On lance la Fête de l’Humanité

le 19 avril 2016

grande scene

Par Patrick Le Hyaric

Tout en menant la bataille pour que l’Humanité puisse passer l’actuel cap financier extrêmement critique, nous lançons la préparation de la prochaine Fête de l’Humanité.

Nous y avons rendez-vous les 9, 10 et 11 septembre prochain, au parc départemental Georges Valbon à La Courneuve.

Comme le suggère le visuel de l’affiche et du bon de soutien, la Fête est un espace de liberté pour « refaire le monde », dans la joie, l’échange de paroles, d’idées, de réflexions.

Cette création(1) est faite de pièces détachées, bigarrées, bucoliques, électriques, politiques, gastronomiques, qui, assemblées, forment un ensemble haut en couleur et nous invitent à nous parler, à chanter, à danser, à cogiter, à s’allonger sur l’herbe, à s’asseoir sous un stand, à tendre le poing vers le ciel.

Cette affiche appelle à faire flotter durant trois jours et trois nuits sur le parc de La Courneuve, un air de Front Populaire de notre temps, dans un foisonnement festif, revendicatif, politique, culturel et citoyen. Bref, l’affiche veut bien faire comprendre à toutes celles et ceux qui veulent peindre notre horizon en gris, voire en noir dans la camisole du capitalisme, que nous sommes bien décidés à agir pour que l’avenir soit tout en couleur, en mouvement, en partage.

C’est ce que réclament avec insistance celles et ceux qui passent, depuis des jours, la « nuit debout », mêlant derrière le refus de la loi dite travail, le rejet de l’insécurité et de la précarité de vie pour l’immense majorité pendant que les profits et les paradis fiscaux de la minorité seraient sécurisés éternellement. C’est l’appel à un nouveau monde où chaque être humain serait respecté, sa parole, ses propositions non seulement prises en compte mais consubstantielles d’une nouvelle démocratie, condition de la République sociale et écologique qui va vibrer à la Fête. Elle va plonger profond ses racines dans ce bouillonnement social, politique, culturel à l’œuvre. Toutes les actrices et acteurs de ces mouvements sont invités, dès maintenant, s’ils le souhaitent, à la co-construire(2) avec nous tout comme les associations, les syndicats, les militants et organisations de l’économie sociale et solidaire, les forces progressistes et écologistes, les créateurs, les militants de la culture pour tous, les organisations et journaux progressistes de toute la planète.

C’est la participation de toutes et tous dans la construction commune qui en fera la Fête de la culture et de la solidarité, la Fête de la jeunesse et de la solidarité internationaliste, la Fête anti-austérité pour transformer l’Europe, la Fête de la paix et du désarmement, la Fête du débat pour une gauche au service du mouvement populaire.

Nous reviendrons dans un mois sur le sens de la Fête 2016 pour la justice et l’égalité. D’ores et déjà, nous annonçons une partie de la programmation musicale avec Alain Souchon et Laurent Voulzy qui, pour la seconde fois viendront enchanter la Fête avec leur belle « balade », Caribbean avec Joey Starr et Nathy qui enflammeront la grande scène, The 1975 avec son rock-pop alternatif anglais, l’artiste performeuse et compositrice américaine, Lindsey Strirling, le groupe punk Ludwig Von 88, qui se reforme pour l’occasion. L’une des plus belles voix africaines, l’auteure-compositeur malienne, Rokia Traoré viendra faire vibrer la Fête.

La préparation de la Fête est partie intégrante du débat et des actions pour sortir l’Humanité des impasses financières et pour le pluralisme de la presse.

Avec la souscription qui se poursuit, la diffusion -à partir du premier mai- du bon de soutien pour l’entrée à la Fête, contribueront à la réussite du « printemps de l’Humanité ».

Alors ! Ensemble, on lance la Fête 2016.

Fete de l'humanité 2016

(1) Le visuel de la Fête a été créé gracieusement pour nous par l’agence « Jésus et Gabriel »

(2) Faites parvenir vos idées et propositions à l’adresse mail : fetehumanite2016@humanite.fr


4 commentaires


Bardos Jean Louis 20 avril 2016 à 20 h 55 min

cette fête est aussi pour moi un lieu privilégié de concertation citoyenne ….rassembler , rassembler , et là c’est du concret !

alain harrison 27 avril 2016 à 21 h 02 min

Il y a criminalisation de ce qui n’est pas criminel.
Et il y a décriminalisation de ce qui est criminel.

Nous avons le droit de réfléchir.

À voir:

Line Beauchesne est professeure titulaire au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa. Elle étudie la prohibition depuis 20 ans. De cette politique des drogues, elle dresse trois constats : l’inutilité, la nuisance et le gaspillage. Inutile, d’abord, parce qu’interdire n’élimine aucunement l’accessibilité des produits illicites. Nuisible, ensuite, parce que la prohibition oblige l’argent à suivre la voie des marchés noirs ce qui renforce le pouvoir des mafias dont les réseaux sont maintenant mondialisés. Gaspillage, enfin, parce que 95 % des ressources publiques investies vont à la répression plutôt qu’au traitement et à la prévention. L’échec est donc total : éliminer la drogue est une utopie et les moyens mis de l’avant ne font qu’empirer la situation.

http://www.publications-universitaires.qc.ca/?p=734

Dès le début, il y est question de la criminalisation «« du quotidien »»

Nous avons le droit, aussi, de nous questionner sur les tenants et aboutissants de biens des choses en cour en ce moment, et de faire des liens avec ce qui a été fait dans un certain continuum……politico-liberticide…..le laisser faire de l’état de droit est en cause, c’est lui qui fait les lois et les décrets et qui donne du pouvoir…..

alain harrison 27 avril 2016 à 21 h 38 min

Mais je dois signaler que le libéralisme, du moins ici au Québec, fait un recul stratégique pour gagner les prochaines élections. Le PLQ, un seul exemple: les coupures dans les réseaux sociaux jusqu’à la fermeture d’un centre de désintoxication et de reprise en main est ré-ouvert.
Les années qui viennent, inaugurées les panamas papers, signale d’une réorganisation tacticienne du libéralisme, j’en suis convaincu, un genre de reengineering…Soyons alertes.
Le repli est le signal d’une consolidation en attendant la prochaine crise et les gains en avancé du privé en prévision: les nouveaux accaparement.
Voyez l’Arabie Saoudite qui investi partout, en Europe….

Les papiers papers, quoi en penser.
Un début de réflexion.

Les #Panama Papers sont un moyen de chantage idéal
Par Moon of Alabama
Mondialisation.ca, 06 avril 2016
Moon of Alabama

A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connaît l’oiseau, de Consortium international des journalistes d’investigation. Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l’intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :

La fondation Ford

La fondation Carnegie

La fondation de la famille Rockefeller

La Fondation W K Kellogg

La Fondation pour une société ouverte (Soros)

Le Consortium International des journalistes d’investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID.
http://www.mondialisation.ca/les-panama-papers-sont-un-moyen-de-chantage-ideal/5518935

Le libéralisme avec son armada
d’institutions “bidons”, anti-démocratiques, où tout est fait dans le plus grand secret orchestré par les grands patrons.

Les panamas papers, bien qu’il soit orienté, a quand des échappés: un Macri et cie.

Bien des choses à mettre dans le grand Dossier Criminel dont l’état de droit est une composante, ou peut-être la composante essentiel, en dernière analyse.

Ici, il faut être d’une très grande prudence.

Ce n’est pas le gouvernement, (L’institution),(le parlement), qu’il faut juger, bien qu’il y est du ménage à faire, mais les partis qui profitent du pouvoir pour le dénaturer.

Ne nous trompons de cible !

alain harrison 28 avril 2016 à 21 h 01 min

La perfidie, une valeur du néo-capitalisme sauvage. Et ce n’est pas une opinion….
Voyez plutôt.

« Le bras de la classe dirigeante »
par Pierre Rimbert
Le Monde Diplomatique Mai 2016

«« le Wall Street Journal échafaude une théorie renversante : « M. Sanders n’a droit à aucun égard car les élites démocrates préfèrent une candidate qui masque mieux son socialisme que lui » (« Sanders gets no respect », 29 mars 2016). En somme, la primaire démocrate viserait à sélectionner le gauchiste le plus habile à dissimuler sa radicalité, mais le quotidien du groupe Murdoch aurait fort heureusement déjoué la manœuvre ! »»
http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/RIMBERT/55469

««« les élites démocrates préfèrent une candidate qui masque mieux son socialisme que lui »»»

Et bien hollande a su caché son jeu !

Que penser de Tsipras ? N’aurait-il pas du démissionner ou forcer une autre élection au grand dam de l’UE ? Il a capitulé, tout simplement. NON OUI
Maintenant avec le recul, la gauche française peut-elle en tirer une leçon, ou OUI-MAIS zzzzzz

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter