On ne peut pas laisser faire !

le 27 janvier 2016

bidonville Kibera

Par Patrick Le Hyaric

Ceux qui ont déjà tout, en amassent toujours plus, au cœur même d’une crise financière qui n’en finit pas, alors qu’un nouveau krach boursier menace.

Les données officielles s’entrechoquent, insupportables. Plus de deux cent millions de personnes sont sans travail dans le monde, plus d’un milliard d’êtres humains « vivent» avec un peu plus de un dollar par jour, une personne sur neuf ne mange pas à sa faim. Ce qui permet à l’infime minorité des un pour cent des plus riches de la planète de disposer de l’équivalent du patrimoine des 99 pour cent de tous les autres. A elles seules, les 62 personnes les plus riches ont vu leur patrimoine doublé entre les années 2009 et 2014. En pleine crise ! Elles disposent d’un patrimoine plus important que celui de trois milliards cinq cent millions d’habitants ! Allons-nous continuer à tolérer cela en parlant d’autre chose et en regardant ailleurs ? Un mouvement populaire, par-delà les frontières, va-t-il se dresser contre ces insupportables inégalités qui ne doivent rien à la fatalité et tout à la spoliation par une minorité des richesses produites par le travail et l’intelligence des autres, de tous les autres ? Le quart des milliardaires mondiaux qui ont bénéficié d’une augmentation de leur patrimoine de 11% en un an, ont des intérêts dans les secteurs de la finance et de l’assurance. Et pour obtenir ce splendide résultat, ils ont dépensé 550 millions de dollars versés aux décideurs politiques à Washington, à Bruxelles et dans d’autres capitales.  Le niveau de la corruption est en effet bien plus élevé qu’on ne le dit et ne se limite pas à l’Afrique ou à d’autres contrées plus ou moins éloignées ! Dans la pharmacie et la santé, ce sont 500 millions de dollars qui y ont été consacrés. On comprend qu’il soit si difficile d’obtenir ne serait-ce que de simples commissions d’enquête sur les paradis fiscaux ou sur le contrôle de la pollution automobile !

L’argument selon lequel les responsables politiques qui se succèdent au pouvoir n’y pourraient rien ne tient pas. Il n’est qu’une tentative pour les dédouaner car ils en ont décidé ainsi, allant jusqu’à  transférer leurs prérogatives à des instances supranationales et à légiférer pour les puissances d’argent. Les exonérations de contributions aux biens communs, accordées aux grandes entreprises, sont baptisées des doux noms de « pacte de responsabilité » ou de « crédit pour la compétitivité », auxquels viennent maintenant s’ajouter les projets de destruction du code du travail. Certes, des ministres et une certaine presse aux mains de ces mêmes puissances d’argent, sont chargés de rendre ces projets plus présentables. On passe sous silence les analyses et propositions différentes pour persuader qu’il n’y aurait qu’une voie possible, celle que préconisent les oligarques. Jamais la consanguinité entre des responsables, les grands médias et les puissances d’argent n’avait atteint un tel niveau. L’urgence est, à la nécessaire riposte aux coups portés, dans tous les domaines, social, économique, culturel, démocratique, jusqu’à la défense des libertés individuelles et collectives. L’urgence c’est un travail patient, déterminé, argumenté pour unir les victimes du capitalisme financier mondialisé et tenter de dégager avec elles, des issues à une crise qui leur fait tant de mal, alors qu’une infime minorité en profite. La priorité de tout progressiste devrait être le sort fait aux travailleurs, aux privés d’emploi ou d’un logement convenable, aux jeunes qui n’ont pas vocation à être sacrifiés et à vivre plus mal que la génération qui les a précédés. Ils sont des dizaines de millions dans notre pays. Ils n’en peuvent plus du sort qui leur est fait, du mépris à leur endroit, de l’abandon dont ils sont victimes.

Pour les mandataires des forces de l’argent, les rémunérations du travail sont toujours trop élevées, le temps de travail trop court, les années de retraite trop longues, les dimanches chômés trop nombreux, les soins et les études trop chers ! Les détenteurs de capitaux, eux, bénéficient d’une forte rémunération de leurs placements sous forme de dividendes et d’intérêts sur l’argent qu’ils mettent en circulation, tout en plaçant leurs avoirs liquides dans les paradis fiscaux. Ils s’enrichissent en dormant et en fraudant !

L’équivalent des richesses produites par l’Allemagne et le Royaume-Uni réunis, soit plus de 7600 milliards d’euros, fructifient ainsi dans les paradis fiscaux. La semaine dernière encore, le Parlement européen était appelé à voter pour une « union des marchés des capitaux » afin de donner plus de liberté aux banques, sociétés d’assurance et spéculateurs en tout genre. L’objectif est d’en finir définitivement avec le traditionnel crédit bancaire au profit du marché sans limite de l’argent proposé par les fonds financiers pour l’accumulation financière au détriment de l’économie réelle. Ainsi se créent les bulles financières qui menacent à nouveau d’éclater avec de lourdes conséquences sur l’emploi et les services publics.

Les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, les ont alimentées en fabriquant de la monnaie à tour de bras, non pas pour désendetter les Etats ou favoriser des investissements d’avenir créateurs d’emplois, mais pour alimenter les circuits financiers. Depuis l’année 2008, la Banque centrale européenne a ainsi déversé 2500 milliards d’euros sans effet sur la production et l’emploi.

Rien ne semble pouvoir arrêter ce cycle infernal. Et pourtant, il faut y parvenir malgré le recul, indéniable aujourd’hui, des consciences et la méfiance qui s’est instaurée vis-à-vis de la politique, des partis et des institutions tels qu’ils sont. En conclure qu’il n’y aurait rien à faire aboutirait à laisser les mains libres à ceux qui veulent aller toujours plus loin dans la remise en cause de l’idée même de progrès. N’a-t-on pas vu à Davos, Mme Lagarde proposer « d’intégrer les réfugiés au marché du travail sans salaire minimum » ? Son propos devrait susciter l’indignation populaire. Ce n’est malheureusement pas le cas ! Raison de plus pour s’atteler à remonter une pente certes raide mais pas infranchissable. A condition sans doute de miser beaucoup plus sur une participation réelle des citoyens et leur capacité d’invention, de création et de rassemblement.


21 commentaires


Daniel 27 janvier 2016 à 16 h 23 min

Et oui! Une seul solution: l’abolition du capitalisme international!
Merci Patrik!
Daniel

Bascoulergue Alain 27 janvier 2016 à 16 h 29 min

Il y a sans aucun doute un travail de clarification à faire sur l’état réel du monde. Par exemple le chiffre de 200 millions de “sans travail”, qu’est-ce qu’il veut dire dans la réalité? Ramené à la population mondiale cela donne 2,66%, ce qui est invraisemblable. Le chiffre des sans travail est bien plus élevé. Et si l’on parle de travail rémunérateur alors là, on s’envole. Donc le travail sur les données fiables est indispensable pour voir le monde telle qu’il est.
Merci Patrick pour le travail que tu accomplis.

boumandil 27 janvier 2016 à 19 h 24 min

Hélas! Il se pourrait que ce ne soit qu’un début. Des millions des êtres humains seront obligés de fuir, la peur au ventre, la guerre, la misère, la famine et la barbarie. Rien n’est prévu et possible sans une mobilisation des peuples ne subissant pas ces plaies du 21 siècle.

Michel Berdagué 28 janvier 2016 à 0 h 02 min

Un constat terrible de ce début d’ année 2016 !
Avant que ces bulles pètent et que les conséquences nous tombent dessus , nous devons plus que jamais en tant que communistes faire connaître nos propositions qui sont les solutions à cette crise systémique et qui va culminer à son paroxysme dans peu de temps avec des soubresauts continuels .
On pourrait dire : plus ” ils ” le savent plus “ils” se goinfrent , du pathos avéré .
Je ne pense pas que de pousser à une union de la gauche cachant par là les débats dans le Parti communiste avec les propositions des communistes ,soit pertinent pour que nos compatriotes aient confiance dans la politique et dans le projet communistes .
Mobilisations pour un projet , un programme qui a des solutions , et pas à la marge de réformettes mais révolutionnaires .

chb 30 janvier 2016 à 10 h 34 min

Mettre en avant un projet communiste, ce serait se couper de la “gauche” au gouvernement. Perdre encore une poignée de sièges électifs et autres, s’attirer des ennuis du côté du Grand Frère, voire être taxé urgemment d’anti-français / activiste complotiste / quasi terroriste pourquoi pas : très dangereux dans la période… Qui y est prêt ?

Michel Berdagué 31 janvier 2016 à 15 h 07 min

Si tu es communiste , tu ne peux que réfléchir , penser à un projet communiste . Sans ça il y a de la place dans le bazar – chaos social/démocrate/libérale où le curseur est de ne surtout pas mettre en cause le capitalisme , l’ aménager pour le ménager !
Dans les éléments de langage , tu le trouves à chaque instant dans le un ” peu plus de justice ” certes et aussi de taxer le capital oh oui alors et de combien ? un tout petit peu comme le préconise un Warren Buffet tout en conservant les mécanismes juteux de captations des dividendes se pavanant pour grossir à la verticale ( vers le haut )toutes les spéculations gagnantes à tous les coups faisant grossir la bulle financière boulimique et obèse prête à exploser , et sous peu .
Oui : ” On ne peut pas laisser faire ! ” , le ne pas , est fondamental , car TOUS les autres partis et dits de “gauche” sont pour ce laisser faire et pour cause !
Alors , un Frédéric Boccara , comme Yves Dimicoli avertissent et proposent , un contenu et des avancées structurantes :http://congres.pcf.fr/81858 :”…Cela crée un sentiment d’enfermement dans une impasse et d’impuissance généralisée
qui exacerbe le besoin de solutions nouvelles vraiment radicales.
Si les communistes ne sont pas au rendez-vous pour montrer que le cœur des difficultés c’est l’argent, la monnaie et leur utilisation au service du capital financier,plutôt que pour d’autres buts de civilisation, alors ce besoin de radicalité des réponses peut être instrumentalisé par les dominants qui n’hésitent pas à favoriser la montée des illusions populistes et autoritaires d’extrême droite aussi bien islamistes que fascistes, voire nihilistes.
La phase en cours de la crise, qui a commencé en 2009, pourrait se terminer vers 2017-2019 dans une nouvelle explosion de toutes les difficultés (krach mondial,guerres monétaires…)….”
Nous voilà prévenus , et bien , alors ? Quid de perdre une poignée d’ élus ? Mais ce n’ est même plus une poignée , dans ce Parlement européen il ne reste qu’ un seul député communiste …! Patrick Le Hyaric .
Quant à l’ A.N., nous en avons 7 ou 8 , là la poignée y est mais ce n’ est pas les 40-50 projetés pour les législatives en 2012 , mais c’ est vrai que la perte – envolée ! – des 2 191 899 voix par rapport à la présidentielle pèse très lourd et confirmée par toutes les élections depuis , cela conduit à reconnaître un échec aussi bien dans la stratégie que dans la tactique .
Le projet a besoin de contenu et des propositions Urgentes et immédiates ,serons -nous prêts avant le désastre 2017/2019 ? , avec une confiance , une participation militante du prolétariat du salariat de toutes les forces vives , recherche/enseignement/création pour prendre la relève , là les forces et le Mouvement communistes avec des analyses et actions claires sont en à venir pour le de venir ; avec en effet un Projet Communiste .

alain harrison 28 janvier 2016 à 1 h 40 min

Bonjour.

Oui l’abolition du système idéologique néo-capitalisme sauvage, et ça presse, décret, décret.. NON à un autre système idéologique étriqué.

Pour éradiquer la pauvreté dans le monde, l’occident a la richesse nécessaire pour passer du privé au coopératisme, une réorganisation, d’autant plus facilité, qu’il s’agit d’introduire les bonnes technologies et la robotisation graduellement, systématiquement avec intelligence et consensus sectoriel, en parallèle aux coopératives autogérées à temps partagé et l’auto éducation (une condition, pas question de ne pas s’instruire sur nous mêmes dont nous avons une expertise sans précédent, mais ici, attention de ne pas tomber dans le détail surréaliste.

Et à commencer par le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés. À moins d’être manipulateur soi-même !? Ceux qui ont des mobiles différent à celui de l’éveil des populations sur les mécanismes qui nous emprisonnent vraiment.

C’est un incontournable pour ceux qui ont l’intégrité de savoir et de comprendre. Pour les autres, la mauvaise foi fait partie de leur valeur.

De la manipulation de la condition humaine.
Pour ceux qui voient plus loin que le bout de leur nez. Ceux qui voient la poutre qu’ils ont dan l’oeil.
À un autre niveau

Un vidéos qui parle de la vérité.

L’utilisation des ONGs Occidentales pour le pillage des ressources de l’Afrique

https://www.youtube.com/watch?v=dz5sOeD53Rc

Oui, et l’occident, les peuples occidentaux n’ont plus l’ignorance comme excuse, et surtout de feindre l’ignorance.

Comme je l’ai indiqué de nombreuses fois: Il y a un nouveau discours découvert lors de la commission Gomery (Canada): Je n’étais pas au courant, personne ne m’en a parlé, etc, etc…

La gauche !?!?
Les communistes !?

Le néo-capitalisme sauvage, c’est dans sa nature de mentir. Nous pouvons le voir, il s’agit de regarder.

Il y a deux fondamentaux, et ce ne sont pas des idées, ou de la dialectique trop souvent nébuleuse, mais concret et dont nous dépendons tous. Cessons l’hypocrisie. Cessons de nous enfoncer dans l’idéologie qui est un complex d’opinions savamment organisé.

Le mode de travail et le mode de revenu.
Passons de l’économie financière à la globalisation de la cotisation.

Les éléments pour réaliser l’économie socialisée sont là. Il manque l’imagination intelligente.
Et dire que l’Évolution Naturelle nous l’a donné, mais nous la dilapidons de manière triviale.

L’éradication de la pauvreté est couplé au passage du privé au coopératisme.
Et pour se faire, un immense effort coordonné pour réveiller les Peuples.

Nous avons accès aux arguments concrets pour se faire.

Mais, la gauche demeure conditionné par la mentalité du vieux monde.
Elle fait de la réingénierie !?

Il doit y avoir une mutation dans l’Humanité, et nous devons trouver les éléments fondamentaux à ce stade-ci de notre évolution qui stagne, mais dont l’énergie augmente. Elle se convertira en violence ou en reprise de notre évolution.
Cela dépendra de nos choix. On puise dans le faux ou dans le vrai.

Un indice: Leboyer a vue le vrai dans le regard de l’enfant.

Imaginez, l’énergie pour briser les chaînes du conditionnement, passer du préjugé à la réalité.

La lapidation n’a pas tardé, après l’excitation des collègues. Il est plus facile de retourner dans sa tour d’ivoire, que d’affronter les faits.
Et pourtant, c’est la même énergie. Le facteur humain…..Tien, c’est quoi ce facteur humain.

Je vous laisse sur cette interrogation.

Je vous conseille de lire:

Danielle Rapoport. Accueillir…P. 119-145
Dans:
Les cahiers du nouveau né 1et2
…..sous la direction de Étienne Herbinet
Stock
Dépôt légal: juin 1991
ISBN: 2-234-01609-6

Il y a le court terme, éradication de la pauvreté

Il y a le moyen terme, auto-éducation

Il y a le long terme, nous sommes tous morts

Alors, si nous voulons….. Seul le consensus autour des deux fondamentaux.
Sans cette prise de conscience globale, nous devons nous contenter d’une prise de conscience dans le cadre de la démocratie encore sous garantie (???) de l’état de droit (la majorité, 50%+1), pas d’agenda viable.

Mais nous devons construire le pouvoir citoyen qui pointe. Toutes les initiatives citoyennes.

Le.Ché 31 janvier 2016 à 11 h 34 min

Comme disait “Jaurès” le capitalisme porte la guerre en lui, comme la nuée porte l’orage, c’est encore plus vrai lorsqu’il est mondialisé.

alain harrison 28 janvier 2016 à 1 h 49 min

Sans cette prise de conscience globale.
L’ensemble de citoyens.

IL s’agit du revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps partagé.

Pour mettre un terme aux petites politiques d’ajustement économiques.

Mais la gauche, même les communistes n’ont rien d’autre à proposer. Relisez vos propositions !

La poutre dans l’oeil…..

alain harrison 28 janvier 2016 à 2 h 20 min

Il est temps de mettre sur les ondes, l’Évolution Naturelle, de façon systématique mais modérée.

Des émissions sur la vraie science, celle démontrée et dont la probité est démontrée.

Cela n’empêche en rien de romancer, mais de ne pas confondre.
La vie sans la romance est un peu sec. Cela est du domaine de la santé mentale, à moins de tomber dans L’excès.

La religion, en regardant l’ensemble de l’histoire et de la préhistoire, nous montre comment nous l’avons construit: conflit pour le pouvoir a été et est encore le modus operandi.
Le conflit est la conséquence. Mais quelle est la cause ?
Mais pour fixer les idées sur l’Évolution, une vision plus large: la disparition des grandes dynasties. Que sommes-nous, sinon qu’une nième dynastie !
Mais nous avons suffisamment de conscience (le contenu est….vous savez la suite..), nous, pour y inclure: l’Orgueil, est-ce elle qui nous détruira ?
La condition humaine (la nature…) mal comprise ?

alain harrison 28 janvier 2016 à 5 h 52 min

Encire de nouvelles, mais positives.

Pendant que l’Orient construit, l’Occident essaye de détruire
Par F. William Engdahl
Mondialisation.ca, 27 janvier 2016

New Eastern Outlook

«« N’oublions pas que la Chine a fondé ce forum sino-africain en 2000 avec la participation de 40 pays africains. En 2006, Pékin a hébergé le premier forum entre chefs d’État avec la participation de 35 chefs d’État africains. À ce sommet, la Chine avait promis 5 milliards de prêts préférentiels à l’Afrique. Ce grand intérêt porté par la Chine à l’économie africaine a fait des vagues jusqu’à Washington, au Département du Trésor et au FMI, dominé par les États-Unis. Le président chinois de l’époque, Hu, a annoncé plus tard la création du Fonds sino-africain pour le développement pour accélérer les investissements chinois en Afrique grâce à un investissement initial de 1 milliard de dollars, prévu pour augmenter à 5 milliards dans l’avenir.

La réponse de Washington, inventée par la cabale Bush-Cheney, a été alors de créer AFRICOM, un nouveau centre de commande du Pentagone créé uniquement pour déjouer l’influence chinoise sur ces mêmes pays d’Afrique si longtemps mis à mal par le FMI. Et comment AFRICOM procède-t-il ? Par des guerres, des révolutions de couleur, des printemps arabes, la destruction de la Libye sous la mauvaise excuse du droit à protéger, la création de gangs terroristes au Mali, de Boko Haram au Niger et ainsi de suite, jusqu’au dégoût. »»
http://www.mondialisation.ca/pendant-que-lorient-construit-loccident-essaye-de-detruire/5504153

Espérons que si Mme. Clinton est élue, elle prendra Sanders comme conseiller privilégié.

Je crois que ce serait le meilleurs tandem pour le peuple états-unien et pour le monde en général.

alain harrison 28 janvier 2016 à 6 h 37 min

Cessons de tarder à trouver des moyens gratuis, alléchants pour impliquer la population, toute catégorie confondu. Et de démontrer que la révolution peut être un moyen puissant d’épanouissement pour tous et chacun.
Évitons les moyens classiques qui à brève échéance relance l’incompréhension et la division.

Et sachons découpler, les questions à forte teneur émotive dans la première phase.
Elle consiste essentiellement à prendre conscience et à faire le consensus sur les deux fondamentaux.
Qu’est-ce que cela me rapporte à moi, à ma famille ?
Le potentiel ?
Les avantages pour tous ?

Mais,un chapitre important: le chapitre 1 du livre de J.-M. Abgrall: tous manipulateurs tous manipulés.
Pour changer, il faut être au fait de ce qu’il y a à changer. Évaluer le changement.
Et respecter le rythme de chacun.
Mais sans commencer à mettre en place, à brève échéance, les conditions pour se faire, ça risque d’être le bon vieux modus operandi des fausses promesses.

Aussi, être capable de faire comprendre l’importance primordiale de prendre conscience, que cette prise de conscience des solutions fondamentales est le premier pas sans lequel aucun consensus ne peut être atteint.

Vous me direz, vous tournez en rond vous aussi.
Oui, dans la mesure où chaque individu renoncera à cette prise de conscience: que les deux fondamentaux (travail et revenu) sont à mettre en place progressivement et systématiquement.

Comment: acheter c’est voté.

De même, réclamer de travailler dans une coopérative à temps partagé pour s’initier au travail, et/ou, un complément de revenu pour les retraités. Ainsi des jeunes et des gens plus âgés se rencontreraient.

Il nous faut développer foule d’initiatives citoyennes économiques à partir du social: service, rénovation,….
Les groupes sociaux, tel maison de la famille, aides aux hommes violents, maison des jeunes, etc, etc…peuvent être des points de conscientisations: le potentiel et les avantages…

Il n’y a que notre imagination…..les limites.

Mais si nous ne parlons pas des solutions, qui en parlera. Vous de la gauche, les progressistes, les communistes…..

Il y a du boulot, mais nous sommes si nombreux, vive le partage…

Je ne sais si vous voyez ?
Je ne sais si vous commencez à concevoir ?
Je ne sais si vous comprenez que tout commence par la prise de conscience ?
Je ne sais si vous voyez le danger de l’idéologie quelque soit l’habit ?

Nous avons deux outils de pouvoir: le questionnement et la vision d’ensemble.
Mais d’abord, la première chose est dans prendre conscience.
Krishnamurti: pour vous est-ce une idée ou un fait ?

Korzybski a mis le doigt sur quelque chose de primordial, anodin mais combien efficace. La juste place des mots.

toto 28 janvier 2016 à 21 h 55 min

“l’empire du bien” comme disait Philippe Muray, ou l’enfilage de truismes jusqu’à la nausée. dans le genre “SOS portes ouvertes” il faut reconnaître que vous êtes pas mal ! rien de nouveau sous le soleil , c’est juste la démographie qui fait exploser les chiffres… votre ordinateur et votre tel sont fabriqués en chine par des quasi esclaves ; vous faites partie de cette génération qui veut tout et son contraire : une omelette “éthique”, c’est à dire sans oeufs… ou bien vous êtes un bouffon qui se rêve en élu ou un stipendié qui bosse pour un parti politique… je suis désolé, je suis tombé sur votre post par hasard et j’ai une heure à perdre…

alain harrison 30 janvier 2016 à 0 h 24 min

Qu’est-ce qu’un révolutionnaire ?

Colombe 3 février 2016 à 13 h 49 min

Etre révolutionnaire c’est dépasser les contradictions de la société ; contradictions qui empèchent le libre développement de chacun ,condition du libre développement de tous.

alain harrison 30 janvier 2016 à 0 h 31 min

Lire la vidéo

Un extrait de la présentation TEDX de Mallence Bart Williams, en 2015 à Berlin, à propos du pillage de l’Afrique par l’Occident et de l’utilisation, pour cela, des ONG. Pour aller plus loin, un…

https://www.youtube.com/watch?v=dz5sOeD53Rc

Seul la vision d’ensemble et le questionnement éveillera.

Seul les deux fondamentaux sans lesquels, il n’y a pas de société, pas de civilisation, pas d’école, pas de milliardaires,….peuvent être nos guides et nos balises…. et nous donnés les solutions adéquates.

Le.Ché 30 janvier 2016 à 10 h 24 min

C’est bien le capitalisme mondialisé qui est en cause, il faut bien appelé chat ce qui est un chat. Tout pendant que l’on ne combattra pas ce système pour en mettre un autre à la place on ne fera que des lamentations stériles et inefficaces.
Il faut partager les richesses produites et jusqu’à ce jour je ne vois que le marxisme pour arriver à cela.
Prenons exemple sur Cuba et l’Équateur.

Cenny 1 février 2016 à 21 h 12 min

Tout le monde il est gentil mais malheureusement tout le monde rêve! A commencer par l’auteur de l’article. En suivant ses recommandations, c’est l’humanité qui qui va, tout simplement, être rasée de la carte du globe.
Il est trop tard pour qu’un “mouvement populaire, par-delà les frontières,va se dresser contre ces insupportables inégalités qui ne doivent rien à la fatalité et tout à la spoliation par une minorité …”
Nous sommes trop nombreux sur terre!! Sept milliards aujourd’hui! Dix milliards, dans trois décennies.. voilà le vrai secret !!

Colombe 2 février 2016 à 5 h 20 min

Cenny,si j’ai bien compris ,vivement la guerre ,qu’on se tue et qu’on ai la paix ?

Michel Berdagué 2 février 2016 à 8 h 35 min

C’ est vrai que la réalité de deux facteurs d’ explosion sont bien réels pour la disparition de toute l’ humanité . L’ explosion de ces bulles financières qui sont comme une épée de Damoclès sur tout ce qui vit car , et à chaque fois c’ est la guerre destructrice avec armes et sans bagage , les massacres officiels du monde du travail 14/18 , 100 ans où l’ impérialisme et les finances se sont mis à une place prépondérante , par le rôle des banques et endettement de soumission , les Morgan et Rockfeller en premières places , et à chaque fois une bonne petite guerre mondiale pour assoir l’ hégémonie des States .
Et ça recommence , il fut un temps où tous les démographes te tançaient et démontraient tous les bienfaits de la natalité , jusqu’ à lutter contre les plannings familiaux alors que la robotisation et l’ informatique allaient envahir et bouleverser le système capitalisme et augmenter les contradictions qui ne sont pas résolues et celle – ci en particulier : extrait de la problématique exposée de Boccara et de Dimicoli ” Depuis le début des années 1980 se confirme, phase après phase de la crise, une hypothèse fondamentale : l’antagonisme croissant entre l’utilisation faite des potentiels de productivité nouvelle (d’économie de travail) de la Révolution informationnelle, non pour développer toutes les capacités humaines, mais pour accroître les profits et leur utilisation massive dans des opérations financières. D’où les énormes suppressions d’emplois, le chômage explosif, la pression grandissante sur les revenus du travail et la demande salariale alimentant l’insuffisance des débouchés. On gagne sans cesse en productivité mais on le fait en freinant de plus en plus la croissance des débouchés nécessaires pour absorber les productions supplémentaires. D’où un chômage sans cesse relancé, une précarité grandissante, une guerre économique exacerbée, l’inflation des marchés financiers et les progrès de la sur-accumulation de capital. L’appel massif au crédit et à la création monétaire a servi à repousser les limites de ce régime de croissance antagoniste jusqu’à l’explosion de la crise financière de 2007-2008.
Dans ces conditions, l’enjeu ne peut plus être « intervention publique ou pas ». C’est le contenu même de cette intervention publique et sa maîtrise sociale qui importe, ni au service de la domination des marchés financiers, ni pour en corriger les excès.”
Sur-accumulation du capital comme jamais , productivité accrue , et un salariat se trouvant en grande difficulté par l’ incessant dit ” coût du travail ” pour te faire pression avec un volet de chômage et d’ exclusion permanente et potentielle , là dans le pathos du capitalisme du système une bonne petite guerre dans le cynisme suffirait !
Oui Colombe ” On ne peut pas laisser faire ! ça ” .
Soyons à la hauteur des enjeux en répondant par “le contenu de l’ intervention publique et de sa maîtrise sociale” qui ne peuvent pas être au service de la domination des marchés financiers , ni pour en corriger les excès !
D’ où le plus que malaise dans cette ” gauche ” .
C’ est pour cela que les Propositions , les Contributions des Communistes sont essentielles et la Préparation du Congrès 2016 nous en donne l’ occasion comme jamais , fondamental et historique , ça va bien au delà de toute cette ” gauche ” et la gauche !

Colombe 3 février 2016 à 12 h 14 min

Je crois qu’il faut se poser les questions sur la finalité du travail.
-Pourquoi on travaille ?
-Pour qui on travaille ?
-Comment on travaille ?
Les 1ers hommes ont travaillaient pour subvenir a leur besoins,améliorer leur condition de vie ,lutter contre la nature etc… Puis ils ont produit un peu plus que pour eux memes ,alors ils ont échangé des produits par le troc. Et ils produit encore plus et pour faciliter l’échange ils ont inventé un équivalent général :la monnaie ,l’argent. Temps que l’argent est utilisée pour échanger un produit contre un autre ,ca va.Mais lorsque l’argent ,le profit ,la dictature du taux de profit est la finalité cela nous conduit a la situation dans laquelle nous sommes ,nous allons droit dans le mur.Le capitalisme exploite l’homme et la nature ,il y a des limites.

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