Le droit d’un peuple, rien que le droit

le 3 novembre 2011

Le droit protège les faibles.

Le 31 octobre dernier, la Palestine a été admise comme Etat membre de l’Unesco, l’agence de l’ONU en charge de la culture, de l’éducation et des sciences. Un vote sans appel puisque sur les 194 membres, 107 (dont la bonne surprise de la France) se sont prononcés pour, et seulement 14 contre.

Le droit pour les Palestiniens. De l’autre côté, de la part de pays se présentant comme les phares de la démocratie, Etats-Unis en tête, de concert avec la direction israélienne, ce n’est que mépris, illégalité et abus de la force envers des enfants, des femmes et des hommes palestiniens. Après le scandaleux retrait de la cotisation américaine qui représente 23% du budget de l’Unesco et israélienne (3%), mettant en péril de nombreux programmes d’éducation ou culturels, l’existence même d’innombrables sites et bien d’autres choses encore, le gouvernement israélien vient de prendre de nouvelles décisions dominatrices.

Ainsi, Benjamin Netanyahu, dans un état de fureur avancée paraît-il, a décidé au cours d’une réunion ministérielle de relancer et d’accélérer la colonisation à Jérusalem Est et dans les colonies cisjordaniennes de Gush Etzion et Maale en Cisjordanie, avec la construction de 2250 nouveaux logements et la promesse de les conserver dans tout accord de paix futur. La colonisation a à de maintes reprises été condamnée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Parlement européen, la Cour de Justice européenne, la Croix-Rouge, gardienne des conventions de Genève qui interdisent formellement la colonisation.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement israélien a décidé de ne plus reverser à l’autorité palestinienne les droits de douane qu’il percevait déjà scandaleusement à sa place. Cela s’appelle du vol, le vol de l’argent d’un autre peuple. Quand on connait les besoins économiques des populations palestiniennes, c’est une tentative d’asphyxier le peuple palestinien, qui n’a pour seul tort que d’avoir été soutenu par 107 états soutenant son adhésion à part entière à l’Unesco, comme elle est le deuxième pays arabe à devenir membre de l’Assemblée Conseil de l’Europe.

Et voilà que les mêmes roitelets autoritaires qui siègent dans les palais à Tel-Aviv, veulent empêcher les élus et ministres palestiniens de passer les check-points installés sur le territoire de la Palestine.

On ne peut accepter de tels diktats, ces violations permanentes de l’opinion des Etats et des peuples.

Mobilisation pour que ce 11 novembre, la France reconnaisse définitivement l’existence de l’Etat palestininen au Conseil de sécurité de l’ONU.


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colargolette 3 novembre 2011 à 14 h 35 min

Sur cette question essentielle au niveau international, il est temps de poser un état des lieux courageux de la situation à savoir que la seule issue possible à ce jour est la création d’un Etat israélo-palestinien avec l’impérieuse responsabilité donnée aux Israéliens de rendre des comptes dès cette création officielle (en la forme d’une annexion comme nous nous avons le statut pour la Corse) du bien-être et bien vivre des Palestiniens dans les dits territoires occupés-colonisés.
Honnêtement s’il y avait eu la volonté de créer deux Etats, c’est alors dès le départs que le mur-frontière aurait dû être construit.
C’est comme si un chef de gouvernement réclamait un référendum pour demander au Peuple quand éteint-on l’incendie alors qu’il pouvait l’organiser avant-même que l’incendie démarre !?

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