Face à la terreur

le 19 juillet 2016

Mémorial improvisé sur la Promenade des anglais à Nice, le 16 juillet 2016/ AFP

Ce devait être un soir de fête et c’est devenu un jour d’effroi. Après Paris, Istanbul, Orlando, Bamako, Bruxelles ou Bagdad, la furie terroriste s’est abattue sur Nice. Elle a broyé des dizaines d’existences, certaines à l’aube de la vie, mutilé des corps, inscrivant à jamais dans les esprits des images d’une indicible horreur.

Une nouvelle fois, la France est en deuil. Les circonstances du crime et les motivations de cet assassin restent trop floues pour en tirer toutes les conclusions. L’incertitude qui règne sur cet odieux attentat nous plonge dans une angoissante perplexité. Pourtant, il nous faut comprendre pourquoi l’histoire redevient tragique.

La revendication tardive de cette innommable atrocité par Daech ne nous informe pas sur ses raisons profondes. Elle nous dit cependant que le terrorisme fanatique est bien ce décor obscur dans lequel se meuvent des fanatiques, des âmes errantes, des petites frappes frustrées, d’imbéciles voyous prêts, pour des raisons diverses, à devenir des assassins de masse sans le début d’un frémissement de conscience. Il s’agit d’une incontestable victoire de cette franchise du crime qui parvient à activer dans différents endroits du globe des pulsions meurtrières aussi cruelles qu’imprévisibles.

Depuis le 7 janvier 2015, la menace terroriste s’inscrit dans notre quotidien. Elle frappe désormais en dehors de la région capitale, comme s’il fallait partout s’habituer au carnage, comme s’il fallait renouveler sa peine à échéance régulière. Là se situent peut-être l’horreur véritable et l’ultime dessein du terrorisme : la banalisation d’une épouvante qui prêterait le flanc aux réflexes les moins raisonnés, à la recherche de la fragmentation, de la division de la société, ouvrant la voie au triomphe de l’abominable secte des égorgeurs, coupeurs de têtes, lanceurs de bombes et de camions fous.

Il va donc falloir raisonner, penser, peser les mots et les images pour se défier de la haine qui trouve dans ces circonstances un terreau si fertile. Il va falloir le faire en résistance aux assassins comme à ceux qui les inspirent. Le faire contre les tentations qui s’expriment dans notre société de baisser pavillon sur les valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité, justement fêtées ce soir de 14 Juillet par les victimes de l’attentat.

Inutile de cacher l’ampleur du défi. Le terrorisme fanatique, et les formes mutantes qu’il endosse, risque d’être une donnée du monde qui vient s’il continue cette course folle.

La sécurité intérieure est donc une grande question, un grand défi pour toutes celles et tous ceux qui ont légitimement à cœur d’être protégés et de préserver, de faire fructifier nos libertés individuelles et collectives, nos moments de communion. L’état d’urgence ne l’aura pas permis. Il ne permettra pas plus aujourd’hui de répondre à ce nouveau type de terrorisme, dont seuls des démagogues politiciens prétendent pouvoir à tous les coups prévenir les horribles méfaits.

Comment donc faire pour que nos larmes ne deviennent pas des larmes d’impuissance réitérées à chaque coup porté ? Voilà des questions que les progressistes et humanistes auraient grand tort de laisser en jachère ou à une droite engluée dans une nauséabonde surenchère avec son extrême.

Misons sur une action internationale résolue pour assécher les réseaux et organisations terroristes et pour encourager partout les forces démocratiques et progressistes, pour un codéveloppement solidaire et durable, pour des mesures de sécurité intérieure efficaces, garantissant toutes les libertés, et la promotion d’une société de partage et d’égalité. Ce sont là d’indissociables directions que devrait prendre l’action publique, associées à une nécessaire mobilisation solidaire de toute la société et des citoyens.


35 commentaires


Paulette Janoux Bouffard 19 juillet 2016 à 21 h 45 min

Entièrement d’accord avec cette analyse et les propositions.

alain harrison 20 juillet 2016 à 21 h 37 min

Bonjour.

Troublant et choquant.

Tuerie d’Orlando : l’équipe tactique d’intervention de la police (SWAT) était-elle impliquée?
Par Prof Michel Chossudovsky
Mondialisation.ca, 11 juillet 2016

Extrait

«« Le Washington Post n’a pas jugé bon de pousser l’enquête plus loin.

Est-ce Omar Mateen ou l’équipe SWAT qui a tiré sur les victimes?

Le fil des événements établi par le service de police d’Orlando (voir ci‑dessous), que le juge Napolitano a cité, laisse entendre que personne n’a été tué avant 5 h 13, lorsque l’équipe SWAT a pris d’assaut l’immeuble. Il confirme aussi que les premières salves mortelles ont été tirées à 5 h 14 et que le suspect a été tué une minute plus tard, soit à 5 h15.

En l’espace d’une minute ou deux, Mateen aurait tué 49 personnes et en aurait blessé 53 autres. Tout cela pendant que l’équipe SWAT lui tirait dessus. »»

http://www.mondialisation.ca/tuerie-dorlando-lequipe-tactique-dintervention-de-la-police-swat-etait-elle-impliquee/5534979

Sans commentaire……

alain harrison 20 juillet 2016 à 22 h 34 min

Bien, ce n’est pas une alerte, mais la nouvelle formulation de votre page M. le Hyaric, me déçoit par rapport à l’ancienne formule !

Avant on prenait connaissance rapidement des nouveaux commentaires sur d’autre sujets.

Je n’appelle pas ça une amélioration.

Et d’ailleurs je ne reçois plus la newsletter de l’Humanité, encore là, c’est un recul.

Il y a eu le politiquement correct, et maintenant ça ressemble au glissement vers l’auto-censure ?!?!

Est-ce un manque d’argent ? La nouvelle formule serait moins cher ?

En tout cas, il ne s’agit pas de mettre plus de difficultés qu’il en existe déjà.

Juste à regarder les nouvelles sur la tuerie de Nice qu’il y est des émissions spéciales dans la mesure qu’elles ne deviennent pas une instrumentalisation et qu’elles éclipsent la douleur.
On a vue des dérives entre les citoyens…….

Maintenant, l’affaire des discours entre deux femmes…….Et ça tourne, ça prend des allures de mémérages….

Pendant ce temps les causes , les vraies sont enterrées un peu plus chaque jour, je pense à une réflexion sérieuse que les médiats devraient mettre en perspective concernant les TTPI et AECG qui vont bouleverser la vie de millions de gens sinon de milliard.

L’UE et ses fausses promesses ressortent avec acuité depuis la crise de 2008, ce point tournant auto-réalisant de la dérèglementation de la finance qui peut faire n’importe quoi et qui le fait, ainsi que les guerres limités et les fumeuses «« dommages collatéraux »» du ON Y PEU RIEN, personne n’est coupable, ce sont des dommages collatéraux.
Le terrorisme et les attentats, des dommages collatéraux.
Oui le cynisme et la dégradation des “valeurs humaines” sont en jeux.
Ce n’est pas une opinion, mais un constat.

Vous voulez avoir une idée de cela, et bien visionner cette émission dans le cadre du Canal Savoir (Québec)

On peut le voir sur you tube

Ajoutée le 22 déc. 2015

L’Université de Montréal accueillait, le 19 novembre 2015 dans le cadre des Conférences de la montagne, les philosophes Michael Sandel et Charles Taylor autour d’une discussion consacrée aux défis de la démocratie.
Catégorie
Éducation
Licence
Licence YouTube standard

https://www.youtube.com/watch?v=9o0unRhDuHc

Une rencontre très intéressante.

.M. Sandel nuance, ce que j’appelle le méta-conditionnement, les changements de mentalité par l’économie. Et ça va très loin.

J’ai reçu cette réponse d’ un ami.

Le vidéo est très intéressant, leurs points de vue est loin de n’être que récréatif….
Le marché financier a trouvé moyen d’acheter notre morale, nos côtés civics et tous les grands enjeux humains. De fin perverts et manipulateurs!

Alors la gauche, quand-elle qu’elle va se réveiller et laisser de côté leur velléité.

Il y a des solutions à porter de main, les voyez-vous.
Même le néo-libéralisme nous donne des leçons de stratégie.

Alors, il faut avoir une vue d’ensemble, le questionnement et du discernement.

Pourquoi, les syndicats n’ont-ils pas des fonds d’investissement pour développer le coopératisme, et oui des coopératives autogérées qui font du foin pour investir, pour investir dans le coopératisme.
Il n’y a pas de magie là-dedans, mais de la volonté.

C’est drôle, avec un boss, l’entreprise marche, mais sans, les expertises se perdent comme par magie.

Il y a un lavage de cerveau !

Et à la Fête de l’Humanité, il y a des prises de décision ferme à prendre, et la conception de l’alternative, et la répartition des médiats (1/3) qui doit se retrouver dans l’escalade vers les élections, et cela systématiquement, du bouche à l’oreille à des manifestations là-dessus. Pourquoi ?
Parce que les médiats ont un pouvoir à effet collatérale synergique sur les esprits.
Mettre en opposition le coopératisme et l’individu entrepreneur et comment enrayer la pauvreté et le futur misérable pour un paquet d’enfants à cause des coupures dans l’éducation……

Crime, vous êtes des habitués du discours , changer le contenu point.

À méditer.

Le contenu de la conscience est le contenant, et le contenant de la conscience est le contenu.
Krishnamurti

Un secret de polichinelle NON OUI

Nona 8 août 2016 à 11 h 04 min

I could read a book about this without finding such real-world aphpcaores!

alain harrison 21 juillet 2016 à 2 h 45 min

Erdogan, Macri, Juncker et cie. même combat: vers la dictature ?

C’est cela qui se passe.

Hollande: nous venons de reconduire l’état d’urgence pour 6 mois …

Quel événement l’autorisera de l’incérer dans la Constitution, grâce à la fausse gauche.

Le PS, son vrai nom est PC parti capitaliste.

Il faut le dire, le crier, mettre les aiguilles à l’heure.

Mais la gauche a trahis ses propres assises, et continue à branler dans le manche.
Il y a de quoi provoquer de la colère dans la gauche progressiste, que je diffère de la gauche libéraliste (PS).

Il y a trop de déclinaisons dans la gauche. L’idéologie, l’organisation de la pensée n’a pas été abandonné comme identité (comme l’ado en recherche d’identité, ce qui est dure à prendre pour l’égo), mais comme outil et balise de l’orientation de la gauche.
Plus de balise, ça me fait penser à la dérèglementation, plus d’orientation égal n’importe quoi, et connaissant la nature humaine (condition humaine, il y a quand même une distinction, j’y reviendrai), qui a lâcher ses croyances religieuses sans réflexion sérieuse: quand on quitte quelque chose, on en fait quand même un bilan minimal, ce que peu font en réalité.
En tout cas on peut se poser la question.
Et bien, il faut penser au pire. Les instincts seront avec nous, à moins de se robotiser.
Il y en a qui sont tentés.

Si vous ne vous rendez pas compte que la crise est multidimensionnelle, rien à voir avec l’époque de Marx, où les choses étaient simples, nous avons un grave problème.

Nous ne pouvons aborder cette complexité, faussé au fond par la redondance de sa structure, que par la simplicité. Et la vision de l’ensemble esquissé nous en montre la faiblesse. Mais l’armée et la police et le système judiciaire (politisé) formatés nous indiquent. la véritable difficulté. L’économie, pour ceux qui en ont compris l’essence n’est pas une véritable difficulté, dans la mesure qu’on chemine dans l’alternative économique.

Mais tout ça prend une autre tournure du moment que l’état de droit s’officialise comme état autoritaire, sécurité oblige, le premier pas. Après, et bien, les purges contre l’ennemi de…..qui au juste.

Il y a des imbéciles qui ont ouvert une boîte de Pandore et qui sont dorlotés, il ne manque que le prix de la collaboration, dans le sens de collabo, vichy.

La gauche n’a rien à proposer !

Tant que nous ne reconnaîtront pas la source des sources des malheurs humains, nous seront dans le labyrinthes.

Un psy a dit un jour , l’homme est enfermé dans une enceinte plus solide que du ciment, et c’est une idée.
Ce qui est banale passe inaperçu.

alain harrison 21 juillet 2016 à 4 h 19 min

On a vue les attaques du patronat contre la CGT. Erdogan a bien déclaré que l’économie est la priorité pour le bien du pays.

Erdogan est la planche de salut pour l’UE. La gauche doit veiller à ne pas tomber dans les pièges que le patronat va lui tendre.

Nous n’avons plus à faire à un état de droit mais un néo-état.

Souvenons-nous du procédé: néo-colonialisme. Le chef d’état ressemble à un citoyen du pays, mais il sert de masque à celui qui est réellement au pouvoir, c’est celui qui dicte le pouvoir, son orientation.

Erdogan est l’occasion tout comme l’a été les deux tours.

C’est vraiment tordu. Les US-UE devront usé de l’art de l’hypocrisie.

L’état français est déjà un état monarchique…..

L’état anglais du bipartisme tout comme les US, le Canada, le Québec…..
On repassera pour ce qui est de la democratie.

A quel stade est la democratie: en gestation, entrain de naitre, dans sa premiere annee, a la puberte, a l adolescence ………Question, question….

Alla 8 août 2016 à 11 h 33 min

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alain harrison 21 juillet 2016 à 21 h 13 min

Bonjour.

IL faudra remercier chaudement CADTM pour le travail extraordinaire qu’elle fait, sans relâche et son émancipation, que tous les regroupements lui signifient leur appui et leur aide à l’occasion.
Et, personnellement je remercie chaudement Mme, Anouk Renaud Permanente au CADTM Belgique, pour son remarquable état des faits concernant l’un des plus grands crimes de notre époque.

Qui sauve qui ?
22 juin par Anouk Renaud
«« Mais pourquoi les banques européennes achetaient tant de la dette grecque ?
D’une part, parce qu’avec la déréglementation financière, investir dans la dette publique est considéré comme une prise de risque zéro et donc permet aux banques de prêter sans compter et sans prendre de risque… du moins en apparence. De cette façon les banques maintiennent de « bonnes notes » auprès des agences de notation |8|………
En plus d’avoir servi à rembourser les banques européennes qui détenaient la dette publique grecque, l’argent des prêts de la Troïka a également permis de recapitaliser les banques grecques afin d’éviter qu’elles ne s’effondrent. Sauver les banques grecques permettait de sauver les banques européennes car elles possédaient des filiales de ses banques, avaient des parts dans leur capital et surtout leur avaient prêté beaucoup d’argent ! Et la crainte de l’effet domino ne s’arrêtait pas là, puisque les banques américaines étaient également très exposées vis-à-vis des banques européennes. Bref, il fallait sauver les banques grecques pour sauver le système bancaire……….
L’artillerie lourde a donc été sortie non pas pour sauver la Grèce, mais les banques privées européennes, grecques y compris. D’ailleurs à y regarder de plus près, les nouveaux créanciers de la Grèce ne s’en cachent pas tellement… Le FMI est on ne peut plus clair à ce sujet, puisque en 2013 un de ces rapports admet que « repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public » |16|. »»
http://www.cadtm.org/Qui-sauve-qui,13640

Cet article nous donne accès à la vue d’ensemble, aux tenants et aboutissants, aux causes et acteurs responsables. «« Le passage du libéralisme au néo-libéralisme »»
Un article que tout activiste doit avoir dans sa boîte à outil.
Un texte de base.

Je le mets au même niveau que : Crime contre l’Humanité, l’ultime retour des barbares.
Le modus operandi à travers l’histoire !

Mais ” qui sauve qui ” peut être illustré par plusieurs articles sur certains aspects:

«« Les marchés ont un visage…..»» vous vous souvenez de cet article NON OUI

«« Le document de JPMorgan, réclame des états autoritaires. »»

Il y en a plein d’autres, selon l’aspect……..

J’espère que CADTM aura sa place à la Fête de l’Humanité.

Que la coopérative française sera là aussi

Qu’une rencontre revenu de base et salariat pourra se manifester sur les divergences et les convergences.

La notion de Nouvelle Économie doit être au rendez-vous.

Comment se préserver de la guerre, en se préservant de la pauvreté et de la sous-éducation.

Mais pour l’instant avec les Erdogan, Macri, Macron et tous les hollandes et busch, Obama-trudeau, il y en a un qui gagne.

Hermann Göring

Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu’un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu’il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C’est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d’un pays qui en déterminent les lignes d’action, et ce n’est jamais qu’une question simple que d’entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. […] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.

Et nos médiats y participent, Trump, Trump…..
Vous connaissez, parlez en bien parlez en mal mais parlez-en.

Omerta sur les causes et les acteurs responsables

alain harrison 22 juillet 2016 à 5 h 25 min

Bonjour.

«« Il va donc falloir raisonner, penser, peser les mots et les images pour se défier de la haine qui trouve dans ces circonstances un terreau si fertile. »»

C’est ce que fait tout bon politicien.

Le terrorisme emploi des drogues qui transforme l’humain en jack l’éventreur, un tueur en série.
Voilà le fait nouveau. Un autre danger nous guette, cette drogue distribué dans les ghettos à travers le monde, et les US en ont un grand nombre. Cet état n’a pas su résoudre ses propres problèmes d’inégalités psycho-sociaux-économiques, il sabre dans son écologie par la fragmentation qui empoisonne ses eaux.
C’est un peuple immature, et Trump en fait la démonstration, non seulement, il montre au grand jour l’hypocrisie des membres des états et du gouvernement central.
Nos médiats n’en n’ont que pour l’imbécilité, et cela ne réveillera pas, le méta conditionnement n’a pas été pris en compte.

Ceci étant dit, le terrorisme va probablement se répandre de façon inusité, et par bien des gens qu’on ne peu soupçonner.
Nous oublions un fait très important, l’HUMAIN a très peu évoluer et a entre les mains des moyens extraordinaires, et que les pulsions humaines ne sont pas si éloigner de celles que nous retrouvons dans la nature. N’importe qui peu être soumis à un déclencheur de pulsion.
Et maintenant, il y a ces drogues qui transforme en prédateur actif.

Face à la compulsion psychosomatique destructrice, il y a bien les travaux de M. Groff qui peuvent nous être utile, mais face a ces nouvelles drogues, c’est une autre histoire.

La guerre engendre la guerre de vengeance tout ou tard, un cas patent la guerre économique exercé par l’Allemagne sur la Grèce, et tous ces pays qui ont suivi dans la condamnation du peuple grec: ce sont des paresseux, etc… Comme les gens qui suivent le manipulateur dans ses attaques contre la victime choisie. Un phénomène bien connu dans le monde du travail, dont on connaît l’ampleur chez les jeunes, et parfois ça fini par un suicide.
Comment expliquer de telles comportements ? Et bien nous pouvons considérer que plusieurs facteurs entre en ligne de compte, dont un, à la base: les pulsions qui se retrouvent autant chez les suiveux que chez le manipulateur face à la victime. Une composant de ces pulsions est bien sûr la peur, la peur de subir le courroux du manipulateur ” entraîneur “, car c’est lui qui mène le bal. Il a su créer un champ de terreur sourde, difficile à localiser.

Et ce processus sera là, omniprésent, tant et aussi longtemps que nous ne ferons pas le bon diagnostique.
Cela, bien évidemment, ressort de la psychothérapie et de la psychiatrie.

Mais il y a un autre terrorisme, qui lui relève entièrement de la politique, et c’est le terrorisme économique financiarisé.

Je reconduis encore cet article, à lire et à répandre, que les activistes s’en empare et fasse de l’éducation auprès de la population. Il est une véritable mine d’or.
Il relève les stratagèmes tordus, mais légaux, une gracieuseté de l’état de droit.

Qui sauve qui ?
22 juin par Anouk Renaud
«« Mais pourquoi les banques européennes achetaient tant de la dette grecque ?
D’une part, parce qu’avec la déréglementation financière, investir dans la dette publique est considéré comme une prise de risque zéro et donc permet aux banques de prêter sans compter et sans prendre de risque… du moins en apparence. De cette façon les banques maintiennent de « bonnes notes » auprès des agences de notation |8|………
En plus d’avoir servi à rembourser les banques européennes qui détenaient la dette publique grecque, l’argent des prêts de la Troïka a également permis de recapitaliser les banques grecques afin d’éviter qu’elles ne s’effondrent. Sauver les banques grecques permettait de sauver les banques européennes car elles possédaient des filiales de ses banques, avaient des parts dans leur capital et surtout leur avaient prêté beaucoup d’argent ! Et la crainte de l’effet domino ne s’arrêtait pas là, puisque les banques américaines étaient également très exposées vis-à-vis des banques européennes. Bref, il fallait sauver les banques grecques pour sauver le système bancaire……….
L’artillerie lourde a donc été sortie non pas pour sauver la Grèce, mais les banques privées européennes, grecques y compris. D’ailleurs à y regarder de plus près, les nouveaux créanciers de la Grèce ne s’en cachent pas tellement… Le FMI est on ne peut plus clair à ce sujet, puisque en 2013 un de ces rapports admet que « repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public » |16|. »»
http://www.cadtm.org/Qui-sauve-qui,13640

Cet article est important.

J’espère que la fête de l’Humanité ne sera pas une parade des élites, mais que les questions importantes seront abordées ainsi que les vraies solutions.

Mais je ne me fais pas d’illusion, le méta conditionnement, mais qu’est-ce au juste, c’est la somme des conditionnements individuels. Rien de compliqué quand on comprend le principe de la manipulation du conditionnement et le processus conditionnant de la pensé.
Sans le conditionnement sain, on ne peu apprendre à vivre en société, ce n’est pas cela dont il s’agit mais de la manipulation sournoise qui fait qu’une personne va voter pour parti fasciste et cela malgré qu’il n’y a pas si longtemps le monde a sombré dans la plus grand conflit jamais connu sur terre, et dont les déclencheurs sont d’ordre économique, psycho-social conflictuel……et la recette….

Hermann Göring
Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu’un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu’il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C’est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d’un pays qui en déterminent les lignes d’action, et ce n’est jamais qu’une question simple que d’entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. […] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.

C’est la pauvreté qui engendre la guerre. (de l’éducation, du revenu, du partage…….)
Le profit de la démesure.

Sauver les banques, quelle absurdité, quand elles feront faillite, il sera temps d’imposer par la force l’économie nouvelle.
Avis à tous les militaires et polices…..il est temps que vous, vous vous réveiller et de bien saisir ce que veut dire « servir », vous êtes au service de qui ???
Posez-vous là cette question, ne faites pas semblant.

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