs se démarquent mais à la Manif . la dernière pour les retraites d’ Opéra à Bourse , la gauche rassemblée j’ ai vu Benoît Hamon et lui ai dit de rejoindre le Fdg ….il a éclaté de rire , et a préféré aller au gouv. ….avec le TSCG , l’ ANI , le budget ,et j’ en passe .
Alors comptons sur les Forces communistes rassemblées, élaborons les mesures Urgentes , et nos propositions communistes puis les présenter aux socialistes de Jaurès , républicains socialistes et une fois que l’ Humain d” abord est amélioré surtout dans le pouvoir dans les banques publiques et les entreprises socialisées du CAC 40 , là ça va frémir à la corbeille …. Le Peuple là ne pourra plus s’ abstenir .

Le.Ché 31 octobre 2014 à 18 h 56 min

Il faut je pense poursuivre l’idée du FDG en la perfectionnant, c’est à dire en mettant au point un programme pour nous débarrasser enfin du capitalisme, donc nationaliser les grands groupes capitalistes en France
et au niveau européen avancer l’idée d’une Europe des peuples et des nations, pour cela il faut sortir de l’Europe capitaliste actuelle et de la domination de A.Merkel, sortir de l’euro et de l’OTAN.
N’oublions pas que le FDG avait réussi à faire plus de 11 millions des voix à la présidentielle.

Michel Berdagué 31 octobre 2014 à 19 h 25 min

Nous aurions bien aimé mais c’ est : 3 984 822 11,10 % sur 36 584 399 79,48 % . Peut être si nous nous mobilisons le 15 novembre et que nous nous remuions le … et ça va venir très vite un an pour se regrouper et se Rassembler car déjà 2015 à la fin c’ est déjà presque plié , 2016 … et nous devons mettre à la poubelle ces défiances , car comment le Peuple peut avoir confiance ?

Le.Ché 1 novembre 2014 à 10 h 37 min

Je m’excuse j’ai confondu avec le pourcentage, c’est toi qui as raison.

alain harrison 4 novembre 2014 à 22 h 16 min

Bonjour.

Profitez de la mobilisation du 15 novembre pour parler des deux fondamentaux, bien explicité.

Dans une page tout peut y être expliquer clairement, simplement…
À l’endos, un peu d’humeur, mais plein de vérité.
Le petit cartoon: les patrons sont-ils indispensables?
http://cntait89.free.fr/tracts/patron.htm

Les deux fondamentaux:

Le revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps partagé.
Le potentiel de changement écolo-social-économique et de la structure du pouvoir politique.
L’Humain d’Abord ! C’est nous tous.
Les avantages pour tous: la conciliation travaille famille et l’égalité hommes femmes; le recul significatif de la criminalité et des maladies psychosomatiques…..; dignité humaine intrinsèque et sens de participation de chacun….; etc.
Faites la liste, un sain exercice de conscientisation.

Discussion et questionnement sur les points relevés.
Signaler le rôle centrale du politique qui légifère, fait les lois et les décrets.
Ainsi que le sens de la Constitution.

Un texte bien articuler et facile à en saisir les tenants et aboutissants.

Le politique est déterminant pour la mise en place du revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps partagé.
Ceci doit être mis dans la Constitution.
Le Peuple doit paticiper prioritairement à l’écriture de la Constitution du XXI’m siècle, en comités des citoyens centrés sur cette question.
Il y a des initiatives citoyennes sur bien des sujets.

Une crise est une opportunité !!!

Le.Ché 7 novembre 2014 à 14 h 58 min

Au-lieu de parler de coopératives, je pense qu’il vaut mieux nationaliser les grands groupes capitalistes et les démocratiser, les coopératives c’est bon pour les PME-PMI, je suis un marxiste et
je pense que Marx est toujours d’actualité en ce qui concerne le capitalisme mondialisé.

alain harrison 9 novembre 2014 à 4 h 42 min

•Bonjour Le Ché`.


«« nationaliser les grands groupes capitalistes et les démocratiser,»»


Comment nationaliser….?!?!
La théorie n’a jamais réalisé la révolution.
Marx a montré la fourberie du capitalisme.
Il y a bien des dizaines de milliers de gens en France qui le comprennent aujourd’hui.
En le comprenant clairement, il est possible de pauser le bon diagnostique, n’est-ce pas !!
Donc, il devrait y avoir consensus chez ces milliers de personnes.


Pour nationaliser, il faut un peuple derrière un gouvernement qui va faire la natinalisation.

•Et comment un parti peut-il rassembler le peuple ?
•Un projet politique auquel le peuple adhérerait.

Actuellement le Peuple Vénézuélien va dans cette direction.
Nous pouvons en prendre le pouls vivant.

Michel Berdagué 2 novembre 2014 à 9 h 58 min

A chaque réunion de cellule , de Manifestations de classe contre la bourgeoisie/capitaliste de l’ impérialisme financier spéculatif , prédateur sans oublier le capitalisme de production , de Manifestations de solidarités internationales des Luttes de libération contre les obscurantismes , à chaque fois l’ Appel de Patrick : ” Une seule voie d’ avenir . Que le Peuple reprenne la main .” est la raison de notre présence , de notre engagement .
Chaque communiste , socialiste de Jaurès – nous sommes obligés de préciser tant que les dits de ” gauche” se disent ” socialistes ” – , socialiste républicain , ne peut qu’ être soulagé que le Peuple reprenne la main . Formé , instruit, et s’ inscrivant en citoyenneté Il a tout pouvoir , giflé et bafoué après 2005 , Il a cependant été dégouté et s’ est noyé dans les abstentions mortifères pour toutes les forces vives . Nous n’ avons pas pu , et pourtant avec la création du Fdg suite au désastre de 2007 , avoir un appui tel et bien au delà des 4 millions surtout – rappelez vous – que pour les législatives nous projetions 5 , 6 … millions de voix pour -l’ Humain d’ Abord – , beaucoup pour la campagne présidentielle nous disaient être en accord avec notre Programme et qu’ ils allaient voter utiles ?! là mais après …, donc nous pouvions penser qu’ ils nous rejoindraient aux législatives ….vous savez le résultat plus de la moité de pertes ….incompréhensible .
Et depuis la Bérézina . C’ est donc à une accélération pour le Rassemblement de nos forces , ayant débattues assez pour ne pas partir en sucette à chaque petite divergence tactique ,et de préciser la stratégie Urgente en regard de la crise systémique et de l’ impérialisme financier toujours gagnant cherchant le chaos contre les forces émancipatrices ,une fois rassemblées ces forces pas pour la frime ou le carriérisme ou la bureaucratie ou le personnalisme ,en présentant les mesures Urgentes et la certitude de la réussite ( surtout pour les banques publiques , nerf de la réussite du Programme , et émanant du Peuple , là la main sera reprise .

alain harrison 4 novembre 2014 à 22 h 25 min

Bonjour.

Oui, le problème de la dissolution des forces après-coup !?

«« ayant débattues assez pour ne pas partir en sucette à chaque petite divergence tactique »»

««« petite divergence »»»
La division sur les touts et les riens…..

Dans les solutions concrètes, il n’y a pas de contradiction.
C’est nous qui les fourbissons, nos motivations (su et non-su).

Guy Moreau 3 novembre 2014 à 9 h 43 min

Je pense aussi qu’il faut aller au-delà des oeuvres de vrai changement de communistes du vingt et unième siècle, par exemple, je pense que la réhabilitation des fusillés qui a été l’oeuvre de Guy Fischer mériterait d’être bien exposée lors des commémorations du 14 juillet ; ce n’est qu’un exemple pour cette orientation qui concerne toutes les oeuvres communistes pour le vingt et unième siècle, qui doivent trouver plus de lisibilité pour le peuple. De nombreuses personnes souhaitent une évolution de la fête nationale.

Guy Moreau 3 novembre 2014 à 10 h 17 min

Nous pensons Patrick et ce serait très gravement amputer le monde du vingt et unième siècle que le meilleur monde ne peut pas être fait sans le communisme universel. Notre nouveau monde pour le meilleur monde, ne peut être qu’une France et une Europe ouverte sur le monde entier, sans Californie française, mais avec une Couronne méditerranéenne digne de ce nom et donc une France ouverte sur la Chine, sur l’Afrique, sur les deux Amériques à Egalité… Je pense que les communistes universels devraient parler du voyage de monsieur Cambadélis en Chine en informant le peuple sur les vraies richesses pour la France et pour l’Europe d’un tel voyage. Il faut que le peuple français soit plus informé pour reprendre la main aussi, main perdue somme toute depuis l’élection de Chirac en 1995.

alain harrison 4 novembre 2014 à 22 h 34 min

Bonjour.

Il est facile de se perdre dans les détails et les symboles, le siècle dernier en à démontrer les limites et les méfaits. Toujours contestables , l’un dit ce symbole là, l’autre non c’est celui-là, et roule les opinions et arguments conflictuels…

D’abord les solutions concrètes. LES PRIORITÉS qui rassemblent.
Quand les changements fondamentaux seront enracinés, les symboles pourront toujours être discutés. Attention qu’ils ne fassent pas tout dérapper…

alain harrison 5 novembre 2014 à 2 h 36 min

Bonjour.

La gauche doit être bien consciente que les mots communisme, marxisme, léninisme….ne sont pas bien vue dans la population tellement leur diabolisation (avec ou sans justification à départager)a réussi à marquer les esprits, et le fait qu’un conformisme couplé au consumérisme (la consommation pour tous qui c’est concrétisée)et ses promesses sont réalisées pour la majorité, la classe moyenne, ce champ aux contours flous.
Donc, la seule approche est de laver les mots et de les coupler aux solutions, pas des promesses en l’aire, mais un programme politique bien articulé à mettre en place progressivement, systématiquement et selon les priorités.
D’abord il faut conscientiser la population sur les solutions.
Deux, que des politiciens (ceux intègres) les introduisent dans leurs discours, adéquatement.
C’est une condition sans concession.
Le sans concession est le teste de passage.
Les arguments fallacieux sont les détecteurs.
les digressions vers…. sont des détecteurs.

Les jeux de mots et les phrasages réactionnaires, étourdissants, hésitants, etc.. sont des détecteurs.

On pense ce que l’on dit et on fait ce que l’on dit.
On va sortir des expressions: le chemin est étroit, encore un détecteur.
Mettre un terme aux manipulateurs, aux opportinistes et autres baratineurs.

Il y a deux fondamentaux.
Le reste suivra.

C’est à la gauche de voir.
Marx a démontré une mécanique point.
Il s’agit d’agir point.
Jaurès montre comment agir point, NON !

Allez sur Venezuela infos wordpress.
Vous pouvez en prendre le POULS VIVANT.
La foi n’a rien à voir.
Les Vénézuéliens l’ont compris.
C’est un rapport de force entre les mains du politique.

alain harrison 5 novembre 2014 à 3 h 09 min

Bonjour.

Il y a une question d’intérêt supra-général.
Un sujet devenu si anodin, si ancré dans les moeurs que personne ne se pause les bonnes questions. Personne ne se pause les bonnes questions.
Il est devenu si courant….

Réfléchissez bien, plus mince que les téléphones gadgets remplis d’ applications….

Cherchez un peu….
Vous allez être obliger de vous questionnez.

alain harrison 10 novembre 2014 à 22 h 21 min

Bonjour.

C’est la carte de crédit qui nous insèrent dans l’économie spéculative “virtuelle”. Le monde chéri de la finance par lequel elle s’accapare le monde en monétarisant tout.

Nous y participons tous.

Pour casser cette finance immatérielle au sens propre, nous devrions dans un premier temps, nous départir de cette carte-clef, qui enrichit mystérieusement la troll-ka.

Comment la finance s’enrichit ?

Le flux monétaire virtuel enrichit la finance et fragilise l’économie réelle basée sur le travail créateur de richesse (industrielle, de service de marché et publique).

Mais comment ?

S’enrichit-elle, la finance ?

C’est quoi la mécanique ?

Pouvons-nous faire une action commune à grande échelle et significative ?
Mettre en faillite coca cola.
Pourquoi?
Au Mexique, et sans doute ailleurs dans le monde, cette compagnie qui vante ses produits de haute qualité à valeur ajoutée prive des milliers de personnes d’eau potable.
Des enfants privés d’une richesse à porter de mains.!?

Avons-nous des responsabilités?

Voir le documentaire : Coca-Cola la recette secrète.

Olivia Mokiejewski est “accro” au Coca-Cola depuis 25 ans. Elle en a bu près de 7 000 litres, 20 000 canettes. Comme les milliards de consommateurs du célèbre soda, elle ignore ce qu’elle boit exactement…..
https://www.youtube.com/watch?v=I-shcpqsezk

Parlons des solutions, la gauche se cherche…

alain harrison 11 novembre 2014 à 3 h 31 min

Bonjour.

Pouvons-nous faire une action commune à grande échelle et significative ?
Mettre en faillite coca cola.
Pourquoi?
Au Mexique, et sans doute ailleurs dans le monde, cette compagnie qui vante ses produits de haute qualité à valeur ajoutée prive des milliers de personnes d’eau potable.
Des enfants privés d’une richesse à porter de mains.!?

Avons-nous des responsabilités?

Voir le documentaire : Coca-Cola la recette secrète.

Olivia Mokiejewski est « accro » au Coca-Cola depuis 25 ans. Elle en a bu près de 7 000 litres, 20 000 canettes. Comme les milliards de consommateurs du célèbre soda, elle ignore ce qu’elle boit exactement…..
https://www.youtube.com/watch?v=I-shcpqsezk

Passons le message…Pourquoi pas

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