Le poète-troubadour nous a quittés

le 16 octobre 2015

leny escudero

Photo AFP

Nous n’oublierons pas Lény Escudero, ce grand poète portant l’humanisme et la solidarité au cœur, l’acteur si naturel. Sa silhouette élancée, ses cheveux en bataille coiffé par le vent, cette voix si inimitable portant haut les mots, pour dénoncer les maux du monde, poussant des chansons comme de brèves nouvelles, distillant ce mystérieux charme comme les brumes de notre automne au moment où il nous quitte. Lui, qui avait pourtant  écris :

« Moi qui rêvait étant enfant que je vivrais plus de mille ans ;

Que j’irai plus loin que le vent…» nous laisse là, plein d’émotion, les yeux mouillés.

Nous ne cesserons d’entendre la multitude de ses mélodies racontant la vie, depuis « pour une amourette » à « la malvenue » ou « petite mère » ou encore « A malypense ». Lény, portant la voix des sans voix, son cœur débordant de tendresse pour «  tous les malheureux ». Poète –militant il connaissait le prix de la peine et des souffrances lui l’ouvrier, communiste dans l’âme comme il disait et «  Vivre pour des idées » comme il le chantait. Il avait refusé les lois du « show- biz » qui ne semble pas lui avoir pardonné même après sa mort. Avoir été à contre-courant des modes donne et  donnera de la force à ses textes lui qui a traversé la vie comme il traversait les scènes : Droit. L’ami de l’Humanité, de sa fête, il nous avait encore émerveillés en venant à l’improviste fêter le centième anniversaire du journal. Lény nous laisse une œuvre considérable qu’il faudra faire découvrir aux jeunes générations tant ses textes restent d’une belle et profonde actualité. Nous invitons à les découvrir, à les écouter, à les savourer. Que la radio et la télévision fassent découvrir cette œuvre.  Que partout on écoute et on fasse écouter son «  siècle des réfugiés » cette puissante  leçon d’un citoyen du monde aux citoyens du monde. Lény Escudero va continuer à vivre !


4 commentaires


Claeys Michel 18 octobre 2015 à 10 h 10 min

Merci

danilo 26 novembre 2015 à 10 h 50 min

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Baudard Sylvie 19 octobre 2015 à 8 h 31 min

Merci pour ce commentaire ! Honte à tous les médias qui n’ont pas ou si peu parlé du départ de Leny.

Moreau 19 octobre 2015 à 21 h 32 min

Pourquoi faire un bouc-émissaire des médias à propos du retard de culture, qui a comme conséquence l’inégalité de l’hommage à des artistes lors de leurs obsèques? Tous les partis politiques sont à l’origine même de cette indigence car ils sont coresponsables de l’indigence de la politique de la culture en France et dans l’Union Européenne. Quand le devoir de mémoire est mal fait, le recueil se perd. Je ne connais pas toutes les interprétations de La complainte des partisans, mais la voix de Lény Escudero magnifique de poésie fait de ce chant du partisan un chant de transcendance au sens littéral pour les Hommes frères, poètes et êtres de lumière, qui sont morts pour la France, morts pour les valeurs Liberté, Egalité, Fraternité. je pense que Lény Escudero est un artiste qui tout au long de l’oeuvre qu’il a tenu à réaliser à oeuvrer en quête de transcendance pour le nouveau monde, Monde fraternel. Mon ami, le poète occitan sans frontière Noé Vaylet, vit à travers le chant porté par la voix de Lény Escudéro, c’est dire tous les Hommes qui vivent entre morts et vivent la transcendance sans laquelle l’humanité n’est pas humaine, n’est pas émancipable, émancipée, débordante de poésie, n’est pas Liberté, Egalité, Fraternité ; est utopique à l’extrême. Le poète Noé Vaylet, l’artiste Escudéro, ont voulu apporter à l’Humanité leur oeuvre pour un monde fraternel, dans le contexte de l’indigence politique de tous les partis politiques ; les médias sont en partis coupables et responsables de l’insuffisance grave et triste, de l’hommage à rendre à Lény Escudéro ; mais les partis politiques sont en partie autant coupables et responsables car il leur appartenant et c’était leur devoir au nom du devoir de mémoire, d’animer autant que nécessaire le débat pour toute la culture en France et dans l’Union Européenne, pour qu’il y ait la politique de la culture indispensable au peuple français et aux autres peuples de l’Union Européenne. Et s’il y a tant d’abstention et il va y en avoir encore, c’est parce que des femmes et des hommes vivent en souffrance au lieu de vivre en poésie. Tous les partis politiques, oui, même tous les partis politiques de gauche, sont coupables et responsables de l’assèchement de la politique de la culture qui est de la barbarie, qu’il ne faut pas minimiser. Assécher la politique de la culture comme c’est devenu courant depuis plus d’un quart de siècle, c’est avoir fait le vingtième siècle moins grand qu’il pouvait l’être, et c’est faire le vingt en unième siècle moins grand qu’il pourrait l’être. La classe des créateurs qui ne sont pas encore insérés, ne peut pas réussir à faire que chaque siècle soit un grand siècle quand les êtres de lumière se changent en assécheurs de la politique de la culture. Assécher la politique de la culture, ce n’est pas servir la grandeur de la Terre des Hommes et c’est abîmer la vie de la République. Pour servir la grandeur de chaque siècle, il faut servir la vie de la République.

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