Se rassembler pour la justice

le 4 juillet 2023

Nul ne peut accepter, cautionner, soutenir la destruction de services publics, le pillage de magasins, les attaques contre les pompiers, les médecins ou la police, les violences contre les élus et leurs familles.

Je les condamne parce qu’ils font mal aux sœurs et aux frères, oncles ou cousines, parents de celles et ceux qui utilisent ce mode d’action minoritaire.

Je les condamne, car il constitue une violente autopunition qui s’ajoute encore aux difficultés d’accès à l’éducation, à la santé, aux transports, au sport et à la culture, à la sécurité de ceux-là même qui détruisent. Les révolutionnaires ne cassent jamais ce qu’ils ont conquis de haute lutte, particulièrement les services publics, souvent le seul patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Mettre le feu à une bibliothèque, une médiathèque c’est brûler la cause pour laquelle on prétend agir.

Je les condamne, car chaque voiture brûlée, chaque école saccagée, chaque commerce vandalisé, chaque mairie attaquée fait monter le mercure brun des thermomètres des extrêmes droites. Celles-là mêmes qui mettrait les quartiers populaires en coupes réglées en y déployant l’armée, y amplifieraient le cycle exclusion, répression, expulsion. Méfions-nous des apparences ! L’extrême droite carnassière se pourlèche les babines de cette situation. Elle a tout à gagner à jeter de l’huile sur le feu.

Il n’y a d’avenir progressiste et révolutionnaire ni dans l’autodestruction, ni dans le saccage des biens du voisin ou ceux de la collectivité publique. Les premières victimes des émeutes urbaines ne sont pas les puissants, mais les habitants des cités populaires. Au contraire, les puissants et les dominants y trouvent des motifs supplémentaires pour nous diviser davantage, humilier encore plus les habitants de ces lieux mis au banc de la cité, que l’on appelle ban-lieues. Et, depuis quelques jours, on a vu tous les partisans d’un gouvernement autoritaire pointer à la fenêtre, sous couvert « d’union nationale »

pourtant, n’en déplaise aux acharnés de l’assignation à résidence et de l’identité, il faut bien partir du début. Revenir au souffle qui a enflammé les braises qui couvent depuis tant de temps : la mort d’un adolescent de 17 ans. Nahel abattu à bout portant par un policier. Et Nahel n’est pas le premier. Quelques jours auparavant, dans un silence de plomb, un jeune guinéen, un jeune salarié  de 19 ans, Alhouisssein Camara a été tué dans les mêmes circonstances dans la périphérie d’Angoulême. Et, le policier, auteur du tir mortel, placé sous contrôle judiciaire, est libre. Il n’y a aucune image. Il n’avait pas déclenché sa caméra. La liste est longue des Zineb, Adama, Cédric Chouviat et tous les autres morts sous les coups de la police.

Au lieu de traiter la pauvreté qui se mue en misère, la désespérance qui ronge et meurtrit les quartiers populaires, les pouvoirs qui se succèdent s’acharnent à y développer des techniques dites de « maintien de l’ordre ».

De quel ordre au juste ? Sans doute juste l’ordre ! Cette stratégie de la force a contribué à éloigner la police des populations et particulièrement des jeunes, notamment depuis qu’un ministre de l’Intérieur, M. Sarkozy, a dissous la police de proximité.

La mort de Nahel, comme d’autres, ne sont pas des bavures. Elles sont la conséquence d’un processus où se combinent augmentation de la pauvreté, trafic de drogue, pression corporatiste des policiers dont la formation est trop négligée, infusion des idées d’extrême droite, vote d’une kyrielle de lois liberticides permettant à la hiérarchie de la police de s’affranchir d’un certain nombre de règles. La réécriture ouvrant la voie à une interprétation large de l’article 435-1 du code de sécurité intérieure en 2017 et l’assouplissement des conditions d’emploi des armes à feu par les forces de l’ordre a conduit à doubler le nombre de tués par la police depuis 2020. Nahel et d’autres sont bien morts aussi de cette modification du code de sécurité intérieure et de son interprétation.

Quoiqu’en disent tous les défenseurs assermentés de l’ordre existant qui se pavanent sur les écrans de télévisions, cette brutalité nouvelle dans l’action de la police est aussi liée à l’affaissement des services publics de la République sous les coups de boutoir de l’austérité capitaliste, de l’asphyxie du tissu associatif, de la compression des finances communales – dont la taxe d’habitation n’est que l’un des avatars -, la suppression des emplois aidés par M. Macron auxquels il faudrait ajouter l’acharnement à faire tomber les municipalités d’union animée par des maires communistes, et la réduction considérable des implantations de cellules du Parti communiste dans ces quartiers.

Il ne peut y avoir de paix sociale dans un océan d’injustice sociale. Il ne peut y avoir de « tranquillité » là où un jeune, qui voit ses parents trimer et souffrir, peut se faire contrôler plusieurs fois dans une même journée tout en subissant brutalités, injures et mépris de la Police.

Un premier acte politique d’apaisement et de main tendue serait de proposer au Parlement de suspendre ou d’abroger cet article 435-1 du code de sécurité intérieure. Un autre serait de créer immédiatement une commission « Vérité et Justice » associant élus locaux, représentants de jeunes des quartiers, organisations de jeunesse, associations, représentants de la police et de la justice, médiateurs de quartiers et éducateurs, le gouvernement et le Parlement. Il est urgent de traiter sérieusement les questions relatives aux relations entre l’institution policière et les populations des cités populaires. Celles-là même dont les parents et grands-parents ont contribué à construire La France, celles que l’on retrouve en tête des « premiers de corvée », qui subissent des temps de transports interminables, qui se lèvent tôt et rentrent tard, très tard. Un nouveau code de conduite des policiers, une modification de leurs missions, le renforcement de la formation des fonctionnaires de police, la construction d’une police de proximité doivent être mis à l’ordre du jour, maintenant.

Et parlons franchement. Notre pays souffre des reliquats de son héritage colonial. Les populations issues de l’ancien empire sont largement stigmatisées et toujours désignées ou perçues comme suspectes a priori. Il est temps pour notre République de faire un bond en sortant toutes ces questions cachées sous le tapis et de les mettre sur la table, en débat, au grand jour.

Déverser en permanence des discours sur « l’égalité républicaine » à des jeunes pour qui le contact avec les policiers relève de l’injustice permanente, d’humiliations et l’expression libre du racisme, salissent notre République, la dénaturent et conduisent à la haine de tout corps constitué, tout représentant d’une autorité ou d’un service. L’inclusion n’est qu’un mot incompréhensible pour un adolescent victime de la ségrégation urbaine et des discriminations, encerclé par la misère et la violence, dont l’avenir ne dépasse pas les murs de la cité.

Ceux qui répètent à l’envie que l’argent aurait coulé à flots dans ces quartiers grâce à la politique de la ville mentent effrontément. Certes, des efforts importants de rénovation urbaine et d’équipements ont été réalisés sous l’impulsion des municipalités. Mais le programme de rénovation urbaine né de la loi Borloo n’a coûté que 12 milliards d’euros, et non pas 40 milliards, comme le racontent à la télévision, ceux qui habitent les beaux quartiers.

Cette dépense a été financée aux deux tiers par l’Action Logement avec un prélèvement sur le 1 % logement issu de la masse salariale. Le tiers restant a été financé par les collectivités locales et l’État. Et ce plan a généré 10 milliards de recettes de TVA et de cotisations sociales.

Améliorer l’urbanisme, l’habitat, rendre les cités plus agréables, améliorer la qualité environnementale des logements est tout autant indispensable. Ceci ne peut cependant suffire à répondre aux problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs et les jeunes de ces quartiers : le chômage, la précarité, la pauvreté. Sur les 1514 quartiers prioritaires, où vit 8 % de la population française, le taux de pauvreté est de 43 %. Le taux de chômage y est de 18,6 %. Plus de 57 % des enfants y sont en situation de pauvreté. En 2021, M. Jean-Louis Borloo lui-même rappelait que la République accorde à ces territoires « quatre fois moins de moyens qu’ailleurs rapporté au nombre d’habitants ».

C’est aussi dans ces endroits que le confinement a été le plus difficile à supporter. C’est là aussi, que le niveau d’abstention aux élections municipales et législatives est le plus élevé depuis plusieurs scrutins déjà. Cette seule donnée aurait dû et doit sérieusement alerter.

C’est là que l’inflation fait le plus souffrir. Bien souvent, dans ces cités, la fin du mois est fixée au 15. Dans certains cercles, qui ne connaissent strictement rien à ces conditions de vie, on a fait un amalgame grossier et réducteur entre émeutiers et « pilleurs ». Il y en a, certainement. Comme il y a vraisemblablement des groupes d’extrême droite qui soufflent sur les braises. Mais ne devrait-on pas se demander si ces actes répréhensibles ne constituent pas pour une part « des émeutes du pouvoir d’achat ».

De ces citées doit être enclenché un grand combat pour éradiquer la précarité et le chômage et  ouvrir le droit d’accès à l’éducation, au travail, à la formation, à la culture à chacune et chacun des ses habitants, à chaque jeune sans exception.

Comment peut-on dans ces familles accepter d’être stigmatisé tels des « profiteurs », alors qu’on n’y a que de maigres salaires et quelques pincées d’aides sociales. Alors même que la semaine dernière, on apprenait que le yacht, appartenant à la première fortune de France, s’est vu refuser d’accoster dans le port de Naples pour sa trop grande taille…

La campagne forcenée conduite par le pouvoir contre « les fraudes sociales », stigmatisant les plus déshérités est une forfaiture quand personne ne s’attaque  à la fraude fiscale qui représente l’équivalent de sept fois les moyens du plan de rénovation urbaine.

En cherchant des boucs émissaires et des coupables, en désignant pêle-mêle les parents, les réseaux sociaux et une prétendue « ultragauche », le pouvoir et les médias dominants cherchent un consensus, une union nationale pour le maintien de ces quartiers – comme de la ruralité – en état de soumission, de résignation et d’isolement.

Raison de plus pour ne pas leur donner des arguments en usant de violences. Raison de plus de faire de la politique pour une issue progressiste comme le proposent les maires communistes. Oui, un travail considérable doit être déployé pour transformer les rages et les révoltes en processus politique de transformation sociale, démocratique et écologique et contrer les tentations autoritaires. Il n’y a de République que sociale, laïque et démocratique. Il n’y a de vie harmonieuse en société qu’en produisant du commun, de la solidarité, de l’écoute et de respect de l’altérité, pour une transformation progressiste de la société associant tous les travailleurs, tous les jeunes, tous les citoyens urbains comme ruraux, qui aspirent à autre chose qu’à la guerre « de tous contre tous » qu’instille le capitalisme.

Patrick Le Hyaric

4 juillet 2023


10 commentaires


Alain Harrison 4 juillet 2023 à 23 h 34 min

«« Les révolutionnaires ne cassent jamais ce qu’ils ont conquis de haute lutte, particulièrement les services publics, souvent le seul patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Mettre le feu à une bibliothèque, une médiathèque c’est brûler la cause pour laquelle on prétend agir. »»

Qui sont les auteurs ?

Faut-il dissoudre la FNSEA ?

Contre Attaque
Vous connaissez la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles ? La FNSEA, c’est le grand lobby des agriculteurs de droite.

«« Officiellement, les Soulèvements de la Terre seraient dissous parce qu’ils auraient relayé des « dégradations » sur les réseaux sociaux, et ne se serait pas désolidarisé des actions « violentes ». Par exemple, l’arrachage de quelques plants de muguet bourrés de pesticides près de Nantes récemment. Mais alors, si ces actions justifient une dissolution, que dire de celles menées depuis des décennies par la FNSEA ? Petit état des lieux de leurs exploits :

23 août 1990 : à Thouars, dans les Deux-Sèvres, plus de 200 moutons sont brûlés vifs dans un camion anglais, lors d’une manifestation de la FNSEA. Ailleurs, des affrontements violents ont lieu entre les agriculteurs et les forces de l’ordre, surtout dans les départements de l’Ouest. Aucun scandale, aucune condamnation. »»

Voyez la liste (absolument)

Alain Harrison 7 juillet 2023 à 7 h 28 min

Quelque chose de similaire en Amérique Latine.

«« le président Petro. Il n’ignorait évidemment pas que, le 2 mars 2023, comme son prédécesseur Trump, Biden a prolongé d’un an le décret qui qualifie le Venezuela de « menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis ».
……………………..
Sans doute, comme beaucoup, Petro a-t-il compté sur l’apparent assouplissement de l’attitude de Washington depuis que la guerre en Ukraine a chahuté le marché de l’énergie. En effet, après qu’en mars 2022, le président Biden ait envoyé une délégation discuter avec Maduro, reconnaissant ainsi son statut de chef de l’Etat, la multinationale Chevron a été autorisée à reprendre ses opérations d’extraction……….
………………..
Petro a-t-il également pris au sérieux le « grand ami » Biden l’accueillant à la Maison-Blanche – « Monsieur le président, c’est formidable de vous voir ici dans le bureau ovale… » – avec un sourire des plus francs.

