Grèce : nous sommes tous concernés !

le 17 décembre 2014

Grece-Tsipras-Syriza-1280

La scène de la tragédie grecque montre une nouvelle fois avec éclat à quel point la lutte de l’oligarchie contre les peuples prend une nouvelle ampleur. Confronté à de puissantes mobilisations sociales, le pouvoir de droite, soutenu par les socialistes, pensait s’en tirer en provoquant une élection présidentielle anticipée et en présentant devant le Parlement un ancien commissaire européen, M. Stravos Dimas. Pour être élu, celui-ci doit recueillir aujourd’hui même 200 voix de députés ou 180 aux deux tours suivants prévus la semaine prochaine. A cette heure, il n’en aurait que 154. Voilà qui agite et inquiète au plus haut point les milieux d’affaires internationaux et leurs mandataires de la Commission de Bruxelles. Leur hantise est devenue la démocratie elle-même. En effet, si le candidat de droite n’est pas élu, la Constitution impose de convoquer des élections législatives au mois de février. Ce nouveau parlement élirait un nouveau président pour la Grèce. Tout indique que dans un tel scénario le parti de Syriza pourrait devenir majoritaire.

 

Hypothèse insupportable pour tous ceux qui portent la responsabilité, en Grèce et dans les institutions européennes ou internationales de la crise profonde et durable qui  fait tant souffrir le pays. Ils se déchaînent ! Le nouveau président de la commission européenne, M. Juncker dont il n’est plus besoin de démontrer les liens avec la haute finance internationale s’immisce grossièrement dans la vie politique intérieure grecque en maniant la peur et en appelant à voter à droite. Et, Pierre Moscovici, décidemment préposé aux basses œuvres a été dépêché sur place pour mener campagne. En violation de leur propre traité européen, on se croirait revenu aux sombres années 1960 sous la dictature des colonels, quand l’ambassade des Etats-Unis décidait de presque tout. La panique est sciemment organisée avec les ballotements erratiques des bourses mondiales. On fait croire aux grecs que les distributeurs de billets vont s’assécher. Et on les menace de ne pas verser les 7 milliards d’euros prévus au budget de la Grèce pour le mois de février laissant ainsi croire que le pays  court à la banqueroute. Les mêmes dirigeants européens qui hier voulaient sortir la Grèce de la zone euro accusent aujourd’hui Alexis Tsipras d’en avoir l’objectif alors qu’il défend depuis toujours le contraire. Sa victoire possible en Grèce changerait beaucoup de choses en Europe. Voilà pourquoi les couteaux sont sortis contre la démocratie. Voilà en quoi nous sommes tous concernés. Solidarité avec le peuple grec et Syriza.


19 commentaires


TORTEY Michel 17 décembre 2014 à 12 h 40 min

Solidarité avec les peuple grecque belge italien espagnol… avec tous les opprimés de la finance.

Guy Moreau 17 décembre 2014 à 13 h 19 min

Il ne faut jamais mettre en lambeaux la démocratie.

Jean Paul MAÏS 17 décembre 2014 à 13 h 20 min

Si Juncker et Moscovitchi vont à Athénes faire du lobbying pour le plus grand profit des multinationales, il est plus qu’ évident que tous les peuples qui souffrent sont concernés par l’ avenir de la Grèce ! SIRYZA vaincra !

Maria Negreponti-Delivanis 17 décembre 2014 à 13 h 24 min

La Grece vit un nouveau drame qu’on puisse presenter comme un effort acharne de falsifier, avant meme les elections, le resultat electorale. Les dignitaires de l’interieur et du dehors du pays essayent tout moyen possible afin d’eviter les elections dont ils donnent l’impression d’avoir une peur bleu. Les citoyens Grecs, ainsi que les deputes sont alors terriblement menaces 24heures sur 24,des atrocites qui vont tombees sur eux si-les premiers-votent pour SYRIZA et si les seconds ne votent pas pour leur candidat prefere pour la presidence de la Democratie. Les Grecs esperent avoir le soutien de leur associes Europeens, qui s’assure pour le moment uniquement en faveur du Gouvernement, en faveur des crediteurs, en faveur des Mnimonia qui apauvrissent et aneantissent le peuple grec. La dette grecque, loin d’etre soutenable, devrait certainement etre remboursee, mais sous des conditions humaines et non pas, comme actuellement, cruelles.

SIMON 17 décembre 2014 à 13 h 47 min

Oui, Patrick, les rapaces de la finance ainsi que quelques socialistes convertis à l’ultra libéralisme,ont la trouille!
J’ajouterais que c’est bon signe pour la démocratie.Rendez-vous compte, si “Syriza” et Alexis Tsipras parviennent à obtenir la majorité… Ce serait à la fois un formidable coup de tonner dans toute l’Europe et également une éclatante victoire de la démocratie!
Et pour finir, je dirais simplement que c’est un encouragement pour tous les autres peuples d’Europe à se défaire des griffes de ce libéralisme qui sert avec un zèle insolent, les prédateurs de la finance. vive le peuple Grec qui nous montre, par son unité, le chemin à suivre.

RABOTOT Robert 17 décembre 2014 à 15 h 04 min

Protégeons la démocratie en Grèce et souhaitons bonne chance à nos amis grecs pour qu’ils sortent de la spirale infernale ou les a plongés la troïka européenne.

Merci 17 décembre 2014 à 16 h 03 min

Le monstre est dos au mur. Attention à ses griffes: mensonges, intimidations et menaces, corruption, violences, attentats pour semer le doute et la terreur … Restons vigilants, unis et droits, jusqu’au bout.
L’espoir est grand, la libération proche.
Merci!

Le.Ché 17 décembre 2014 à 16 h 03 min

Dans ce scénario avec la Grèce on voit bien de la façon qu’est pris le peuple grec au piège de l’austérité à vie avec la BCE et l’oligarchie de droite et du PS. Je pense que le peuple grec aurait intérêt à sortir de l’euro et de cette Europe capitaliste. il faut qu’il se finance avec sa propre banque nationale ça éviterait les vautours comme Junker et ses potes des banques privés.

Michel Berdagué 17 décembre 2014 à 16 h 39 min

Oui solidarité totale avec le Peuple Grec qui est en passe de virer tous les complices et collabos les rapaces des tenants de l’ ultra libéralisme où les finances privées spéculatives et mafieuses règnent en maître sur tout ce qui est public et pour tous et toutes . Ne pas oublier le KKE . Nous nous engageons à répondre de toutes nos forces aux réactions des rétrogrades conservateurs près à tout faire pour empêcher le vote et le résultat démocratiques . L’ enseignement de 2005 avec notre Victoire majoritaire transformée en minorité et en nous rendant invisibles font que nous savons ce qu’ ils sont capables de faire en s’asseyant sur le vote majoritaire des Peuples qui quand l’ abstention est presque nulle s’ exprime pour l’ Alternative avec toutes les conquêtes nécessaires , et elles sont grandes !
Que la Grèce et son Peuple , ses forces vives , vont améliorer la Démocratie historique fait chaud dans cet hiver de cette société de classe bourgeoise/capitaliste et nous montre le chemin , une voie à suivre : – ” Prolétaires dans chaque pays et pour et dans tous les pays : Unissez/ons – vous ” – .

Hubelorg 17 décembre 2014 à 20 h 50 min

Cette pression sur les choix du peuple grec est inacceptable. Je propose que la GUE organise une manifestation de protestation contre cette ingérence et de solidarité avec le peuple grec au Parlement Européen

papini 17 décembre 2014 à 23 h 59 min

être solidaire oui, mais ouvrir bien grand nos mirettes car ce que l’on voit le + c l’implication du PS (le notre) qui se dit de gauche et qui agit en ultra liberal prenant modèle sur les US, qui veulent avoir la main mise sur l’europe avec l’enfumage du pacte transatlantique qui finirait par étouffer à + ou – long terme tous les pays membres

MICHAUD 18 décembre 2014 à 5 h 43 min

Tous avec la Grèce son peuple et avec Syriza CONTRE l’austérité

La Grèce ne pourra JAMAIS rembourser sa dette et encore moins avec une austérité A VIE pour son peuple.

L’UE et le Fondé de Pouvoir OFFICIEL de la finance Juncker pousse la Grèce vers le précipice.

L’UE et les pays qui la composent CREVENT de la politique ultra libérale de droite

On veut l’UE des peuples d’Europe POUR leurs peuples PAS POUR enrichir les multinationales

Maria Negreponti-Delivanis 18 décembre 2014 à 17 h 24 min

Touchee du soutien des commentaires ci-dessus. Je pense moi aussi qu’un retour a notre monnaie nationale serait la solution, avec certainement, des difficultes au debut. Mais, pour le moment cette voie est fermee. En Grece on n’a meme pas le droit de soutenir une telle solution, etant immediatement accuse d’avoir des interets personnels pour vouloir condamner le pays a une catastrophe certaine.

Léa 18 décembre 2014 à 20 h 21 min

Si Syriza arrive au pouvoir, ils auront besoin du soutien de tous ceux qui pensent que le salut est entre les mains des citoyens.Il ne faudra pas se contenter d’être spectateurs, mais s’inscrire dans un mouvement qui portera les aspirations du plus grand nombre. Restons vigilants et réactifs.

alain harrison 21 décembre 2014 à 23 h 43 min

Bonjour.
Léa
«« ils auront besoin du soutien de tous ceux qui pensent que le salut est entre les mains des citoyens.Il ne faudra pas se contenter d’être spectateurs, mais s’inscrire dans un mouvement qui portera les aspirations du plus grand nombre.»»

Les aspirations du plus grand nombre.

Donc parlons du monde que nous voulons.
Quelles sont les aspirations du plus grand nombre et comment les traduirent dans les faits.

Nous vivons dans un système social-économique politique qui a des effets marquants sur l’Écologie de la Terre, sur la qualité de Vie des Peuples de la Terre et sur notre possible d’évoluer vers un monde où l’harmonie rêgne ou bien vers un monde en constant déséquilibre pour les ressources et l’équité.
Nous devons admettre que la Terre est en surpopulation humaine, un défi qui sera insurmontable si nous n’arrivons pas à faire un consensus sur l’équité des ressources.

Alors cessons d’être vague et voyons à trouver des solutions qui feront consensus.

Les Grecs, de même que la pluspart des peuples souffrent du manque de ressources, de travails, de revenus et de dignité ce qui implique une éducation adéquate pour tous.
Nous les occidentaux croyons que nous avons cette éducation, alors même que l’instrumentalisation y est bien implantée.

Avec le potentiel d’échanges et d’informations adéquates sur internet, nous pouvons répandre des solutions adéquates.

Oui, la Grèce et ce qui s’y passe, nous regarde tous des deux côtés de l’Atlantique.

Sur quoi ferons-nous consensus ?
Comment trouverons-nous le chemin pour ce consensus ?

surmely alain 21 décembre 2014 à 15 h 17 min

Ce pourrait bien être,effectivement,un tournant dans l’histoire de l’Europe.Solidarité avec Syriza

alain harrison 22 décembre 2014 à 1 h 52 min

Mais, nous devons aussi nous demander comment en sommes-nous venus à des endettements presques incommensurables ?
Dettes publiques , dettes individuelles liées au consumérisme, dettes privées (PME) et le goût du risque déguisé en placement boursier…
Il y a des questions que nous devons tous nous poser.
Comment le consumérisme nous conditionne à baser nos vies sur une dimension qui a pris autant de place.
Cette dimension nous a tous pris en otage. En Europe (l’UE) le peuple grec en est le”syndrôme” et victime.
Nous devons sortir de notre naïveté et de reconnaître nos responsabilités en tant que citoyen-consommateur.
Le consumérisme est bel et bien ancré dans nos moeurs, il faut le reconnaître.
Quand on fait le bon diagnostique, il est possible de trouver le bon remède.
Le questionnement demeure sûrement le meilleur médecin à notre disposition.
Le consumérisme peut être considéré comme notre principale aliénation.
Notre vie est modulée de plus en plus par la multitude d’informations justes ou non.
Plusieurs vies sont modulées par les hausses et les baisses boursières, d’autres par la mouvance politique, d’autres par les modes, certains par les préoccupations que nous délivre l’état de nos milieux écologiques,etc…… Selon la maturité….

Nos opinions, nos arguments nous donnent notre place dans le monde de la libre expression ou le droit de parole, la principale liberté que nous offre nos systèmes politiques qu’est l’état de droit.
Mais qu’en est-il de la liberté d’action, de changement réel.
Donc, nous avons deux libertés fondamentales: d’expression et de consommer.
L’un dépend de notre éducation et instruction (ou post de “prestige”….) qui est largement déterminé par tout un processus d’évaluation ( l’école un filtre !?) très effectif dans nos choix liés aux possibles carrières.
L’autre dépend du niveau de revenu lié justement aux possibles carrières.
Une caissière sera toujours considérée comme ayant droit moins au chapître des opinions tant sur les questions de santé que de politique ou économique, éducation et instruction oblige, qu’ un comptable ou un maire…..
La question est pertinante quand on regarde le sens des politiques qui engendre autant d’entraves selon la classe visée.
Il y a les politiques organisant les droits des travailleurs liés aux prérogatives des syndicats
quand à leur marge de manoeuvre ainsi qu’au monde de la finance, pour ne nommer que ces deux entités.
Et on peut dire sans se tromper ou exagérer, qu’il y a un monde de différences.
L’un peut facilement traverser le pacifique pour skier ou s’acheter un chalet dans les Laurentides. L’autre, s’il a droit à deux semaines de vacances, il doit bien planifier.
L’ un a ses clubs de PRE$TIGE$, l’autre ne doit pas quitter les sentiers battus.
Il y a toute une manoeuvre politico-économique qui tend à vider les régions.
Ici au Québec, La caisse populaire déserte les villages, de même que poste canada, et d’autres retraits de service. Ceci à terme, obligera les gens à immigrer vers les plus grandes villes. Et dans le sens inverse, les riches investissent la villégiatur, de grands territoires boisés, de rivières et lacs qu’ils se partagent, ils ont les moyens, des moyens que personne ne peut obtenir sans priver des pans de populations ici ou d’ailleurs.
Il y a deux formes de “rationnels”, l’un pour les riches et l’autre pour les peuples.

La PUB, parfois il est bon de s’arrêter à bien l’écouter, à en savourer la chanson du thème, d’identifier les mots clefs et voir la raisonnance en nous.

La PUB subliminale, son secret, une écoute inattentive. La PUB, c’est la baguette qui fait tourner la roue du conditionnement.

Je recommande de lire le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abrall: tous manipulateurs tous manipulés.

Une véritable mine d’infos.

Nous les citoyens devons trouver les solutions et partager les formules, nous devons les organiser en politique, nous devons nous instruires, nous éduqués et nous rencontrés pour établir le consensus.

Dans les solutions il n’y a pas de contradictions.

Formons des comités citoyens à travers l’Europe et ses satellites à temps partagé pour l’implication du plus grand nombre sur les questions et solutions à mettre en place selon leur priorité synergique.C’est la multiplication de ces comités citoyens coordonnés sur les solutions priorisées qui sera le moteur du vrai changement.

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