Aubervilliers au cœur

le 18 janvier 2020

Depuis quelques mois, fleurissent livres d’enquêtes et reportages, souvent intéressants, sur ce que l’on nomme communément « les banlieues ».

Ce mot, entré sans crier gare dans le langage courant, mériterait d’être questionné. Bien plus que des lieux « mis au ban » des grandes villes, elles forment avant tout des collectivités humaines où se nouent des actions communes, des projets communs et une vie commune, où des élus fédèrent des « citoyens » souvent issus des milieux populaires.

La banlieue a ainsi souvent été confondue avec « zone de relégation », ou « seconde zone ». Ceci dit tout. On a parlé des « banlieues rouges » pour dire le potentiel rebelle de ces villes qui se sont données depuis des années des maires communistes, gérant d’ailleurs leurs villes le plus souvent et depuis longtemps avec d’autres forces ou personnalités.

Au lieu de traiter de cette histoire, de ces réalités complexes, de la désindustrialisation qui a fait, depuis près de 40 ans, de terribles ravages, d’une pauvreté et d’un chômage qui ont gagné trop de terrain, d’une école délaissée par l’Etat, certains documents et livres à la veille des élections municipales se plaisent à attaquer, du flanc droit, l’action des maires communistes et tentent d’accréditer l’idée que ces mêmes maires ont fait le lit de « l’islamisme ». C’est ce que nous avons pu entendre lors d’une récente émission de radio sur France Culture mettant en débat deux livres dont l’un intéressant est déjà paru à partir d’un travail académique, et l’autre, dont l’auteur est Didier Daeninckx, à paraitre quelques semaines avant les élections municipales  et porte essentiellement sur une partie du territoire de la communauté de communes « Plaine Commune » présidée par Patrick Braouzec.

Le premier livre désigne à partir de documents et de faits la montée de « l’islamisme » dans plusieurs territoires de France dont Aubervilliers. Le second est un pamphlet contre les communistes, les maires communistes de Saint-Denis, de La Courneuve, de Bagnolet hier, et d’Aubervilliers, ville dont Didier Daeninckx était l’un des habitants, manifestant depuis une bonne dizaine d’années son soutien à l’ancien maire socialiste. Le problème n’est pas là. Il est dans la rancœur, la haine et l’anticommunisme devenu viscéral.

Ceci est d’autant plus dommage que nous sommes nombreux à lire et apprécier les œuvres de D. Daeninckx. Mais, depuis quelques temps, il consacre une bonne partie de son temps et de sa notoriété à s’attaquer à Jack Ralite, à Pascal Beaudet, le maire précédent, et maintenant à Mériem Derkaoui l’actuelle maire d’Aubervilliers que de plus en plus de gens appelle « maire-courage ». Tout l’argumentaire de la droite réactionnaire, conservatrice et revancharde y passe. Notamment, cet argument de guerre idéologique aussi bête qu’éculé selon lequel les communistes auraient la volonté de créer eux-mêmes des « ghettos » par électoralisme. Le combat acharné pour le logement social est réduit à cet argumentaire droitier alors qu’il y a, à Aubervilliers, au moins 6000 demandes de logements non satisfaites, que des travailleurs sont contraints de s’exiler en Seine-et-Marne du fait de la pression immobilière, que la maire a dû se battre contre plusieurs gouvernements depuis quelques années pour obtenir des crédits de rénovation et des moyens de sécurité supplémentaires, que l’école est largement délaissées par l’Etat. Quant aux problèmes d’emploi, on sait comment sont traités nos jeunes dont le prénom et la couleur de peau sont différents des miens.

Ces auteurs devraient se rendre plus souvent au RER La Courneuve-Aubervilliers, ou à l’arrêt Stade De France, ou au métro Quatre-Chemins de Pantin pour voir comment les milieux populaires sont traités et la manière dont sont considérés leurs CV quand ils arrivent sur les tables des directeurs des ressources humaines des entreprises au pied desquelles ils passent. En effet, les grandes entreprises françaises, de Veolia à Orange, de la SNCF à Alstom ont ici leur siège et des activités. De cela pas un mot dans ces ouvrages.

On peut toujours critiquer l’action des municipalités communistes, mais pourquoi ne rien dire sur les services publics locaux que metmtent en place et défendent les maires communistes malgré la diète budgétaire imposée par l’Etat, comme les centres de santé, le théâtre de la Commune d’Aubervilliers, le conservatoire de la Courneuve-Aubervilliers, les crèches municipales.

Pendant ce temps les services de l’Etat et des services publics comme la Poste sont réduits à la portion congrue, la caisse primaire d’assurance maladie amputée, le trésor public menacé. Il a fallu mener bataille pour garder le tribunal d’instance. Il faut à Aubervilliers 20 ans pour obtenir une station de métro. Les gouvernements successifs ont promis, depuis 30 ans, un hôpital public, puis un vélodrome, puis une piscine olympique sur un terrain situé entre Aubervilliers et Pantin. Il a fallu l’énergie, le courage et la persévérance de la maire Mériem Derkaoui souvent bien seule, pour obtenir il y a quelques mois l’équivalent d’une piscine olympique en ce lieu où viendra un éco-quartier de qualité totalement nouvelle, sous le regard trop passif de certaines et certains de ses amis qui n’y croyaient pas. Enfin, attaquer la maire d’Aubervilliers sur son prétendu soutien à l’islamisme relève de la bêtise crasse et de la haine quand on sait qu’elle a dû fuir avec sa famille les intégristes islamiste algériens. A moins qu’il s’agisse d’une sorte de racisme doublé de misogynie aigue.

Nous expliquer qu’il y aurait un « islam politique » ne nous apprend strictement rien si l’on songe que toutes les religions, quoiqu’on en dise ou pense, ont fait ou s’évertuent à faire de la politique, et parfois de la pire des manières. Les mêmes qui font mine de s’en plaindre sont aussi ceux qui se sont acharné à détruire le débat politique, et le parti communiste particulièrement.

Il est tout autant curieux de s’aligner sur l’argumentaire de la droite, quand la droite locale est venue en force dimanche dernier à Aubervilliers sous la houlette d’un chef de parti, maire de Drancy, désormais allié à M. Macron qui en matière de clientélisme communautariste en connait un rayon, pour sa ville comme pour celle voisines de Bobigny ou du Blanc Mesnil. C’est bien cette droite qui a rassemblé des gens perdus à l’occasion des dernières élections municipales pour faire battre les maires communistes sur des bases odieuses : Marie-George Buffet votait la loi ouvrant le droit au mariage pour tous, et les communistes protégeaient les Roms. Ce débat serait très intéressant. Pourquoi nos pamphlétaires n’en disent mot.

Pourquoi ne pipent-ils mot des stratégies de contournement des cartes scolaires, qui viennent se greffer sur l’état scandaleux dans lequel les pouvoirs laissent les écoles de la République et les enseignants ? Il est indécent de pérorer sur la gangrène islamiste quand les conditions d’exercice de la laïcité sont à ce point malmenées. Les combats des élus communistes, en première ligne face aux différents et parfois nouveaux visages de la pauvreté et de précarité, font au contraire honneur à la République sociale et laïque. Avec peu de moyens mais beaucoup de courage, ils affrontent des nouvelles donnes complexes qui permettent à ces territoires en souffrance de vivre et de se développer.

En tout cas, l’air est nauséeux. L’unité des progressistes est indispensable dans la constitution des listes aux municipales quand on sait les visées de cette droite et de l’extrême droite qui cette fois envisage de présenter une liste aux élections municipales. Ces mauvais procès les servent. Et, celles et ceux qui, au nom d’une curieuse « citoyenneté », tentent aussi de fabriquer des listes contre ceux et ici celle, la maire d’Aubervilliers qui constitue pour eux un bouclier social démocratique et républicain, joue un mauvais tour à la population, aux salariés, aux jeunes, au puissant tissu associatif et sportif. Mériem Derkaoui est la rassembleuse, la fédératrice, la combattante inlassable pour sa ville et le département. Elle est la garante des principes républicains et démocratique au moment ou de puissantes forces s’acharnent à détruire le pacte républicain, les conquis révolutionnaires de notre peuple. Ceux qui essaient de faire croire que Aubervilliers vivrait sous cloche, indépendamment du monde et des décisions politiques comme celle des puissances financières dans le cadre de l’Europe de l’argent et de ce que l’on appelle « la métropolisation » trompe les gens et les désarme. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, tant je pense que le débat politique n’est pas suffisamment mené sur ces enjeux qui touchent la vie quotidienne de chacune et de chacun.


8 commentaires


Bascoulergue 18 janvier 2020 à 21 h 48 min

Réflexions patagées.
Merci Patrick

Raphaël JAMOT 19 janvier 2020 à 14 h 22 min

Bonjour Monsieur Le Hyaric quelle plume ! quelle tribune !
J’ai écouté comme vous l’émission de France culture à laquelle vous faites référence. Je ne connais pas Monsieur Daenincks et l’autre protagoniste mais etant père de famille et habitant d’Aubervilliers je me permets ce droit de réponse :
Les dotations baissent pour tout le monde comment expliquez-vous que dans La Petite ceinture parisienne seules les mairies communistes en particulier celles d’Aubervilliers s’enlisent dans l’hyper communautarisme et la pauvreté ?
les 500 000 € déjà financés par les contribuables pour la construction des studios de Michel Gondry en lieu et place de l’ancienne usine d’allumettes à restaurer tout simplement annulés, jetés aux orties par l’équipe en place. Les financements privés, les subventions européennes sur lesquels la mairie crache et qui auraient pourtant permis a la ville de s’inscrire dans le développement des infrastructures qui accueilleront les jeux olympiques permettant de réhabiliter la porte de la Villette et Aubervilliers dans son ensemble. Cette même mairie qui ensuite crit au manque de dotation alors qu’elle les refuse systématiquement. cette équipe dont certains membres refusent encore de célébrer les mariages homosexuels ?!!! Cette municipalité, toujours, qui n’a pas édifié une seule piste cyclable depuis son retour aux responsabilités et où les cyclistes cours de graves danger par manque d’infrastructure. Ce dernier refuge du tout voiture. Ce no man’s land du stationnement anarchique. Ces décharges à ciel ouvert. Certes dans le même temps notre police municipale s’est vue dotée d’une superbe flotte flambant neuve de 4×4 étrangers (vous qui vous lamentez sans cesse du déclin industriel..) à 400 € pièce le pneumatique ! … et dont l’utilité en plus d’être un non-sens écologique reste toujours mystérieuse à nos yeux. Peut être les utilisent-t-ils le weekend pour faire de la piste en forêt ?! vous nous indiquerez où vous vivez et où vos enfants grandissent et ce que vous pensez enfin de cette merveilleuse vie de quartier et de l’insécurité qui y règne.
les seules avancées en date sont la sortie de terre du campus Condorcet et le prolongement de la ligne 12 qu’on ne doit pas à la municipalité en place.
vous m’indiquerez donc enfin et surtout quel progrès notable peut-on mettre à l’actif de cette équipe sortante pour sauver ce bilan qui se caracteriseme par un misérabilisme sans nom englué dans l’immobilisme, la victimisation budgétaire systematique sur tous les sujets, ainsi que l’inaction écologique et l’angélisme sécuritaire.
Bien à vous et au plaisir de vous lire.

Patrick Le Hyaric 22 janvier 2020 à 13 h 25 min

Bonjour Monsieur Jamot,

Je vous remercie de votre commentaire et vous apporte quelques éléments d’éclairage.
Effectivement, les dotations baissent, ce qui a pour conséquence de disposer de moins de moyens pour le service public local dont la propreté.

La pauvreté est plutôt générée par le manque de travail, sa sous rémunération souvent, ou les baisses des APL et des minima sociaux, l’augmentation de la CSG. La contre-réforme des retraites l’aggraverait encore.

Le communautarisme n’est pas le mode d’organisation et de vie en France. Nous sommes une République. La ville d’Aubervilliers accueille plus de 116 nationalités qui vivent ensemble. Les habitants sont bénévoles dans plus de 400 associations créant les conditions du « vivre ensemble », la rencontre des uns avec les autres, au delà des a priori et des frontières ; des cultures et des traditions.

S’agissant du projet Gondry, la ville n’a ni touché ni dépensé le moindre euro. Elle n’y a pas été partie prenante car M. Gondry n’engageait pas de moyens financiers. Le risque aurait été une perte d’une valeur de 2 millions d’euros de travaux à la charge des finances communales.
La ville d’Aubervilliers dépose à chaque niveau, pour chaque projet éligible des demandes de crédits publics : Europe, État, région, métropole, afin que les projets soient cofinancés. Les sommes obtenues diminuent chaque année. L’État mobilise en moyenne à projet équivalent moitié moins de moyens à Aubervilliers que sur l’ensemble du territoire national. C’est ce qui a conduit à mener des campagnes sur « l’égalité républicaine territoriale ».

Vous dites : « cette équipe dont certains membres refusent encore de célébrer les mariages homosexuels ». Si vous avez des exemples faites me le savoir, surtout dès lors que c’est contraire à la loi, il vous faut alerter les services de justice.

La ville d’Aubervilliers a pris du retard dans les projets de transports-mobilité et vélo. Toutefois, il a été installé près d’une centaine d’arceaux vélo sur toute la ville avec la création d’un comité vélo. Les aménagements du canal ont été lancés, notamment pour les cyclistes. La ville a installé des zones 30 avec des contre-sens cyclistes, créé une piste cyclable sur l’avenue Jean-Jaurès entre les 4 Chemins et la Porte de la Villette et elle est en train d’actualiser le plan vélo pour créer les pistes cyclables en cohérences avec les communes limitrophes.

La ville a également pris très au sérieux les problèmes de stationnement, et a embauché 4 ASVP supplémentaires afin de mieux faire respecter les stationnements y compris par des amendes lorsque c’est nécessaire. 40 caméras de vidéo surveillance ont été installées sur la ville.

La situation budgétaire a été redressée et la ville désendetté tout en ayant un niveau d’investissement très important.

S’agissant de la nature, il y a encore beaucoup à faire mais 500 arbres ont été plantés, un square de 2 hectares a été inauguré sur les berges du canal, un projet la création d’un square aux EMGP est en préparation, un autre à Port Chemin vert, un également au Fort d’Aubervilliers, un sur la dalle Villette et la réhabilitation des squares Lucien Brun et Emile Dubois.

Pour la sécurité, 80 renforts supplémentaires ont été obtenus au commissariat et un dispositif de reconquête républicaine a été mis en place aux 4 chemins, avec 25 policiers dédiés.
Tels sont quelques éléments supplémentaires que je tenais à vous apporter en réponse a votre contribution.

Recevez, Monsieur, l’expression de ma meilleure considération.

PLH

Jean-Robert Franco 19 janvier 2020 à 23 h 01 min

Nier ma montée de l’islamisme, en mettant même des guillemets à ce mot, est une attitude coupable et irresponsable.
Elle nuit gravement à la crédibilité de mon parti depuis 45 ans, le PCF.

Eychart Marie-Thérèse 11 février 2020 à 19 h 33 min

Merci pour cette excellente mise au point bien nécessaire.

Jamot 11 février 2020 à 23 h 17 min

Bonjour Monsieur Le Hyaric.
Je m’excuse de ma réponse tardive.
Je n’ai découvert la vôtre que ce soir. J’en suis agréablement surpris, même si comme vous vous en doutez je ne partage absolument pas votre point de vue. d’ailleurs vous ne répondez pas vraiment à mes questions..
Je ne peux que me joindre a vous pour denoncer la baisse des APL, des minimas sociaux et des dotations en général, et m’insurger contre cette réforme des retraites ainsi que le manque de travail. mais cela n’explique en rien pourquoi Aubervilliers tire tellement mal son épingle du jeu par rapport aux autres villes de la proche banlieue ?
C’était pourtant le sens de ma question !
Il en va de même pour la propreté..
En terme de travail Il est à noter que les seules sources d’embauches nouvelles ne sont pas le fruit du travail de l’équipe en place, j’entends par la l’installation de Veolia, qui a ensuite entraîné celle de Chanel. Elles ont été initiées au cours de la seule période d’alternance que cette ville ait connu en 70 ans.
Que dire aussi de cette magnifique envolée lyrique concernant le vivre-ensemble : je vous sais trop intelligent pour ignorer l’entre-soi qui se cultive et se développe sur les trottoirs de notre charmante bourgade, et je ne peux pas dans le même temps vous imaginer à ce point coupé de la réalité.
Vous comprendrez donc mon exaspération à la lecture de cette réponse si dogmatique et si peu concordante avec la réalité que vivent les Albertivillariens.
Je vous concède cependant une erreur de ma part concernant l’usine d’allumettes : effectivement la ville n’a rien dépensé, mais devait seulement investir 500 000 € concernant les studios participatifs de Michel Gondry, sur un budget total de 2,7 millions d’euros. Vous n’ignorez pas les bienfaits qu’un tel investissement au regard de l’accès à la culture pour tous auraient pu générer sans parler du rayonnement régional, national, ou de l’emploi encore une fois, et plus globalement de l’activité qui en aurait découlé pour le quartier. Encore une fois cette annulation est en totale contradiction avec ce que vous défendez sociétélament et vos aspirations concernant le marché du travail.
Vous concédez pour votre part cependant que la ville a pris de retard sur le plan mobilité transports : c’est peu de le dire. Le mot est faible mais honnête de votre part.
Bref je vous remercie de votre réponse même si vous imaginez bien que je la considère comme très insatisfaisante et que pour ma part le bilan de cette équipe est purement et simplement inexistant voire délétère.
Les mots sont durs, certes, mais malheureusement en conformité avec la réalité de la vie de quartier à Aubervilliers.
Bien à vous.

Irène Guillotie 14 février 2020 à 1 h 14 min

Bonsoir à toutes et tous, j’ai travaillé au service culturel de la Ville d’Aubervilliers il y a 20 ans, je n’ai donc pas suivi le projet de studios participatifs de Michel Gondry … par contre, j’étais à Aubervilliers la semaine dernière, pour assister à une soirée de performances aux Laboratoires d’Aubervilliers …. à 200 mètres de l’ancienne fabrique d’allumettes. J’ai constaté qu’une nouvelle salle de répétitions du Théâtre de la Commune avait été aménagée juste à côté des Laboratoires. Quand à cette ancienne usine, les Journées du Patrimoine 2020 seront pour moi l’occasion de quitter la Normandie (ma terre d’adoption) pour découvrir le département des restaurateurs de l’Institut national du patrimoine – qui s’y est, semble-t-il, installé. Des investissements publics ont donc été réalisés pour l’accès à la culture.

Isabelle93 9 août 2020 à 17 h 58 min

Il y a indubitablement du vrai dans la mise au point de P. Le Hyaric mais il se garde bien de dire que ce qu’écrit Didier Daeninckk à propos des pratiques mafieuses, de la corruption, des tractations avec des individus bien peu recommandables et de la présence d’un Islam radical au sein de certains exécutifs et administrations municipaux est faux. Tout cela est vrai bien-sûr et P. Le Hyaric ne le dément pas. Sa défense, c’est l’attaque. Or, il ne suffit pas de dénoncer à l’envi la “dérive droitière” de l’écrivain et de jeter le discrédit sur sa personne. L’aveuglement ou le déni minent aussi gravement la démocratie et les forces de progrès social et font le lit de la droite et du Front National.

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