Big-Brother pour la guerre économique

le 31 octobre 2013

Activist from Internet Party of Ukraine participates during a rally supporting Snowden, in front of U.S. embassy, in Kiev

La mollesse des réactions des institutions européennes et du gouvernement français face à l’ampleur des révélations sur l’espionnage des institutions, des gouvernements, des entreprises, des citoyens par les services secrets nord-américains, signe une nouvelle capitulation devant l’empire. Encore qu’on puisse se demander s’il ne s’agit pas d’une coupable et inquiétante connivence au service des milieux d’affaires occidentaux. La lutte contre le terrorisme ne sert dans cette affaire que de paravent. Comment en effet qualifier autrement une simple convocation de l’ambassadeur des Etats-Unis au Quai d’Orsay ou de mielleuses paroles de protestation, régurgitées de la table du Conseil européen, tandis qu’au Parlement européen, il aura fallu s’armer de patience et de diplomatie pour obtenir une petite majorité pour voter une résolution suspendant temporairement un accord de livraison aux Etats-Unis des données bancaires de tous les citoyens européens, baptisée « SWIFT ». Aucune de ces minuscules réprobations n’a provoqué ni inquiétudes, ni sueurs froides à la Maison-Blanche. Plutôt des spasmes méprisants d’hilarité. Dans le monde états-uniens, présenté comme le phare du monde libre, les services secrets déploient, en toute impunité, de grandes oreilles et de grands yeux pour surveiller les téléphones, pénétrer dans les ordinateurs de leurs ressortissants, comme dans ceux des pays dits « amis », installer des micros dans les lieux officiels de représentation de ces pays ou de l’Union européenne auprès de l’ONU à New-York.  Le bâtiment du Conseil de l’Union européenne à Bruxelles n’est pas épargné, les téléphones des chefs de gouvernement ou d’état non plus.

 

On connaissait l’insupportable réalité décrite dans le film baptisé « La vie des autres », montrant comment l’appareil politique de la STASI surveillait les citoyens de l’Allemagne de l’Est. On découvre que les Etats-Unis ne sont pas en reste, sans que cela ne les conduise devant le « tribunal de la démocratie ». Dommage, leur président n’a-t-il pas reçu le prix Nobel de la paix ? L’action vigilante s’impose pourtant. Une telle intrusion dans la vie privée des individus est souvent le prélude à un système anti-démocratique autoritaire et totalitaire. La secrète guerre électronique qui se mène dans les coulisses du monde capitaliste risque donc de se poursuivre avec l’assentiment des dirigeants européens de plus en plus inféodés à ce qui reste de l’impérium nord-américain, à mesure que le monde occidental perd de sa prédominance sur la planète. La guerre électronique est devenue consubstantielle de la nature du système capitaliste qui porte en lui une guerre économique sans merci, dans laquelle les salariés, les assurés sociaux comme les privés d’emplois sont les fantassins et les victimes tout comme les consommateurs. Les services de renseignement nord-américains sont alliés dans leur basse besogne à ceux du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni. Si elle n’était pas de totale connivence, on se demande pourquoi la Commission de Bruxelles, si pressée de dresser un procès-verbal pour un prétendu trop perçu de la compagnie maritime corse ou des agriculteurs, ne déclenche aucune procédure d’infraction à la législation communautaire à l’encontre du Royaume-Uni ? M. Barroso sait depuis la fin de l’été que les mêmes services secrets, sous-traitants de la « NSA » au Royaume-Uni ont mené une cyber attaque contre la société de télécommunications belge « Belgacom » qui a cette particularité de gérer les communications des institutions européennes. S’il n’y avait pas connivence on n’aurait pas découvert il y a quelques jours ce monsieur Barroso annonçant avec un grand sourire carnassier qu’il venait de conclure nuitamment et secrètement un accord de libre-échange commercial avec le Canada, pays qui participe aussi à cette funeste entreprise d’espionnage. Et le Conseil européen ne trouve rien à redire à la négociation d’un marché unique transatlantique qui écraserait les droits sociaux et environnementaux, alors que nos entreprises, les élus, les responsables syndicaux et sûrement les négociateurs sont écoutés. Il aurait fallu décider de rompre cette négociation. Il n’est pas trop tard pour le faire.

En vérité, celles et ceux qui ont tenté de faire croire, depuis une trentaine d’années, que la mondialisation serait heureuse, ont trompé tout le monde. C’est d’une violente guerre économique dont il s’agit. Une guerre intra-capitaliste entre gens qui fréquentent les mêmes conseils d’administration où les thèses de la « compétitivité » sont le projet ultime, les mêmes clubs, les mêmes G8 et G20, dans lesquels l’impérialisme nord-américain tente de conserver sa domination dans un monde en plein bouleversement, avec l’émergence de nouveaux pays ou  continents. Dans cette guerre c’est le capital multinational qui mène la danse et les morts sur l’autel invisible des puissances d’argent se comptent par millions, privés d’emploi, de juste rémunération du travail, de retraite décente, de protection sociale, voir de manger. On ne peut faire semblant de découvrir ces enjeux. Depuis le siècle dernier, les dirigeants nord-américains dissertent sur leur volonté de disposer de l’arme énergétique ou de l’arme alimentaire. Dans son discours sur l’état de l’union en l’an 2000, le président Clinton assignait à son pays l’objectif de « modeler le monde », après qu’un plan stratégique dit « Total Information Awarness » (TIA) ait défini le projet d’assurer aux Etats-Unis la maîtrise mondiale des contenus et contenants de l’information. Depuis, ces projets ont été démultipliés. Ils se sont donnés des moyens pour contrôler les flux de marchandises dans les grands ports européens et de visiter le cœur de nos entreprises en même temps qu’ils déploient des fonds d’investissements financiers qui prennent le contrôle de certaines entreprises ou se placent en position dominante sur des métiers stratégiques.

 

Tous les dirigeants européens connaissent cela. Mais contrairement aux apparences, leurs hymne n’est pas « l’ode à la joie », mais plutôt « l’ode à l’hypocrisie ». Voilà qui relègue les propositions de créer « une commission » ou « d’exiger des explications » au rang de la sinistre  plaisanterie. Il faut avoir le courage de rompre les négociations transatlantiques, de faire convoquer une réunion du G20 pour traiter d’un monde commun et sortir de la guerre économique et des litanies sur la compétitivité. De même, l’Union européenne ne peut rester intégrée à l’OTAN. Elle doit en sortir et demander sa dissolution. Ces inquiétants événements rappellent l’urgente nécessité de relancer l’action pour le désarmement et la paix. La France doit se doter d’une loi sanctionnant la violation du secret des affaires. L’Union européenne doit inventer une alternative à la domination sur les technologies de l’information et de la communication et créer une agence européenne chargée de la sécurité des réseaux d’information. Voilà un projet commun utile à construire en Europe au lieu de se soumettre aux quatre volontés des multinationales nord-américaines.


12 commentaires


Lo Piccolo 31 octobre 2013 à 17 h 00 min

Bonjour Patrick,bravo pour votre réaction à l’espionnage des Etats – Unis, qui est plus véhémente que de tous les dirigeants Européens, à ce demander s’ils ne sont pas de connivence,rien à voir avec les réactions des Latinos, qui eux demandent des explications plus précises, et menaces d’expulser tous les employés, des Ambassades des Etats- Unis, s’ils sont impliqués, dans cette manière ignoble d’opérer avec leurs alliés, il est vrai que pour eux, c’est seulement la domination du monde qui les intéresse, ils savent qu’ils ne risque rien, parce que tout leur est permis sans sanction, pourtant il sont très rapides, pour punir les Etats en voie de développement, et même demander à les envoyer devant le tribunal international!!! alors que chez eux il y en à quelques que uns qui mériteraient d’y passer???Comment se fait il que,depuis 22 ans ils sont désapprouvés par l’ONU sur le blocus de Cuba et cela malgré le viol des lois internationales,e comment se fait-il qu’aucun pays du monde les menacent, de passer au tribunal à eux aussi ce qu’ils méritent amplement, est ce que ces lois qui sont faites que par les pays les plus riches et plus forts ne doit pas s’appliquer à eux?? IL serait tant que tous les peuples du monde se rebellent pour leur faire respecter à eux aussi les lois comme tout le monde il est évident que la justice avec les pays capitaliste est faite que pour les riches et les plus fortS il est temps que les peuples se réveillent et essayent de faire changer les choses les peuples sont selon les droits de l’homme ( libres et égaux) ont est loin de ce principe.Alfred.

BOUDET Pierre 1 novembre 2013 à 12 h 19 min

Face aux réactions hyppocrites et lamentables, sans aucune mesure de rétorsion de la part de tous ces gouvernements de l’union Européenne, Il est permis de se poser la question : que se passerait-il si le Vénézuéla, l’Argentine, Cuba,ou d’autres pays étaient pris en flagrant délit d’espionnage systématique d’un pays de l’union, il serait aussitot mis hors la loi , les relations diplomatiques rompues, leurs matières premières et produits finis boycotés,les chiens de garde de la presse des Lagardère, Bolloré, Dassault, Bouyghes, Pinault et compagnie en auraient les babines sanguinolantes de rage et de mépris prenant les citoyens à témoins de la bassesse de tels procédés, mais face au big chief ils restent sagement couchés sous la table attendant gentiment l’os que voudra bien leur jeter le maître du chenil.

Sampieri 31 octobre 2013 à 18 h 58 min

” L’Histoire, disait Paul Valéry, est le plus dangereux produit conçu par l’alchimie de l’intellect.”
Pour les puissants sans doute, mais la source la plus propre à nourrir la réflexion du citoyen.
Ainsi l’Histoire comparée de l’instauration de l’Empire romain et de celle de l’Empire américain présente d’étonnantes — pour ne pas dire troublantes — similtudes. Cette lettre de Mithridate, roi de Bithynie, écrite en 70 av. JC à Arsaces, roi des Parthes pour lui demander de faire alliance face au danger que Rome faisait peser sur le monde :

« … Les Romains n’ont jamais eu qu’une seule raison pour faire la guerre à toutes les nations, à tous les peuples, à tous les rois, c’est un désir insatiable de pouvoir et de richesses » (…) « Ignores-tu que depuis le commencement de leur ville, ils n’ont rien que volé maisons, femmes, territoires et empire ? Qu’autrefois simple ramas d’aventuriers sans patrie, sans parents, ils ne se sont réunis en cité que pour être le fléau de la terre entière ? Qu’aucune loi, ni divine, ni humaine, ne saurait les empêcher de piller, de détruire alliés, amis, voisins ou éloignés, faibles ou puissants et de traiter en ennemi tout ce qui n’est pas leur esclave et surtout les royaumes ? (… ) « Les Romains, toujours armés contre tous, s’acharnent surtout contre ceux dont la défaite leur réserve les plus belles dépouilles ; c’est par l’audace, le mensonge, c’est en enchaînant les guerres aux guerres qu’ils se sont agrandis (…) »
Salluste Lettre de Mithridate à Arsaces.

Ce texte n’aurait-il pas pu être écrit par l’Irakien Sadam Hussein au président Iranien Khatami menacé par l’attaque et l’invasion de son territoire par la superpuissance américaine en 2003 ! Et Aujourd’hui par Bachar Al Assad à …

Cet autre texte, recension de l’Histoire romaine par Jean Monnier (Édit. Nathan) à l’usage des élèves de 5 ème. Outre l’esprit qui présidait dans les textes officiels à l’enseignement de l’Histoire dans les programmes de 1963 et qui à été l’objet d’une autre chronique, n’évoque-t-il pas aussi d’étranges similitudes et n’éveille-t-il pas de profonds échos avec la période historique dans laquelle nous vivons ?

« Au commencement de la République, le gouvernement de Rome était uniquement composé d’aristocrates car ils avaient seuls les connaissances et l’expérience nécessaires à l’exercice du pouvoir. Les plébéiens durent lutter pendant plus de deux siècles pour obtenir l’égalité avec les patriciens. Au III ème siècle av. J.C, les riches familles plébéiennes et les familles patriciennes unies par des mariages et par des intérêts communs, formaient une aristocratie nouvelle, la Nobilitas. Les conflits politiques désormais, n’opposent plus les patriciens et les plébéiens, mais les riches et les pauvres. Les citoyens avaient le droit de vote. Répartis d’après leur domicile, en trente cinq tribus, quatre urbaines et trente et une rurales, ils élisaient les magistrats et les sénateurs. On votait par tribus et chaque tribu comptait pour une voix. Comme tous les prolétaires étaient inscrits dans les quatre tribus urbaines, leurs voix ne comptaient guère puisque tous les riches propriétaires de Rome se faisaient inscrire dans les trente et une tribus rurales où ils avaient leurs villas et leurs vastes domaines. La réalité du pouvoir revenait au Sénat qui veillait sur la religion, sur les finances de l’État, sur la politique étrangère et sur l’administration des provinces. Les sénateurs étaient recrutés par les censeurs et choisis parmi les anciens magistrats.
Au I er siècle av. JC, des gouverneurs tout-puissants — d’anciens consuls — sont placés à la tête de chaque province et détiennent tous les pouvoirs. Par leur intermédiaire, Rome s’intéresse au profit qu’elle peut tirer de chacune d’elles. Des légats, choisis parmi « leurs amis fidèles » aident les gouverneurs dans leur tâche. Parmi eux de riches financiers, les publicains, perçoivent les impôts qu’ils reversent au trésor public, déduction faite du paiement de leurs services. À chaque niveau de l’administration, des Romains établis dans les provinces, plus soucieux de travailler à leur fortune qu’au développement et à la prospérité des habitants gèrent ce système d’exploitation. Les gouverneurs exigeaient des provinciaux tout ce qui pouvait les faire vivre richement, eux, leurs amis et leurs nombreux serviteurs. Les publicains réalisaient d’énormes profits, achetaient leur silence et leur cécité par de somptueux cadeaux. Craignant leur toute-puissance, les habitants se taisaient et se laissaient docilement extorquer des sommes considérables.
Ils avaient toujours la ressource d’aller se plaindre à Rome. Mais là, les tribunaux chargés de juger ce genre d’affaires et composés de sénateurs — eux-mêmes anciens ou futurs gouverneurs — se montraient fort indulgents pour leurs collègues. Par ce système, toutes les provinces étaient ainsi mises au pillage. Ses serviteurs pouvaient fortune faite, retourner à Rome et vivre dans leurs somptueux palais de marbre, « le reste de leur âge ».
Est-il étonnant que l’enseignement de l’Histoire — et de la philosophie — soit de mille manières — les cibles des pouvoirs en place ?

BOUDET Pierre 1 novembre 2013 à 11 h 57 min

Merci Mr ou mme SANPIERI pour cette magistrale leçon d’histoire, nous retrouvons dans l’article de Patrick les similitudes avec cette période historique, cet empire Américain s’achemine doucement, trop doucement, mais surement vers le même déclin que l’empire Romain, ceci malgré tous les plébéiens mondiaux à son service, qui à l’heure du naufrage tenteront de monter sur les canots de sauvetage pour des cieux plus cléments, il sera nécessaire de les accueillir avec leurs anciens maîtres et de les détruire politiquement de façon définitive, cette tache est possible à condition de nous unir, de nombreux pays d’Amérique du sud en sont un exemple, le géant n’est pas invincible, déjà son déclin s’amorce, c’est une des raisons de son agressivité sur la scène internationale, il y 30 ans les usa étaient crédités de défenseurs de la liberté dans l’opinion publique mondiale, aujourd’hui cette image s’est inversée et continuera inéluctablement de se déterriorer.

ARRAS 31 octobre 2013 à 19 h 46 min

dans ce 21 e siècle, les grands de ce monde occidental et outre atlantique par leur richesses accumulées au détriment de pays précaires et fragiles et leurs multinationales toujours plus voraces au profit et au capital ne veulent rien risquer pour ne pas perdre leurs privilèges et garantir surtout a leurs état respectifs paix et stabilité et la préservation de leurs mode de vie socio-Economique et culturel ancestral face à un monde qui leur parait hostile depuis septembre 2001 ce monde nouveau incertain qu’il appréhende par tous les moyens possibles pour le maîtriser ainsi pérenniser des acquis capitalistes nécessaires au développement de leurs société ultralibérale depuis les défaites des révolutions industrielles du monde ouvrier sur la puissance du capital dominant .

breteau jean claude 1 novembre 2013 à 10 h 08 min

Y a-t-il encore quelque chose de politique dans l’organisation du monde .Le mode de fonctionnement du capitalisme est de type mafieux au service exclusif des trusts US .Qui dit mafia dit s’asseoir sur les lois .C’est en réalité la loi de la jungle qui leur convient .Le caid local (Barroso)dispose de capos dans chaque état ,pour survivre l’obéissance ,la soumission est la régle numéro 1 .C’est le chef qui décide ,il a toujours raison et n’a pas à s’embarrasser de consultation synonyme de perte de temps .L’accord avec le Canada est significatif du nouveau fonctionnement du monde ,mais comment traduire ce voyou devant la justice ,qui peut en prendre l’initiative , qu’elle police pour agir .La limite est largement franchie dans l’opacité la plus totale ,les média dans les mains des mémes sont complices d’un silence nécessaire pour leurs forfaits commis la nuit comme de vulgaires cambrioleurs .Des millions de victimes sont à comptabiliser par cette délinquance ,elle ne géne pas la milliardaire fasciste de Neuilly ,utile pour la protéger.Il faudra plus que des constats pour mettre fin aux pillages de nos richesses , nous appartenant .La réponse passe par “l’humain d’abord”

Bernard 1 novembre 2013 à 10 h 28 min

j’espère de tout coeur qu’ils connaissent maintenant l’Instinctive Pulsation avec leur système d’espionnage, c’est fait pour exploser la tête, et comprendre le chaînage des actions liées au redressement par la souffrance fille de la mémoire égocentrique, c’est la loi de l’évolution collective qui gère l’équilibre total, qu’un barreau de l’échelle pourisse (l’humanité) ce n’est pas grave, il disparait, comme la nature a horreur du vide, il est aussitôt remplacé, va falloir que certains morpions bien placés révisent leurs copies sur leurs notions de responsabilité adulte. Sur ce bonne pêche.

alain harrison 2 novembre 2013 à 1 h 17 min

Bonjour

Les choses se précisent en regard de JPMorgan et la sphère financière. Le document de JPMorgan.

Je crois fermement à la conspiration orchestrée. La finance place autant que possible ses sbires au différent poste stratégique des sociétés (des pays).

Ceci corrobore cette hypothèse. L’article 458

Au Québec

««Voir la loi des libéraux contre les manifestations étudiantes et LaBaume (un maire qui ne voit que son ÉGO) avec son acharnement contre les travailleurs de la ville de Québec.

Des travailleurs sont menacés, dommage collatérale (fait partie de la nouvelle phraséologie). LaBaume ressemble plus à un récidivisme (a-t’il du Berlusconni), les dormeurs debouts vont le réélire.

Notre slogan n’est plus je me souviens. Mais bien: Nous n’apprenons rien du passé.»»

Ce n’est pas le fruit du hazard des conjonctures. L’histoire récente depuis 1913 (banksters-Fed 1913 et Pompidou-1973 (article …. reconverti en l’article 123) démontre que la sphère financière n’a cessé de conspirer. Les événements et les preuves le démontrant émergent. Maintenant en Grèce l’ article 458.

JPMorgan réclame des états autoritaires, il n’est que le porte-parole!?

Triste nouvelle qui va fâcher les peuples.

Ici, au Canada,les conservateurs commencent à être très pesant.

LeSoleil, mardi 15 octobre 2013, actualité.

TÉLÉ: Harper veut obliger l’offre de paiement à la carte.

Few, quelle mesure pour plaire aux téléspectateurs (une petite passe d’un manipulateur qui plaiera au télespectateur inconscient de son conditionnement. Comme prédateur offrant des bonbons aux enfants)

Par ailleurs, ils disent, les con..,: Nous sommes un gouvernement de déréglementation, a insisté M. Moore.

Les fascistes, sous leur mine de droiture, agissaient comme des déréglés sinon des fous enragés , des déréglementés.

Le conditionnement, ou habitudes, est un trait de fonctionnement du cerveau, sinon nous ne pourrions acquérir de saines habitudes (rien à redire, c’est naturelle), c’est l’autre face, la face sombre qui fait problème. Si nous continuons d’ignorer le processus conditionnant de la pensée rien ne changera. Tout part de nous: préjugé, guerre, entraide, etc.

C’est la manipulation du conditionnement qui est le problème.

Un exemple catastrophique, c’est le martellement multidimensionnel de la pensée unique. Maintenant, elle s’infiltre au niveau primaire sous des dessous anodin: le bonheur ça se travaille, faisons de petits promoteurs, des petits entrepreneurs. L’islam fait la même chose tout comme le catholicisme il y a plusieurs siècles jusqu’à tout récemment.

C’est la laïcisation qui a fait décoller l’humanisme (récupéré tant bien que mal par le catholicisme dans certaines dimensions sociétales).

Le livre de J.M. Abgrall (tous manipulés tous manipulateurs) est très éclairant. Voir le chapitre sur Pavlov_les rouages du conditionnement manipulé.

Krishnamurti démontre clairement le processu conditionnant de la pensée.

Si on ne se réveille pas proactivement, …!!???

Comment y répondre?

Promouvoir les tables de réflexion citoyenne à temps partagé

Les universitaires ne sont plus des enfants. Ne vous vendez pas? Partez vos coopératives énergiquement, vous ne soupsonnez-pas le potentiel qui est à votre porté. Les subventions publiques. Réveillez vos parents (payeurs de taxe). Apprenez à articuler le potentiel des coopératives autogérées à temps partagé, le revenu de base, le questionnement et L’auto-éducation, les tables de réflexion informelle à temps partagé.

Par des multitudes de tables de réflexion citoyenne (30 à 50 personnes qui se partageront, à temps partagé, les rencontres formées de 10 personnes en continue. Pour l’implication sociale, il y a deux grandes barrières: le temps, les responsabilités (trop souvent toujours les mêmes) et la complexité des sujets avec les comptes rendus, bla bla.. Mais dans les tables de réflexion informelle, aucune prise en charge, seulement des rencontres informelles avec une action précise concise concernant l’échange. Les actions: envoie d’info par emails à leurs connaissances; planifier des réunions (2 ou 3 d’une table en rotation) pour informer le publique…en mode informel et à temps partagé.

Il faut d’abord échelonner les sujets par priorité.

A. Conscientiser la population

1. les solutions à prioriser

2. les causes des problèmes.

Le point A est indispensable, prendre conscience de notre situation.

JPMorgan et cie. réussissent à influer les politiques en europe.

La sphère financière (très organisé tout comme les organisations criminelles) réécrit bien les constitutions en téléguidant des lois anti-démocratique. On a rien à attendre des élus tant que les élections ne seront pas à la proportionnelle et que les commissions gouvernementales ne seront que des parodis. Le gouvernement direct naîtra que lorsque les tables de réflexions atteindront un niveau critique (disons 30% de la population).

JPMorgan réclame des états autoritaires,

Je citerais Krishnamurti pour frapper l’imagination

« Pour vous, est-ce une idée ou un fait ?»

L’action de l’éducation c’est de prendre conscience.

Hé oui

Mardi 29 octobre 2013229/10/Oct/201307:07

Nouvelle loi en Grèce: les opposants à L’UE risquent désormais deux ans de prison
Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d’accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.
Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l’article 458, qui est une mesure relative à la “violation du droit communautaire”, dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l’UE.
Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l’UE risque la prison !
Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.
La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c’est l’ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.
C’est confirmé, l’UE est une dictature…
Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.
Alexander Doyle pour WikiStrike
http://aggiornare1.altervista.org/2013/10/28/reato-penale-di-opinione-anti-ue-in-grecia/#

À qui le tour

Pour vous, est -ce une idée ou un fait ?

guéret 2 novembre 2013 à 9 h 54 min

Tout à fait d’accord avec toi Patrick, il faut rompre les négociations transatlantiques et sortir de l’OTAN.

