Urgence pour la planète et ceux qui y vivent

le 3 novembre 2016

Les populations d’éléphants d’Afrique déclinent en raison de la perte et de la dégradation de leurs habitats, et du braconnage pour leur ivoire. Photo AFP

Notre planète est-elle au bord d’un saut dans l’inconnu ? C’est ce que suggère un rapport sérieux de la Fondation pour la Nature publié ces derniers jours. Les populations mondiales de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, de reptiles ont diminué de plus de 58% depuis 1970. Si rien n’est fait, elles pourraient se voir réduites des deux tiers d’ici 2020, c’est-à-dire demain. Selon l’Unicef, 300 millions d’enfants dans le monde respirent un air toxique. Une enquête du ministère de l’Environnement montre que plus de 80% de nos cours d’eau douce contiennent des pesticides. D’autres études montrent que la rapide diminution des abeilles, sous l’effet de ces mêmes produits chimiques, menace la reproduction des végétaux, nous privant ainsi des légumes et fruits dont nous avons besoin.

Ce qui est appelé l’empreinte écologique, qui mesure la consommation totale des biens et services générés par la nature, de la nourriture à l’énergie ou au bâti, montre que la population mondiale consomme autant que ce que pourrait fournir une planète et demie dans l’année. Nous rejetons plus de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans ne peuvent désormais en recycler. On coupe plus d’arbres qu’il n’en pousse. On pêche plus de poissons que les océans peuvent en reproduire chaque année. Autrement dit, nous creusons une dette écologique. Les bio-capacités de la terre et de la mer sont autant surexploitées que les capacités humaines. Les inquiétants reculs de biodiversité, les modifications climatiques, l’érosion ou la perte de fertilité des sols sont devenus des signes précurseurs de grands bouleversements planétaires qui pourraient nous faire glisser sur le chemin d’une nouvelle ère géologique. On parle même de la probabilité d’entrer dans la sixième extinction des espèces, c’est-à-dire à une disparition de la vie sur la planète. C’est dire le niveau de l’alarme en cours !

Voici une question majeure – avec celle de la nécessité du désarmement nucléaire – qui devrait faire l’objet de présentations, d’informations et de confrontations publiques sur les causes d’une telle situation et les moyens d’y remédier. Car il est possible d’inverser cette inquiétante trajectoire, à condition de ne plus perdre de temps. Evidemment, un tel débat n’a vraiment rien à voir avec la petitesse de primaires pour élire un monarque pour cinq petites années. C’est d’un projet mondial, d’une visée mondiale de long terme dont il faudrait discuter pour agir et changer radicalement notre mode de développement. Le capitalisme financier et productiviste, organisant la compétitivité et les concurrences débridées, est l’ennemi d’une planète vivante et du bien-être humain à l’usine, au bureau comme dans la ville et le village.

L’heure est venue de s’atteler à un vaste travail d’élaboration et d’expérimentation des moyens de dépasser ce système d’exploitation et de prédation. Ceci demanderait de commencer par modifier les systèmes agricoles et alimentaires, de sortir des énergies carbonées et d’agir pour un nouveau système monétaire et financier mondial, mis au service de la coopération pour la recherche, l’innovation, l’éducation et la formation permanente. Ainsi pourraient être combinées transitions environnementales, sécurité du travail et des activités pour chacune et chacun, dans un mouvement global de progrès pour la planète et celles et ceux qui y vivent, appelés à être plus nombreux.

Ceci ne s’obtiendra pas sans luttes tenaces et unitaires de l’immense majorité qui a intérêt à un tel changement. On vient encore de le voir avec la manière dont les puissantes multinationales poussent pour obtenir les nouveaux traités de « libre-échanges » de l’Union européenne avec le Canada et les Etats-Unis. Ils sont à l’exact inverse de ce qu’il conviendrait de faire puisqu’ils visent à amplifier l’actuel modèle de développement capitaliste et la guerre économique que se livrent les grandes sociétés transnationales, mettant en concurrence les êtres humains et leurs territoires. Pour ce faire, ils ne peuvent que renforcer la surexploitation des hommes et de la nature. On voit bien qu’il ne s’agit pas ici de simples accords commerciaux mais de projets visant à remodeler le monde dans de nouvelles normes antisociales, anti-environnementales, antidémocratiques détruisant les sécurités alimentaires et sanitaires.

L’exemple de l’insertion toujours plus grande de la production agricole et alimentaire dans l’économie capitaliste que sous-tendent ces traités de libre-échange est mortifère. Déjà, en Amazonie et dans le Sud-est asiatique, sont détruites des forêts qui absorbent le carbone, pour y cultiver du soja ou du manioc exporté en Europe par cargos très polluants. Tout cela pour rentabiliser au maximum des usines de production de lait, de porcs ou de volailles, en détruisant l’emploi paysan, en portant préjudice aux écosystèmes tout en dégradant les qualités alimentaires.

Cette folle logique est une course vers l’abîme. Il faut en sortir en relocalisant les productions. Ceci nécessite de rémunérer convenablement le travail. L’innovation et la recherche pourraient répondre aux défis énergétiques, à la construction d’un habitat et d’un système productif économe en énergie, d’un système de transport valorisant le rail tout en étant créateur d’emplois. Changer nécessitera de valoriser le projet de biens communs humains gérés démocratiquement et non privatisables. Au contraire, c’est vers plus d’appropriation sociale et démocratique qu’il faut se diriger. C’est donc à une métamorphose politique, économique, écologique, sociale, culturelle de long terme de notre monde qu’il conviendrait de s’attacher pour une planète vivante et durable. A mille lieues des petits débats politiciens qui eux aussi empoisonnent l’atmosphère.

Il est plus que temps de se hisser à la hauteur de ces enjeux ! Chacune, chacun peut y contribuer afin d’imposer ensemble d’être parties prenantes des transformations profondes qu’appelle notre époque.


25 commentaires


Picano-Nacci Gilles 3 novembre 2016 à 20 h 37 min

Bravo !!! Non vraiment bravo !!!! Bravo Patrick pour ce constat inédit sur la pollution humaine ! Je n’en attendais pas moins de la part des thuriféraires du libellemerdalisme ! Mais d’un camarade ???….Hé ho les gones !!! Ca fait 40 ans qu’on nous bassine en nous abreuvant de ce genre de constats ! Ca vous dérangerait beaucoup de passer à l’étape suivante ??? Qu’avons-nous proposer pendant toutes ces annés ? Rien ! strictement rien ! Le temps n’est plus aux …”Mais c’est horrible ! Nous polluons ! “. Aujourd’hui il faut réparer ! Et avec des actes ! C’est ce que les gens attendent, de nous, ou d’autres ! Et plus de tracts estampillés “votez pour nous ça sera mieux demain”. La droite et le PS ont corrompu la noble mission politique. Alors plutôt que de les suivre dans leur inexorable destin, proposons aux français des actes qui aient un réel impact positif sur leur vie. Plutôt que de s’apitoyer sur le 7eme continent, proposons de le nettoyer. Plutôt que d’attendre que le patronat crée des emplois, essayons-nous mêmes d’en créer; L’action des communistes parisiens qui mettent chaque été des producteurs et des consommateurs en relation avec un marché direct, ça c’est du miltantisme ! On peut, et on doit le faire !

Picano-Nacci Gilles 3 novembre 2016 à 20 h 40 min

Si vous n’avez pas d’idées, appelez-moi, je vous en donnerai !

djamss 4 novembre 2016 à 10 h 15 min

La première des choses à faire c est la vente massive et son utilisation et le désarmement nucléaire. Et essayer de se rapprocher des Amish aux États Unis en Pennsylvanie….

Pierre 5 novembre 2016 à 22 h 28 min

Voir absolument sur ce terrible sujet le film proposé par L.Di Caprio: ” Avant le déluge”, qui dresse le constat “effaré-effarant ” de l’état actuel de la Planète.

On voit bien qu’il est déjà très tard…Trop tard…

Mais, finalement, l’habitant moyen, le Terrien Lambda, ne s’intéresse pas du tout à ça…

On est à l’ère du: “après-moi-le-déluge”…et “en avant toute”, puisqu’on ne nous parle que de “l’augmentation de la production”, cette folie mortelle…

L’homme est un animal assez intelligent pour se rendre compte qu’il va au désastre, mais trop stupide pour imaginer une solution.

Après tout, peut-être devine-t-il confusément que la chute finale fait partie de la solution…

Jean-Pierre Bardinet 6 novembre 2016 à 16 h 03 min

Ce documentaire est un navrant exemple de désinformation, car il ne fait que réciter la propagande du Grand Machin et de ses satellites (IPCC, OMM, PNUE). Par exemple, il se garde bien de donner les bons chiffres en ce qui concerne les océans. Les voici : les marégraphes mesurent les évolutions de niveau des mers depuis les années 1800 : le marégraphe de Brest a mesuré une montée linéaire de 1,05 +/-0,08 mm/an depuis 1807. Il existe des techniques de reconstitution pour les périodes antérieures. La montée, à la fin de la dernière glaciation, a été de 120 m, puis cette montée a continué doucement à raison de 1 à 3 mm/an. Depuis les années 1800, les marégraphes mesurent une montée linéaire d’environ 1,5 mm/an, sans accélération et sans corrélation avec le taux de CO2 atmosphérique. Voir le site climate4you du climatologue Ole Humlum, onglet “oceans”, onglet « Sea-level from tide-gauges » et « Sea-level from satellite altimetry »). Les appréciations subjectives n’ont aucune valeur, car elles sont incapables de faire le tri entre variation de niveau, érosion et mouvements de terrain (subsidence ou rebond post-glaciaire).

Jean-Pierre Bardinet 6 novembre 2016 à 16 h 05 min

) Il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2, quelle que soit son origine, ait une action mesurable sur la température. Le taux global de CO2 atmosphérique augmente certes linéairement (dégazage des océans en zone intertropicale), mais la part anthropique du CO2 atmosphérique n’est que de 4-6% environ (rapport AR5 du GIEC, page 461, figure 6.1 et analyse isotopique), la température moyenne annuelle globale n’augmente plus depuis près de 2002 (mesures Hadcrut et satellitaires UAH et RSS), malgré une inflation de nos émissions de gaz satanique, et les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui confirme qu’ils n’ont aucune crédibilité, tout comme les thèses du GIEC qui en sont le socle : http://imagesia.com/plantage-lamentable-des-modeles-numeriques_10hj7
Mais tout cela, les adeptes de la Religion de la Très Sainte Eglise Réchauffiste n’en parlent jamais, car alors ils perdraient toute crédibilité et les citoyens du monde leur demanderaient des comptes.

Pierre 6 novembre 2016 à 22 h 33 min

Quand vous dites “…les adeptes de la Religion de la Très Sainte Eglise Réchauffiste”…
C’est juste pour faire un “bon mot”!?)
Ou bien cela tient lieu d’analyse?

Et bien sûr quand on évoque la disparition accélérée des espèces, vous moquez “La Très Sainte Arche de Noé”, sans doute…

Jean-Pierre Bardinet 9 novembre 2016 à 12 h 47 min

“C’est juste pour faire un « bon mot »!?)
Ou bien cela tient lieu d’analyse?”
Les deux. les adeptes d’une théorie prétendue validée par les observations et les lois de la physique, qui refuse la contradiction, les échanges et les modèles différents, qui ridiculise ceux qui ne sont pas dans la Ligne du Parti GIECquien, qui ne tient aucun compte des publications et des observations dérangeantes, qui est devenue une science officielle, qui bénéficie urbi et orbi d’une propagande lyssenkiste, c’est une nouvelle religion qui n’a rien à voir avec de la science.

Jean-Pierre Bardinet 6 novembre 2016 à 18 h 23 min

On nous bassine sans cesse avec un hypothétique dérèglement climatique : mais il n’y a pas de “bon” climat de référence, qui aurait perdu la boule : le climat est changeant depuis la nuit des temps. Par ailleurs, l’indice ACE, qui mesure l’énergie cumulée des ouragans/typhons/cyclones, diminue depuis environ 10 ans et a retrouvé son niveau des années 1975. Voir « mythes et légendes I et II » sur le site Pensée Unique.
Quant à la température moyenne annuelle globale, n’y en a plus depuis 2002. Voici les droites de tendance, quasiment horizontales : http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:2002/to:2015/trend/plot/rss/from:2002/to:2015/trend/plot/uah6/from:2002/to:2015/trend
J’ai sorti l’année 2016, qui a été perturbée à la hausse par un El Nino (phénomène naturel) particulièrement intense. La rétroaction La Nina est en cours, et l’année 2017 devrait retrouver les niveaux de 2014 et 2015.

Jean-Pierre Bardinet 6 novembre 2016 à 18 h 29 min

Je rappelle quand même que l’ex-URSS a été particulièrement lamentable en ce qui concerne la protection de l’environnement et la santé publique. Donc, tout mettre sur le dos de l’affreux capitalisme, cela n’a guère de sens. Et penser que l’on peut supprimer les produits phytosanitaires est un rêve irréaliste. Les agriculteurs sont mieux formés et leurs épandages de pesticides sont en diminution notable, sans que cela n’affecte les rendements des cultures. Les traces minuscules de pesticides sont détectables parce que les techniques d’analyse ont énormément progressé, mais elles sont en général inférieures aux doses légales et très très inférieures aux doses létales.

aigle4enanglais 7 novembre 2016 à 13 h 24 min

Vous ne seriez pas un tantinet négationniste?
A vous lire, la pollution atmosphérique n’aurait aucune incidence sur le climat, les pesticides aucune sur la nature, la disparition d’une multitude d’espèces sur terre, n’auraient aucune relation avec la disparition de leur milieu naturel, l’érosion des sols cultivable, aucune avec la disparition des haies et l’agriculture intensive, la raréfaction des poissons dans l’océan, avec la sur-pêche industrielle et la pollution des océans, etc.etc.

Jean-Pierre Bardinet 9 novembre 2016 à 12 h 35 min

Le CO2 n’est PAS un polluant, et son action hypothétique sur la température est toujours non prouvée.

Cela étant, je suis d’accord qu’il faut réduire les vraies pollutions : oxydes de soufre et d’azote, ozone troposphérique, microparticules de carbone-suie, métaux lourds, …

Mais ne nous trompons pas de cible…

Jean-Pierre Bardinet 9 novembre 2016 à 12 h 40 min

Dans nombre de pays en développement On réduit les espaces de forêts, ce qui a un impact négatif sur la flore et la faune, pour fabriquer des agrocarburants afin, nous dit-on de “sauver la planète”. C’est stupide et incohérent.

Je suis contre cette déforestation, la surpêche et le braconnage (et là, c’est 100% anthropique)

Moreau 6 novembre 2016 à 20 h 49 min

Tout va de plus en plus mal mais le parti communiste en est très responsable puisqu’il ne réussit pas à proposer l’alternative générale et à conquérir le pouvoir pour l’exercer dans la durée. les forces au service de l’écologie ne peuvent pas tout seules.
Europe Ecologie Les Verts. Il fallait renommer le PCF, le PCE : parti communiste européen. Le libellé, c’est très important. PCF, c’est vingtième siècle ; sa transformation en plus est laissée inachevée, des communistes renient l’histoire du communisme en courant derrière le populisme. Il fallait un libellé donnant l’envergure de l’écologie au parti communiste, le parti communiste ne devait pas rester avec une envergure inférieure à Europe Ecologie, que de temps perdu et que d’élections gâchées en France et dans les autres pays de l’Union Européenne.

Le.Ché 7 novembre 2016 à 9 h 35 min

Il aurait été intéressant de mettre un mot sut les risques de guerre nucléaire en Europe et de faire signer la pétition pour la paix ainsi que de faire pression sur Hollande pour qu’il dise non pour l’emploi des armes nucléaires à sa réunion à l’ONU.

Joss ESTEVE 7 novembre 2016 à 9 h 53 min

je suis une petite colibri !

il y a 8 ans j’ai acheté un terrain constructible de 1000 m2 j’ai auto construit ma maison en bois, mis 5 panneaux solaire je suis autonome en énergie. pas de fosse septique polluante mais une phyto épuratione et des toilettes sèches. Je récupère l’eau de mes toits pour l’arrosage du jardin potager. un petit poêle à bois chauffe ma maison bien isolée je cuisine dessus l’hiver et l’été sur ma parabole solaire.
J’achète aux producteurs locaux…. mange sain et bien sur soutien tout ce qui va dans le bon sens et défends les injustices.

MERCI A VOUS POUR VOS ENGAGEMENTS Joss

durieux Evelyne 7 novembre 2016 à 9 h 58 min

merci !
Se dire qu’avant notre naissance il y avait tout ce n’est pas consolant de se dire qu’en disparaissant nous sommes persuadés que le monde changera et va vers une privation d’une belle nature et des biens que la nature nous offrait.

Pierre 7 novembre 2016 à 21 h 50 min

Voici une copie de la Une de “Politis”:

“”COP 22 à Marrakech : beaucoup d’absents et peu d’enthousiasme
Peu de chefs d’État viendront concrétiser leurs promesses et les discussions sont déjà enlisées sur les applications de l’accord de Paris””

Je revois L.fabius avec son petit marteau, façon commissaire-priseur, qui frappait sur son bureau en exultant : “La Cop21 a gagné””

On est déjà à la Cop 22, et tout le dispositif est en carafe !!!

On est pas sorti…

Faggiano 8 novembre 2016 à 9 h 41 min

Bonjour,

Je vois là le même vocabulaire que celui utilisé par tous vos collègues de Le Pen à Duflot en passant par Hollande Con Bandit et la bande à Sarkozy.

Par contre j’ai pas trouvé le mot “décroissance” !

Je vous laisse y réfléchir … si vous ne l’anticipez pas (vous les politiques) vous aurez la responsabilité du chaos annoncé et ne pourrez même pas dire “on ne savait pas” … ça vous rappelle quelque chose ?

Mais j’y pense, c’est bientôt les élections, faut bien caresser l’électeur dans le bon sens et pas lui faire peur, il lui faut un refrain à base de : transition, démocratie, emploi, relocalisation, défi énergétique …

Par contre dire aux français qu’ils doivent éteindre leur télé, marcher à pied, supprimer leur bagnole, balancer leur portable, ne plu fréquenter les temples (supermarchés) … ça j’ai pas trouvé dans votre blablabla.

Bruno

alain harrison 14 novembre 2016 à 6 h 25 min

Bonjour.

«« Changer nécessitera de valoriser le projet de biens communs humains gérés démocratiquement et non privatisables. Au contraire, c’est vers plus d’appropriation sociale et démocratique qu’il faut se diriger. C’est donc à une métamorphose politique, économique, écologique, sociale, culturelle de long terme »»

Comme vous le souligniez dans l’article

Banques et biens communs !

«« Ceci implique de reprendre le pouvoir sur l’argent et passe par des réappropriations sociales et citoyennes des banques, et des assurances, le développement du mutualisme, la création d’un bras financier national autour de la caisse des dépôts et de la Banque publique d’investissement fédérant les banques publiques et coopératives pour des projets nouveaux combinant  réindustrialisations, transition environnementale, »»

Pour cela il faudrait que la gauche gagne en cohérence avant de prendre le pouvoir.
Cesser de se subdiviser sur les virages à prendre.

Vos positions rejoignent celle de France Insoumise et m6r.Fr prépare la VIe république.
JLM N’a pas attendu une convergence de la gauche désorientée. Et il a fait le bon choix.
Maintenant ça brasse à gauche comme à droite. Il y a même des fausses têtes gauchistes qui s’agitent. Les habitués de la politique les connaissent.
À savoir si JLM est le bon ou un Tsipras……..Je vous laisse ça entre vous.

Il y a aussi l’ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE.
Il y a aussi le projet VI.

Juste pour une nouvelle République (VI) et une nouvelle Constitution, il y a quand même des organisations.
Maintenant, il s’agit de voir les contenus…..

Le PRCF a un programme assez costeau, résumé dans cet article:
PRCF : demandez le programme ! 4 sorties et 10 entrées pour une perspective révolutionnaire !
Quatre « sorties » et dix « entrées » pour une perspective révolutionnaire.
Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF

France Insoumise, un grand collectif citoyens nes a semble-t-il un agenda politique finalisé ou en voie de l’être ou en ébauche ?!

Bien. C’est à vous de regarder ce qu’ils proposent……..

alain harrison 14 novembre 2016 à 7 h 04 min

Je salut Joss ESTEVE pour son courage, sa claire voyance et son initiative.

Oui, la voie de la décroissance est à la veille de s’amorcer.
Et c’est pas Monsanto qui aidera à une décroissance harmonieuse, ni les militaires, ni la police, ni l’état de droit, ni les grands assureurs, ni les multinationales, encore moins le FMI et ci.

Ces groupes obéissent et défendent durement ce système d’accaparement. J’obéis aux ordres.
Il y a tout un formatage derrière.

En tout cas , au programme du PRCF , il ne manque que l’entête:

Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.

http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/410354/le-devoir-de-philo-jean-jaures-et-le-supplement-d-ame

Vraiment un article résumé synthèse que les Français ses devraient lire.

Jaurès serait peut-être la figure rassembleuse autour de l’Humain d’Abord.
Oui . il faut que l’humain, d’abord s’instruise sur l’histoire et sur l’Évolution. Ces deux branches lui feront connaître sa nature et les prémices de son potentiel.

Maintenant, nous savons que l’Évolution est toujours en marche, et que nous les humains pouvons y participer consciemment, la condition c’est de ne pas chercher à aller plus vite que le vent.
Il y a des choses que nous pouvons faire et d’autres qui demandent une maturité que nous n’avons pas atteinte.

Mais il y a bien ces choses que nous devons nous presser à faire: la plus importante, éradiquer la pauvreté par le revenu de base, celle-ci permettra de s’instruire.
Les coopératives autogérées à temps partagé facilitera la décroissance. Le temps de vie libéré permettra à chacun, en toute quiétude de se développer selon chacun,

Le potentiel et les avantages pour tous.

alain harrison 15 novembre 2016 à 3 h 12 min

J’ai deux reproches à PRCF.

Au lieu de proposer une politique pour favoriser les coopératives autogérées et les mettre sur le même pied que privé, il préfère jouer le jeu des politiques économiques d’ajustement: aider les PME à condition de donner des augmentations de salaire et d’améliorer les conditions d’exploitation des sur nommés prolétaires, comme si les travailleurs étaient une abstraction.
Prolétaire, si on vient me dire que je suis un prolétaire, à quoi cela fait référence. Et en plus sous un régime appelé dictature prolétarienne, mais quelle différence avec la notion de travailleurs à valeur ajoutée par le libéralisme, qui veut transformer le travailleur salariat par l’individu-entrepreneur.
Tout un débat en perspective……..dans la gauche déjà subdivisé et plombé par des figures contestables…….
Sur tout et sur rien, tous sont des oui mais. Le PRCF a au moins un programme radicale et claire à première vue. Maintenant, comment l’appliquer de manière cohérente en évitant la charrue devant les boeufs, demeurent la question la plus importante.

L’autre chose que je reproche.

8 Pour une République écologique défendant l’environnement et la santé publique contre le tout-profit,
sans que l’écologie serve de prétexte à détruire le produire en France (pour autant qu’il est compatible avec le respect absolu de la santé publique) ou à démanteler EDF, laquelle doit en finir avec la sous-traitance pour sécuriser à fond ses équipements. Le principe est moins de « rendre compatibles » l’écologie et la production, mais de tourner la France vers la production de demain qui sera largement tournée vers la reconstitution des conditions environnementales du développement humain : air, eau, énergie, sols, et avant tout, « milieu humain » fraternel et équilibré.  

Il y une ambiguïté qui plane sur la sauf garde de l’écologie.
L’écologie pourrait servir de prétexte à détruire le produire en France. La santé publique dépend de la santé de l’écologie.

Le principe est moins de « rendre comptable » l’écologie et la production….
mais de tourner la France…………..et avant tout, « milieu humain » fraternel et équilibré..

Alors, la faune, quoi..!?!?

Marx:
“Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux.”

Justement le grand problème c’est nous les humains avec nos petites idéologies programmées.
Nous ne regardons pas en face le plus grand problème qui se fait sentir sur la terre, dont la pollution du pacifique dépasse la fiction, la Terre est sur sur peuplé.
Et ça on en parle pas.
Nous sommes devant l’alternative, ou bien on fait en sorte de diminuer la population de façon proportionnelle des pays surpeuplés, et cela de façon rationnelle, ou bien la philosophie des guerres limités, humanitaires , de prévention iront en augmentation.
Ne soyons pas naïf, le US et occidents, la Chine, la Russie et sans doute l’Inde sauront faire perdurer des conflits dont les visés de dépeupler sont de fait à l’agenda, à ne pas en douter.
L’Amérique Latine risque le même sort que le Moyen-Orient, de même des pays d’Extrême-orient.
N’oublions pas que la Chine a maintenant sa caste de 1%, qu’on favoriser la nomenclature politique alias communiste. En Russie, les mafias ont leur siège !?

Avons-nous une bonne information sur l’histoire de la période 19e-20e siècle ?
La monté concurrentiel capitaliste-communiste.

alain harrison 11 janvier 2017 à 1 h 44 min

La France ne peut pas changer le monde, mais elle peut avoir un effet d’entraînement chez les peuples d’Europe.

Mais à quelles conditions ?

alain harrison 11 janvier 2017 à 2 h 10 min

Notre Monde est sur le bord, du moins à l’heure des bilans et des choix que nous devrons faire.

Mais qui est ce nous qui répondra aux questions majeures Et à partir de quelle base ?

Désolé, M. Mélenchon, mais cela ne pourra ce faire que par un consensus très très large, et le «« découplage »» devra être au rendez-vous.

Malheureusement les médiats de masse ne sont pas coopératifs.
Et que dire des gouvernements ?

La gauche a un constat à faire, lorsqu’elle a brandi l’Humain d’Abord, la diaspora ne c’est pas rencontré intensément pour faire le point.

Il est temps pour la diaspora de penser découplage partisannerie.

Et de bien s’entendre sur les chemins les plus courts pour renverser la vapeur.

Oui, il va falloir couper les coins ronds.

La gauche doit organiser des débats, la seule façon de se donner de la visibilité à minima !?
Le choix des lieux des débats est sans doute un atout pour la visibilité !?
Des lieux symboliques……

alain harrison 11 janvier 2017 à 2 h 27 min

«« Ceci demanderait de commencer par modifier les systèmes agricoles et alimentaires, de sortir des énergies carbonées et d’agir pour un nouveau système monétaire et financier mondial, mis au service de la coopération pour la recherche, l’innovation, l’éducation et la formation permanente. Ainsi pourraient être combinées transitions environnementales, sécurité du travail et des activités pour chacune et chacun, dans un mouvement global de progrès pour la planète et celles et ceux qui y vivent, appelés à être plus nombreux. »»

Mais sans un changement de mentalité cela demeure des veux pieux.

Car il faut aborder la problématique dans son ensemble et non à la carte.

Il faut que chacun chacune comprenne les notions de vision d’ensemble et du questionnement comme méthode exploratoire. C’est mon opinion.
Par le questionnement, on évite les guerres d’opinions et argumentaires.
Pourquoi ? Parce que chacun apporte une question en complément des autres questions.
À un moment les réponses viennent. Si le questionnement est bien mené.

L’exercice de base comprend les questions sur le revenu de base et les coopératives autogérées.
Qu’est-ce que cela me rapporte, à moi, à ma famille, à mon milieu car il a des effets collatéraux sur moi et moi sur lui. Et cela dans tous les milieux, cultures……….

Et cela rejoint la notion de ce qui est commun.
L’autre question qui tracasse tant le mode de vie US, est la place du privé.
Va falloir s’attaquer à cette question aussi.

Le privé ?
À quel niveau est-il approprié et à quel autre il ne l’est pas ?

La vision d’ensemble et l’exploration-questionnement.

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter