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Quoiqu’elles puissent paraitre artificielles, les balises de l’année nouvelle permettent d’opérer un retour utile sur les événements et de juger les évolutions en cours. Ce coup d’œil dans le rétroviseur est indispensable pour mieux ajuster les ripostes.
L’année 2017 aura sans doute été celle de nouvelles ruptures, après la longue métamorphose d’un monde globalisé, qui poursuit une mue rythmée par de violents spasmes, sous l’égide d’un capitalisme financier mondialisé et agressif. De crise en crise, celui-ci remodèle chacune des sociétés qui tombent sous son emprise tout en protégeant les puissants qui trouvent refuge dans des paradis… fiscaux.
Guerres qui n’en finissent pas au Moyen Orient après les interventions Nord-Américaines, vagues migratoires massives qui touche de nombreux pays à commencer par ceux dits du « sud », explosions des inégalités sociales et de la finance spéculative, phénomènes climatiques d’une rare intensité et assèchement de la biodiversité qui mettent en lumière les inégalités mondiales et indiquent le degré de saccage de notre environnement ; montée des populismes alliés aux forces les plus conservatrices, en Turquie, aux Etats-Unis, en Amérique latine, et jusqu’au cœur d’une Europe blessée et déchirée sous tutelle d’institutions loin des peuples : tous ces phénomènes ne sont pas étanches l’un de l’autre. Ils font au contraire système et dessinent le visage angoissant d’un monde qui fonce vers des impasses.
Celles et ceux qui tiennent les rênes de cette course folle empêchent notre humanité de tirer profit des progrès considérables de la technique et de la science comme du niveau d’éducation qui s’enrichit d’une circulation inédite de la connaissance à l’échelle du globe, permise notamment par les réseaux numériques.
L’élection d’Emmanuel Macron, grâce à la présence au second tour d’une extrême droite dont on a gonflé les voiles, est un événement que nous aurions tort de minimiser. Son accession au pouvoir dans un tel cadre signe une rupture déterminante avec les alternances régressives auxquelles nous étions, malheureusement et malgré nous, habitués.
Incontestablement, M. Macron est l’homme de la situation pour les puissances d’argent qui rêvent d’accorder la France et son « modèle social » au diapason de la mondialisation capitaliste financiarisée. Il est, pour eux, l’alternative aux alternances qui non seulement s’essoufflait mais ne permettaient pas – de leur point de vue – d’opérer une révolution copernicienne d’ampleur par la destruction du droit du travail au bénéfice du droit des actionnaires, du droit à la protection sociale au bénéfice des assurances privées, du droit à l’alimentation au bénéfice des oligopoles de l’agro-business, du droit à la libre administration des communes au bénéfice d’un Etat marié avec des institutions européennes centralisées. Offensive qui se manifeste encore par l’abaissement du salaire minimum au bénéfice de la rente financière, foncière et immobilière, une contre révolution fiscale allant au-delà des désirs de la bourgeoisie qui reste discrète, une France installée dans un Etat d’urgence permanent au détriment des libertés publiques, et un hyper « Président – chef d’entreprise » qui méprise les contrepouvoirs, les oppositions parlementaires et les corps intermédiaires.
Au tableau saisissant des dizaines de mesures historiques prises par le nouveau pouvoir pour détruire le modèle social français s’ajoute une pratique monarchique assumée du pouvoir présidentiel. La majorité parlementaire acquise au Président feint de minimes oppositions dans les champs sociétaux pour instiller l’idée qu’elle recouvrirait l’ensemble des sensibilités du pays. Ainsi se retrouvent décrédibilisées les oppositions et est rendue inaudible une contestation qui se satisfait de la floue, stérile et fausse opposition entre « ancien » et « nouveau monde ». Rien de tel pour assouvir les demandes des puissants et obtenir une soumission tacite de celles et de ceux qui n’en peuvent plus de l’ultra-libéralisme qui enchaine les travailleurs comme les privés d’emploi à la loi du profit.
Le nouveau paradigme macronien s’accommode parfaitement du vernis des colères et d’une opposition de gauche dont on entretient la division entre « l’ancien » et le « nouveau monde ». Ce « nouveau monde » dont se réclame justement M. Macron ! Le pouvoir fait son miel des pièges identitaires qui sont multipliés à dessein sur le dos des principes républicains et enveniment le débat public pour détourner le regard de la salle besogne d’un aréopage de technocrates asservi au nouveau pouvoir et qui ronge chaque jour et sans coup férir l’os du compromis économique et social conquis au siècle dernier.
Le pouvoir avance masqué. Diffus, il nous échappe comme la savonnette, glissant de l’alcôve des conseils d’administration des grands groupes aux salles de marché, puis dans les arrières salles où sont prodigués de coûteux conseils par les avocats d’affaires des paradis fiscaux, avant d’inspirer par notes et rapports à la commande, les grandes orientations politiques. Une meute de « Spécialistes », de journalistes, se chargent de faire accepter leurs contenus écrits à l’encre de l’inaceptable.
Ce pouvoir fait plus que jamais son miel de systèmes démocratiques malades qui organisent la compétition électorale entre fondés de pouvoir, souvent millionnaires, qui surfent avec habileté sur les humeurs des citoyens pour s’attirer leurs suffrages à grand renforts de conseils marketing. Chômage, précarité du travail et abstention électorale deviennent autant de nécessités pour que se perpétue ce système illégitime où les décisions cruciales échappent à la délibération démocratique.
Mais, ils ont un sérieux problème. Ce néolibéralisme, entretenu par un débat d’idées cloisonné et par l‘immunité dont bénéficient les détenteurs de capitaux indument protégés par le sacro-saint droit de propriété, ne rencontre pas l’assentiment d’une majorité des citoyennes et des citoyens.
Aussi, dans le même mouvement et en conséquence, croît partout le sentiment que ce monde-là n’est pas à visage humain ; pire, qu’il est dominé par une pulsion de mort qui conduit à l’abîme la planète et les êtres qui l’habitent. Ce sentiment angoissant, diffus et contradictoire, peut conduire à la colère et à l’égoïsme, endurcir un chacun pour soi que l’individualisme libéral érige en règle de vie ou en morale. Il peut encore encourager les réflexes de repli, nationalistes et cocardiers, qui ont toujours été le poison mortel de la gauche.
L’asservissement au modèle néolibéral n’est rendu possible que par l’absence de réponses collectives, brocardées, vilipendées et raillées par les apôtres du libre-échange et de l’argent roi, empêchées par les divisons qui minent le camp du progrès humain.
Dès lors se multiplient les hommes providentiels qui s’appuient sur la colère populaire, le ressentiment et la vengeance pour maintenir leurs positions de pouvoir, en cajolant « le peuple » mythifié car prétendument épargné par les contradictions de classe. Le sinistre Trump n’est rien d’autre qu’un symptôme, certes inquiétant, de cette décomposition politique qui nourrit les guerres, la xénophobie, bafoue les Nations-Unies et conditionne la perpétuation de l’exploitation humaine.
L’organisation de celles et ceux qui ont tout à perdre du mouvement en cours doit être un objectif unitaire de toutes les forces de transformation sociale. Les dynamiques populaires pour la justice, l’égalité et la paix, doivent être encouragées, vivifiées, nourries.
Dans l’épais brouillard d’une actualité sous la coupe des réseaux sociaux et d’un système médiatique asservis où le pluralisme est réduit, apparaissent quelques lueurs prometteuses. Ainsi en va-t-il du mouvement historique pour l’égalité entre les femmes et les hommes né de « l’affaire Weinstein », qui dépasse de très loin un « hashtag » sur les réseaux sociaux, mais questionne en profondeur cette inégalité fondamentale qui entrave la vie de millions de femmes à travers le monde ; ainsi en va-t-il, aussi, de la contestation croissante des paradis fiscaux, ces cloaques remplis d’argent sale volé au labeur quotidien des travailleurs ; ainsi en est-il de la solidarité internationale avec les migrants et réfugiés, ainsi en va-t-il, encore, de la conscience écologique grandissante qui se heurte aux logiques de rentabilité illimitée du capital.
Nourrir ces mouvements de nos réflexions, pointer leurs causes profondes, aider à l’organisation politique de toutes celles et ceux qui en subissent les conséquences, faire monter partout l’exigence démocratique dans la cité comme dans l’entreprise : voici quelques pistes pour ouvrir de nouveaux chemins d’Humanité. Sur ces chantiers remettons l’ouvrage dans l’année nouvelle qui vient.
15 commentaires
Bonjour
Je vous invite à lire mon livre L’ADN de Patricia. Je sais que tout ce qui est gratuit fait peur. mais je ne sais pas pourquoi. Bref C’est gratuit. Ce n’est pas un espoir que que je propose mais un vrai changement de société nécessaire. Ce n’est pas non plus faire comme Pénélope refaire l’ouvrage déjà fait et défait tous les 5 ans. Je vous propose un nouvel ouvrage inédit celui là et qui comme vous le souhaitez aboutira à un nouveau modèle social humaniste celui là et qui de plus permettra j’en suis certain de sauver la planète et ses habitants de la destruction organisée par l’argent. http://dubruly.free.fr
Expliquez-moi comment le fait d’avoir voté Macron vous a permis de “mieux combattre sa politique” ?
Au regard de l’histoire du monde, le communisme n’a pas vocation à être contestation systématique de la politique libérale de monsieur Macron car elle a du bon, mais il faut plus de changements nécessaires et indispensables afin que le libéralisme soit non violent à l’égard de tout Homme, et républicain et universaliste autant qu’il doit l’être. Le communisme aussi a vocation à être non violent, républicain, et universaliste, il en est loin tant que ne s’étant pas transformé contrairement aux promesses, il n’a fait qu’accompagner cette alternance négative faite de hollandisme et de mélenchonisme dont les politiques respectives ont échoué.
C’est l’absence de programme communiste républicain universaliste qui est complètement anormale en France, comme ce fut pareil aussi en Allemagne.
Ceci dit que les communistes votent pour La république en marche, aux seconds tours, c’est respectueux de la démocratie, de la république ; alors qu’il y a l’extrême droite. L’immense problème, c’est que les communistes ne reculent jamais pour mieux évoluer, n’ayant pas de programme républicain universaliste dans des grandes élections comme la présidentielle et les législatives, ils ne sont pas utiles aux gens, ils favorisent l’abstention, c’est inhumain alors que ça dure depuis longtemps.
Les communistes n’ont pas voté pour la république en marche ,surtout pas pour son programme mais pour faire barrage au FN .
D’après Marx et Engels le Communisme n’est pas un nouvel état qui doit etre créé ni une idée sur laquelle la réalité devra se régler, ils appellent communisme ,le mouvement réel qui dépasse l’état de chose actuel .C’est a dire le dépassement des contradictions de la société actuelle qui empechent le libre développement de chacun condition du libre développement de tous .C’est un mouvement , un processus , meme une fois le capitalisme dépassé il y aura toujours des contradictions a surmonter.
super édito !
Un bilan 2017 sans citer l’irruption des mouvements dans le paysage politique est étonnant. La France Insoumise et LREM sont l’expression de nouvelles attentes. Les permanents politiques n’ont pas compris que la population ne suit plus leurs injonctions.
Contrairement à leur promesse faite après l’élection de monsieur Sarkozy en 2007, les Communistes n’ont pas réalisé la transformation promise alors et n’ont pas travaillé le dépassement du capitalisme, le programme communiste républicain universaliste a été absent dans les grandes élections de 2017, qu’ils présentent ou pas un candidat à l’élection présidentielle, si les Communistes voulaient réellement dépasser le capitalisme, ils devaient faire connaître leur programme pour la société française et européenne en 2017. Ils n’en ont rien fait, d’où l’abstention très forte, et ce qui affecte d’ores et déjà les élections européennes.
Et la ” France en commun” c’est quoi ?
iI ne faut pas rester dans la délégation de pouvoir ,ll faut que les citoyens interviennent , créent un rapport de force suffisant pour faire changer la situation ..Et il ne faut pas compter sur les médias pour faire connaitre le programme du PCF .Les médias mettent plus en avant le FN ,ou d’autres formations qui ne remettent pas en cause le capital .Il ne faut pas oublier que les médias sont détenus a 90 pour cent par les multinationales.
C’est une première réponse au renvoi au document La France en commun dont certaines apparaissent comme des utopies, d’opinions, qu’à un programme de parti de gouvernement pour un mandat compatible avec la construction qu’il ne faut ni arrêter, ni ralentir, de la construction européenne.
La France en commun est un document très long à lire, qui ressemble à un récapitulatif de coopérative politique qui comporte de graves lacunes (notamment les réponses aux problèmes de pauvreté, de faiblesse du pouvoir d’achat, qui ne disparaîtront pas en un jour ; pour la satisfaction des besoins de première nécessité : il n’a pas traité la politique de transport particulier voire la politique de la voiture du peuple qui a été paradoxalement et c’est très grave, abandonnée alors que la réglementation du contrôle technique devient en 2018 extrêmement inégalitaire au point que de nombreuses personnes risquent de se retrouver endettées ou fortement surendettées ; il n’a pas traité quelle politique française et européenne de sécurité sociale et quel meilleur accès à la santé non contraignant pour les personnes ; il n’a pas traité quelle politique informatique voire de l’ordinateur du peuple et d’aide informatique aux personnes puisque les personnes sont contraintes d’aller sur internet et si elles n’y arrivent pas, c’est l’exclusion ; ce sont trois exemples.)
C’est beaucoup plus un récapitulatif de coopérative politique qu’un programme, un récapitulatif d’un certain travail politique qui n’est pas dans les temps ; l’augmentation importante et rapide du nombre de robots dans le monde du travail, l’intelligence artificielle, ne sont pas traitées ; la place de l’associatif libre culturelle, utile, et sportive, n’est pas traitée.
Ce sont des premières remarques. La France en commun n ‘est pas un programme de gauche de gouvernement pour cinq ans, les électeurs ne peuvent que s’y perdre et peuvent s’y reperdre en 2019 car comment un parti qui présente un récapitulatif au lieu d’un programme, et qu’il présente ou pas un candidat communiste n’est pas le problème direct ; peut-il présenter un programme sérieux pour l’Union Européenne ? C’est tout le problème. D’où un grand nombre d’électeurs sont obligés de s’abstenir.
On ne peut pas présenter un programme clé en mains ,sinon que devient le citoyen ? Un mouton.
On doit présenter une perspective .Aux citoyens de se rassembler dans les luttes pour tendre vers cette perspective.L’ émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux memes .On ne peut pas attendre tout d’en haut .On a vu le résultat en URSS.
Non, nous ne pouvons pas penser ainsi, un programme ne doit pas ignorer les priorités les plus urgentes, la perspective numéro un peut et devrait pour que la vie devienne telle qu’elle doit être vaincre le fléau de l’exclusion qui menace aussi notamment des chômeurs demandeurs d’emploi, des personnes demandeuses de formation, ou en formation, et ces dernières ne devraient pas être comptées au chômage pendant la durée de leur formation pour des chiffres exact.
Je n’accepte pas la présentation qui fait que ceux d’en haut de la pyramide s’affranchissent de leur devoir, c’est une des raisons que je considère bien fondées pour lesquelles je m’abstiens depuis un certain temps chaque fois qu’il s’agit de voter (au premier tour souvent), pour tout programme de tout parti. Les partis se donne raison de de ne pas remplir leur devoir numéro un : apporter la politique pour réduire réellement les inégalités fratricides (être un mouton serait accepter ces inégalités sans donner sa propre lisibilité) ; pour empêcher toute exclusion et cela exige pour les solutions informatiques d’aider toute personne si la préférence de ces solutions force des personnes, ce qui est le cas, je suis désolé, la liberté des uns finit ou commence celle des autres ! Et le besoin d’une voiture pour se déplacer est autant de première nécessité en milieu rural que le tramway et le métro dans les mégapoles. C’est d’autant plus crucial que dans les zones rural les communistes ne présentant jamais un programme selon les propositions des citoyens n’ont jamais réalisé des lignes de tramways ruraux (oui des tramways ruraux), qui auraient été très pratiques et auraient infiniment réduit la pollution.
Personnellement, j’en ai parlé, j’ai donné une lisibilité. Mais il n’y a pas de démocratie en France car la démocratie est préférence des meilleures idées.
Que quiconque qui me conteste vienne vivre dans la Nouvelle Aquitaine rurale sans voiture, on en reparlera.
Etre SDF est pire qu’être un mouton. Que quiconque me conteste vive sans toit comme sans voiture ! La contestation pour la contestation n’est pas opposition démocratique, n’est pas opposition républicaine. Si ça ne change pas il y aura une abstention historique probablement en 2019 à moins que la république en marche fasse ses preuves et alors elle sera au pouvoir pendant longtemps.
Ne pas faire subir à autrui des conditions de vie qu’on ne voudrait pas subir, devrait être la devise de tous les Communistes, malheureuse elle ne l’est pas du tout depuis le début du vingt et unième siècle.
Il faut arrêter de faire des Hommes sans clefs de voiture et sans clefs de maison, ou faire autre chose que de la politique.
Je pense que si un référendum était fait sur ma proposition, il ressortirait que beaucoup de gens sont d’accord avec ces lignes.
Un programme qui n’apporte pas les réponses aux problèmes des personnes pauvres et des personnes aux fins de mois difficiles alors qu’elles vivent sobrement ; est un programme indigent quelles que soient son abondance d’idées qui valent ce qu’elles valent.
De mes lignes, il ressort que je n’attends pas tout d’en haut, mais que j’attends que les Hommes politiques remplissent leurs premiers devoirs qui sont aussi des devoirs civiques, ou qu’ils fassent autre chose que de la politique. Les Abstentionnistes considéreraient cela comme un progrès car du progrès politiques, il n’y en a plus depuis 1995, et les partis politiques ont été sanctionnés en 2017 pour être les partis du passif. Ce sont tous les partis qui ont fait des Exclus, des SDF, des Oubliés… Une société aussi cruelle demande une certaine révolution réelle. Le rejet des fautes politiques sur les Pauvres est inacceptable. C’est trop facile pour les partis de dire : “Ce n’est pas nous, c’est vous !” mais c’est d’un niveau de cour de récréation d’école primaire.
Alors que beaucoup de personnes contraintes de s’abstenir souhaite de la politique humaniste du meilleur niveau. L’abstention est un repoussement d’inhumanités de droite, de gauche, et d’ailleurs ! Faire des Exclus, des SDF, des Oubliés ; c’est de l’extrémisme barbare et ça n’a pas de place légitime dans une république aux valeurs universelle. Toutes les personnes qui en souffrent sont d’accord avec moi.
L’URSS n’était pas une république authentique démocratique universaliste, donc toute comparaison avec ma vision de la société est de trop. C’est pourquoi ses bâtisseurs n’ont pas réussi.
La vision de l’Union Européenne est vision de la république démocratique universaliste de l’Union Européenne. A ce titre, les Hommes qui en France ne font que perpétrer la privation de logement, de moyen de déplacement particulier là où il n’y a pas de réseaux suffisants de transports en commun, l’administration informatique qui est une administration pour une fraction de la population ; détruisent des vies humaines, fracturent la société, ils sont bien condamnable tant c’est malheureux.
Quand des constructions par des partis politiques ont échoué, c’est que les partis politiques n’ont pas su construire.
Révolution !
Lire les volumes 1 et 2 ” Théories sur les crises , la suraccumulation et dévalorisation du capital” de Paul Boccara membre du PCF .Le premier qui a vu arriver la crise,dés 1967.
Lire aussi du meme auteur : “Le capital de Marx , son apport , son dépassement”
Toujours du meme auteur : ” Pour une nouvelle civilisation ” et dernièrement “Neuf lecons sur l’anthroponomie systémique”
Voir aussi : “Sept leviers pour prendre le pouvoir sur l’argent ” de Denis Durand et “Dans les coulisses du cac 40 ” de Pierre Ivorra
Tout ça ne nous a jamais dit et ne nous dira pas comment faire une société sans impôts injustes notamment ceux trop lourds et surendettants, comment avoir des administrations informatisées ne mettant pas par leur dirigisme illégitime des ayants-droits dans des situations impossible et comment les gens trouveront l’ordinateur du peuple très très fiable et très très économique, et comment les gens trouveront une voiture du peuple très très fiable et très très économique, nécessitant des contrôles techniques plus simples, et pourquoi pas plus espacés, comme moyen de déplacement accessible à tous surtout en milieu rural, comment faire bénéficier à chacun-e du droit au logement qui est un droit fondamental au regard de la Déclaration des Droits de l’Homme. Les Communistes ne parlent pas du droit de tous à un moyen de déplacement, mais ils rabâchent un droit à un travail économique tant qu’à faire en faisant comme si le progrès ne remplaçait pas des travailleurs humains par des robots. Au regard de ce que j’ai pu déjà lire de Marx, il ne parlait du monde du travail de 2018-2030 !
Les Citoyens attendent tout en y allant de leurs analyses et de leurs idées, plus que des explications de textes !
Le passage à l’euro est le passage réussi à une monnaie unique au regard de réussites en cours et à venir de la république en marche ; François Mitterrand disait que le coût d’une monnaie commune était prohibitif et qu’il valait mieux la monnaie unique, il avait donc raison.
Bien des problèmes soulevés par les Communistes ne sont pas les vrais problèmes à résoudre pour vivre, les Communistes sont très éloignés voire absents des soucis des gens face à des problèmes à résoudre pour arriver à vivre. C’est ça le réel. Et pour aller au véritable idéal, il faut comprendre le réel, donc l’inclure notamment pour toute gouvernance nouvelle à partir de lui, et pas l’exclure comme le fait systématiquement le parti communiste qui après avoir regagné une certaine confiance entre 2007 et 2014, la reperd car nous pouvons parler en 2018 comme un 2017 du désert communiste.
Les Communistes n’ont pas incriminé les mutuelles acs qui coûtent aussi cher à la société ainsi qu’à l’année aux habitants dans un désert médical qu’aux habitants dans une mégapole : Pérou pour la corporation des toubibs et des pharmaciens, réalité pourtant qui atteste que la sécurité sociale à 90 % serait plus économique, pas contraignante, et plus efficace pour tous parce que quand il y a régression contre les uns, il y a régression contre les autres, les riches trop riches bien sûr s’en fichent. Les Communistes n’en ont pas parlé, c’est dire qu’ils approuvent alors cette mauvaise politique libérale car je n’ai jamais dit que toutes les politiques libérales étaient justifiées, justifiables. Tout comme les Communistes en approuvant la culture de Johnny Hallyday de façon non exhaustive ont approuvé, approuve, le modèle du tout libéral. La France profonde n’est ni idiote, ni amnésique.
Les Communistes forcent des électrices et des électeurs à s’abstenir en déconsidérant les analyses et les idées citoyennes républicaines authentiques.
Le communisme républicain est très concret en étant humaniste et solutions réelles pour les gens qui souffrent. Les autres communismes ne sont pas le communisme républicain.