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Toutes les enquêtes le montrent. L’immense majorité de nos concitoyens refuse le projet de loi dit « travail ». Derrière ce vocable trompeur, c’est la précarité institutionnalisée, l’insécurité de vie légalisée. En effet, ne pas avoir un travail stable condamne à ne pas pouvoir accéder au crédit, au logement. Bref à une vie normale !
L’avenir ce n’est pas la vie en miettes. C’est l’invention d’une sécurité sociale professionnelle et de la formation, tout au long de la vie. C’est le nouveau projet collectif à bâtir dans l’action, à l’instar des luttes de nos aînés pour les congés payés ou la sécurité sociale.
Le mouvement social ne réclame pas le statu quo. Il appelle une nouvelle avancée de civilisation. Ce n’est pas le droit illimité de licencier qui créera de l’emploi. C’est un nouveau mode de production durable, la réduction du temps réel de travail, la juste rémunération de celui-ci à partir des nouveaux gains de productivité enregistrés grâce aux nouvelles technologies.
Ensemble, jeunes, salariés, retraités, demandeurs d’emploi, précaires, refusons ce jeudi 31 mars, l’injustice, la précarité, la flexibilité et réclamons un droit du travail adapté aux exigences de notre temps.
4 commentaires
Là, c’est pareil c’est bien le capitalisme qu’il faut incriminer, les 1% qui en veulent toujours plus et qui possèdent quand même les 99% des richesses et ils n’en n’ont pas encore assez, c’est l’histoire de l’avare de Molière. Ils faut que les peuples s’unissent et qu’ils virent tous ces avares, toutes ces sensues car la planète elle même n’arrive plus à supporter la pollution faite par ces gens là, tous ça pour augmenter encore leurs richesses. Ils faut que les peuples se fâchent et virent tous ces gens là.
Bonjour.
Les manifestations contre la loi “dit” travail s’intensifieront, si la loi passe.
La loi du travail est fondamentale n’est-ce pas, elle touche tout le monde.
Voyons plus loin, le travail est fondamental a toute société, elle est le ciment du vivre ensemble, partagée, elle permet la dignité de tous.
Mais voyons plus loin, c’est le mode de travail qui est vraiment fondamental.
Le mode de travail exploité-exploiteur, c’est le mode de toujours.
Le mode de travail partage-coopératif, c’est le mode du nouveau monde.
Il faut que tu lise Karl Marx et tu verras que le monde peux se passer du capitalisme mondialisé, dans le manifeste des partis communistes de Karl Marx on va t’expliquer qu’il suffit de socialiser les grands groupes capitalistes et les banques pour en finir avec le capitalisme, si tu ne me crois pas à ce moment là vas sur le site du CADTM, Eric Toussaint son responsable va t’expliquer tout ça.
La “pollution faite par ces gens-là”, et l’exploitation économique de la grande majorité par une minorité, elles sont aussi ce que des militants devenus terroristes reprochent à l’occident.
Du point de vue de milliards d’humains exclus du progrès, un smicard français est un profiteur lui aussi.
Moi qui peux prendre un avion le week end (pour 50 euros!), je brûle ainsi autant de pétrole qu’un village indien entier pendant une génération… Moi qui mange deux steacks par semaine, j’impacte la planète autant qu’une famille péruvienne…
Chacun de mes vêtements ou accessoires de sport -ou ordi, ou autres- est le fruit d’une exploitation éhontée, dont je profite quelque part. Même si le chômage français qui découle des délocalisations me désole, je suis bien acteur de ce capitalisme voyou : de quelle solidarité de classe au niveau mondial peut-on se réclamer, quand nous européens faisons mettre en camps et déporter (en Turquie !) des centaines de milliers de malheureux qui voudraient une part de “mon” gâteau ?