Face au danger, sursaut collectif !

le 24 février 2017

Manifestation contre le front national à Paris le 29 mai 2014.

Nous avons ici trop souvent alerté sur les dangers de la montée continue de l’extrême droite pour, à presque soixante jours du scrutin présidentiel, sonner le tocsin. En effet, de partout nous parviennent des témoignages du danger qui se présente, mesuré par toutes les enquêtes d’opinion, plaçant la candidate de l’extrême droite en tête du premier tour.

Des forces importantes se sont agitées depuis des années afin qu’elle devienne un pivot de la vie politique, un repoussoir qui pousse nos concitoyens à toujours choisir un prétendu moindre mal qui n’est rien d’autre que l’acceptation des canons de l’orthodoxie économique et budgétaire, doublée des reculs sociaux. La promotion de M. Macron est l’autre versant du piège tendu. Et depuis des semaines déjà le ronron médiatique susurre qu’il ne resterait plus qu’une question pour l’élection présidentielle. Qui de M. Macron ou de M. Fillon affrontera la cheffe de l’extrême droite au second tour ? Les candidats de gauche sont mis hors jeu d’office. Autrement dit, l’élection présidentielle serait prise en otage ! Et l’immense majorité de nos concitoyens qui, de manières diverses, souhaitent des changements susceptibles d’améliorer leur vie, de faire reculer le chômage, de réindustrialiser le pays, de conjurer le réchauffement climatique, de revitaliser nos campagnes ou encore de changer ce système politique moribond, n’auraient plus de véritable candidat pour le dire dans les urnes.

Il est vrai que le total des voix de la gauche reste trop faible. C’est aussi le résultat inquiétant de ce quinquennat qui a renié les valeurs progressistes en mettant en œuvre une politique à l’opposé des engagements pris en 2012.

Une des conséquences de ces abandons a précisément été la montée de Mme Le Pen. Et ceux qui portent une part de responsabilité dans cette situation voudraient en faire le point de départ de toutes les réflexions d’avant vote ! Si des choses ont bougé positivement avec la victoire de Benoit Hamon lors des primaires socialistes, il n’en reste pourtant pas moins vrai que le candidat socialiste est loin de rassembler l’électorat qui s’était retrouvé sur François Hollande il y a cinq ans. Nombre de ces électeurs lui préférant M. Macron ou l’abstention. Curieusement personne n’évoque cette division de l’électorat socialiste. C’est pourtant elle qui handicape la gauche toute entière. Cela ne peut être résolu par quelque accord de coin de table. Que la direction du Parti socialiste pense pouvoir dépasser le problème en siphonnant des électeurs de Jean-Luc Mélenchon n’est pas le meilleur choix pour garantir une rupture avec la politique menée depuis cinq ans.

Le problème n’est pas d’organiser des vases communicants à gauche mais de gagner au vote des électrices et des électeurs qui, pour l’instant, ont l’intention de s’abstenir. Leur abstention donne automatiquement de la force à l’extrême droite.

L’un des moyens de libérer le pays de l’angoisse de ce second tour annoncé serait de créer les conditions de la mobilisation de celles et ceux qui attendent des propositions audacieuses pour un changement de gauche. Cela implique d’impulser, d’organiser le débat à gauche pour un projet transformateur. Les citoyens doivent redevenir maitres du jeu et se faire entendre. Leur désir d’union est très important.

Le Parti communiste l’a pris en compte très tôt en choisissant de ne pas ajouter une candidature issue de ses rangs à celles déjà annoncées. Ses adhérents ont fait le choix de soutenir Jean-Luc Mélenchon avec l’ambition de contribuer à faire évoluer le rapport de forces du côté du monde du travail, de la création, de l’écologie politique dans une démarche qui favorise le rassemblement là où aujourd’hui dominent les divisions. Le faire avec audace, créativité et détermination nous semble être le chemin le plus efficace et utile pour que l’emportent de nouvelles majorités présidentielle et législative, par addition de leurs diverses composantes et non par leur soustraction.

La France n’a besoin ni du sosie féminin de Trump en pire, ni du liquidateur de la sécurité sociale, ni de l’ultralibéral ubérisateur qui veut supprimer toute règle du travail et détruire les services publics. Notre pays et l’Union européenne réclament une nouvelle ère du progressisme, inséparable d’un élan démocratique à nul autre pareil. Les élections présidentielle et législatives doivent d’urgence impulser un vaste débat public, associant le plus grand nombre de citoyens possible, dans la perspective d’un pacte de progrès social, démocratique, écologique, féministe, antiraciste, feuille de route démocratiquement rédigée pour une nouvelle majorité de gauche authentique à l’Assemblée nationale.

Il s’agit bien de créer une dynamique qui additionne des forces plus importantes pour chacune des composantes, capables d’y parvenir parce qu’associant différences et volonté unitaire, à l’image des femmes et des hommes qu’il s’agit de rassembler pour l’emporter et ensuite réussir. Cela implique un réveil démocratique collectif et beaucoup de discussions partout, du plus petit village, à l’usine, au bureau, à l’école, dans le quartier pour tracer ensemble les chemins capables de mobiliser et de ressusciter l’espoir.


41 commentaires


Moreau 24 février 2017 à 21 h 43 min

En 2012 avec le parti socialiste de Martine Aubry qui correspond au parti socialiste de monsieur Hamon de 2017, et le Front de Gauche, les Français pensaient avoir deux mouvements démocratiques universalistes. La politique de monsieur Hollande n’a été ni le socialisme, ni le libéralisme, mais une dérive droitière comme on en redoutait une si monsieur Sarkozy aurait été réélu en 2012 ; et monsieur Mélenchon est allé trop loin dans l’euroscepticisme anti-européen, tellement loin qu’il provoque au moins autant l’abstention que monsieur Hollande car des abstentionnistes n’en sont pas moins pro-européens même s’ils sont eurosceptiques en raison de la crise politique générale qui est mondiale et donc européenne et française. La France se devait d’être la première à réagir dans l’Union Européenne puisqu’elle est fondatrice de l’Union Européenne. Or, elle n’a pas encore commencé à réagir, elle commence à se trouver quelques forces politiques nouvelles.
Avons-nous besoin des Américains du Sud ou/et des Américains du Nord pour réaliser le progrès culturel en France et dans l’Union Européenne sans lequel rien n’est possible, et les Etats-Unis ne sont pas près de sortir de leur crise politique bien qu’il aient créé un mouvement au nom idéal : le mouvement Indivisible, sans progrès culturel réel ? Pas tellement, ça dépend surtout de nous. C’est à nous de proposer la société française et européenne telle qu’elle doit être. Aucune politique extérieure ne peut suffire pour la construire. Cette société nouvelle, a besoin pour exister et vivre d’une République universelle dans laquelle s’inscrivent les 27 ou 28 républiques démocratiques universalistes originales de l’Union Européenne. Le projet présidentiel et le projet législatif de 2017 doivent être des projets français et européens même si les autres pays de l’Union Européenne n’en réaliseront pas les propositions aussi rapidement que la France elle-même. C’est sur ces nouvelles bases qu’il faut repartir tout en reconnaissant les valeurs des autres comme Rama Yade qui se présente pour une alternance de nature à permettre l’application des Droits de l’Homme, et elle a entièrement raison sur cette orientation présidentielle fondamentale. Le nouveau départ doit être républicain et donc celui des libéraux démocrates universalistes, des socialistes démocrates universalistes, des communistes démocrates universalistes. Des écologistes l’ont compris apparemment, s’ils ont bien compris, c’est tout à leur honneur.
Les candidats démocrates universalistes ne peuvent pas réussir à se classer dans les premiers ou premier, s’ils ne comprennent pas bien que la place de la France dans le Monde de monsieur Hollande n’est pas celle qu’elle devrait être, non à cause de la politique extérieure, mais parce qu’elle n’a pas commencé encore à être la France des Droits de l’Homme culturelle et sociale dans le meilleur sens des termes, république démocratique universaliste originale pro-européenne. Monsieur Hollande n’a rien fait pour cela, et monsieur Mélenchon est allé trop loin avec l’euroscepticisme anti-européen ; ils ont fait progressé sans cesse depuis 2012 le front national ainsi, et ils ont abîmé encore plus la république française qu’elle avait été abîmée par les présidences de messieurs Chirac et Sarkozy. Alors oui, il faut le changement nécessaire et indispensable et un mouvement Indivisible, en France, pays fondateur de l’Union Européenne voire des Etats-Unis d’Europe, serait le bienvenue. Il serait grand temps que les communistes démocrates universalistes fassent leurs preuves d’Hommes d’Etat ! Les forces politiques démocratiques universalistes du vingt et unième siècle ont besoin du credo aux valeurs universelles crédible, sérieux, solide, leur candidat et le Peuple y gagneront, et alors la réussite devrait être là. Ce que messieurs Hollande et Mélenchon n’ont pas réussi tout au long de l’alternance qui s’achève, c’est la vie du Peuple français et des Peuples européens, la république est plus abîmée, beaucoup de personnes souffrent de la crise politique générale à travers ses conséquences très difficiles… Il peut y avoir des désaccords politiques mais des désaccords politiques qui abîme la République, non ! Et bien, il faut avoir la bonne foi d’en parler en disant que c’était évitable, qu’il ne faut pas une troisième période de destruction de la république venant s’ajouter aux deux précédentes, qu’il faut tourner la page pour les pages de la destinée des Peuples digne du vingt et unième siècle. Quelle que soit leur politique spécifique, les Républicains démocrates universalistes aimant la république et la nation économique sans nationalisme de droite ou de gauche, peuvent et doivent parler au Peuple et parler avec le Peuple, et tout est possible ainsi.

Moreau 25 février 2017 à 10 h 18 min

Je pense que plusieurs partis politiques doivent se corriger s’ils veulent le dépassement du capitalisme que constituerait l’équilibre politique républicain honnête par lui-même et la réalisation du changement nécessaire et indispensable pour la France et pour les pays de l’Union Européenne.
L’Union Européenne est à droite encore et de droite, parce que la gauche française s’est divisée voire a été divisée par ses partis, sur l’adhésion à l’Union Européenne et sur l’euro, alors que la France est fondatrice voire pilote de l’Union Européenne. Le manque de continuité nécessaire et indispensable a toujours eu comme conséquence de nombreuses abstentions. Les responsables des abstentions sont les partis politiques car ce sont eux qui les provoquent. C’est aux partis politiques de changer réellement s’ils veulent la stabilité ainsi que la fiabilité de ce qu’ils construisent ou veulent construire. L’union de la gauche devait être indivisible sur l’Europe et sur l’euro, le scepticisme sur l’évolution de l’Union Européenne n’autorisait pas la division de la gauche républicaine démocratique universaliste. L’euroscepticisme excessif était de l’anti-europe gratuit et il affaiblit la démocratie pour de la démagogie contre laquelle il est à présent demandé de réagir. L’euroscepticisme cumulé au généralisme sans fondement selon lequel les Français et les Européens qui n’aiment pas la politique de monsieur Poutine n’aiment pas la Russie et les Russes, quel cadeau dingue fait à monsieur Poutine, aux droites anglaises et américaines. La domination ultra-droitière et trop droitière a progressé, progresse, en abîmant toujours plus la République, la droite républicaine démocratique universaliste ne mérite pas plus qu’on s’acharne sur elle que sur la gauche républicaine démocratique universaliste, les acharnements gratuits profitent aux ultra-droites et aux top-droites trop capitalistes et trop conservatrices. Il faut cliver contre les auteurs, les promoteurs, et les pratiquants, de phénomènes d’exclusion affectant le droit au logement, le droit à l’activité, le droit à la santé ; les communicateurs de fausses nouvelles qui dénigrent voire qui critiquent pour saper le modèle français et européen ; et il faut dialoguer, échanger, oeuvrer, entre républicains démocrates universalistes, en pratiquant le plus possible la démocratie entière réelle entière participant ainsi au progrès culturel en berne depuis trop longtemps. Il faut que la vie quotidienne devienne plus humaine, les gens devenant moins malhonnêtes, moins médiocres, moins cupides, moins avares, moins méchants, moins dangereux ; voire vrais et solidaires et généreux ; parce que l’exclusion est malhonnêteté, médiocrité, cupidité, avarice, méchanceté, dangerosité… La France et l’Union Européenne ne peuvent pas tenir la place qui devraient être la leur dans le Monde ainsi, la place vraie de la France et de l’Union Européenne dans le Monde ne se détermine pas autrement. Elever la France et l’Union Européenne à la place vraie dans le Monde qui devrait être la leur est encore possible mais ça exige un vrai mouvement républicain démocratique universaliste français et européen Indivisible faisant vivre le libéralisme, le socialisme, et le communisme républicains, démocratiques, universalistes.

Moreau 25 février 2017 à 17 h 52 min

En Italie, la gauche présentée comme morte renaît de ces cendres avec un mouvement de centre gauche démocratique et universaliste : le nouveau parti Démocrate et progressiste. Le mouvement Indivisible pour l’Union Européenne républicaine démocratique universaliste est donc réellement possible pour peu de vivre en vrais Républicains entre libéraux, socialistes, et communistes, démocrates universalistes. La démocratie progressiste a besoin de ces trois politiques spécifiques, et elle est à la République ce que la démagogie populiste est à la nation nationaliste qui est un totalitarisme. La nation économique doit avoir comme tutrice la République démocratique universaliste. Une union de la gauche européenne solide et forte avec toute son épaisseur était donc possible puisqu’elle c’est le grand retour de la gauche en Italie avec l’héritage de la politique de monsieur Prodi.

Moreau 25 février 2017 à 20 h 51 min

Pour vaincre les droites extrêmes et compagnie, il faut :
Devenir moins économistes car l’économie inscrite dans la démagogie populiste est dommageable tant elle abîme partout dans le Monde la République et la République, c’est Nous, les Hommes du Peuple ; et en ce sens que pour dépasser le capitalisme par la réalisation de l’équilibre politique libéral, socialiste, et communiste, universel ; il faut, encore une évidence majeure, dépasser la culture d’entreprise.
Devenir plus culturels, plus socialiste car la construction de l’Union Européenne est déficiente en raison de la crise politique générale mondiale, plus communiste pro-européen car c’est aussi une évidence majeure.
Les Abstentionnistes ne veulent pas du hollandisme, du lepénisme, du mélenchonisme, ou ils ne se seraient pas abstenus, donc c’est prouvé. Je pense qu’ils veulent tout l’universalisme politique avec un libéralisme pro-européen, un socialisme pro-européen, un communisme pro-européen ; qui se respectent, c’est fondamentales. Les politiques républicaines démocratiques universalistes ne doivent pas s’altérer entre elles comme ça c’est produit en raison des erreurs et des fautes politiques des trois derniers présidents français ; elles doivent se respecter car ce respect permettra de corriger les politiques en vigueur et en oeuvre au grand bénéfice des Citoyennes et des Citoyens. Ce respect d’une valeur universelle tiendra en respect les droites et compagnie spécialistes de la démagogie populiste.
Tout un vide politique s’est installé, il capitalise pour les droites extrêmes et compagnie. Il faut faire connaître les propositions excellentes des Citoyens.
Je suggère que tous les militants du libéralisme, du socialisme, du communisme ; républicains, démocratiques, universalistes ; deviennent des militants des Droits de l’Homme et du Citoyen, ce serait une formidable riposte aux hégémonies des droites extrêmes et compagnie.
Des Abstentionnistes pro-européens, c’est certain, sont demandeurs du progrès, politique, demandeurs de grande politique de haut niveau communiste par exemple en raison même du retard de communisme des Etats-Unis d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique qui devraient être les pionniers du communisme du vingt et unième siècle, et la Chine n’en prendrai pas à mon avis, ombrage, puisque le principe d’or est le respect entre les républicains démocrates universalistes et leurs spécificités, si ces mots sont nouveaux pour certains, c’est à cause du retard de culture en Europe.
Je pense que des Abstentionniste revoteront quand les Hommes politiques dans l’opposition ou dans la majorité feront leurs preuves d’Hommes politiques.
Le danger dont parle Patrick le Hyaric est constitué par des retards. Supprimons les retards, et les mouvements républicains démocrates universalistes triompheront d’élection en élection et les Peuples entiers seront gagnants.

alain harrison 26 février 2017 à 4 h 35 min

Même M. le Hyaric parle de ” donner ” le pouvoir au peuple.

Mais savons-nous clairement ce que cela signifie, implique dans la réalité ?

Et ce que veut dire la Révolution, pas les révolutions passées, nous voyons où elles mènent à la case départ. Un constat. Même la Révolution Française…..la monarchie est revenue sous des formes inédites aujourd’hui.
Alors il faut bien concevoir où l’on met les pieds et la stratégie qui fera en sorte d’emporter le Peuple comme maître d’oeuvre avec tous les apprentissages autant pratique que intellectuel (s’instruire) que travailler à changer les moeurs (mentalité du vieux monde). Le concept de découplage peut être utile.

Bien, je crois qu’il est temps de concevoir ce que concrètement implique la démocratie directe. On y retrouve des mots comme: démocratie directe, humanité, socialisme, communisme, coopératisme, solidarité, droit de l’humain, écologie, justice, économie au service de l’humain, respect de l’autre, émancipation, égalité, liberté au sens noble, convivialité (à l’échelle humaine)……..

Mais voyons un peu les mots démocratie directe, pouvoir du Peuple Souverain.
Cuba en a fait la démonstration à plusieurs reprises, il a une expertise sans doute unique, parce que contemporaine.

Il est nécessaire et utile de rappeler à point nommé des informations vite oublier dans la masse incessante.

Voici le commentaire trouvé par hazard, un hazard, et en réponse à un article plutôt négatif sur Cuba.
Et les deux valent la peine d’être lu. Un pour sa désinformation crasse et l’autre pour la démonstration que oui, nous sommes au seuil (point de non retour) de la Démocratie réelle, de l’état Démocratique, l’état qui nous fera passer de l’état de droit faillite à la Démocratie Souveraine des Peuples Souverains. Le XXIe siècle, le siècle charnière ?! Bientôt le quart du siècle entamer.

L’adresse de l’article
La belle « démocratie » de Fidel Castro
par Sylvain Rakotoarison (son site)
jeudi 1er décembre 2016

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-belle-democratie-de-fidel-186934

Le commentaire sur la “démocratie directe”.

Jacques-François Bonaldi 1er décembre 2016 19:34
Puisque vous nous présentez votre vision condescendante et hautaine de la « démocratie cubaine », même si elle fait de clichés et d’a-peu-près, vous voudrez bien, j’espère, lire la mienne : elle est tirée d’un livre sur Cuba qui sera publié prochainement sur Internet.
Bien à vous
Jacques-François Bonaldi (La Havane)
Que se passe-t-il dans le pays si vilipendé en matière de « démocratie », où, à en croire la presse internationale, sévit la féroce dictature de deux frères impitoyablement accrochés au pouvoir comme des arapèdes à leur rocher depuis plus d’un demi-siècle ? Eh bien, il s’avère que toutes les grandes décisions, toutes les lois capitales touchant l’ensemble de la société et la vie des citoyens sont, non seulement votées en fin de parcours, mais encore, dès le départ, analysées, consultées, amendées par l’ensemble de la population à travers ce qu’on appelle ici les organisations sociales et les organisations de masse (d’aucuns les appelleraient aujourd’hui d’un terme plus à la mode : la « société civile »…), à savoir les Comités de défense de la Révolution (CDR) institués au niveau de quartier, la Fédération des femmes cubaines (FMC) qui regroupe volontairement les membres du sexe féminin à partir de quatorze ans, l’Association nationale des petits agriculteurs (ANAP), qui rassemble les paysans privés, la Fédération des étudiants (FEU), la Fédération des élèves de l’enseignement secondaire (FEEM), autrement dit les lycéens, la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), qui concerne tous les travailleurs. Le premier exemple de ce débat intense étendu à tous les secteurs de la société cubaine remonte à 1975-1976 quand, une fois dépassée la pire époque de lutte de classes et de combat ouvert contre l’impérialisme étasunien, la Révolution cubaine décida de s’ « institutionnaliser » et se dota d’une Constitution inscrite dans les fibres même de la nouvelle société : son avant-projet fut discuté, à compter du 10 avril 1975, par 6 216 000 personnes dans des milliers de réunions d’un bout à l’autre du pays. La commission constituante créée dans ce but prit en considération les modifications proposées à l’Introduction du texte et à 60 des 141 articles ; le Premier Congrès du Parti communiste (décembre 1975) approuva cet avant-projet qui fut soumis, en février 1976, à référendum : 5 602 973 Cubains, soit plus de 98 p. 100 des électeurs, l’entérinèrent. Cette Constitution, promulguée le 24 février 1976, fut soumise à ce même processus en 1992, quand, les circonstances internationales et donc les conditions de survie nationales de la Révolution ayant radicalement changé, elle fut remaniée dans un certain nombre de ses articles clefs, débattue dans tout le pays puis adoptée par référendum. En juin 2002, face à la politique extrêmement agressive de l’administration Bush fils, résolument décidée à obtenir ce qu’aucune des précédents n’avait obtenu, liquider la Révolution cubaine, 8 198 237 Cubains votèrent un amendement à la Constitution aux termes duquel le socialisme à Cuba était irréversible et irrévocable (soit dit en passant, la Constitution française a prévu ce même cas de figure puisque son article 89 stipule : « La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision ») et qu’aucun gouvernement ne peut établir de relations avec une nation étrangère en butte à des pressions ou à des menaces.
Ce fut le cas, toujours dans les années 70 et 80, du Code de la famille. Ce fut le cas, dans ce même contexte de Période spéciale, pour les lois économiques et sociales modifiant un certain nombre de règles du jeu, qui furent toutes analysées auparavant dans ce genre d’assemblées (sans référendum cette fois-ci). En 2008, ce fut celui de la nouvelle Loi de sécurité sociale qui, non par motivation idéologique néolibérale, mais à cause de circonstances économiques et démographiques contraignantes dans un petit pays sous-développé (pour cause de vieillissement de la population, il manquera 700 000 bras d’ici 2018), éleva graduellement l’âge de la retraite de 55 ans à 60 ans pour les femmes, et de 60 à 65 ans pour les hommes, institua une petite prise en charge par les travailleurs de la sécurité sociale et modifia le nombre d’années de travail. Le Code du travail, qui datait de décembre 1984, fut débattu dans les mêmes conditions voilà quelques années.
Dans un autre contexte, en 2011, le parti soumit ses Orientations de la politique économique et sociale du parti et de la Révolution, non simplement à ses militants, mais à l’ensemble de la population, car il estimait que ce document capital qui trace la voie à suivre dans la « modernisation et l’actualisation du modèle économique et social de Cuba » pour les prochaines années, devait être analysé, débattu et amendé par l’ensemble de la population. Et celle-ci le fit pendant des mois : 163 079 réunions réunissant 8 913 838 participants (cellules, centres d’étude, centres de travail, quartier, CDR, etc.) qui firent 3 019 471 interventions regroupées finalement en 781 644 opinions, dont plus de 395 000 furent finalement acceptées et servirent à la reformulation des 291 Orientations initiales pour les augmenter jusqu’aux 313 Orientations finales que le Sixième Congrès du parti communiste adopta en avril 2011.
Et c’est justement parce que, en avril 2016, le Parti, jugeant que le Septième Congrès serait centré sur l’analyse de la mise en œuvre de ces Orientations et qu’il ne s’agissait, somme toute, que du suivi du précédent, n’a pas soumis les documents correspondants au même débat public que des militants et des secteurs de la population ont estimé qu’il manquait quelque chose et que, soumis à cette pression, le parti a décidé de ne considérer les documents comme définitifs que lorsqu’ils auront été débattus dans les prochains mois par les organisations sociales et les organisations de masse ! Si bien qu’à compter du 12 juin et jusqu’au 22 septembre 2016, les deux documents clefs débattus au Septième Congrès du Parti communiste et engageant l’avenir de la nation seront discutés par l’ensemble de la population dans les  centres de travail et à travers les organisations politiques et de masse qui regroupent l’ensemble de la population, à savoir : « « Projet de Conceptualisation du modèle économique et social cubain de développement socialiste » et « Projet de Plan national de développement économique et social d’ici à 2030 : Proposition de vision de la nation. Axes et secteurs stratégiques ».
De même, il a été annoncé qu’au moment opportun la population devra débattre de différents amendements à introduire dans la Constitution pour l’ajuster une fois encore aux modifications apportées dernièrement à l’ordre économique du pays, puis les approuver par référendum.
Que je sache, rien de ce genre n’existe dans les si « démocratiques » États-Unis, pas plus d’ailleurs qu’en Europe… Dois-je rappeler que la classe politique française a voté en 2008 (rien moins qu’à Versailles, de si sinistre mémoire pour le peuple révolutionnaire, quel symbole !) une profonde réforme de la Constitution française, et tout ceci en catimini, sans que ledit peuple ait eu son mot à dire. Les syndicats ont-ils eu quelque chose à voir, fût-ce de loin, avec la loi Macron ? Une seule des lois ou décisions néolibérales d’un gouvernement censément « socialiste » a-t-elle discutée avec les travailleurs ou la population ? De quoi se plaignent les travailleurs français et pourquoi sont-ils descendus dans la rue et font-ils grève depuis deux mois sinon parce que, justement, la loi du travail (oui, « du », parce que je me refuse à écrire ce français qu’on prendrait pour de l’anglais !) a été préparée sans leur participation et « votée » par l’Assemblée nationale à coup, une fois de plus, de 49.3 ? Dois-je rappeler comment a été entériné le nouveau traité de Lisbonne, ou le mépris par lequel on a traité le vote irlandais, ou encore, dans un autre contexte, la façon dont on a fait la guerre à Hamas parce que le peuple palestinien de la bande de Gaza avait « mal voté »… !

Moreau 26 février 2017 à 10 h 31 min

Les révolutions sont revenues à la case départ départ si on peut dire, c’était inévitable en ne construisant pas la vie de la société telle qu’elle devrait être : après chaque révolution la révolution d’Art a été reléguée, pendant plus de la moitié du vingtième siècle à cause des deux guerres mondiales pendant laquelle ce fut la culture des arts mineurs à tout va, et depuis 1995 sans qu’il y ait la raison de force majeure de vivre après une guerre mondiale et de reconstruire.
Au vingt et unième siècle aucune révolution ne peut réussir si ce n’est la Révolution d’Art qui offre sa lisibilité quasi quotidienne alors que les précédentes révolutions ont trouvé plus ou moins de lisibilité plusieurs années après (Lettre à la Jeunesse d’Emile Zola). Patrick Le Hyaric a raison de proposer de donner le pouvoir au Peuple à condition que les Hommes politiques qui lui font confiance fassent leurs preuves dans ce sens, et donner le pouvoir au Peuple, c’est mettre fin à la relégation de la classe créative et de la Révolution d’Art qui existait même dans les années 60 et 70 du siècle précédent, avec peine à exister.
Pierre Mendès France a bien dit : « La République doit se construire sans cesse car nous la concevons éternellement révolutionnaire… »
Combien de femmes et d’hommes ont compris ces mots, à mon avis très peu. Eternellement signifie dans la Poésie sans frontières, ensemble de toutes les poésies ; oniriquement. Et donc les Créateurs, et je ne parle pas seulement d’un créateur, sont indispensables ; il ne faut jamais s’affranchir de l’interdépendance des Hommes car le bilan de la relégation est catastrophique, la république est partout très abîmée, le monde est plus dangereux encore en 2017 qu’il l’a été avant ; les dépenses annuelles mondiales en armement avoisinent les 2000 milliards de dollars, monsieur Gorbatchev tente d’alerter qu’il faut passer d’urgence aux désarmements, les Etats-Unis et la France pour ne citer qu’eux entendent dépenser plus, c’est l’escalade qu’il faut juger en jugeant ses principaux responsables.
Il faut consulter sur Internet : Dépenses militaires dans le monde, et regardes les chiffres défiler à toute vitesse.
Les communistes sont responsables aussi des retours aux cases « départ » des révolutions, parce qu’ils n’ont pas dit comment ils entendent redonner le pouvoir au Peuple, ce qui est nécessaire et indispensable mais pas n’importe comment, il s’agit d’être à la hauteur de la destinée des Peuples et notamment des Peuples européens du vingt et unième siècle.
Monsieur Harrison parle des retours aux cases « départ » des révolutions, ceci dit tout retour à la case départ de chaque révolution, il faut bien se garder d’exagérer car c’est faire table rase de ce qu’il ne faut pas faire table rase ; laisse une lisibilité qu’on peut retrouver dans les bibliothèques et sur Internet. Tout n’est pas à abandonner, les créateurs n’abandonnent pas tout. Monsieur Harrison ne dit pas comment faire renaître les révolutions de leurs cendres grâce à la Révolution d’Art, et c’est normal qu’il ne le dit pas puisque ce travail s’appelle l’Art et à chacun son travail.
L’Art est donc envers et contre tout à bien comprendre les mots qui constituent la lisibilité des révolutions, révoltes d’art dans de nombreuses œuvres, donc révolution d’Art, et l’Art a été reconnu comme la seule voie possible de pacification mondiale par le cabinet Chirac en 2005 qui a fait ça au moins de bien à conditions que les Hommes politiques qui ne l’ont pas contesté fassent leurs preuves, on en revient toujours à ça, il est impossible de réaliser le désarmement sans tout le progrès culturel grâce à la culture réelle, culture des arts majeurs, il est impossible d’éradiquer la pauvreté sans construire la paix gratuite, il est impossible de supprimer aussi l’austérité dommageable car je pense que l’austérité n’est condamnable qu’au cas par cas, sans construire la paix gratuite, et sans réaliser l’égalité. Les défis du vingt et unième siècle sont tellement plus immenses que les défis du vingtième siècle, il est impossible de réussir en reproduisant le vingtième siècle, ce serait catastrophique. Il faut dire la vérité.
Dans les créations et dans les pensées des Créateurs, il y a les révoltes d’Art voir la lisibilité de la Révolution d’Art du vingt et unième siècle à jour, et le changement et les constructions nécessaires et indispensables. Il n’y a pas d’autres voies puisque toutes les autres voies, monsieur Harrison le dit, ont ramené aux cases « départ » et les héritages culturels réels et dignes de ce libellé pourraient sombrer dans l’oubli alors que Jacques Brel disait : il faut oublier ce qu’il faut oublier, il ne faut pas oublier la meilleure lisibilité des révolutions en France mais au contraire la rappeler en allant au-delà.
Et je ne redis pas ce que j’ai déjà écrit précédemment pour commenter cet article.

alain harrison 26 février 2017 à 20 h 46 min

Bonjour.

«« sans tout le progrès culturel grâce à la culture réelle, culture des arts majeurs, il est impossible d’éradiquer la pauvreté sans construire la paix gratuite, il est impossible de supprimer aussi l’austérité dommageable car je pense que l’austérité n’est condamnable qu’au cas par cas, sans construire la paix gratuite, et sans réaliser l’égalité. »»

««« je pense que l’austérité n’est condamnable qu’au cas par cas* »»»

Vous êtes dans la politique des ajustements à la pièce.
Vous attendez un sauveur et les arts majeurs seraient ce sauveur. Les arts sont un outil sans plus, c’est l’être humain qui s’éveille à son intelligence, à la vision d’ensemble et au questionnement qui utilise adéquatement ses outils dont l’art majeur dans la mesure de sa juste place. La crise est multidimensionnelle et il faut l’aborder globalement. Non à la pièce.
Il n’y a pas d’austérité à la pièce, mais unilatéral contre les peuples, la classe moyenne servant de muraille entre le Peuple et la monarchie nouvelle basée sur le profit. La classe moyenne est instrumentalisée par l’espoir d’avoir plus ou tout simplement conserver ce qu’elle a. Elle ignore son pouvoir révolutionnaire. Les arts majeurs manquent à l’appel de réveiller !? Et de qui parle-t-on en parlant des arts majeurs, des morts ou de ceux actuels ?
Brell et ci. sont morts, Rousseau qui fut sans doute l’exception à dire que l’homme est fondamentalement bon, nous savons aujourd’hui que l’homme a le potentiel de …….selon les conditions : bon…………continuum…………carrément méchant.
D’où l’importance de l’Éducation parentale-scolaire-milieu incluent l’initiation aux arts majeurs…

Ce n’est pas les arts majeurs qui nous libèrera, surtout pas à la pièce, ici vous êtes dans le clientélisme. C’est ensemble, le Peuple incluant «« les arts majeurs si et seulement si, les “représentants des arts majeurs prennent conscience:

T. D. – L’Européen pourra-t-il un jour adopter cette humilité vis-à-vis des Africains ou des Latino-américains sans laquelle une vraie gauche ne saurait exister?
A. B. – Un jour! Quand? Il est difficile pour les gens de connaître la vérité de l’Histoire. Qui écrit celle-ci? Et dans quel but? Comment enseigne-t-on l’Histoire à l’école? Quels sont ces héros (anti-héros) qu’on fait admirer aux enfants? Quelles sont les valeurs (souvent les anti-valeurs) de ces héros? Il y a plusieurs manières d’aborder l’Histoire, celle de la colonisation, de l’esclavage et du néo-colonialisme. Bien sûr, dans les pays riches, il est difficile d’expliquer la provenance des richesses. Et puis, le bien-être est, pour les habitants de ces pays plus important que le Bien-Vivre (le Buen Vivir), concept que la plupart ne comprend même pas. Il leur est difficile de constater que leur bien-être (“buen-estar”) provient de la rapine, de la domination de l’être humain par d’autres êtres humains, de la domination implitoyable de la nature, de l’exploitation. La plupart des gens ne savent pas ou ne veulent pas savoir que cette exploitation a déséquilibré la nature et les sociétés. Ils ne savent pas ou ne veulent pas savoir que leur industrialisation est en partie responsable du changement climatique et voudraient maintenant que tous les pays fassent un effort pour empêcher les drames qu’auraient sans doute a souffrir la Terre et, partant, l’Humanité. Une minorité le sait. Elle comprend. Elle lutte. Elle cherche le moyen, comme nous, d’imaginer un écosocialismo et de commencer à le faire fonctionner. Mais il faudra du temps. Les vraies révolutions se font lentement. Pour y participer, il faut de l’humilité, de la patience et une grande capacité de travailler en équipe.

Les sports n’ont d’utilité que la préservation du tonus du corps, mais on en fait un outil efficace instrumentalisant, une marchandise pour satisfaire certains aspects de nos instincts.
Et encore……..En Grèce dans un lointain passé, le sport était une extension de la guerre. Et aujourd’hui, le sport en est encore l’antichambre inconsciente.
Je crois que la société ne sait pas comment mettre de l’ordre dans le foutoir où le néo-libéralisme nous a mené. Nous ne sommes pas capable de mettre en relief les solutions, leur priorité selon leur nature. On ne met pas la charrue devant les boeufs. Pour moi les 4 sorties, hum! maintenant 5, merde……..Cette question est claire pour moi, les 4-5 sorties, c’est élémentaire. J’ai déjà expliqué la différence entre réformer et négocier.

*Krishnamurti: le tigre qui chasse le tigre qui chasse…………

Moreau 26 février 2017 à 15 h 01 min

Des Communistes et des Electeurs disent qu’ils ne s’y retrouvent pas dans la social-démocratie, socialisme, de Benoît Hamon, et dans la sociale démocratie très radicalisée incarnée par Jean Luc Mélenchon. Cette seconde gauche aspire à avoir son propre mouvement (L’idée du Front de Gauche qui a mal tourné avait cette aspiration.) et elle ne comprend pas et n’approuve pas qu’elle reste amputée du parti ou mouvement communiste démocratique universaliste. Et ça sonne vrai car le vrai communisme ne peut s’y retrouver que dans le communisme français et européen du vingt et unième siècle.
Il faut qu’une démocratie communiste pro-européenne réelle s’active en France et dans les autres pays de l’Union Européenne et c’est possible puisque le Centre gauche revit actuellement en Italie par exemple.
Il faut faire faire des pauses à ceux qui nous parlent sans cesse de Poutine, de Trump, des Héros de l’Amérique latine et de Cuba, tout ça c’est bien joli ou ça ne l’est pas autant qu’on nous le dit selon ce dont il s’agit, mais nous, nous voulons nos réflexions et nos propositions à partir de la lisibilité de nos révolutions françaises et de la création des œuvres des arts majeurs françaises et européennes par exemple, propres à la France et à l’Union Européenne. Nous aimons tous les Peuples mais nous voulons exister nous aussi, nous voulons vivre nous aussi !
Les conservatismes sont plus dommageables que bénéfiques, et il y a beaucoup trop de libéralisme tandis que le libéralisme respectueux des autres politiques spécifiques est empêché alors qu’on assiste aux difficultés de Rama Yade qui a condamné les libéralismes abusifs et qui militent pour les Droits de l’Homme et du Citoyen qui l’empêche ; la démocratie c’est une droite et une gauche et non cette droite démultipliée qui entraîne tout dans la domination nationaliste capitaliste ; le libéralisme doit s’arrêter où commence le socialisme et/ou le communisme, le socialisme doit s’arrêter où commence le libéralisme et le communisme, le communisme doit s’arrêter où commence le libéralisme et le socialisme, la nation nationaliste est totalitarisme ; c’est pourquoi il ne faut ni dédoublements, ni démultiplications.
Il y a cette idée communiste du vingt et unième siècle très claire qui mérite que sa faisabilité soit étudiée : elle prévoit de faire gouverner l’Assemblée nationale, ce doit être possible mais il ne faut pas supprimer le gouvernement intégralement, elle prévoit de réduire l’éventail des attributions du président de la République et des ministres, je pense qu’il ne faut pas les supprimer intégralement, mais que ces propositions vont dans le bon sens car la nation économique doit être sous la tutelle exhaustive de la République et la République c’est Nous : le Peuple : la classe créative et les amis des arts !

alain harrison 4 mars 2017 à 20 h 59 min

Bonjour.

Moreau
«« Héros de l’Amérique latine et de Cuba, tout ça c’est bien joli ou ça ne l’est pas autant qu’on nous le dit selon ce dont il s’agit, mais nous, nous voulons nos réflexions et nos propositions à partir de la lisibilité de nos révolutions françaises et de la création des œuvres des arts majeurs françaises et européennes par exemple, propres à la France et à l’Union Européenne. »»

Ce qui se passe en Amérique Latine, la gauche Française l’a elle-même vilipendé parce que l’image ne correspondait pas au standard……..
Aller un peu sur Venezuela Infos WordPress pour comprendre que le capitalisme a fait tellement de degas, et la religion n’est là que pour la conquête de marché, les deux capitalisme et religion, principalement le protestantisme rigide, sont le cloaque dont il faut sortir. Le libéralisme est le contaminant point.
Par contre, la France et l’Italie qui ne sont pas au même niveau, peuvent servir de tremplin pour renverser la vapeur.
Vous dénoncez la radicalité de JLM et de la FI, et bien moi je vous dit qu’ils ne sont que le moment transitoire, s’ils font ce qu’ils disent.

Il faut faire de la pédagogie auprès de la population, expliquer que personne ne perd, qu’il s’agit d’une réorganisation en profondeur de l’espace économique, une économie affranchit de la spéculation qui destabilise continuellement l’ensemble de la société. Il faut agir sur les points stratégiques. je ne comprends toujours pas votre Art Majeur, comme quoi serait la seule chose qui pourrait tout régler, surtout que vous semblez amalgamé le libéralisme au communisme universaliste du XXI e siècle ?????

IL faut poser le bon diagnostique, mais vous mêler drôlement les cartes, avec votre discours en spirale.
Quand on vous lit, c’est étourdissant d’abstraction. Vous n’apportez que confusion. Vous semblez prôner le LR qui n’est rien d’autre qu’une vaste manipulation: la sortie de l’EU n’est qu’un attrape nigaud point barre. Il est bien fumeux avec son redonner à la France sa grandeur, un patriotisme à la US, ou que sais-je. La France n’a jamais été en position de donner des leçons vus son histoire colonialiste, encore aujourd’hui mais hypocrite, tout comme l’Espagne versus l’Amérique latine, l’Allemagne et que dire de la G.-B., tous suivent les US. Qui a su colonisé l’UE, il faut le faire, un néo-colonialisme globalisant: tous les pays d’Europe sous le parapluie UE. Mais ça vous ne le voyez pas.
Pourtant c’est claire.
L’UE est le néo-colonialisme US. L’UE est la personne intermédiaire entre le colonisateur US et les colonisés les pays d’Europe. Avec CETA et TAFTA, ce sera fait.
Alors là, oui la révolution sera violente, que fera la Russie ? Comment réagira-t-elle ?
En ce moment des troupes US sont à ses frontières OUI NON.
Même qu’aux US même, dans le Dakota la dernière terre amérindienne si je ne me trompe, l’armée s’occupe de protéger la construction de pipelines.
Voilà le vrai visage de la démocratie US, même chez eux ils font ce qu’ils font ailleurs, reniant toutes les promesses……pour mieux s’accaparer l’avenir de tous comme des otages, Vous connaissez le
Le syndrome de Stockholm désigne un trouble psychique qui affecte des personnes prises en otage et qui, au cours de leur captivité, tissent des liens d’empathie (voire d’amitié) avec leurs ravisseurs. Ce syndrome doit son nom à une prise d’otages ayant eu lieu à Stockholm en 1973.5 sept. 2016

Là on a complètement dépassé le conformisme, le méta conformisme.

alain harrison 5 mars 2017 à 7 h 10 min

Bonjour.

Moreau
«« Héros de l’Amérique latine et de Cuba, tout ça c’est bien joli ou ça ne l’est pas autant qu’on nous le dit selon ce dont il s’agit, mais nous, nous voulons nos réflexions et nos propositions à partir de la lisibilité de nos révolutions françaises et de la création des œuvres des arts majeurs françaises et européennes par exemple, propres à la France et à l’Union Européenne. »»

Ce qui se passe en Amérique Latine, la gauche Française l’a elle-même vilipendé parce que l’image ne correspondait pas au standard……..
Aller un peu sur Venezuela Infos WordPress pour comprendre que le capitalisme a fait tellement de dégas, et la religion n’est là que pour la conquête de marché, les deux capitalisme et religion, principalement le protestantisme rigide, sont le cloaque dont L’AL doit sortir. Le libéralisme est le contaminant point.
Malgré que la France et l’Italie qui ne soient pas au même niveau, peuvent servir de tremplin pour renverser la vapeur.
Vous dénoncez la radicalité de JLM et de la FI, et bien moi je vous dis qu’ils ne sont que le moment transitoire, s’ils font ce qu’ils disent.

Il faut faire de la pédagogie auprès de la population, expliquer que personne ne perd, qu’il s’agit d’une réorganisation en profondeur de l’espace économique, une économie affranchit de la spéculation qui destabilise continuellement l’ensemble de la société. Il faut agir sur les points stratégiques. je ne comprends toujours pas votre Art Majeur, comme quoi serait la seule chose qui pourrait tout régler, surtout que vous semblez amalgamé le libéralisme au communisme universaliste du XXI e siècle ?????

IL faut poser le bon diagnostique, mais vous mêlez drôlement les cartes, avec votre discours en spirale.
Quand on vous lit, c’est étourdissant d’abstraction. Vous n’apportez que confusion. Vous semblez prôner le LR qui n’est rien d’autre qu’une vaste manipulation: la sortie de l’EU n’est qu’un attrape nigaud point barre. Il est bien fumeux avec son redonner à la France sa grandeur, un patriotisme à la US, ou que sais-je. La France n’a jamais été en position de donner des leçons vus son histoire colonialiste, encore aujourd’hui mais hypocrite, tout comme l’Espagne versus l’Amérique latine, l’Allemagne et que dire de la G.-B., tous suivent les US. Qui a su colonisé l’UE, il faut le faire, un néo-colonialisme globalisant: tous les pays d’Europe sous le parapluie UE. Mais ça vous ne le voyez pas.
Pourtant c’est claire.
L’UE est le néo-colonialisme US. L’UE est la personne intermédiaire entre le colonisateur US et les colonisés, les pays d’Europe. Avec CETA et TAFTA, ce sera fait.
Alors là, oui la révolution sera violente, que fera la Russie ? Comment réagira-t-elle ?
En ce moment des troupes US sont à ses frontières OUI NON.
Même qu’aux US même, dans le Dakota la dernière terre amérindienne si je ne me trompe, l’armée s’occupe de protéger la construction de pipelines.
Voilà le vrai visage de la démocratie US, même chez eux ils font ce qu’ils font ailleurs, reniant toutes les promesses……pour mieux s’accaparer l’avenir de tous comme des otages, Vous connaissez le
Le syndrome de Stockholm désigne un trouble psychique qui affecte des personnes prises en otage et qui, au cours de leur captivité, tissent des liens d’empathie (voire d’amitié) avec leurs ravisseurs. Ce syndrome doit son nom à une prise d’otages ayant eu lieu à Stockholm en 1973.5 sept. 2016

Là on a complètement dépassé le conformisme, le méta conformisme.

L’ignorance, il faut la combattre, et la pire est celle de notre part par rapport à notre nature humaine qui explique notre condition humaine. Donc la Méta Histoire, nous devons y porter une grande attention, mais vue les urgences, un peu d’attention à temps perdu. Il faut savoir quelles sont les priorités.
Pour rassembler le Peuple il faut un agenda politique-solution-projet et il faut faire beaucoup de pédagogie, de manière structuré et progressive pour que chacun en voit la globalité.
L’art de la pédagogie.

Mais puisque la gauche ne sait pas quoi faire avec le revenu de base, pas plus qu’avec le salariat, pas plus qu’avec les coopératives autogérées, pas plus avec la cotisation et sans doute encore moins du programme du CNR (est-il pertinent, son fondement est-il toujours d’actualité…….?).

La gauche ne trouve toujours pas de point d’ancrage, pourtant vous avez votre grande culture politique depuis la Révolution: Liberté, Égalité, fraternité; aujourd’hui: l’Humain d’Abord…..;….

L’heure est à la révolution politique: la VIe République et la nouvelle Constitution qui implique une obligation de résultats. Vous avez Jean Jaurès, ne le laissez pas en de mauvaises mains.

Mais les cr…de médiats, ici, la gauche a vraiment foiré pendant les années de pouvoir, je ne parle pas du PS-Hollande, mais avant les années 80. Alors qu’il était temps de voir à un réel équilibre médiatique, et le contenu de la Constitution, etc…

Oui , il fait que la gauche regarde où et comment ça foiré, et le dise au Peuple. L’examen de conscience, c’est aussi ça la révolution, mais en réalisant le programme.

Dans les Arts Majeurs, c’est la prise de conscience claire qui est partagée, celle qui nourrit l’émancipation, tout le contraire de la pensée unique qui conforme et qui fait passer l’émancipation par une dépendance bio-technologique, une béquille qui elle risque de se concrétiser: un bras artificielle pour un vrai bras pour la compétitivité d’un emploie, hautement rémunéré. Vous savez les médecins depuis quelques temps, n’ont plus de salaire (ça c’est pour la plèbe, non ces messieurs sont RÉNUMÉRÉS, ce sont des entrepreneurs et ils s’incorpores, Le médecin inc. un intouchable quoi !

Quand je vais chez un avocat, il ne bénéficie pas de rémunération publique. À moins qu’il y est un sous-bassement d’état !?
Mais, si je vais dans une clinique privée…….c’est quoi la rémunération ?! C’est une patente difficile à saisir, comme tout ce que fait la finance qui jure contre la «« bureaucratie »».
De qui se moque-t-on ici ?
La bureaucratie c’est compliqué !? Et bien simplifions la, c’est tout. Je ne vois que deux choses: ou bien c’est fait exprès sans fondement, ou bien nous sommes débiles.

Pour comprendre la condition humaine il faut comprendre la nature humaine. mais je crois que nous en savons assez. Non, nous faisons une erreur, nous pensons savoir. C’est un manque d’attention de notre part.
Dans les mots conditions humaines, il y a le mot condition que nous méprenons, que nous prenons pour acquis, alors que nous passons à côté de sa réelle mesure et de ses effets collatéraux dans nos vies.
Mais, ça pour les marxistes léninistes, c’est de la psychologie occidentale, donc sans doute un outil libéral. Exactement, la psychologie est un des outils privilégié du néo-libéralisme, mais il tient ça mort. C’est l’une de ces choses qui passent sous le radar.

Tien , j’entend ici et là des gens qui parlent et qui emploient carrément le “proverbe”: répétez un mensonge et il deviendra vérité. Ce qui est exacte. Mais eux, vont tenter de déqualifier cet outil usuel chez tout bon manipulateur. Le libéralisme est sur la défensive, il vol systématiquement les expressions, les idées, les solutions et les détourne de leur sens d’éveil, de potentiel…..

En tout cas le discours de JLM me semble le plus adéquat et accrocheur, c’est sans doute l’un des moments où il faut se tenir ensemble dans la même direction, laisser tomber la critique et dire le programme, d’être cohérent comme une bague qui renverse le bateau.

Avis aux répoublicains.

Hilaire Colomban Nathalie 26 février 2017 à 19 h 01 min

La seule solution pour moi est un retrait de B. Hamon au profit de J.L. Mélenchon.

Moreau 26 février 2017 à 22 h 04 min

Faux, les arts ne sont pas un outil, ils sont des oeuvres. Il ne faut pas multiplier les assertions fausses en parlant des arts, et les personnes réellement compétentes pour en parler sont les poètes. Il faut lire Ecrits sur l’Art, Charles Baudelaire. Les créateurs n’attendent pas un sauveur car s’ils en attendaient un ils ne créeraient pas : deuxième assertion fausse, désolé.
La pauvreté est un fléau, l’insuffisance d’argent pour réaliser les activités correspondant aux talents réels que ce soit dans la classe pauvre, dans la classe moyenne, ou dans la classe riche, est aussi un fléau ; mais l’austérité pertinente, la rigueur pertinente, ne sont pas des fléaux.
L’austérité n’est pas systématiquement un fléau, c’est ce que je dis, la démocratie est la liberté d’exprimer des réflexions différentes. Il ne faut instrumentaliser personne parce que toute instrumentalisation de personnes attestent d’un certain totalitarisme.
Les libertés ont reculé ainsi que l’égalité partout dans le monde quasiment parce que c’est la culture de distraction, culture des arts mineurs, qui est une manne dans le système capitaliste, tout pour les empêcher de reculer a échoué sauf la culture réelle, culture des arts majeurs, puisqu’elle n’est pas assez diffusée en raison de ce que je viens d’écrire et parce que les Hommes politiques n’ont toujours pas fait leurs preuves pour le redressement de l’associatif libre culturel, libre, et utile.
L’Art a toujours été grâce aux arts majeurs au dessus de toute politique, ceci dit si la classe créative et la classe politique ne servent pas les Hommes, toutes les révolutions de l’histoire des règnes et des guerres sont ramenées à leur case “départ”, gardons cette expression, alors que des révoltes d’art qui sont dans des créations n’ont jamais été ramenées à je ne sais quelle case “départ”.
Si l’associatif libre sportif en même temps que l’associatif libre culturel (les deux retards ont des conséquences financières extrêmement graves en France et en Europe surtout pour la classe pauvre et la classe moyenne ; un très grand nombre de gens seraient en meilleure santé, les salles d’attentes des médecins seraient accessibles alors qu’en province elles ne sont plus accessibles, plusieurs médecins en ont convenu.
Des problèmes sont irrésolus parce que trop d’Hommes politiques ne font pas leurs preuves réellement, quel que soit leur parti hélas. Et quand il en va aussi mal ainsi, de nombreuses personnes s’abstiennent lors des élections.

JPR 26 février 2017 à 22 h 45 min

Charlie a été pensé pour faire oublier le NON victorieux de 2005, et bafoué.

Le mariage pour tous a été pensé pour faire oublier les revendications sociales.

L’écologie politique a été pensée pour effacer la lutte des classes des consciences.

Tout est pensé pour que nous ne pensions pas.

Mais l’Huma reste dans le consensuel sur les points fondamentaux, et s’autocensure. Si la Gauche ne pèse pas lourd, c’est aussi qu’elle ne représente et ne présente pas de véritable alternative.

Pour être entendu il faut se montrer radical, révolutionnaire … comment mobiliser sinon ? pour taxer les salariés en leur vendant de la transition écologique ?

Pour laisser casser notre fleuron industriel du Nucléaire ?

Georges GONTIER 26 février 2017 à 23 h 49 min

A force de prendre le peuple pour un con et nous imposer une EUROPE que je ne voulais pas et que personne ne veux plus , nous en somme là MARINE LE PEN en tête des sondages . Merci les politiques

chb 1 mars 2017 à 19 h 17 min

Le danger fasciste, c’est ce que nous agite le PS depuis des lustres : il est là. L’union des gauches, et puis l’union républicaine : y a plus qu’à voter Macron, au deuxième tour ? J’irai pas.

aigle4enanglais 27 février 2017 à 1 h 21 min

Je ne veux rien dire de plus, mais à force de lire du Moreau jusqu’à saturation, il n’est pas étonnant que le PCF finisse par se retrouver à0,5% des électeurs, la soupe servie par cet anti Mélenchon primaire, me fait penser à des écrits de BHL, mais en plus imbuvables et idéologiques presque du genre sophistes, à un tel point que j’en suis venu à m’arrêter à la fin de la 1ère phrase écrite, et de changer de site.

Nomdedeu 27 février 2017 à 9 h 33 min

Le vote pour Mélenchon s’impose car ce n’est pas du côté du P.S et des responsables de la destruction de la gauche qu’on va changer de politique . Mélenchon et les insoumis ont un programme qui répond à notre attente alors que le programme des “socialistes à la Hamon n’ont rien de précis et sont obligés à un consensus avec les solfériniens dont on ne peut attendre rien de bon . Ce n’est , par exemple, pas avec El Khomry et autre Valls qu’on va avoir une polituye progressiste . Donc le rôle des communistes pour qui j’ai toujours voté est de soutenir Mélenchon dans cette élection . Le reste c’est du vent . D’autre part je ne pense pas ue les fascistes du FHaine gagneront cette élection et qu’avec une bonne campagne et l’engagement clair des communistes Macron sera remis à sa plac c’est à dire à droite . Le centre n’a jamais existé autrement qu’en soutenu les “valeurs” de la droite . Le centre c’est la roue de secours de la droit point final .

Moreau 27 février 2017 à 10 h 13 min

Le Non “victorieux” au référendum de 2005 est un échec effectivement parce qu’il n’a pas été suivi du projet de constitution B pour la république démocratique universaliste de l’Union Européenne à laquelle aspiraient des Françaises et des Français, la gauche se trouve marginalisé parce qu’elle ne propose ce qu’il faut proposer, parce que les Hommes politiques de tous les partis ne font pas leurs preuves, c’est la crise politique qui continue. Des Français et des Françaises pro-européens ont voté Non en 2005, ce n’était pas rien.
Jacques Brel l’a chanté, le chant est au-dessus de toute philosophie, lors de la destruction de la Bastille, il suffisait de s’aimer. Il suffisait de s’aimer, il faut bien entendre ces mots sonner vrai : donc il suffisait de vivre en France au coeur des arts et il n’y a pas de coeur des arts sans les arts majeurs comme en attestent par exemple les Printemps des poètes du vingt et unième siècle.
La Poésie n’est pas un seul Homme mais toute la classe créative depuis Homère.

Dulieu christian 27 février 2017 à 10 h 22 min

J’adhère à tout ce que vous dites mais comment de dégager d’un héritage dépassé en ce qui concerne la réalisation d’un socialisme démocratique , Dépassé quand on n’est pas capable ,qu’on s’appelle Mélanchon ou Hamon, de comprendre que la gauche démocratique ne peut prendre le pouvoir qu’UNIE et à condition d’avoir collectivement annoncer en préalable,” à quelle société veut-on aboutir ? Pour moi par exemple , je ne crois qu’à celle qui reconnait la femme et l’ homme d’abord et avant tout par la valeur réelle du travail qu’il produit . Faudra t-il perdre les élections présidentielles pour comprendre, un peu tardivement la nécessité d’une Union et d’une Visée Commune ! Fraternellement . Christian Dulieu membre du Réseau National d’Education Populaire(REP) et syndicaliste CGT RetaitésTarn 81000

Moreau 27 février 2017 à 10 h 47 min

J’essaie toujours de faire le plus court possible, pour répondre avec un peu d’humour à l’objection, monsieur Trump demande à ceux qui lui soumettent de l’écrit une page à la fois, il a fixé ainsi dans le monde la norme de la saturation !
Le sophisme n’est pas un mot qui définit la Poésie puisque c’est le mot : la vérité qui est l’un des mots qui la définit. Bien lire L’oeuvre intégrale de Jacques Brel et lire les pensées de Jacques Brel, dont l’une des grandes originalités poétiques pour le vingtième et le vingt et unième siècle est la Vérité, pas le sophisme.
Dans l’associatif libre culturel il y a quelques grands acteurs qui disent qu’il faut essayer d’améliorer les choses de notre système par des modifications rapides, moi je dis qu’il faut réaliser le changement nécessaire et indispensable pour la France et l’Union Européenne, nous parlons de la même vérité, je ne suis pas sophiste, qu’il me soit permis de le dire.

Moreau 27 février 2017 à 15 h 48 min

De bonne mémoire, des Electeurs qui ont voté Non au référendum de 2005, ont voté contre le projet mal écrit de constitution, pas contre l’Union Européenne, et ils ont même dit qu’ils étaient contre le projet de constitution mais pour l’Union Européenne. La déformation de leur Non depuis, est une tentative dommageable.
L’Electeur qui votera par bulletin blanc lors du premier tour de l’élection présidentielle selon une abstention bien fondée, votera par bulletin blanc lors du second tour. Pour qui voteront les Electeurs de monsieur Mélenchon ? S’abstiendront-ils ? La réponse serait intéressante à connaître puisqu’ils critiquent ceux qui s’abstiennent pour des raisons bien fondées, et ceux qui votent pour un autre candidat que monsieur Mélenchon.

BOUDET Pierre 27 février 2017 à 17 h 32 min

Il est urgent, impératif, indispensable que la gauche s’unisse, pour la conduire à la victoire et combattre les prétentions individuelles d’un leader autoproclamé.
Pour atteindre cet objectif notre parti a le devoir d’organiser une mobilisation populaire nationale sur un projet commun, couplée à une pétition nationale vers tous les citoyens de gauche qui aspirent impatiemment à l’unité.
Le nom du candidat est le dernier de mes soucis, seul à mes yeux compte le projet et la capacité à le porter et le défendre , sachant que l’intervention citoyenne sera déterminante
bien que les orientations politiques internationale de B Hamon ne marquent aucune rupture avec la diplomatie désastreuse de l’équipe précédente, perpétuant le rôle de féal de l’otan et des usa avec le soutien au gouvernement Ukrainien comptant en son sein plusieurs ministres nazis ouvertement déclarés, quand à JLM sa propension égocentrique à faire cavalier seul n’a non plus rien de rassurant seul à mes yeux compte le projet et la capacité à le porter et le défendre , sachant que l’intervention citoyenne sera déterminante, Pour toutes ces raisons notre parti et ses responsables ont le devoir de mobiliser les citoyens afin qu’ils contraignent les protagonistes du petit jeux personnel mortifère d’adopter une attitude constructive et unitaire, c’est urgent

chb 27 février 2017 à 18 h 46 min

”des choses ont bougé positivement avec la victoire de Benoit Hamon lors des primaires socialistes”
En effet, le positif c’est que le PS est en train d’exploser. La pseudo troisième voie de gauche (Blair, Jospin, … Macron ?) renâcle à suivre le frondeur,et encore plus à lui livrer les clés (et la caisse) du P« S ». Pourtant Benoît Hamon se contente, nouveau Pinocchio, de reprendre le filon de Hollande en 2012 (« mon ennemi la finance »), sans même risquer cette fois la même grande imposture puisqu’il ne sera à l’évidence pas élu. Voilà pour le côté positif, grâce auquel l’appareil communiste pourrait se permettre de faire campagne à gauche, pour les présidentielles, et aussi pour des législatives à l’écart du patron solférinien.
C’est positif aussi pour les électeurs réfugiés jusque là dans l’abstention, à condition qu’une perspective de changement leur donne cet
”élan démocratique à nul autre pareil”.
L’épouvantail fasciste ne remplira plus ce rôle, et Macron est tellement soutenu par les médias qu’il sera difficile de redonner du crédit à la gauche face au rouleau compresseur.
Ramons toujours, pour voir.
@ Hilaire Colomban Nathalie, qui écrit :
”La seule solution pour moi est un retrait de B. Hamon au profit de J.L. Mélenchon.” Ce n’est pas son rôle : il ne doit que sauver les meubles de sa maison. C’est aux électeurs de lui signifier dans les urnes que le faux-cialisme menteur et complice du fric est dépassé.

alain harrison 27 février 2017 à 20 h 33 min

Bonjour.

Vaut mieux prévoir que guérir.

Il faut remettre en ligne le NON de 2005, pour ranimer les mémoires et montrer le véritable visage du système UE, car l’UE n’est pas l’Union Européenne mais un système paralysant tout progrès sociaux et détruisant les acquis. La Grèce est dans la phase de destruction, la France dans la phase paralysant.
Un coup que nous voyons ceci clairement, il ne faut pas céder à la panique, mais s’emparer de la lucidité et mettre le doigt sur les solutions.
La gauche au pouvoir, ne doit pas négocié la réforme de l’UE, mais exiger sa conversion sans concession. Ça, c’est le plan A, le plan B est simple, si l’UE dit NON à la réforme, le Frexit et les 4 sorties unilatérale. Comme l’a si bien dit Juncker, il n’y a pas de démocratie qui tienne devant l’UE, et bien il n’y a pas d’UE qui tienne devant le progressisme social et démocratie, devant l’État Démocratique. Car il faut annoncé que la gauche fera l’État Démocratique remplaçant l’état de droite faillite.
Mais il faut être claire, il faut annoncer le plan A et le plan B qui, ce dernier, sera automatiquement mis en marche si l’UE refuse sa conversion avec des échéances serrées.
Quand à l’ obligation de l’accord par tous les pays, c’est l’une des exigences: que chaque pays choisissent pour lui-même. Donc l’UE devra s’adapter aux différentes voies choisit par les pays, et si l’UE se dissout, et bien chaque pays fera ses liens selon, avec de nouveaux accords, il y aura des négociations, c’est tout.
RIEN N’EST FIGÉ.
Il n’y a que de la démagogie point barre.
Lisez le chapitre 1 du livre de JM Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés, une trentaines de pages dès plus intéressante. Cr… 2 h de lectures, ça va pas vous tuer.

Oui, JLM et FI offre le potentiel de la transition, mais seulement de la transition, une étape qui peut être décisive.
Peut-être que l’Amérique latine a quelque chose à nous dire. Mais il faudrait prêter l’OREILLE.

alain harrison 27 février 2017 à 20 h 56 min

Bon, voyons ce que signifie le socialisme internationaliste. Est-ce que cela signifie le réseau mondial du socialisme partageant les expertises, les expériences, les erreurs, etc., des un et des autre, une coopération décisive. Mais alors, l’humilité et le respect sont les valeurs de base.
La coopération sans ces deux valeurs, nous voyons où cela mène, aux valeurs néo-libérales et à la fourberie ouverte de la mondialisation et de la dérèglementation. Et Trump comme Trudeau, comme Hollande et Tsipras __ceci n’est pas exhaustif __ nous ont tous trumper OUI NON, à l’image et à la ressemblance de LUE-Juncker.
Mais plusieurs ne comprennent pas, ils ont de la merde dans les yeux (voir le film embrassez qui vous voulez). Ce sont les oui mais de tout et de rien qui se drape……..

À lire par tous les militants, les syndiqués es et les groupes sociaux pour une réflexion sur des aléas de la révolution.

Se battre dans les cordes : les leçons de l’année 2016 au Venezuela
Publié par Venezuela infos dans histoire de la révolution bolivarienne, Mouvements Sociaux de l´ALBA
22 décembre 2016

«« Une question surgit obligatoirement à un an des élections : avons-nous changé ? En réalité, je pense que non : ni chez les dirigeants, ni à la base du chavisme  -constitué des communes, du mouvement social, des intellectuels, bref tout ce qui n’est pas organiquement ou idéologiquement dépendant du PSUV , même s’il y a des liens-. Toute défaite implique un changement : Hugo Chavez parlait des 3 R. , révision, rectification et redémarrage. Cependant les 2 univers, constitutifs de l’indispensable unité, ont poursuivi  en terrain connu, ce qui s’est révélé finalement insuffisant. La sphère dirigeante a pu conserver le pouvoir malgré les assauts putschistes, et le mouvement communal/populaire a suivi son processus sectoriel et local. L’ordre révolutionnaire tendait à sa reproduction et non à son dépassement. La révolution dans la révolution n’a pas pu émerger.
Un approfondissement pouvait uniquement venir de la base du chavisme. Le problème à ce jour est qu’elle ne s’est pas assigné cet objectif et n’a donc pas construit les outils pour ce faire. Sans pression il n’y a pas de changement, sans commandement il n’y a pas d’obéissance, sans envie de débattre  -et d’organisation pour le faire- il n’y a pas de conquête. Le mouvement populaire vénézuélien, qui n’est pas la même chose que l’organisation populaire, a une dette historique au sein de ce processus. Car les lignes de front, la prise de pouvoir populaire sur l’ennemi ne seront pas impulsées par la sphère dirigeante ; et ce pour une simple raison : ce n’est pas son projet ; en tout cas pas celui d’une majorité. Chavez l’a vu, l’a dit et a laissé un plan minutieux et précis pour aider à avancer. Qui conduira le processus vers cet objectif ? Très peu, comme on peut le voir ; et sans rapport de force interne. »»
https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/12/22/se-battre-dans-les-cordes-les-lecons-de-lannee-2016-au-venezuela/#comment-2021

Vaut mieux prévoir que guérir.

Il faut remettre en ligne le NON de 2005, pour ranimer les mémoires et montrer le véritable visage du système UE, car l’UE n’est pas l’Union Européenne mais un système paralysant tout progrès sociaux et détruisant les acquis. La Grèce est dans la phase de destruction, la France dans la phase paralysant.
Un coup que nous voyons ceci clairement, il ne faut pas céder à la panique, mais s’emparer de la lucidité et mettre le doigt sur les solutions.
La gauche au pouvoir, ne doit pas négocié la réforme de l’UE, mais exiger sa conversion sans concession. Ça, c’est le plan A, le plan B est simple, si l’UE dit NON à la réforme, le Frexit et les 4 sorties unilatérale. Comme l’a si bien dit Juncker, il n’y a pas de démocratie qui tienne devant l’UE, et bien il n’y a pas d’UE qui tienne devant le progressisme social et démocratie, devant l’État Démocratique. Car il faut annoncé que la gauche fera l’État Démocratique remplaçant l’état de droit faillite.
Mais il faut être claire, il faut annoncer le plan A et le plan B qui, ce dernier, sera automatiquement mis en marche si l’UE refuse sa conversion avec des échéances serrées.
Quand à l’ obligation de l’accord par tous les pays, c’est l’une des exigences: que chaque pays choisissent pour lui-même. Donc l’UE devra s’adapter aux différentes voies choisit par les pays, et si l’UE se dissout, et bien chaque pays fera ses liens selon, avec de nouveaux accords, il y aura des négociations, c’est tout.
RIEN N’EST FIGÉ.
Il n’y a que de la démagogie point barre.
Lisez le chapitre 1 du livre de JM Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés, une trentaines de pages dès plus intéressante. Cr… 2 h de lectures, ça va pas vous tuer.

Oui, JLM et FI offre le potentiel de la transition, mais seulement de la transition, une étape qui peut être décisive.
Peut-être que l’Amérique latine a quelque chose à nous dire. Mais il faudrait prêter l’OREILLE.
Voir ci-haut.

alain harrison 27 février 2017 à 21 h 14 min

Bonjour.

Je vous dirai que le cas Québec est intéressant à plus d’un titre en ce qui concerne les changements annoncés par tous les partis prépondérants, PLQ, PQ CAQ, c’est qu’ils se gargarisent au, je vous ai compris, j’ai fait mon examen de conscience et bla bla…

Le point intéressant qui ferme la boucle: la classe moyenne, ici, est la nouvelle petite bourgeoisie, sinon dans les faits, du moins dans les esprits.

Est-ce claire ?

alain harrison 27 février 2017 à 21 h 56 min

M. Le Hyaric vous en appelez à cette démocratie directe, n’est-ce pas ? Mais est-ce un engagement de votre part ou bien un veux pieu ?

Comme vous le souligniez.

«« L’objectif ne devrait-il pas être de rechercher un rassemblement de type nouveau, sur un projet populaire démocratiquement construit, »»
http://patrick-le-hyaric.fr/briser-letouffoir-de-la-democratie/

Ici, il ne s’agit pas de populisme qui n’est que discours démagogique basé sur une soi disant désorganisation social qui dans les faits est ponctué, comme les révoltes des banlieues légitimé par l’injustice, la pauvreté et l’abandon par les pouvoir publiques, et nous savons pourquoi, cela a un lien avec les paradis fiscaux………Mais il s’agit bien d’un mouvement organisé des citoyens travailleurs comme maître d’oeuvre…..où je fais erreur !

Moreau 27 février 2017 à 21 h 57 min

Il y a des lignes constructives dans la réaction de monsieur Boudet en même temps qu’une réaction représentant bien ce que pensent de nombreux communistes (75% dans mon département ne sont pas mélenchonistes) dynamique et déterminée ; les communistes pensant et il y a une part de pertinence qui est une innovation politique, que l’assemblée nationale républicaine est plus importante que le présidence de la république ; je dirai moi, qu’elle est autrement importante, tout en me ralliant à eux qu’une assemblée nationale républicaine devrait être la tutelle de la nation car la nation nationaliste par quiconque qu’elle soit voulue, c’est un totalitarisme. Je constate que cette innovation correspond à la parité communiste qui s’exprime.
Pour le reste, quelle embroglio ! En 2005 le plan A, c’était le projet de constitution de monsieur Giscard d’Estaing, et le plan B était une autre constitution européenne que les eurosceptiques pro-européens attendent toujours en vain. Le plan A et le plan B dont on entend parler depuis au moins un an ne correspondent plus du tout à l’histoire, or je le redis le Non ne l’aurait pas emporté sur le Oui sans le Non des eurosceptiques pro-européens. A ma connaissance par ce que j’en sais par des personnes que je connais, les eurosceptiques pro-européens de tous les niveaux et de tous les âges, ne sont pas du tout d’accord pour voter pour une politique eurosceptique anti-européenne. Cet embroglio compromet l’élection présidentielle et les élections législatives par rapport aux élections présidentielles et législatives précédent car elles ne peuvent que provoquer des votes différents et des abstentions. Il faut bien savoir que des personnes qui ont voté Non au référendum, n’apporteront pas leur suffrage à monsieur Mélenchon en raison de cet embroglio très dommageable car il affaiblit une représentation déjà très insuffisante.
Comme je l’ai souvent déploré, la crise politique française a été aggravée au cours des trois dernières années surtout par une recherche de transformation du communisme en communisme du vingt et unième siècle non coordonnée, contrariée par certaines dérives ou embroglios empêchant que tous les communistes travaillent la transformation qui seule peut leur assurer de vrais progrès et de vraies victoires.
Si rien n’avance comme le réclame monsieur Boudet et d’autres personnes que je connais, cela force des personnes à s’abstenir car il n’est pas question d’imiter monsieur Trump qui est contre de nombreux pays en devenant contre les 26 ou 27 autres pays de l’Union Européenne car si les gens qui sont contre disent qu’ils ne sont pas contre comme ça c’est déjà fait, pourquoi défaire l’Union Européenne !? Les eurosceptiques plus contre l’Union Européenne que pour, ont sous-estimé à ma connaissance à quel point des Françaises et des Français qui ont voté Non au référendum de 2007 sont attachés à l’Union Européenne, un attachement que je partage ; nous, nous voulons toujours l’autre Union Européenne par le changement nécessaire et indispensable ni plus, ni moins. Nous ne voulons rien d’autre.
Monsieur Boudet a parlé de l’Ukraine, et bien je pense que si les communistes français et européens avaient tous travaillé la transformation pour le communisme du vingt et unième siècle en unissant initiatives et efforts, en coordonnant ; il y aurait moins de crise politique ukrainienne. Je pense d’ailleurs que si le communisme se transformait plus vite en communisme du vingt et unième siècle, il y aurait moins de crise politique partout dans le monde. C’est l’une des raisons bien fondées pour lesquelles je m’abstiens car dans la seconde gauche, s’il n’y a pas de communisme démocratique universaliste, elle n’a pas de vraie raison d’être, elle est décevante autant que la gauche de monsieur Hollande dans laquelle il n’y avait plus de socialisme démocratique universaliste et espérons que monsieur Hamon sera capable de proposer le socialisme démocratique universaliste.
Le débat devient constructif, il ne l’était pas, il faut dire que les eurosceptiques contre l’Europe sous-estime et c’est triste, les eurosceptiques très attachés à l’Union Européenne ; ils parlent comme s’ils étaient les seuls eurosceptiques sans avoir la bonne mémoire de 2005, c’est à le leur reprocher comme il est à reprocher aux communistes un manque d’initiatives et d’efforts demandant à être coordonnés et unis perpétuellement. Je pense qu’il y a dans la seconde gauche plus de communistes qui balaient bien devant leur porte que dans l’autre partie de la seconde gauche.

alain harrison 27 février 2017 à 22 h 40 min

Bonjour.

Enfin M. Moreau, je sais de quoi il s’agit.

«« Quelle que soit leur politique spécifique, les Républicains démocrates universalistes aimant la république et la nation économique sans nationalisme de droite ou de gauche, peuvent et doivent parler au Peuple et parler avec le Peuple, et tout est possible ainsi. »»

««« sans nationalisme de droite et de gauche »»»

Bon enfin vous vous déclarez: vous êtes un apôtre de Macron, ni gauche ni droite. Vive la Démagogie. C’est vrai que les sbires, c’est comme les manipulateurs, il y a le haut de game et le bas de game.

Et il y a ceux qui se drapent des arts majeurs, …..ça sent le clientélisme, ça aussi ce n’est ni de gauche ni de droite. Mais une forme de division social subtile, (le su et le non su*)une gracieuseté néo-libérale qui s’y connaît en psychologie, ce qu’ignore les communistes. Mais quand se réveilleront -Ils ?

* Korzybski a quelque chose à nous dire ?

Nous avons un ensemble d’outils.

alain harrison 27 février 2017 à 23 h 12 min

Le nom République a été récupéré par une droite qui se… on ne sait pas quoi……Mais une chose est sûr c’est que ceux-là se préparent à faire avec la République ce que le PS-hollande a fait avec le socialisme. La démagogie a de baux jours. Ne trouvez-vous pas M. Moreau ?

Le FI, s’ils ne s’associent pas avec les politiques du PARDEM et du PRCF, l’expertise de CADTM et d’Attac, et le PLAN B décisif……….KAPUT.
On ne négocie pas la réforme UE, on réforme ou By By….

Le Brexit s’étouffera et le socialisme renaîtra en Allemagne. C’est ma prédiction.

2017, n’est pas le Grand Soir, mais peut être le levier, soit de colère qui suivra dans les mois après ou le levier de la transition du système vers…..quoi ?

Les Solutions seules, sont l’assise, les balises vers le changement. Mais c’est la priorité des priorités qui déterminera l’alignement de l’agenda politique. Donc il faut s’assurer de la PRIORITÉ, car la fin réside dans les moyens et les moyens déterminent la fin.

alain harrison 27 février 2017 à 23 h 49 min

Voir Venise et mourir ?
par Jean-Marie Harribey, Jean Tosti
Le 22 janvier, un jeune réfugié gambien âgé de 22 ans s’est noyé à Venise, dans les eaux du Grand Canal où il avait visiblement choisi de se suicider. Il pourrait s’agir là d’un fait divers certes dramatique, hélas trop banal. Mais ce qui rend cette noyade particulièrement insupportable, c’est qu’elle s’est produite sous les yeux d’une centaine de spectateurs qui n’ont rien fait pour sauver le jeune homme : certains riaient, d’autres lui lançaient des insultes racistes, d’autres encore filmaient la scène sur leur téléphone portable. Personne n’a eu la volonté ou le courage de se jeter à l’eau. « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? », pourrait-on dire en paraphrasant le vers d’Aragon. Est-il acceptable qu’en ce début de XXIe siècle les notions d’entraide et de solidarité fassent place à un individualisme, un égoïsme et une indécence aussi débridés ?

https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-12-hiver-2017/article/voir-venise-et-mourir

Aujourd’hui, la science reconnaît que l’être humain participe a son évolution ou involution, les mécanismes ne sont pas encore claire.

alain harrison 28 février 2017 à 2 h 12 min

Une chose avant la réforme.
Dans les premiers mois, le plus tôt possible, avec un échéance stricte pour la rencontre.
Une rencontre des 28, chefs d’état, ministres d’économie, «« ministres de l’extérieure et ministres de l’intérieurs (côté social) pour discuter de la réforme, pour prendre le pouls.
Si cette rencontre semble se reporter pour des raisons non-valables, tant pis, il faut avancer dans le programme. Le programme dicte l’agenda. L’UE a son agenda………..

Il faut être intraitable face à l’intraitable.
Les instances UE ont plus à perdre que chaque pays, qui une foi retrouvé leur liberté de manoeuvre, verrait bien que maintenant, l’UE se fait avec les vrais acteurs et non des substitues. D’ailleurs tout est à refaire, un coup débarrassé des batons dans les roues (juncker et ci.), une refonte pourra se faire avec plus de sérénité.

Vous savez , le soleil ne s’éteindre que dans plusieurs milliards d’années, mais la pauvreté ne peut attendre si longtemps.

L’Humain d’Abord, n’est-ce qu’un vil slogan pour des ……….

Moreau 28 février 2017 à 8 h 50 min

Pour répondre à Monsieur Harrisson qui me parlent de monsieur Macron qui a le mérite d’être pro-européen, ne le lui enlevons pas, monsieur Macron ne participe jamais à ma connaissance à la démocratie communiste universaliste pro-européenne. Pour ma part, voici mes nouvelles lignes issues de réflexions communistes et de réflexions de personnes qui ont voté pour la deuxième gauche en 2012, car face au danger, on ne peut pas passer tout le temps à répondre alors que ces communistes proposent le changement nécessaire et indispensable.
C’est un pas de géant que propose actuellement des communistes pour la transformation du communisme du vingt et unième siècle et pour le plan B des eurosceptiques pro-européens en considérant donc que le plan A est bien celui de Giscard d’Estaing et non un autre qui a fait son apparition entre 2012 et 2017 qui se résume ainsi dans sa synthèse : passer à une assemblée nationale française républicaine démocratique universaliste tutrice de la nation économique française et européenne, qui remplacerait notre assemblée nationale simple. Ces communistes estiment que l’assemblée nationale doit jouer un rôle réellement démocratique et oeuvrer réellement pour tout le Peuple. Et bien cette proposition pacifiquement révolutionnaire, la classe créative ne peut que la valider, car elle vient en réalisation de la vision de la construction de l’Union Européenne, elle est compatible avec la meilleure évolution de nos institutions nationales, de l’Union Européenne, et des institutions mondiales. Ce n’est pas rien.
La situation actuelle pour la seconde gauche est critique parce qu’elle a fait voter pour soutenir un candidat alors que des pionniers communistes travaillaient encore à la transformation du communisme et sans programme pour l’élection présidentielle de 2017 dont les propositions arrivent maintenant. Un choix pour soutenir a été fait alors que les personnes qui votaient ne savaient pas entre quoi et quoi il choisissait, ce n’est pas valable.
Le problème de monsieur Harrisson est qu’il ne peut pas intégrer les propositions communistes actuelles alors qu’elles sont primordiales.

alain harrison 2 mars 2017 à 1 h 45 min

Le PARDEM, le PRCF, CADTM et Attac sont incontournables pour une vraie gauche radicale pour instaurer l’état démocratique citoyenne travailleur, et donc les 4 sorties sont incontournables point barre: Nationalisation et le contrôle, par l’État démocratique, des instances économiques……

Tout autre scénario, c’est la case départ et un renforcement du système cloaque. Voyez le cloaque dans lequel est enfermé la Grèce, côté sanitaire, une crise humanitaire.

Oui oui négocié la réforme de l’UE et de l’intérieure en suivant l’agenda de l’UE.

Il y a plein de sbires sinusoïdales.
Il y a ceux qui ne voient que leur espérance, leur foi…..Une prison vieille comme les religions.

Mais leur croyance ne tient pas la route devant la Méta Histoire, qui tient tant que que le méta conditionnement, l’esprit du vieux monde domine.

Moreau 2 mars 2017 à 9 h 55 min

Dans la France des Oubliés voire dans l’Union Européenne des Oubliés, il y a de nombreuses personnes qui ont voté Non lors du référendum en 2005 tout en étant très attachées à la Construction Européenne. Le Non sans le Non de ces personnes ne l’aurait pas emporté. Telle est la vérité, dans l’histoire, c’est l’adhésion à l’Union Européenne qui l’a emporté. La radicalité systématique, non ; la radicalité n’exclut pas l’intégrité. Aucune radicalité systématique n’est la panacée ; aucun pays dans le monde quel que soit le continent n’est le nouveau monde car le nouveau monde dépend directement des mutations des grandes institutions mondiales qui sont lentes, et ralenties par les extrémismes. Il est impossible de sortir de la domination de l’Homme par l’Homme comme de l’exploitation de l’Homme par l’Homme qui repart de quelques autres façons au cours de ce début du vingt et unième siècle, sans l’universel et l’universalisme. Tout le reste n’est que métaphysique qui ne vaut pas mieux que tant de vides politiques.
La radicalisation systématique empêche la meilleure refondation de la démocratie et la meilleure refondation de la république tout en capitalisant pour les faiseurs d’un monde de nations nationalistes qui sont des pays plus ou moins mais totalitaires car elles excluent une partie de la populations (Oubliés, Abstentionnistes, phénomènes d’oublis, phénomènes d’exclusion…) ; la radicalisation générale, c’est de l’extrémisme tant elle est par exemple récupératrice du Non au référendum de Citoyens pro-européens ; et bien ce n’est pas ainsi qu’on peut construire un pays démocratique citoyen ; république démocratique universaliste. Tout ce qui en politique peut condamner les Hommes à un monde-prison de nations nationalistes, monde coupé en deux, n’est pas républicain. On ne fait pas une nouvelle république avec ce qui n’est pas républicain. La base du collectif commun, c’est la république démocratique universaliste. Il est inadmissible qu’au-delà du référendum de 2005, des analyses et des propositions citoyennes pertinentes, justes, novatrices, parfaitement républicaines ; soient remplacées par des substituts qui sont des reprises politiques d’autres pays qui ne sont pas le nouveau monde quelles que soient leurs qualités ; il est contradictoire d’avoir considéré que le Non de 2005 était une victoire et de rejeter les Nonistes pro-européens, d’en faire des Oubliés ou/ et des Abstentionnistes. Une telle escalade politique ne peut que discréditer la seconde gauche, la victoire du Non est celle de tous les Eurosceptiques dont les Eurosceptiques pro-européens, qui ne méritent pas un phénomène d’exclusion politique. Ceci dit, il y a dans la seconde gauche des femmes et des hommes transformateur de la politique spécifique attachés à la démocratie réelle, à la république aux valeurs universelles ; il faut les faire connaître et faire connaître leurs analyses et leurs propositions. Faire un monde de nations nationalistes serait réaliser le basculement que recherche des droites extrêmes, ce serait condamner justement l’Humanité au vieux monde. Le Non l’a emporté en 2005 parce qu’il y avait des perspectives d’un autre Union Européenne bien plus culturelle, associative, et sociale ; et elle existent toujours, Xi Jinping l’a dit récemment. L’esprit de la démocratie aussi est d’intégrer ce que pensent et disent des Chinois. La radicalité systématique et générale, c’est de l’absolu, et Jacques Brel disait de tout pouvoir absolu que c’est de l’idiotie ; la radicalité systématique et générale qui correspond à cette réaction qui est celle aussi de femmes et d’hommes communistes transformateurs quand il disent qu’une partie de la seconde gauche est très et trop radicalisée ; comporte une part d’escroquerie politique infligée aussi à des personnes très âgées puisqu’elle participe à faire des Oubliés, des abstentionnistes, des phénomènes d’oublis, des phénomènes d’exclusion… C’est tout ça qui écoeure des gens de la politique.

chb 3 mars 2017 à 14 h 18 min

La pétition et autres appels visant au rassemblement de toute la gauche ont-ils la puissance suffisante pour pousser Mélenchon au retrait pur et simple de sa candidature ? Bien que confus dans ses rapports avec le PC, JLM est pour le moment le seul espoir d’une gauche à l’Elysée.
De son côté, Hamon ripoline pour son programme ce qui reste du P« S » – tout en préservant la compatibilité avec l’UE et le Medef : l’apparatchik parfois frondeur est-il l’incarnation d’une majorité (des cocus de la voie blairiste) ? Ne nous prépare-t-il pas, au cas improbable où il serait élu, une trahison à la Hollande – Tsipras ?
Qu’attendre d’autre des éventuels députés rescapés de la gauche qu’une opposition stérile, mais aussi stérilisante pour le très nécessaire mouvement social ?
2% de la population réfléchissent. 3% croit qu’ils réfléchissent. Et 95% préférerait mourir plutôt que de réfléchir. George Bernard Shaw

alain harrison 5 mars 2017 à 7 h 46 min

Par rapport à ce qui se passe au Vénézuéla, la dernière nouvelle sur la crise de eu des hôpitaux, le gouvernement doit aller sur place, de ou des hôpitaux et vérifier la situation avec les médiats en directe pour faire le point (y a-t-il des reporters français) mais être en directe, justement pour éviter la manipulation.

Donc, la participation militaire pourrait être un élément important pour contrer la médisance face aux médiats étrangers. D’abord la présence militaire serait un facteur d’apaisement, bien sûr une pression face aux manifestants, mais la présence des médiats accompagnés par un représentant du gouvernement et de l’opposition pour mettre les choses à leur place.

D’abord quelles sont les hôpitaux en cause et vérifier les plaintes sur place devant les caméras en directe. La présence militaire purement passive pour calmer le jeu, c’est tout, pour que les doléances puissent être exprimées et vérifiées ou infirmées.

2017-18, le gouvernement de Maduro doit organiser un vaste “dialogue” du peuple pour faire le point et concevoir des alternatives aux différents difficultés rencontrées qui perdurent et/ou redondantes.
Cuba pourrait participer à l’organisation. Ce qui créerait sans aucun dote des effets collatéraux à travers l’Amérique Latine. La gauche pourrait envoyer des observateurs. Pourquoi pas des députés Européens ? Des comités citoyens formé pour l’occasion de représentants es de divers organismes communautaires. Il y peut-être un occasion à provoquer !?

alain harrison 5 mars 2017 à 7 h 55 min

Bonjour.

M. Moreau:
«« Des Communistes et des Electeurs disent qu’ils ne s’y retrouvent pas dans la social-démocratie, socialisme, de Benoît Hamon, et dans la sociale démocratie très radicalisée incarnée par Jean Luc Mélenchon. »»
Dans un cas ils ont raison de se méfier, et dans l’autre trop frileux.

La social-démocratie très radicalisée……. Je vois que vous êtes toujours en avance recule.

Les oui mais ne font jamais la révolution, mais il profite………ils se gardent une petite porte de sortie.

Hamon-PS-Hollande point barre.

JLM, un potentiel de transition, mais il y a des conditions très serrées je l’accorde, mais pas celle que vous pensez. Le temps des choix est expiré pour les élections.

alain harrison 5 mars 2017 à 8 h 54 min

C’est simple.

Le PS se cherche une cocluche_ Hamon -Trudeau
La droite LR et ci, se cherche un Trump: Fillion……Macron !

Mais les deux sont dans le centre commercial: le néo-libéralisme.

Et le PCF est sans doute tenté par la cocluche ?

JLM n’a pas pris l’initiative pour rien. La seule manière de se dégager des récupérations.
Je crois qu’il comprend très bien le sens et la mesure du mot radicale dans le contexte d’aujourd’hui. C’est lui qui a le ballon. La FI a le potentiel dans la mesure qu’ils voient les leviers du changement et qui peut en être le maître d’oeuvre. Mais tout réside dans l’honnêteté et …le mot m’échappe.

alain harrison 6 mars 2017 à 6 h 05 min

Dans l’article: «« attendent des propositions audacieuses pour un changement de gauche »»

Des propositions, des promesses, la gauche, grace à la France Insoumise, sans cette initiative, la gauche serait en somnolence, et le PCF et bien…nous verrons.
Donc c’est grâce à l’initiative de JLM que le m6r.Fr c’est mis en place et sa décision de se présenter seul à la présidentielle, que la gauche pris d’un sursaut se bouge, même du côté de la gauche radicale (communiste). Le PRCF a sorti un programme assez costaud. Après avoir découvert le PARDEM, à on n’est pas couché, j’ai découvert Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle de 2017.
Donc, il y a des programmes dans la gauche. C’est aux militants d’organiser er d’accompagner les discussions citoyennes travailleurs sur les programmes, d’en déduire la justesse des éléments constituants.

Programme NPA: Idées – Propositions
Voici, classées par thématiques,  les principales propositions ou idées directrices du programme du NPA pour la Présidentielle (et les Législatives) 2012:

Quelques exemple:
Chomage – Emploi
Mise en place d’un bouclier social contre la crise.
Interdiction des licenciements et des suppressions d’emploi dans les services publics.
Interdiction des licenciements collectifs et individuels, pour le maintien des emplois, sous peine de réquisition des entreprises………
Education
Suppression des subventions aux écoles privées.
Refus de la transformation des établissements et des universités en entreprises mises en concurrence……..
Refus de la culture de l’évaluation individuelle et du mérite personnel.
Défense d’une une éducation coopérative qui exclut l’individualisme, la compétition, les notes et les classements…..

««« Possibilité offerte de scolariser les enfants dès 2 ans. »»» Discutable, l’éducation ce n’est pas instrumentaliser. Ici, la discussion devra être très très très sérieuse ?!?!?!
Disons qu’il y a des propositions à reconsidérer de but en blanc, n’est-ce pas.

Europe
Rupture avec l’Union européenne actuelle, marchande et libérale.
Promotion d’une Europe des peuples fondée sur la démocratie, la collaboration et la solidarité entre les peuples, et protectrice pour les travailleurs…….

http://www.sondages-election.com/programmes/programme-nouveau-parti-anticapitaliste.htm

L’idée c’est qu’il y est un vaste brain storming et un élagage pour ramener des solutions admissibles, voir «« Possibilité offerte de scolariser les enfants dès 2 ans. »» Mon opinion, c’est le non respect flagrant de la croissance chez le jeune enfant. Est-ce une forme de viol, un viol de la croissance.
Je suis heureux qu’une telle proposition sorte. Avoir du discernement ou pas. Il y aura toujours des gourous de tout et de rien pour avancer……….Oui, il faut lire 1984, et se mettre au parfum des recherches sérieuses sur les enfants , leur croissance , leur véritable besoin, la relation fondamentale parent enfant et le sens de l’intimité. Quand on se croit plus malin que la nature, drette là , une petite cloche devrait sonner.

Il est nécessaire d’examiner chaque objet selon sa nature: éducation, croissance, économie, UE………

En tout cas la gauche semble être sur la voie, il reste à espérer que ce ne soit pas juste un sursaut.

alain harrison 6 mars 2017 à 7 h 12 min

L’UPR va à la pêche, pourtant c’est claire comme de l’EAU DE ROCHE.

L’UPR est le faux positif faux négatif de Syriza (disqualifié par Tsipras et ci.)

Faux négatif. … On parle de faux positif (test positif à tort) ou de faux négatif (test négatif à tort) quand le résultat du test est contraire à la réalité/vérité. Un test est donc faux négatif s’il indique un résultat négatif, alors que le fait étudié correspond à un cas positif.

««« le résultat du test est contraire à la réalité/vérité »»»

l’UPR n’est pas Syriza et Asselineau n’est pas Tsipras.

Les deux sont contraires à l’image qu’ils donnent.

De même Trump, le parfait faux……. Trudeau aussi…….
Faites la liste des faux.

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