Empêcher le cauchemar !

le 17 novembre 2016

La violence du discours dit «de rupture», qui séduit de chaque côté de l'atlantique, sert la survie du capitalisme au détriment des plus démunis. Erik de Castro/REUTERS

Les épouvantails agités hier pour préserver l’ordre établi prennent désormais dangereusement vie. De la Turquie aux confins de l’Europe et aux Etats-Unis souffle le vent mauvais de la réaction et de la régression, alimenté par la conversion d’une partie de la gauche aux canons de la mondialisation capitaliste. Si les forces de la transformation sociale et écologique ne se ressaisissent pas et ne parviennent pas à s’unir en incarnant la rupture avec un système injuste, les colères populaires continueront d’être détournées.

Une révolte sourde, une sorte d’insurrection froide et silencieuse se met en branle. Elle déjoue les pronostics de ceux qui pensent pouvoir lire le monde à l’aide de formules mathématiques, de sondages ou de statistiques. Les populations ne supportent plus cette forme d’insécurité de vie permanente, la menace de conflits et les innombrables catastrophes économiques, financières, écologiques, sans cesse justifiées par les tenants des pouvoirs au nom d’une certaine idée de « leur » raison. A côté d’eux, de dangereux opportunistes agitent comme exutoire les chiffons des passions négatives, de multiples peurs justifiées dont celle du terrorisme ou des effets désastreux de la mondialisation capitaliste.  Voilà qui pousse une partie des plus démunis à ne plus participer aux consultations électorales, d’autres à laisser détourner leurs colères.

Un énorme travail est à déployer pour que les classes populaires soient écoutées et entendues et pour aider à faire grandir la conscience des causes et responsabilités de la vie rabougrie qui leur est faite, les aider à se rassembler pour une politique nouvelle au service de l’intérêt général. Sans cet effort ils seront comme désarmés, placés à la merci de voies de garage très dangereuses.  Les forces progressistes ont là une responsabilité historique pour que les refus et les colères se tournent vers les mandataires politiques du capital, responsables des inégalités, des destructions d’emploi ou des délocalisations. On mesure les efforts à accomplir et les innovations à produire lorsqu’un grossier milliardaire qui a bâti sa fortune sur l’exploitation des autres et des manipulations financières, une leader de l’extrême-droite, née avec une cuillère en argent dans la bouche, héritière d’un vieux politicard, ou un ancien ministre descendu de la banque, réussissent à capter à leur profit la misère du monde !

Le creusement des inégalités prospère sur les divisions identitaires, religieuses, ou entre pauvres et moins pauvres qui se disputent les miettes de la globalisation capitaliste. D’un conseil d’administration à un ministère, d’un fond spéculatif à un grand média, partout sont défendues peu ou prou les mêmes orientations et les mêmes intérêts. Pour sauver le système, tous jouent une misère contre une autre, jamais un projet de nouveau mode de production et de nouvelles répartitions des richesses s’attaquant aux coffres fort grossis grâce à l’exploitation capitaliste.

Le retour de la question populaire serait une bonne nouvelle si elle ne s’exprimait pas de manière aussi diffuse, confuse et contradictoire. D’où la nécessité de politiser, de façon concrète et permanente, l’opposition entre dominés et dominants, dans une perspective d’émancipation humaine. Sinon, elle moisira dans des flots de démagogie populiste. L’exemple américain prouve que cette opposition ne suffit pas à mettre en mouvement le dit peuple pour l’égalité, la justice sociale et la paix, encore moins à donner un pouvoir politique et économique à l’immense masse de celles et ceux qui n’ont que leur travail, leur retraite pour vivre ou sont privés de travail.

D.Trump aura ouvert les vannes d’une parole raciste et misogyne, violente et démagogue qui risque de prendre une place accrue dans les débats publics outre-Atlantique et d’irriguer le discours des droites extrêmes et extrêmes-droites du monde entier dont les mutations sont confortées par cette victoire électorale. Seule l’émergence d’une riposte progressiste portée par une unité nouvelle de personnalités et forces de la gauche alternative peut y faire barrage et empêcher le détournement des colères et des aspirations populaires. L’interpellation peut être décisive à la veille des élections présidentielles et législatives. La gauche de gestion du capital ne mobilise plus et ouvre donc la voie au pire. De la même manière Hillary Clinton a peut-être été le meilleur agent électoral de son adversaire. Dans ces conditions, de nouvelles divisions de l’électorat de la gauche du changement et de l’écologie politique pourraient aboutir à renforcer encore le sentiment d’impuissance du monde du travail et de la création. Plus que jamais, ce dernier a besoin de se retrouver dans une dynamique constructive et forcément critique, porteuse d’espoir, pour ouvrir les portes aujourd’hui cadenassées de l’alternative progressiste et transformatrice. Faisons en sorte que le philosophe et poète allemand Hölderlin ait raison de penser que « là où il y a péril croît aussi ce qui sauve ».


16 commentaires


Moreau 18 novembre 2016 à 10 h 49 min

Il y a un déséquilibre politique mondial qui en s’aggravant accompagne l’aggravation de la crise politique générale mondiale : le mouvement communiste ne remplit plus son rôle de pionnier en Europe notamment avec l’arrêt de la transformation commencée en 2007, depuis l’élection présidentielle de 2012 en France. Tout en politique n’est que mauvais libéralisme et que Barack Obama a été empêché de réaliser son programme entièrement n’a pas améliorer la qualité du libéralisme américain, le socialisme démocratique universaliste en Amérique est récent, et le communisme démocratique universaliste est toujours désespérément absent en Amérique, le mauvais libéralisme ne peut plus convaincre les citoyens qui préfèrent s’abstenir, et les populistes rencontre une opposition très insuffisante. Il est impossible de sortir de la crise politique mondiale avec un parti communiste recroquevillé en France qui est vieux communisme qui ne mène à rien et dont les responsables passent tout leur temps à critiquer Macron tout en proposant en dernière option un candidat communiste à l’élection présidentielle française sans avoir présenté auparavant le programme communiste pour 2017, ce qui est un comble pour la transformation pour le communisme du vingt et unième siècle (faire élire un candidat avant de faire approuver un programme est l’ordre politique injuste et l’ordre politique injuste n’est pas le commun ! alors que l’Union Européenne a besoin d’un communisme démocratique universaliste comme l’Amérique. Barack Obama a bien dit lors de son passage en Allemagne que l’Amérique a besoin de l’Europe démocratique, or il n’y a pas plus d’Europe démocratique qu’il y a d’Amérique démocratique, c’est pourquoi il y a les hégémonies des populismes. Il est impossible de sortir de la crise politique générale mondiale sans les trois politiques spécifiques universelles : le bon libéralisme (le libéralisme démocratique universaliste), le bon socialisme (le socialisme démocratique universaliste des combattants de l’égalité comme Bernie Sanders mais il en faut d’autres), le bon communisme (le communisme démocratique universaliste toujours ultraminoritaire et étouffé en France et forcément en Europe. L’Homme pauvre en France ne peut trouver aucun interlocuteur sérieux dans la classe politique assidu pour parler de la pauvreté en progressant, même dans le mouvement communisme qui ayant arrêté sa transformation se perd dans des critiques et des rabâchages sans alternatives dignes de ce nom : après avoir dit qu’il était possible et réalisable de réduire la pauvreté en évitant le surendettement des personnes en augmentant les minimas sociaux en s’inscrivant ainsi dans la transformation du communisme, le mouvement communisme s’est recroquevillé redevenant sectaire car il n’est pas un interlocuteur sérieux de l’Homme pauvre qui préfère dans sa désespérance, s’abstenir, en Europe, comme en Amérique. Le communisme qui est incapable de rassembler les pauvres n’est pas le communisme universel, mais le mauvais communisme, le vieux communisme, le communisme qui refuse de prendre conscience que des Hommes pauvres ne peuvent pas être ou devenir des ouvriers, et qui les laissent pour ce motif inepte, pour compte. La transformation du communisme devait faire de la France le pays fondateur du communisme démocratique universaliste européen qui aurait fait renouer les pays de l’Union Européenne où le mauvais communisme a disparu, ne résistant pas à son déclin ; le pays phare du communisme mondial, il n’en est plus rien !

alain harrison 28 novembre 2016 à 2 h 22 min

Bonjour M. Moreau.

Merci, votre commentaire nous fait voir bien des choses. Votre approche du vieux versus le nouveau est direct et très parlant, les communistes ont un miroir pour se regarder.
La question est maintenant de voir ce qu’il y a à voir, et non de n’y voir ce que l’on veut bien y voir. Nous être humains sommes fort pour n’entendre ce que l’on veut bien entendre. Et là on passe à côté.
Mais , vous restez dans du général, si vous avez des pistes concrètes, même si elles sont purement intuitives ou d’apparence utopique, je crois qu’il faut dépasser les préjugés.

Moi, je ne cesserai de dire et d’affirmer sans me tromper, un nouvel objet dans ma boîte à outil, l’Histoire en témoigne, que la notion de pays n’est pas dépassée, loin de là, nous approchons plutôt d’une maturité des pays, et le système UE, une foi que vous-vous en serez
sorti, est un test de passage, justement vers cette maturité des peuples formant le continent européen. Bien sûr, pour ceux de l’Est, le test du fascisme est plus ardu et plus dangereux.

Un message pour l’ensemble de la gauche, de ne pas se laisser intimidé par les vrais populistes qui essaient d’identifier la gauche au populisme, ce qu’elle n’est pas fondamentalement, à mon avis. Mais qu’elle doit évoluer selon l’époque en ne perdant pas de vue les erreurs, mais aussi les expertises qu’elle a su se donner, qui sont précieuses. Mais un peu de rénovation ne ferait pas de tords.

Et un avertissement à la droite qui elle, est populiste paradoxalement aux véritables intérêts qu’elle sert. N’est ce pas, pour mieux servir le capital, elle use ad nauseam des accusation de populisme et réussit à amalgamer la gauche à l’extrême droite. Comment, en se servant de deux tactiques, d’abord le PS-hollande qui discrédite la gauche qui devient, par trompe nom, par le fait même une trahison en soi de toutes ses promesses progressistes que le PS ,à la suite de SARKO, détruit les avancés. Je veux dire que l’amalgame (qui a toutes les apparences naturelles) de la gauche au PS (trompe nom ou cheval de Troie) disqualifie la gauche. Les gens confondes les deux.

Mais, en plus la FN, autre cheval de Troie, utilise les mêmes thèmes que la gauche (qui lui reviennent naturellement étant progressiste) pour confondre le peuple, mais ici l’amalgame est anti-naturelle, mais ne fait que creuser la confusion au sein du peuple.

Une tâche de plus, faire voir au peuple ce double jeu de dupe.

Mais, il semble qu’une bonne partie de la population soit gagnée aux deux manipulations.
Beaucoup on de bonnes raisons, mais devenu viscérale à force de répétition des attaques orchestré par les médiats, et de l’omerta médiatique sur la gauche, sinon par un langage condescendant et disqualifiant pour la gauche. Mais aussi des trahisons d’une partie de la gauche, des élites très très très questionnable et maintenant éjectable de la gauche, si la gauche veut reconstruire son intégrité. Sinon, ils continueront à plomber la gauche dans son ensemble, mais de l’interne. Et tant que le PCF continuera à adosser le PS pour contrer le FN, le PS sera considéré comme faisant parti intégrale de la gauche, plombant la gauche de l’intérieure comme si le PS était la représentation de la gauche, une position permettant de considérer la gauche marxiste comme extrémiste au même titre que l’extrême droite. À quand l’identification avec le terrorisme ? L’emprisonnement de syndicalistes semble un signal. En tout cas, il faut être très alerte des dérives d’état dont la Turquie, l’ Ukraine qui attirent notre attention, tout en faisant moins de bruit (la responsabilité des médiats) avec ce qui arrive dans les pays de l’Est au sein de l’UE.

La question des médiats doit être une des thèmes de la course électorale. Le déséquilibre informatif est trop flagrant.

La gauche doit organiser des débats avec plusieurs prétendants à la présidence, pas pour se taper dessus, mais pour présenter un programme consensuel et signaler less abus UE et ci. à point nommer des débats. Plusieurs débats dans plusieurs lieux significatif de France obligerait les médiats de relayer les débats, et en plus les militants et sympathisants internautes pourraient profiter du momentum pour amplifier le programme.

Une suggestion.

Pierre 21 novembre 2016 à 9 h 37 min

Samuel Beckett avait intitulé un de ses livres “Cap au pire”.
Nous y sommes.

breteau jean claude 21 novembre 2016 à 10 h 04 min

Le cauchemar ,le mien c’est la disparition de mon parti !c’est l’objectif de la droite et du ps depuis longtemps ,mais voilà que se joint à l’hallali ,celui qui fut notre candidat en 2012 ,poursuivant ainsi “l’œuvre” de Mitterand , son modèle .Dansc es conditions la propsition de le soutenir de nouveau est indécente ,et irrésponsable ,elle correspond à un suicide ,dont les premieres victimes sont ceux qui souffrent de la politique d’austérité .Sans le PCF que serait la France .Il est temps de faire preuve de lucidité ,en écartant Mélenchon ,pas de parrainage ,qu’il se débrouille seule ,puisqu’il a choisi la division ,en faisant des communistes l’ennemi ,après avoir agressé toutes les autres composantes de gauche et les électeurs qui vont avec

Le.Ché 21 novembre 2016 à 10 h 37 min

Il faudrait aussi en finir avec la dérive du PCF par rapport à la mondialisation capitaliste puisque le PCF a abandonné la nationalisation des grands groupes capitalistes du CAC 40 et c’est soumis à cette Europe capitaliste au lieu de la combattre. Dans cette affaire le peu de députés communistes qui reste risque de disparaitre carrément. Revenons aux bases marxistes et nous aurons fait un bout du chemin vers l’émancipation du peuple.

alain harrison 25 novembre 2016 à 19 h 58 min

Bonjour Le.Ché.

revenons à des bases maxistes…..

Je ne l’ai pas lu et ne le lirai pas, je suis passé à autre chose que les idéologies.
Mais c’est à vous de faire connaître ces bases, du moins les articulés en fonction des thèmes abordés, juste dans ce texte de M. Le Hyaric, il y a bien quelque thème qui se prêterait à mettre en relief quelque base marxiste.
Mais pas seulement comme critique mais aussi conduisant à des solutions cohérents au thème “problématique” et à la vision marxiste.

Il faut être opérationnel, autrement dit déboucher sur des solutions viables, du moins, qui font réfléchir et peut-être se questionner sur la pertinence des solutions pour sortir de la confusion actuelle.

De faire en sorte que le citoyen lambda puisse s’ouvrir les yeux entre les partis, les agendas politiques, ceux qui sont de la frime et ceux qui n’en sont pas.
Et là, la proposition de participer compte. Mais il faut proposer des lieux où le citoyen lambda pourra s’exprimer et faire les liens entre ses préoccupations, les solutions avancées et l’idéologie (comme outil d’éclaircissement).
Comment dire, la théorie sert à rendre cohérent et compréhensible et faire des liens entre les réels. De même l’idéologie doit servir. Car les deux , la théorie et l’idéologie doivent être des outils donnant accès à la compréhension.
Mais l’une comme l’autre doivent évoluer selon les nouvelles donnés.

Une question pourrait être posée comme.

La dictature prolétarienne, qu’est ce que cela me rapporte, à moi , à ma famille, à mon milieu de vie car celui-ci a des effets collatéraux sur ma vie et moi sur lui.
Maintenant c’est à vous d’y répondre.

Le.Ché 21 novembre 2016 à 10 h 46 min

Il faut dire également que Obama pour un soi-disant homme de Gauche n’a rien fait pour son peuple à part la sécurité sociale évidemment sur des bases américaines ce qui veut dire avec des assurances privées, cherchez L’erreur???.

chb 22 novembre 2016 à 0 h 31 min

On peut dire également que H. Clinton, responsable de la politique étrangère US, a fait plusieurs guerres “humanitaires” (Lybie, Ukraine, Syrie, Yémen…) qui ont aggravé la situation des peuples concernés, et qu’elle en aurait volontiers provoqué d’autres (Iran, Russie). Pas sûr que le discours anti-ingérences et pro-Poutine de Trump se concrétise par moins de morts et de destructions au bout du compte, mais c’est de ce point de vue un petit soulagement de la voir éliminée.
Il serait également plaisant que le PC se désolidarise franchement du PS, chien de guerre de l’OTAN…

alain harrison 22 novembre 2016 à 0 h 23 min

Bonjour..

La gauche ne parviendra pas à s’unir sur les grandes questions.

Le PCF demeure dans le sillon du PS. Pierre Laurent et ci.
C’est quoi leur programme…..
La France Insoumise a du potentiel, mais JLM saura-t-il mettre les points sur les i ou non.
Il y a le PRCF : demandez le programme ! 4 sorties et 10 entrées pour une perspective révolutionnaire !
Quatre « sorties » et dix « entrées » pour une perspective révolutionnaire.
Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF.
Qui a un programme assez costaud (radical) pour amorcer une alternative.

Mais PCF, FR et PRCF ne s’entendent pas sur rien, semble-t-il, du moins le PCF et le PRCF.
Le tout est le fait des chefs ?!?!

Est-ce que la France Insoumise pourrait être le lieu d’un consensus ?

La gauche fait du dur place.

De beaux discours, M. Le Hyaric donne des pistes, mais encore faut-il dépasser les veux pieux pour mettre le doigt sur le bobo !?!?

Du Québec, la vision d’ensemble………..

Moreau 22 novembre 2016 à 22 h 43 min

Ce qui maintient le communisme en échec, c’est le manque de continuité de la transformation, le populisme de la France dite insoumise, le manque d’envergure européenne ; cela donna en Grande Bretagne le brexit. Monsieur Mélenchon dit que le nationalisme lepéniste fait partie de la démocratie, mais les raisons fondées de l’abstention aux élections ne font-elles pas partie de la démocratie ? L’arrêt de la transformation du communisme français a comme conséquence à ce jour de n’avoir aucune lecture du programme communiste pour l’élection présidentielle de 2017 et un programme vieux de cinq ans repris par la France dite insoumise dont le populisme est en entière contradiction avec l’universalisme chanté par Jean Ferrat et donc avec la campagne de 2012. C’est par de telles erreurs et fautes que la gauche risque de disparaître en France après avoir disparu dans d’autres pays de l’Union Européenne. Tous ses problèmes ne peuvent avoir comme conséquences que l’abstention.

alain harrison 23 novembre 2016 à 7 h 41 min

Oui, la gauche a de gros problème.
Et le pire, c’est qu’elle ne fait toujours pas son examen de conscience, et ça passe entre autre par des prises de décision consensuel (mettre de côté ses divergences pour se concentrer sur les grands enjeux), ce que les trois grands pans de la gauche ne font pas: les nommés: PCF, PRCF et le petit dernier qui fait brasser la cage, le FI et JLM qui n’attend pas, lui. Un véritable examen de conscience fait tomber des têtes, et transforme les indécisions en décisions….

Tant pis pour les biens pensants offusqués , il y en a chez les communistes qui sans cesse revient sur la Vérité du Communisme. Pourtant le communisme a fait faillite en Russie, la Chine a maintenant sa caste de super riche, et espère entrer dans le club du libre marché des multinationales pour le partage du gateau. La Chine a livré des esclaves par millions aux marchands occidentaux.
Mais ça , les communistes français ne semblent pas le voir.
Poutine est un dictateur parmi d’autres, et les US est la parodie des parodies de la démocratie,

Alors la gauche française a à se bouger le cul. Je le dis , je le redis, c’est pas les idéologies qui changeront le monde, mais la prise conscience claire de la classe moyenne des enjeux et des solutions synergiques que sont le coopératisme véritable et le partage du temps.
C’est le revenu de base qui impliquera la nouvelle économie, car elle exige une conception totalement étrangère à la structure économique actuelle. Il s’agit d’une véritable mutation de notre conception de l’économie. Pas d’une révolution, mais d’une mutation au sens de l’évolution Naturelle , mais une mutation de conscience.

Ktishnamurti en indique le sens: le contenu de la conscience est le contenant et le contenant de la conscience est le contenu.

Pour les deux de pique, ils ne verront que la tautologie, toto.
Comment dire , l’idiot regarde le doigt du sage qui montre la lune.

Ceux qui auront eu le Coeur (l’attention) de voir le document Naissance sans Violence, auront peut-être une idée de ce que veut dire Krishnamurti: voir la vérité d’une chose.

La crise multidimensionnelle initié par le capitalisme sauvage, une immense occasion pour l’Humanité, si et seulement si, Elle saisit la véritable porté de la plus grande découverte (qui dépasse le fait de découvrir de la vie ailleurs) qu’est L’Évolution Naturelle. Mais il y aura toujours des deux de piques: Vous ne saisissez pas, mais alors pas du tout ce qu’est le conditionnement, et encore moins le méta conditionnement. Pour vous c’est un lieu commun, une idée.

Un exemple parlant

Chapitre 49 — L’histoire du contrôle
bancaire aux Etats-Unis

«C’est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l’appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d’achat et nous n’avons
au- cun intérêt à payer à personne.»
Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d’or et d’argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié.
«En un an, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l’ère de prospérité se termina, et une dépression s’installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs.»
http://www.michaeljournal.org/sign49.htm
JLM n’est pas parfait et traîne ses squelettes dans la placard, que jette la première pierre celui qui n’a…..Il est peut-être un autre Tsipras, ou pas. Alors qu’un communiste se lève, sera-t-il du PCF ou du PRCF……

Mais revenons à note affaire.

La gauche a une occasion de mettre en relief les programmes et une visibilité médiatique. Des débats entre un PCF, un PRCF, un du FI, en plus de JLM, pourquoi pas !
Faire des faces à faces pendant la période qui vous sépare des élections.
C’est à la gauche de saisir l’occasion.

Mais s’en servir pour présenter l’ALTERNATIVE, LES ENJEUX, LES SOLUTIONS SYNERGIQUES.. PAS POUR SE DÉMOLIR, mais pour réveiller le Peuple Français,
Dépasser les divergences pour faire ressortir les vraies solutions. Dépasser une foi pour toute: le Oui, maisssssssssssssssssssssssssssssss.
Voyez-vous ?

alain harrison 24 novembre 2016 à 4 h 57 min

Bonjour.

Pensez y, des débats de gauche de telle sorte que le programme sorte et soit diffusé.

Après tout, il semble que la gauche soit d’accord sur le fait de donner au Peuple le pouvoir NON OUI
Alors le pouvoir passe de l’un au multiple, mais il faut avoir le sens de l’organisation politique multiple. Mais il y a des pistes.

Alors les débats doivent être axé selon un accord tacite des coureurs: se passer la balle de telle sorte que le sujet s’approfondie pour éclairer la population à l’écoute.

Chaque coureur doit être conscient de peu importe de qui l’emportera, c’est le programme que souhaite la population qui doit primer: une réelle justice économique de partage impliquant la participation citoyenne dans le temps partagé, selon la dynamique de chacun et selon son potentiel. Le temps partagé, la base d’une nouvelle façon de participer. De telle sorte que chronos ne bouffe personne. Il y a les cycles du partage des responsabilités, du travail, etc..
Et puis il y a tout bonnement la vie ordinaire qui revient à chacun.

Il faut faire voir clairement, il faut conceptualiser le nouveau mode de rapport social, coopératisme, partage et égalité au droit de jouir de la vie.
Et le facteur temps de vie, nous englobe tous.

Mais aussi, qu’il y a le devoir pour chacun de travailler sur ses propres forces et potentiels.
L’Alcoolique n’aura de choix de se soigner et le travail sur son potentiel fait partie de la thérapie.
Quand au conditionnement de la pensée archaïque (croyance fabriquée le long des premiers millénaires ), et bien, on ne se battera pas, mais l’exigence de s’instruire selon l’époque sera obligatoire. Tout en respectant le droit d’avoir ses particularités de croyance, en Jésus, aux extra-terrestre…..

De toute façon, les rituels, en général ( groupes de croissance basé sur des croyances ou non) ont des effets positifs. Dans la mesure que cela ne devienne pas une obsession.

Comment dire: la sage va chercher de l’eau à la rivière, il a une “illumination” qui lui fait voir la beauté de……, puis retour à la normale, et revient avec l’eau….Il n’en fait pas toute une histoire, mais montre que tout un chacun peut avoir accès à comment dire, des cadeaux de prise de conscience inexprimable en mot, mais parfois énorme en ressenti, parfois il en ressort un profond sentiment de liberté, parfois d’être en contacte avec le grand tout, et parfois ça change la vie. Voilà comment exprimer en quelque sorte la notion de spiritualité.

Il ne s’agit pas de rejeter quoique ce soit, mais de replacer un peu les choses.

Dont une, dont nous devons replacer le plus tôt possible: l’économie.

alain harrison 24 novembre 2016 à 18 h 58 min

Bon, c’est épuisant d’élaborer un commentaire qui offre en plus des pistes de réflexion utile, et OUPS ! il disparaît. C’est un manque de respect, en plus envers quelqu’un qui pourrait facilement se foutre de ce qui arrive à la France. Moi j’habite un petit paradis , le Québec imbriqué dans le Canada, grand ami des US, la super puissance dominatrice, pour un temps encore.
Mais bien sûr si mes commentaires sont vues avec condescendence de votre part, dites le. Moi, l’hypocrisie à ce stade ci vue les manoeuvres des politiciens, et surtout ceux qui se disent de la gauche, Ceux qui disent , il faut que les citoyens aient la parole………
Mais en réalité, n’est que l’appât à l’hameçon. Hollande, Tsipras, Ecclesias (?), JLM (?) sont ou peu-être sont…….
IL y a les grands enjeux et il y les solutions incontournables et il y a les OUI mais….

alain harrison 24 novembre 2016 à 22 h 32 min

Qu’est ce qui empêchera le cauchemar ? Le Moyen-Orient est en plein dedans.

La Grèce est en bonne voie. L’UE ………….

Ça devrait être évident, mais………

Les US sont la clef !?

La Chine et la Russie peuvent initier la nouvelle économie !?!

alain harrison 25 novembre 2016 à 6 h 25 min

L’un des problèmes pour initier le mouvement citoyenne travailleur, c’est l’absence de locaux facilement accessible.

Je crois que les mairies, les écoles et autres (..) devraient servir de place de rencontre citoyenne à des fins de discussion politique citoyenne.

Il en va de la véritable démocratie.

alain harrison 28 novembre 2016 à 3 h 22 min

Les mairies et les écoles, les églises et autres lieux qui pourraient servir, après tout ils dépendent économiquement du Peuple, et non l’inverse. La mairie et ci. doit être au service du Peuple point finale. Il faudrait peut-être le leur rappeler.
Ici à Québec, nous avons un maire reconduit, __par la bêtise du toujours plus, plus grand, plus gros, plus, plus d’économie, __par la population, mais chiale avec tous les pas dans ma cour, pas dans ma cour…. Les mégalomanes, il y en a plein, et les gens ne semblent pas faire la différence entre le développement et la mégalomanie. Société saine société aliénés.

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