Solidarité Salvador

le 19 novembre 2009

Au cours de notre réunion du groupe confédéral de la gauche unitaire européenne – gauche verte nordique, ce 19 novembre, nous avons reçu le vice-président des affaires étrangères du Salvador, M. Castanedo et le député du Parlement latino-américain M. Bucaro.

Ils nous ont informés de la situation gravissime que connaît le Salvador après le cyclone dont il a été victime. Plus de 200 morts, des centaines de blessés,  200 écoles fermées, manque d’eau potable, destruction des égouts, manque de médicaments. Les effets de ce cyclone se trouvent aggravés par les politiques de destruction des services publics, menées par l’extrême droite avant la victoire de la gauche, il y a quelques mois.

Le gouvernement et les parlementaires des gauches salvadoriennes en appellent à la solidarité internationale et ont proposé aux Etats et à l’Union européenne une réunion de bailleurs de fonds pour la reconstruction.

 Les responsables salvadoriens nous ont aussi alertés sur la nature du traité d’association Union Européenne-Amérique centrale en préparation. Ils contestent le projet d’un traité libre-échangiste ultra-libéral qui reviendrait à une « recolonisation », à piller encore les richesses du pays, à réduire la souveraineté alimentaire, à empêcher ce pays de reconstruire ses services publics.

 Ils insistent donc, à juste raison, sur la nature et le contenu des accords Salvador-Union Européenne. Ils ont évidemment notre soutien au sein du Parlement européen.

 Ils ont également insisté sur la situation née au Honduras, après le coup d’Etat perpétré contre le président Zelaya. Celui-ci n’est pas un épiphénomène. Tous les pays d’Amérique latine et d’Amérique centrale (Venezuela, Guatemala, Nicaragua, Salvador, …) subissent des pressions des forces du capital mondial et des dirigeants nord-américains.

 C’est ce qu’un ministre du gouvernement de M. Zelaya, que j’ai rencontré  avec Cathy Ceïbé, journaliste à l’Humanité, vendredi 13 novembre, m’a démontré avec force (lire l’entretien du Président Zelaya dans l’Humanité de ce jour). Laisser affaiblir la gauche latino-américaine reviendrait à affaiblir un peu plus les gauches européennes et mondiales.

L’enjeu est d’une extrême importance. Solidarité !


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