Sampieri 2 novembre 2013 à 14 h 13 min

Le 2 / 11
Nous le savons nous, les communistes, les progressistes, depuis bien longtemps. Hier comme aujourd’hui, le malheur porte un nom : capitalisme.
Hier l’esclavage, le colonialisme. Toussaint Louverture d’abord Simon Bolivar ensuite en avaient libéré une partie des Caraïbes et d’Amérique latine.
Les peuples d’Europe prirent la relève. Heurs et malheurs du tragique XXème siècle.
C’est la fin de l’Histoire et le triomphe définitif du capitalisme clamèrent les “grandes plumes”!
Pourtant dans la complexité la plus grande, dans la fixité apparente des choses, le monde bouge contre le capitalisme mondial et contre son prophète, l’impérialisme Yankee.

Ainsi — pour ne pas remonter plus avant — après la résistance de Castro et de Cuba,
Après le socialisme bolivarien d’Hugo Chavez et aujourd’hui de Maduro,de Morales, de Corea, d’Ortega, de Kichner, de Lula, de Dilma Youssef,…
Après le basculement de l’Amérique latine dans le Mercosur d’inspiration bolivarienne,
Après la condamnation avant-hier par l’ONU, de l’embargo américain sur Cuba, par 188 États contre 2. Un embargo qui dure depuis 53 ans sans que « les grandes âmes » et autres « grandes plumes », défenseurs intraitables des Droits de l’Homme et des Libertés ne s’en soient émus.Poussant même à la roue.

Voilà le Brésil qui ne se contente pas de dénoncer, mais qui prend des mesures concrètes contre l’hydre Yankee. Le Brésil veut extraire Internet du contrôle de la NSA, ce nouveau champ d’action de l’impérialisme US.

Et dire qu’ils avaient réussi à faire croire au monde que Big Brother qui menaçait le monde était soviétique et communiste !

Il en a fallu « du temps, du sang et des larmes » pour qu’une grande partie du monde prenne conscience que Big Brother était américain. Qu’il est à la tête du capitalisme mondial, de l’impérialisme Yankee, cette hydre dont le FMI, l’OMC, la FED, la BCE, l’OTAN, l’UE, l’OTASE, l’AEGC … sont les tentacules.

 Dilma Rousseff, la présidente du Brésil a relancé le mouvement d’une véritable constitution de l’Internet (Marco Civile), qui pourrait bien jeter les bases d’une neutralité véritable du Net à l’échelle internationale et à la création d’infrastructures distribuées qui permettrait d’empêcher le contrôle d’une agence sur les réseaux.

Même si au cours des farouches affrontements les repères se sont parfois brouillés, le combat a-t-il jamais cessé !
Eppure il mondo si muove. Un peu partout le monde bouge ou s’ébroue. Le vent de l’Histoire souffle aujourd’hui en Amérique latine et son souffle puissant de mille manières parvient jusqu’à nous.

Michel Berdagué 4 novembre 2013 à 8 h 26 min

Voilà un souffle libérateur , désaliénant, et très informé des magouilles de toutes les agences publiques et privé de renseignements multiples pour nous matraquer d’ impérialisme U.S. Sûr il leur faut des complices collabos à cette mission de domination mortifère et le rôle du Canada et de l’ U.K. n’ est pas des plus pâles . Et maintenant , alors que nous avons un gouv; dit de gôche et que faisant suite à un gouv.d’ hyper-droite pro Busch avec allégeance l’ otan armé à commandement U.S., nous pouvions nous attendre pour détendre l’ atmosphère impérialiste qu’ un courageux nouvel élu de la Cinquième fasse comme un prestigieux Général les laisser en plan dans leurs délires de domination guerrière en laissant un strapontin d’ observation pour s’ informer de leur économie de l’ Otan/Nato guerrière de conquêtes impériales. Aux dernières nouvelles Il nous balade en des détours comme avec ce mariage de l’ année précédente dans des leurres et appâts médiatiques d’ importances secondaires pour faire avaler des pilules létales aux Peuples ,aux pays européens , aux nations donc pour Nous notre République avec toutes ses Révolutions . L’ Europe : un nouvel Etat des nord-américains !? ,heureusement que le Peuple Américain se bat pour une solidarité de classe et de coopérations multiples avec les Peuples des autres nations , pour une émancipation humaine sur notre si belle planète si dangereuse du fait de l’ impérialisme en stade suprême. Non , ils n’ ont pas gagné leur guerre de classe possédante , grandes oreilles et “visionnique aigüe” planétaire déployées, et de loin.

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter