D’Ambroise Croizat à Alain Duhamel…

le 13 janvier 2017

Décidément le pluralisme des idées, l’authentique confrontation politique quitte l’esprit des chaines de radio et de télévision. Les pôles publics de France Télévisions et Radio France, que je défends par ailleurs, donnent le mauvais exemple. L’Humanité comme nos confrères de La Croix ou de Politis ou encore du Monde Diplomatique et bien d’autres qui font entendre un autre son de cloche sont quasiment interdit de micro. Certes, on ne trouvera nulle part un décret d’interdiction. Non ! C’est devenu une presque banalité, une normalité.

Voici que France 2 lance en prévision de l’élection présidententielle une nouvelle émission baptisée « Le club de la presse ». La première a eu lieu dimanche dernier, après le journal télévisé. Elle ressemblait, une fois de plus, à la discussion du café du commerce avec des journalistes aussi neutres que M. Duhamel, M. Brunet et deux autres confrères de Challenges et du Journal du Dimanche. Je ne leur reproche pas d’avoir des opinions et de les exprimer. Précisément parce que je suis pour la confrontation d’opinions. Ce que je conteste, ce sont les visages différents pour des opinions quasi similaires ! On y a sondé, avec l’air savant, le cerveau caché des candidats, les tactiques obliques, les phrases devenues petites au fur et à mesure qu’on les découpe, les jugements sentencieux toujours aussi éloignés de la vie de la multitude qui travaille et qui souffre.

Dans leur bouche, chaque électeur devient un sujet au service de tactiques biscornues. On explique par exemple que si on ne choisit pas M. Valls à la primaire, on aura Macron car les élus socialistes ne voteront pas pour un autre candidat de leur parti. Bref, vous avez le choix entre un libéral et un… libéral. Tous sont hantés par la crainte que les candidats socialistes n’assument pas chacun un virage à droite. Tous reprochent même à M. Valls de ne pas tenir la ligne libérale qu’il mettait en œuvre lorsqu’il était premier ministre. Certes, la mue de l’ancien premier ministre pose légitimement question, mais pas en ces termes ! S’il parle aujourd’hui à gauche après avoir dit qu’elle n’existait plus, c’est que le peuple de gauche existe et compte en France. Au-delà, une immense majorité de citoyens n’a supporté ni le 49.3, ni le projet de déchéance de nationalité, ni la loi de précarisation du travail, ni les cadeaux permanents aux grandes entreprises sans contreparties pour l’emploi, tandis que continuaient à progresser le chômage, la précarité, la pauvreté, l’affaiblissement des services publics et l’alignement permanent sur la doxa bruxelloise. Voici un élément de débat qu’il serait intéressant de décrypter. Ces porte-voix ne le souhaitent pas, trop occupés à démontrer que l’avenir passe par la mise en œuvre de toutes ces solutions du passé vers encore plus de libéralisme, alors qu’elles ont toutes échoué partout. Peu leur importe si les conséquences des choix qu’ils défendent enferment beaucoup trop d’électeurs en colère vers le vote d’extrême-droite.

Tous sur le plateau ont défendu comme « intelligente » cette incroyable profession de foi de M. Fillon déclarant qu’il ne serait pas dur avec la Sécurité sociale puisque « chrétien ». Autre manière de prolonger les épisodes affligeants autour du burkini, des menus à la cantine, du voile et autres propos stigmatisant précisément une « autre » religion. Sa foi si « chrétienne » le conduira-t-il à soutenir Cédric Herrou poursuivi pour « aider son prochain », la salariée d’Auchan qui perd son enfant parce qu’on l’oblige à rester « attachée » à sa caisse, ou encore la défense des services publics alors qu’il veut purger cinq cent mille emplois.

En vérité, cette déclaration – qui n’aurait jamais dû quitter la sphère privée – sert à illustrer le débat lancé par M. Sarkozy sur « l’identité » de la France. Oui, la droite veut un jour ou l’autre aller jusqu’à défigurer ou abolir la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat. Transpirait de cette émission la hargne contre toutes les conquêtes du Conseil National de la Résistance. La première question de l’émission invitait Alain Duhamel à émettre son vœu pour l’année nouvelle. Du tac au tac, il réclama de chaque candidat qu’il ne fasse aucune promesse qui ne serait pas financée. Tout est ici ! Vous ne devez penser que dans les cadres actuels ! Si au sortir de la seconde guerre mondiale, dans un pays dévasté et ruiné, Ambroise Croizat et le Général De Gaulle avaient ainsi raisonné, il n’y aurait jamais eu de Sécurité sociale et le pays aurait eu plus de mal à se relever. Il est heureux qu’une pensée inverse l’animât, comme celle de M. Thorez qui érigea le statut de la fonction publique. Tout droit social, tout bien commun au service de tous est aussi la condition du redressement et du développement économique.

Dans les conditions de notre époque, c’est d’une nouvelle sécurité sociale dont il faudrait débattre : Celle par exemple ouvrant une cinquième branche pour financer le crucial enjeu de l’autonomie ou celle permettant une « sécurité »  de L’emploi. De même un nouveau partage des richesses et une nouvelle manière de produire et de consommer, combinés à un nouvel âge de la démocratie participative d’intervention, conditionnent un développement durable, respectueux de la planète. Quand et où en débattra-t-on enfin sérieusement ? Tout le monde, à commencer par les journalistes, a tout à gagner que le pluralisme irrigue enfin les débats publics. Nous sommes disponibles pour cela !


21 commentaires


LEROND Roger 13 janvier 2017 à 12 h 52 min

Les médias censurent de plus en plus ce qui peut apparaître comme l’ombre d’un avis différent… C’est le prélude à la mise en place de tous les régimes totalitaires, et ce , de tous les temps et lieux…

Cialdella Michel 14 janvier 2017 à 9 h 13 min

La référence à De Gaulle pour la création de la Sécu me scandalise. S’il a été contraint de faire appel aux communistes face aux américains, il n’est pour rien dans la création de la sécu. N’oublions pas : l’ordonnance fondatrice date du 4 octobre 1945, De Gaulle ne l’a pas signée et il démissionne le 20 janvier 1946. Donc même s’il l’avait voulu il n’aurait pas pu ! Il faut que les journalites de l’Huma arrêtent avec cela !!!!!

JPR 15 janvier 2017 à 16 h 54 min

Entièrement d’accord !
Mais ce n’est pas n’importe quel journaliste de l’Huma qui nous sert ce plat de l’homme providentiel , c’est son directeur !
La Sécu a été mise en place par Ambroize Croisat car le rapport de forces issu des combats de la Résistance communiste permettait de réaliser un tel projet.
Rien à voir avec la vision anti-historique et anti-lutte des classes d’un duo d’hommes.

Pour le reste, il y a belle lurette que les médias publics excluent les communistes et c’était déjà le cas du temps de l’ORTF..
La différence est la privatisation des ondes publiques, avec sur France Culture, France Musique, les journalistes représentant le Capital : Le Figaro, omniprésent, Télérama, le Monde, Libération etc …mais jamais l’Huma.
Qui possède la radio nationale ? la Nation, ou le patron du Figaro ?

bouhier 14 janvier 2017 à 16 h 52 min

Je partage tout à fait votre analyse. Les journalistes du débat sur TF1 n’étaient pas neutres. C’était pourtant le moins que l’on pouvait attendre puisqu’ils étaient là pour animer, faire parler les candidats à la primaire et non pour se mettre en avant comme ils l’ont fait au détriment de ceux que nous voulions entendre. Coupant la parole, obligeant les candidats à se prononcer en ”oui ou non ” sur des questions importantes, ils cherchaient le point de désaccord, l’anecdote …et, à mon sens, plutôt que de mettre les candidats à l’aise pour qu’ils s’expriment, ils ont bloqués le débat en les paralysant.
L’analyse qui a suivie sur la chaine parlementaire était encore pire… A croire que les media qui annoncent la mort du P.S ( comme ils l’avaient fait pour la droite après la victoire de Holland) veulent diriger l’opinion publique pour provoquer ce qu’ils ont imaginés

Franek 14 janvier 2017 à 17 h 49 min

Mais mon cher, le CNR est ringard car il défend tout la démocratie, l’égalité , lé liberté et la solidarité, un vieux machin qui à fait la prospérité de lé France mais pas celle des banquiers et autres brigands des grands chemins du libéralisme (mot inapproprié car c’est au contraire une atteinte aux libertés) la racine du mal remonte à cet honteux traité de Pompidou sur les emprunts d’état, l’économie a pris dans la politique une importance démesurée de plus faussée par une interprétative douteuse, depuis 1929 se répète la même erreur, toujours plus pour les investissement qui d’ailleurs ne viennent jamais
Quand aux journalistes, ils sont choisis non par leurs compétence ou leur talent mais par obédience à la déesse audience, cette odieuse mégère de moins de 50 balais qui ne bosse plus devant sa porte, la poussière de l’histoire restant sous de tapis de ces tapins

victorin29@free.fr 14 janvier 2017 à 19 h 51 min

Ou est passé mon documentaire???????????????????

Moreau 14 janvier 2017 à 22 h 50 min

Des gens s’interrogent beaucoup sur la réalisabilité d’une sécurité sociale à 90% proposée par la France qui ose, ou intégrale, en raison que la nouvelle sécurité sociale doit pouvoir intéresser le plus grand nombre des pays membres de l’Union Européenne les communistes devraient donner leur avis, soit l’interrogation est la suivante : la sécurité sociale à 90 % serait-elle plus généralisable dans l’Union Européenne que la sécurité sociale intégrale ? Les gens ont besoin d’en savoir plus. Il y a une sous-information ; alors que le dispositif actuel est contraignant et incertain pour les pauvres.

alain harrison 15 janvier 2017 à 18 h 49 min

Bonjour.

««
“Décidément le pluralisme des idées, l’authentique confrontation politique quitte l’esprit des chaines de radio et de télévision. »»
C’est l’OMERTA quoi.

Il y a une course pour la présidentielle, des débats organisé par la gauche dans des lieux symboliques attireraient les médiats, qui sait , international qui sait.
Une visibilité pour l’alternative ?
La question des médiats dans un débat serait à creuser: les tenants et les aboutissants.

Il y a des thèmes à traiter, et un débat pour une ou plusieurs thèmes, le temps est compté pour organiser ces débats, n’est-ce pas !

Voyez-vous, soit qu’on est en réaction ou qu’on est en pro-activité.

La gauche où se situe-t-elle ?

alain harrison 15 janvier 2017 à 19 h 16 min

Bonjour,

«« Ce que je conteste, ce sont les visages différents pour des opinions quasi similaires ! »»

On peut y voir une connivence NON OUI

Il faut être attentif.
Quand différentes analyses arrivent à un même diagnostique, on peut croire au bon diagnostique.
Quand les différentes analyses se contredisent, on peut penser que l’objet étudié est soit mal compris, mal évalué ou est sous la coupe des intérêts divergents ou………..

Comment faire le point sur un enjeux dont les effets affectent l’ensemble ?

Par différentes approches. Objectives.

Je veux bien croire que Marx a fait une analyse objective du capitalisme et qu’il a vue clairement les tenants et aboutissants, mais il est claire que l’idéologie, elle en a perverti la porté. Les divisions n’en sont-elles pas un indicateur ?!

Voyez ou revoyez le petit cartoon:
Les patrons sont ils indispensables ?
https://www.youtube.com/watch?v=K4pZbdijJI0

Ce petit cartoon raconte tout le processus. Extraordinaire, l’esprit synthétique montre toute la puissance de voir.

Mais le voyez-vous ?

Pour vous est-ce une idée ou un fait ? (Krishnamurti).
Un essaie.

Moreau 15 janvier 2017 à 19 h 18 min

C’est de la plus grande importance de débattre, de dialoguer, notamment au sujet de la sécurité sociale afin de savoir si le progrès le meilleur pour le plus grand nombre possible de pays membres de l’Union Européenne, pour que les gens sachent si la meilleure proposition est celle du passage de la sécurité sociale à 90% qui serait déjà un réel progrès fondamental ou la sécurité sociale à 100% parce que pour construire l’Union Européenne grâce à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, il est essentiel que le progrès social, justice sociale, concerne le plus de pays possible de l’Union Européenne, les pays de l’Union Européenne n’étant pas aussi riches les uns que les autres. On a droit à toute l’information et je suis du nombre des personnes qui souhaitent plus d’information sur ces deux progrès possible. L’Heure est-elle venue pour la sécurité sociale à 100% dans l’Union Européenne ou l’Heure est-elle plus propice à un progrès considérable que serait le passage à une sécurité sociale à 90% ? Les Citoyens ont le droit de le savoir.

fantini jean 15 janvier 2017 à 19 h 41 min

“…Il faut que tout change afin que tout reste comme avant….”

(Prince Salina, dans le “GATTOPARDO” de Giuseppe Tommaso di Lampedusa )

alain harrison 15 janvier 2017 à 19 h 42 min

Bonjour.

«« ni la loi de précarisation du travail, ni les cadeaux permanents aux grandes entreprises sans contreparties pour l’emploi, tandis que continuaient à progresser le chômage, la précarité, la pauvreté, l’affaiblissement des services publics et l’alignement permanent sur la doxa bruxelloise. Voici un élément de débat qu’il serait intéressant de décrypter. »»

Mais le décryptage est fait, l’ensemble du système est compris, je ne vous suis pas ici ?!?

Le plan d’affaire dette-austérité, est clairement synthétisé.

CADTM: Qui sauve qui ?

Même, le modus operandi des investissements-endettement (le transfert).
Une illustration:

Grèce : les Banksters ont gagné
par Cpt Anderson(son site)
lundi 13 juillet 2015

La Grèce a tout simplement été victime d’un attentat financier.
Les confessions de l’ex-assassin financier, John Perkins se retrouvent dans la mise à sac de la Grèce :
Pour l’essentiel, mon boulot consistait à identifier les pays détenant des ressources qui intéressent nos multinationales, et qui pouvaient être des choses comme du pétrole, ou des marchés prometteurs, des systèmes de transport. Il y a tant de choses différentes. Une fois que nous avions identifié ces pays, nous organisions des prêts énormes pour eux, mais l’argent n’arriverait jamais réellement à ces pays ; au contraire, il irait à nos propres multinationales pour réaliser des projets d’infrastructures dans ces pays, des choses comme des centrales électriques et des autoroutes qui bénéficiaient à un petit nombre de gens riches ainsi qu’à nos propres entreprises. Mais pas à la majorité des gens qui ne pouvaient se permettre d’acheter ces choses, et pourtant ce sont eux qui ployaient sous le fardeau d’une dette énorme, très semblable à celle de la Grèce actuellement, une dette phénoménale.

Et une fois [qu’ils étaient] liés par cette dette, nous revenions, sous la forme du FMI – et dans le cas de la Grèce aujourd’hui, c’est le FMI et l’Union européenne – et posions des exigences énormes au pays : augmenter les impôts, réduire les dépenses, vendre les services publics aux entreprises privées, des choses comme les compagnies d’électricité et les systèmes de distribution de l’eau, les transports, les privatiser, et devenir au fond un esclave pour nous, pour les sociétés, pour le FMI, dans votre cas pour l’Union européenne. Fondamentalement, des organisations comme la Banque mondiale, le FMI, l’UE sont les outils des grandes sociétés multinationales, ce que j’appelle la corporatocratie.

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/grece-les-banksters-ont-gagne-169710

Sans oublier le laxisme extraordinaire face aux paradis fiscaux.
Il y a toute une liste à faire et à présenter à la justice, mais à quelle justice ?

La justice est passé de l’image à la ressemblance des politiques ?

ARGENTINE: TROIS FONDS VAUTOURS AMÉRICAINS DÉBOUTÉS
Publié le 28 Décembre 2016 par Bolivar Infos
Catégories : #Argentine, #économie, #fonds vautours, #dette
Latinoactu, 26 décembre 2016
 
Trois fonds d’investissement américains qui réclamaient des indemnisations à l’Argentine pour son défaut de paiement remontant à 2001 ont été déboutés par la justice américaine. Pour l’Argentine, c’est peut-être la fin d’un cauchemar financier qui a duré quinze ans…………………..
Les trois derniers fonds qui s’estimaient insatisfaits ont cette fois été déboutés. Le juge a fait valoir que le gouvernement arrivé au pouvoir fin 2015 avait manifesté toute la bonne volonté nécessaire. »»

Toute la bonne volonté nécessaire…… Tient ça me fait penser au bras de fer UE-Grèce.

L’UE est réformable ?
Mais quelles conditions permettraient une telle réforme ? Mais de quelles réforment s’agit-il ?
Qui décidera des réformes et de quelles ampleurs ?

Question, question……
Voir l’ensemble de la chose.
Le tenants et aboutissants.

alain harrison 15 janvier 2017 à 20 h 45 min

Bonjour.

«« ou encore la défense des services publics alors qu’il veut purger cinq cent mille emplois. »»

Lettre d’Attac.

CETA : Appel pour une journée européenne d’actions décentralisées le 21 janvier.

Qui ? Collectif Stop TAFTA
Quand ? Samedi 21 janvier
Où ? Partout en France

«« L’AÉCG / CETA donnerait à des milliers d’entreprises le pouvoir de poursuivre des gouvernements et contester les mesures légitimes et non discriminatoires qu’ils adoptent pour protéger les droits des peuples et la planète. Rien dans l’entente ou dans les déclarations d’accompagnement n’empêcherait les entreprises d’utiliser les droits qu’accorde l’AÉCG / CETA aux investisseurs et qui leur permettent d’intimider les décideurs et de les influencer en leur faveur quand ils réglementent en fonction de l’intérêt public, par exemple en matière de lutte au changement climatique. L’AÉCG / CETA laisse même la porte grande ouverte à des compensations aux entreprises pour des profits futurs non réalisés lorsqu’un changement de politique affecte leur investissement. Loin de réformer « radicalement » le mécanisme de résolution des différends entre les investisseurs et l’État, l’AÉCG / CETA non seulement en élargit la portée mais l’institutionnalise. »»

Ce n’est qu’un point.

Quand est-ce que la gauche, les militants, les syndicats, les syndiqués et les instances de la société civile créeront des liens respectueux avec Avazz (il faut aider Avazz, le danger Trump est très probable). Avazz a construit tout un réseau à sauf garder, et cela est urgent.

Comment dire échange, faire du troc……..
Définition échange de bons procédés français. dictionnaire français définition synonymes Reverso. Dans l’échange de bons procédés, il y a une dimension de spontanéité, ce n’est pas un donnant/donnant ou un prêté pour un rendu. C’est davantage une double manifestation de générosité.

Et ici, Avazz a besoin de cet échange de bons procédés. Et ici c’est à point nommé.
Définition:
Qui intervient à un moment opportun, à un instant déterminant, idéal. Qui ne pouvait pas mieux tomber. Exemple : En hommes providentiels, ils sont arrivés à point nommé sur les lieux de l’accident.

N’est-il pas temps de penser globalement et agir localement selon chacun ne et ses moyens propres en complémentarité des formes d’actions plus amples (manifestations……) des instances de la société civile (CADTM et ci. et autres initiatives citoyennes plus modeste dont certaines prennent de l’ampleur, comme l’agriculture en ville, ……).

De faire sien, tous pour un, un pour tous.

Avazz, plus de 40 millions de signataires pour contrer L’AÉCG / CETA

Faire une méga pétition et en faire la promotion dès maintenant.
Une méga pétition à point nommé.

MARTIN René Hubert 16 janvier 2017 à 11 h 55 min

C’est encore mieux que du temps de Pierrefitte

Nicolas Chomel 16 janvier 2017 à 14 h 31 min

Merci à Patrick Le Hyaric de mentionner Ambroise Croizat et Maurice Thorez, nos héros du gouvernement provisoire de 1945 -1947 dont personne, y compris à gauche, n’a pensé à célébrer les 70 ans. Il manque Marcel Paul au tableau, l’homme qui nationalisat EDF-GDF et créat le statut des électriciens gaziers. Il faut rappeler que les 14 et 15 janvier 1947, le secrétaire confédéral Henri Raynaud présentait devant le conseil national de la CGT son rapport “Défendre la Sécurité sociale”. Il y présentait le travail de mise en place des caisses de Sécurité sociale depuis l’entrée en vigueur de la loi Croizat le 1er juin 1946. Il lançait aussi à cette occasion la campagne pour l’élection des conseils d’administration des caisses dont les 3/4 seraient tenus par des syndicalistes. A l’approche des élections présidentielles et législatives qui viennent, il est bon de nous rappeler que la démocratie économique a existé et qu’il nous appartient de la remettre à l’ordre du jour. Le rapport de Raynaud a été publié cet été par les Editions syndicalistes : http://www.editionssyndicalistes.fr/2016/09/01/la-defense-de-la-securite-sociale/

Bruno Fasso retraité CGT 16 janvier 2017 à 15 h 43 min

Quelle bouffée d’air frais.
Je suis d’accord en tous points avec vous ce qui est très rare pour moi..

BOUDET Pierre 18 janvier 2017 à 18 h 42 min

Merci à tous les camarades qui remettent les pendules à l’heure, Contrairement à l’intox véhiculée par nos ennemis politiques et malheureusement parfois reprise par les nôtres, ce n’est pas De Gaulle qui a créé la sécu, mais bien Ambroise CROIZAT, l’entrée en vigueur de la loi date du 1ier juin 1946, de Gaulle était retourné à la boisserie depuis le 20 janvier de la même année, nous devons développer plus de pédagogie historique , notre histoire fait honneur au monde du travail , les grandes conquêtes de la libération ont été mises en place dans un pays ruiné par la guerre , dont l’infrastructure industrielle et les moyens de communication étaient détruits, la productivité du travail était nulle, il a fallu les années 55 à 60 pour retrouver la productivité d’avant guerre, productivité multipliée par 30 depuis le milieu des années 50, la sécu nouvellement créée ne disposait d’aucun fond, personne n’ayant cotisé antérieurement, malgré de si lourds handicaps les ministres communiste confortés par une audience électorale de 30 % réussirent ce tour de force : la sécu, le statut de la fonction publique, le statut D’EDF et toutes les lois sociales annexes de la sécu

alain harrison 19 janvier 2017 à 7 h 28 min

Est-ce que quelqu’un a une vision sur le système de santé. Comment il pourrait être gérer dans la nouvelle économie, comment les travailleurs de la santé organiseraient le travail…..
de même pour le système d’éducation.
Comment les emplois dans le service seraient organisés.
Et quel serait la structure de la nouvelle économie, sa théorie articulé ?
Il y a plein de courts métrages sur l’économie libérale.
Il y a un petit cartoon génial sur l’arnaque qu’est le patronat.

L’AUSTÉRITÉ, ça c’est la cerise. Qui sauve qui ?
Crisss faut le faire.
Y a même un article qui explique comment ça marche les investissements-dettes…..

En tut cas…..

alain harrison 19 janvier 2017 à 7 h 41 min

Je salut toutes ses personnes intègres qui agissent réellement à libérer l’Humanité.
Ceux là ne sont plus dans le Oui mais…..
Vous savez de qui je parle OUI NON….. Il y en un qui a été torturé par les nazis. mais nous en avons, des contemporains, mais, ils seront mort mon frère, passé sous silence, mais les politiciens surfant sur eux.
JLM et ci. ne sont que des portes voix, j’espère qu’ils s’en rendent compte , aujourd’hui, il devraient avoir l’honnêteté.
Les peuples doivent se réveiller, c’est leur devoir face à l’Humanité, c’est la leur.
Une obligation de reconnaître notre nature: de l’hominisation à l’humanisation.
Mais il y a tous ces tordus qui nient , et même des instruits, mais ceux-là sont vraiment perfides, une variante de la perversité. Un manipulateur au sommet, la mutation vers la perversité. Vous savez un prédateur avant de torturer ses semblables torturent les animaux.
Mais cela n’empêche pas la perversité psychologique derrière le masque de la respectabilité.
Mais ils sont repérables.

alain harrison 23 janvier 2017 à 7 h 27 min

Bonjour M. Foucher.

Je viens de lire l’article, et j’y ai retrouvé quelques jalons à mettre en place sans tardé.

Et ça commence avec
«« Renforcer les dispositifs d’initiative populaire – Tous font un constat sur le manque de participation des citoyens. »» (de l’article)

Quels sont les dispositifs existants ?
N’est-ce pas un mandat pour les citoyennes travailleurs aidé des militants et des syndiqués et des personnes ressources de proposer les dispositifs et au politique de fournir les fonds pour leur réalisation, au fur et à mesure des initiatives populaires viables et dont le potentiel serait évaluer à bon escient ? Par parité citoyen-gouvernement, personnes ressources et experts.
Une idée.

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