Quelques jours après la conférence internationale, douche froide et retour à la réalité. Le 1er mai, Andrea Gacki, directeur de l’Office de contrôle des avoirs étrangers (en anglais, OFAC) signe une « licence générale n° 42 ». Celle-ci établit l’autorisation de liquider les actifs de Citgo Petroleum Corporation (filiale aux Etats-Unis de la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne PDVSA), confisquée à son légitime propriétaire par le gouvernement américain.
……………….. »»
Tiré de
QUAND WASHINGTON TORPILLE LE VENEZUELA ET… LA COLOMBIE, PAR MAURICE LEMOINE 19 Mai 2023

Comme la réforme de Macron, de:
23 juin 2023 — Le président français Emmanuel Macron a évoqué vendredi un «consensus complet» pour «réformer en profondeur» le système financier mondial, …

«Dette résistante au climat»
Il a aussi réaffirmé que la promesse faite en 2009 par les pays riches de débloquer 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays pauvres face au réchauffement devrait enfin être tenue cette année, en retard.

M. Macron a par ailleurs évoqué, de manière vague, «une clause de dette résistante au climat», censée permettre la suspension des remboursements en cas de «catastrophe» naturelle, sans préciser quels pays ou organisations la mettraient en œuvre.

Parmi les nombreuses initiatives citées, Emmanuel Macron n’a pas évoqué d’éventuelles avancées vers une taxation carbone du transport maritime international, qui étaient pourtant parmi les principaux objectifs du sommet.

Et un mécanisme de suivi……

100 milliards, WAW!

Qu’ont eu Haïti ?

«« cet accord prévoyait que 3,2 milliards de dollars seraient prélevés sur les sommes illégalement retenues par les Etats-Unis pour être restitués et injectés en urgence dans des secteurs aussi fondamentaux que l’éducation, la santé ou l’alimentation. L’Organisation des Nations unies se chargerait d’administrer ces fonds, en tant que garant de leur bonne utilisation.
Un long silence accompagné d’une longue pause. A la mi-janvier 2023, Jorge Rodríguez a appelé l’opposition à mettre en application le texte signé. Sans résultat. »» Voir l’article de M. Lemoine.

Quelque….. de similaire: des promesses vides !

Habituellement ça sert pour la corruption ?

La guerre en Ukraine: quelqu’un a dit que s’il n’y avait pas eu le coup d’État (2014), il n’y aurait pas de guerre point.
Revoir honnêtement le déroulement, depuis des accords US-Occidentaux et signé (?) par la Russie, et le respect de la communaauté russe (Donbas…..)

Motivations derrière cette guerre tendu par les US. Poutine a perdu les pédales, ou vue clairement la guerre financière: capitalisme contre les BRICS ?

Alain Harrison 4 juillet 2023 à 23 h 51 min

«« Oui, un travail considérable doit être déployé pour transformer les rages et les révoltes en processus politique de transformation sociale, démocratique et écologique et contrer les tentations autoritaires. »»

Qu’est-ce qui serait efficace ?

La NUPÈS avait un programme (p«s parfait) mais le PCF y a mis un terme ?

Le PS a essayé de sauver sa peau ?

Les écologistes, on ne sait pas trop ?

Hé oui, l;a méchante FI et JLM (démonisé par la gogoche)

Les membres citoyens travailleurs doivent se donner une vue d’ensemble sur la structure (FED privatisé, FMI, Paradis fiscaux, etc.) économique capitaliste et faire le constat sur ses effets délétères collatéraux sur l’ensemble du monde. Tout le siècle denier le raconte. Le principe est simple: endettement et austérité.

J’imagine que plusieurs le voient !

Alain Harrison 5 juillet 2023 à 22 h 51 min

«« . Il n’y a de vie harmonieuse en société qu’en produisant du commun, de la solidarité, de l’écoute et de respect de l’altérité, pour une transformation progressiste de la société associant tous les travailleurs, tous les jeunes, tous les citoyens urbains comme ruraux, qui aspirent à autre chose qu’à la guerre « de tous contre tous » qu’instille le capitalisme. »»

««« solidarité, de l’écoute et de respect de l’altérité »»»

L’humain: Éducation ou Conditionnement (techno). Avons-nous le choix ?

Bien définir la place de la techno.
Nos connaissances sur notre condition humaine est mis au rancard
Un exemple critique: la naissance sans violence.

Il y a le court terme, le moyen et le long temps.

Ce qui presse c’est la préparation de la Cponstituante Citoyenne Travailleur, un premier pas:
«« solidarité, de l’écoute et de respect de l’altérité »»

Alain Harrison 5 juillet 2023 à 22 h 56 min

Une multitude informel.
Nous avons les moyens de communication.
Le pouvoir capi.. (L’ensauvagement de Macron lui appartient).

De l’informel au formel, Les réseaux…..Créer de l’éveil

dwSQUlaBt 10 juillet 2023 à 1 h 39 min

yplLzDCFE

Alain Harrison 26 juillet 2023 à 1 h 07 min

Révolte pour nahel : une répression ultra-violente largement passée sous silence
EXEMPLES PARLANT DE CE QU’EST « L’ORDRE-RÉPUBLICAIN » EN PRATIQUE
vendredi 21 juillet 2023, par Chronique du régime policier.

«« Certaines agressions particulièrement abjectes envers des manifestants/émeutiers ou de simples passants racisés démontrent l’étendue de l’infamie de l’ensemble du système policier. L’absence de désaprobation, et même souvent le soutien actif, du milieu policier et gouvernemental envers les auteurs de ces brutalités policières sans nom démontre la complicité du système policier dans son ensemble en incluant toute la hiérarchie. Il ne s’agit alors pas de bavures, mais d’une politique planifiée, ou a minima d’un laissé faire coupable.
Ainsi fonctionnent « la-république » et son « ordre-républicain », un appareil autoritaire guerrier et meurtrier prêt à toutes les exactions pour que les institutions anti-démocratiques bourgeoises et le capitalisme puissent continuer à régner, piller et dominer. A celà s’ajoute un racisme persistant qui débride à fond la répression visant les quartiers populaires et les personnes racisées.»»

Pourtant on nous assènes depuis la fin de la guerre que si un gouvernement ostracise son peuple (lui enlever son droit fondamentale démocratique), n’a-t’il pas le droit absolu de se révolter (les jeunes sont lâchers) et même la gauche au lieu d’expliquer la violence d’état et de demander au peule qu’il sorte de sa lâcheté (60% et même 70% appuyait les gilets jaunes , même les infirmières (?), pénard dans des sondages, mais vite se mettait à se plaindre et quémandait la police, si ce n’est pas de la lâcheté ……Au lieu que de sortir (plus de 50 millions de Française et Français, et de choisir son gouvernement, avec du monde intègre et honnête. Et démontrer que l’économie financière capitaliste (montrer les interactions de s rouages) est le problème structurel. Mais bon….. Condamner la jeunesse qui casse, et la bien-pensance se porte mieux, elle donne raison à Macron (Sarkozy). Tien voter Macron pour barrer Le Pen, et la gauche qui se coupe elle-même l’herbe sous les pieds. Ha oui les Égos. Une insignifiance gonflé en mongolfière. La faute aux membres des gauches qui ne cherchet pas à faire la lecture du système et à trouver les solutions. Pourtant la France est cultivé et connaît l’histoire, ou je me trompe. Maintenant nous comprenons comment marche le système. Du moins vous .

Alain Harrison 31 juillet 2023 à 22 h 31 min

Vous les condamnés point. Qu’importe l’argumentation. La fallacieux n’est pas loin ???

Krishnamurti a dit: un jour vous trouverez des arguments pour ne pas faire la guerre, et le lendemain des arguments pour la faire. Voyez comment la pensée nous emporte dans son sillage.
Voir ou penser voir !

Il est étonnant de voir comment est dénoncé la turpitude du pouvoir de droite, et comment la gauche se rend coupable de condescendance, en même temps. De même sur la question de l’UE, la quadrature du cercle. Moi je crois que c’est bel et bien un double bind.

Alain Harrison 1 août 2023 à 7 h 41 min

La gauche c’est tellement disqualifiée par l’abandon progressive de l’idéologie marxiste, à l’opposé le capitalisme n’a cessé de se bonifier, même avec l’affaire des subprime et la fumeuse titrisation, et d’ailleurs une grande majorité des gens ont quelque placement, donc pris dans le système financier, et la banque au premier chef. Mais le tout avec des garanties que le gouvernement a mis en loi, donc on peut dormir tranquille. Le communisme n’a pas réussi. Wn tout cas rien de probant jusqu’ici. Il semble qu’au début en Russie,il y a eu des avancés pour les travailleurs, mais la guerre fut dévastatrice. Les US avaient une avance telle que l’URSS n’a pu ou su se développer adéquatement à travers son étendu territoriale. Mais avait-elle une stratégie adéquate et entraînante pour ses populations disparates 6 Il semble que non. Actuellement, c,e seul développement est encore le militarisme forcé comme avant la guerre 39-45. Poutine a remis la situation d’avant guerre 39-45 au gout du jour. Et cette fois-ci l’enjeu est tu perds ou tu meurs. Il a mal réagi à l’agression de départ de l’Ukraine. Il fallait dénoncer l’Ukraine sans intervenir. Aussi risqué, mais au bout du compte, peut-être que les Ukrainiens, une proportion importante de la population aurait manifesté contre les exactions de 2014 par son gouvernement. Regardons ce qui se passe en Israël. La communauté Internationale ne pourra pas tolérer un massacre des protestataires par le gouvernement. À moins que…… connaissant les turpitudes de l’Occident. Ouais, nos médiats traitaient la défense dans le Donbass de rebelles, et tout est dit. L’Occident a parlé. La Russie a à faire à la quadrature du cercle que les US ont mis en place en avançant l’OTAN vers ses frontières. Maintenant, Zelensky agresse directement le territoire russe, par grignotage. Nous sommes dans le champ de l’ultimatum et de quel ordre sera-t’il ?

Alain Harrison 3 août 2023 à 21 h 10 min

Et bien sur la violence, le profilage et la facilité de tirer…., la police vit bien sûr des moments difficiles. Mais les derniers événements montrent une relation politique-police inquiétante ?

«« NAHEL : COMMENT MACRON A ENCORE TOUT RATÉ – JEAN FRANÇOIS BAYART »»

Pour la France j’ai retenu ce commentaire de cette entretien:
«« Excellent entretien, intelligent, logique, approfondi, appelant à la réflexion, de bon niveau et cependant très compréhensible même par ceux qui ont une culture rudimentaire. On voit bien que le sabotage de l’instruction voulu par la République a été mis en oeuvre par les différents gouvernants successifs (tous venant de la riche bourgeoisie) et nous conduisent vers l’obscurantisme et l’endoctrinement sectariste moyenageux après avoir vécu le siècle des Lumières. Pauvre France. Nous DEVONS réussir à mettre en place la vraie démocratie, celle du peuple par le peuple, celle qui est écrite sur les frontons de nos institutions LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ.
Bravo Çemil pour ces entretiens »»

Sur le plan mondial (encore la France)

La fin de l’ancien monde ? : Chocs du monde avec Hervé Juvin

Pour ce 1er numéro de “Chocs du Monde”, Hervé Juvin est l’invité d’Edouard Chanot. Ils évoquent la fin de l’ancien ordre mondial.
La guerre en Ukraine continue de mobiliser l’attention et les passions en Occident. De son côté, le reste de l’humanité semble s’émanciper toujours plus de sa domination occidentale. L’heure de la revanche a-t-elle sonné ? L’Union européenne et la France pourront-elles renverser la tendance ? Pour décrypter ce désordre mondial actuel, l’émission “Chocs du monde”, le nouveau magazine des crises et de la prospective internationale de TVL, reçoit l’euro député, chef d’entreprise et brillant essayiste, Hervé Juvin.

Le parti Citoyen-travailleur pour préparer, organiser et inaugurer la Constituant Citoyenne Travailleurs.
La Crise est multidimensionnelle, et plus que jamais nous aurons besoin de solidarité, de coopération et de générosité, sinon c’est la mort des progrès qu,avait initié le siècle des lumières et la Révolution Française et la déclaration des droits de l’homme. Il y avait une naissance d’un nouveau monde, mais aujourd’hui les avancés sont en péril. Il y a un manque de compréhension d’une immense parti des populations dans le monde et la division est plus que jamais exacerber par des Macrons (subtil) des Trump-Bolsonaro (sans nuances) et des Poutines (mauvais jugement), la Chine voit-elle ce qui se passe au Vénézuéla, à Cuba ?
La Chine a-t’elle pris note de la révolution du Chili d’Allende avant sa chute organisé par les US-Canada. Le mouvement des coopératives en Argentine (qu’a fait la gauche au pouvoir à ce moment-là. Revoir ces exercices de changement peut nous instruire à corriger le tire. La NUPÈS (pas parfaite) avait un potentiel d’unir. Ça été mal joué, la gauche avec son habitude de se tirer dans le pied, à cause ……..

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter