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L’allocution du Président de la République, le 22 juin, marque un pas de plus dans la dangereuse banalisation de l’extrême-droite. Cette causerie est souvent présentée comme la recherche par le Président et ses proches, d’un moyen de sortir de « l’impasse » dans lequel est placé le jeu parlementaire.
Mais de quelle impasse parle-t-on exactement ? S’agit-il de culpabiliser les électrices et électeurs qui, n’en pouvant plus de la morgue présidentielle, des politiques antisociales et d’un système qu’ils contestent de plus en plus, auraient mal voté ? S’agit-il de contourner le résultat du scrutin parce que les citoyennes et les citoyens ont déjoué le jeu constitutionnel visant à donner quasi automatiquement une majorité de députés godillots, à l’hôte de l’Élysée ?
Ou s’agit-il de leur dire que le message a été entendu et qu’une sérieuse inflexion des choix dans le sens des demandes populaires est en préparation ? Pas du tout.
M. Macron a affirmé qu’il ne renonce pas à la « cohérence » du « projet clair » sur lequel il prétend être élu. Et il martèle comme un mantra, que le pays a besoin de « réformes » pour mieux cacher qu’il s’agit de « contre-réformes » conformes aux demandes des institutions internationales, de l’Union européenne et du monde de l’argent, destructrice du droit social et des droits démocratiques.
De même, il ne dit rien de la crise démocratique, de la crise de la représentation politique qui a remis au jour le puissant silence des urnes. Un Français sur deux fait le choix politique de ne pas aller voter. Cela en dit long de l’insatisfaction populaire vis-à-vis des forces politiques et du débat politique tel qu’il se déroule. Cette crise politique qui fermente est pour une large part le résultat de la présidentialisation à outrance des institutions rabaissant le Parlement et tous les corps intermédiaires.
Et en s’invitant ainsi dans tous les foyers à l’heure du traditionnel journal télévisé, M. Macron renforce encore les défauts de ce système.
Du haut de son piédestal, refusant toute autocritique, il a appelé à « collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment » à base de « compromis » et de « dialogue ».
Quel aveu ! il se critique lui-même. Passons !
Puis il a appelé à la responsabilité de « toutes les forces politiques » en leur demandant de choisir entre deux options : soit signer un « contrat de coalition » soit construire des « majorités texte par texte ».
Toutes les forces politiques donc ?
Il aurait pu préciser, avec les forces démocratiques et républicaines, à l’exclusion de l’extrême-droite. Non ! Il n’a pas choisi cette option et poursuit l’entreprise de banalisation de l’extrême-droite qui participe d’ailleurs au gouvernement de son ami, M. Draghi, en Italie.
Après le trait d’égalité tiré entre la coalition de gauche et l’extrême-droite, pendant l’entre-deux tours des élections législatives, un pas de plus vient d’être franchi dans une étrange indifférence.
C’était pourtant le message essentiel du Président ce soir-là. Certains de ses amis répètent d’ailleurs à l’envi « qu’il serait malvenu de tourner le dos au deuxième groupe de l’Assemblée nationale ». Celui proche des conservateurs nord-américains qui la même semaine, libéralise le port d’armes et au nom de la vie, ouvre la voie à la suppression de l’avortement. Pas en reste depuis quelque temps, M. Bayrou, pourtant d’une sensibilité proche de la démocratie chrétienne, franchit aussi le rubicond appelant de bon matin, sur une radio publique, à un gouvernement d’union nationale précisant : « nous avons à inventer l’harmonie pour que toutes les sensibilités entrent dans la symphonie qu’est la démocratie » Rien que ça !
Et avec les antidémocrates ? Et l’extrême-droite donne bien le change, en déclarant être « l’opposition constructive ». Autrement dit, l’opposition douce avec laquelle on pourrait composer.
Une opposition chargée de tirer toujours plus à droite, empêchant toute alternative progressiste.
Derrière tout ce charivari se cachent, en réalité, les demandes pressantes de la haute bourgeoisie et des rapaces de la finance, repérables dans les prises de positions insistantes des représentants du grand patronat et de la presse économique libérale.
Ceux-là sont inquiets. Très inquiets. Ce n’est qu’à cette aune qu’il faut comprendre le début de débat lancé autour de ce fameux « gouvernement d’union nationale ». Ce serait une « union » pour servir le grand capital et le protéger, à l’opposé de l’Union Populaire Sociale et Écologique. Sous couvert de bons sens, le chemin que souhaite emprunter le pouvoir est à l’opposé des aspirations populaires et démocratiques.
L’extrême-droite va servir de faire valoir pour une alliance avec le parti « Les Républicains ». Le terrain a bien été déblayé puisque la candidate de ce parti à l’élection présidentielle reprochait à M. Macron d’avoir copié son programme. Ainsi, un texte gouvernemental voté à l’Assemblée en première lecture, sera amendé, modifié dans un sens encore plus régressif par le Sénat dominé par le parti « Les Républicains ». Il reviendra donc en seconde lecture à l’Assemblée avec ces modifications. Les députés de la droite traditionnelle, demanderont à le voter avec ces inflexions. Le parti présidentiel fera ainsi sa majorité au nom de la raison et sur le dos des aspirations populaires.
Ce sera la coalition pour servir les intérêts des puissants. Et les gesticulations de l’extrême-droite seront valorisées pour étouffer le travail et la voix des groupes de la coalition des gauches et des écologistes.
Les forces démocratiques et progressistes sont donc face à de considérables enjeux d’avenir : empêcher les contre-réformes de droite tout en travaillant à faire reculer l’influence de l’extrême-droite. Les militants de gauche, notamment les communistes, vont se mettre au service des citoyens et des travailleurs pour relever ces immenses défis. Cela va nécessiter, un considérable travail idéologique et politique. Une aide renouvelée au développement d’un mouvement social et populaire. Un débat populaire ouvert et fraternel avec nos concitoyens sur les chemins à emprunter pour ouvrir une alternative progressiste et écologique. La Fête de l’Humanité les 9, 10 et 11 septembre prochains sera le premier grand espace populaire pour l’ouvrir et préparer les actions à venir.
Patrick Le Hyaric
26 juin 2022
11 commentaires
Banaliser, serait tourner le dos à clarifier, comme le président Macron a fait des promesses comme faire disparaître tous les extrémismes dans la France fondatrice de l’Union Européenne et de refonder en clarifiant la République en République authentique universaliste. Et je pense que le salut des Hommes dépend de la tenue de leurs promesses.
Les extrémismes et les Extrémistes n’ont pas disparu en France comme ailleurs, comme en Amérique du Nord : depuis les élections présidentielles inédites de 2017 et 2022 ; les Extrémistes ne vivent pas en France selon l’intérêt humain et solidaire, selon l’intérêt d’agir pour son bien et celui de l’Humanité ; mais selon l’intérêt de nuire en nombre et toujours plus hégémonieux, tous d’accord somme toute pour un plan de dictature éventé ; l’intérêt de la nuisance correspondant pourtant aux grands fléaux : la course aux armements, les guerres, les pollutions et le mauvais climat, les inondations et les incendies, les épidémies et les pénuries alimentaires, d’eau, et les pénuries matérielles et de services aggravées par la solidarité zéro et les déserts ceci cela sur fond de désert culturel pour des distractions qui perdent l’Humanité…
Ce qui est clair, c’est que les Citoyennes et Citoyens ont signifié par leurs votes ou leur abstention en 2022, qu’ils voulaient le maintien de la République et le progrès de la République pour la République authentique universaliste, et ça, ça correspond à la vision de Charles De Gaulle qui a su démissionner après 68, exactement pour ce progrès ; et le progrès social pour toutes et pour tous et donc le progrès de la culture populaire majeure qui est exactement aux antipodes des populismes, des démagogies, des abus de la crédulité des personnes ; les personnes n’ayant pas ou ayant trop peu de culture populaire majeure pouvant être trop crédules.
Selon ma pensée de simple citoyen à partir des quelques informations lisibles sur internet sans pouvoir lire l’intégralité souvent ; je pense que le président Macron et sa majorité qui ont obtenu une majorité relative lors des élections législatives, pas contre la République pour laquelle ils n’ont pas voulu élire plusieurs fois madame Le Pen qui a seulement profité du médiabolisme et du manège moulin des extrêmes ; mais pour la République authentique universaliste, celle qui correspond à l’ONU et aucun substitut ; et pour le progrès social pour toutes et pour tous qui demande en effet la participation de l’assemblée national, sachant bien que l’extrême droite, n’est pas sociale quoi qu’elle présente.
La sensibilité humaine, ça n’existe pas dans les droites extrêmes ; car autrement la solidarité entre toutes les personnes de toutes les générations aurait été générale.
Il ne faut jamais confondre les hypocrisies affectives et la sensibilité humaine.
Il y a une exploitation de ces élections législatives je trouve pour plus d’hégémonie d’extrême droite, car ma conviction est qu’au contraire, refonder la République en République authentique universaliste, et réaliser un progrès social et culturel réel pour toutes et pour tous, ça ne pourra que faire disparaître les extrémismes.
Vive la Fête de l’Humanité, si elle continue en progrès réel comme depuis la pandémie, alors que ce défi n’était pas évident à relever.
Vous avez raison M. Moreaué
«« La sensibilité humaine, ça n’existe pas dans les droites extrêmes ; car autrement la solidarité entre toutes les personnes de toutes les générations aurait été générale.
Il ne faut jamais confondre les hypocrisies affectives et la sensibilité humaine. »»
Mais comme vous pouvez vous en doutez, l’enfant est influencé selon le modèle qu’on lui présente. Le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
Mais personne ne semble s’intéresser à ce qui nous concerne au premier chef: notre condition d’humain.
Un invité de Patrick Simonin (TV5, 64’min) que j’invite tout le mondeà écouter. Il est question collatéralement de la propagande-nouvelle depuis la guerre mensongère contre l’Irak.
https://www.tv5monde.com/emissions/episode/l-invite-alpha-blondy-1
Votre commentaire monsieur Harrison en faisant connaître ce que pense l’artiste africain Alpha Blondy est intéressant, mon attention a surtout retenu ceci :
Que les armes se taisent. Oui il faut passer de la course aux armements au désarmement du monde. Moi je demande le désarmement pour passer à la paix mondiale gratuite.
Que les Hommes se parlent. La apparaît une contradiction d’Alpha Blondy en se sens que le président Xi Jinping s’est plusieurs fois exprimé en demandant le dialogue entre des pays parmi les cinq dont Alpha Blondy dénonce la responsabilité du liberticide et du guerrier, Il a en partie raison à ma connaissance dans la dénonciation. Le président Xi Jinping a demandé au cours de cette année 2022, récemment, l’abondance de dialogue entre l’Union Européenne dont la France, et la Chine. Alpha Blondy n’en parle pas, a-t-il suivi cette information ou lui est-elle inconnue ?
J’insiste selon ma modeste connaissance de la culture chinoise, que la Chine a rarement entièrement tort, et pour que cette conversation soit édifiante, il vous faut bien savoir monsieur Harrison que la Chine est rabaissée verbalement assez souvent, et que je trouve le rabaissement de ce pays par d’autres pays plus irresponsable que responsable. Il est reproché à la Chine d’ignorer la présomption d’innocence. Dans ce reproche, j’y vois l’insuffisance de dialogue cruelle entre notamment l’Union Européenne et la Chine.
Voyez-vous monsieur Harrison : la justice fraternelle universelle exige cette association qui se décrit ainsi : L’Occident a raison de dire qu’il faut pour la justice humaine la présomption d’innocence, l’Orient avec la pensée du président Xi Jinping a raison de dire et réitérer : « Il faut parler. » Il faut associer surtout sans les opposer ces deux grands repères : la présomption d’innocence et l’échange par le dialogue permanent direct ou indirect sans jamais le fausser.
Si vous privez l’Humanité de cette association, c’est le pire partout dans le monde, et je partage entièrement avec Alpha Blondy la révolution d’art pour libérer l’Afrique mais aussi l’Union Européenne des esclavages du vingt et unième siècle, je suis pour le racisme zéro et pour la libre circulation des êtres humains, pour s’accueillir selon nos voyages en toute humanité. L’intégration des migrations monsieur Harrison ne doit plus jamais dépendre des lois et des articles méprisant la Poésie mais de la Poésie.
Monsieur Harrison, vous cherchez à évoluer en 2022, c’est positif.
A bas le rhainisme…
Décidément, Patrick le Hyaric va avoir tout pour le déroulement d’une Fête de l’Humanité de 2022 historique. Révolution d’art !
Et les crimes des Occidentaux_US, qu’il dénonce. À ne pas oublier notre propre hypocrisie. Et Macron ne fait que changer la terminologie pour arriver à ses fins (le digne représentant du capitalisme et du grand cartel du patronat, qui par ses institutions extra-territoriale abîme les peuples et l’écologie). Dernière nouvelle, la court suprême des US aboli le droit à l’avortement et cela se répercutera dans le monde entier. La course à la démographie et ses dommages collatéraux (le su et le non su__Korzybski).
Quel dialogue, les US ne cessent de mentir. La Russie n’a fait que ce que l’Occident a fait (mensonge et Irak, 500000 enfants de tuer, et les armes à uranium appauvrie…..
La Chine ne fait que répliqué : l’impérialisme est délocalisable.
Mais comment tous les peuples du monde face aux militaires, les agences et la police peuvent prendre le pouvoir pour que les générations suivantes vivent ?? Comment ?
En prétendant que Macron fait partie de la solution ,ainsi que le capitalisme du non faussé…..
Monsieur Harrison, moi je parle souvent du dialogue trop manquant depuis la fin des années 60, soit pendant une soixantaine d’année encore que il y a tout de même de la Création cosmopolite dans ce vingt et unième siècle malgré un racisme dévastateur, moi j’ai toujours été contre la discrimination dite positive et contre l’immigration zéro. Et je suis pour l’abolition effective de la prostitution par une loi générale bien écrite ne laissant que quelques exceptions à reconnaître et pour le mariage romantique. Je suis pour le droit à l’avortement aussi longtemps qu’une personne de la classe créative en l’actualisant d’année en année pour peu de réaliser le changement entier nécessaire et indispensable souvent promis mais dont tout le monde est dans l’attente, s’abstenant lors d’élections, ou votant pour de faux républicains et faux républicains, ça peut être un euphémisme.
Je n’aime pas parler de république bourgeoise et de république sociale, il faut parler de RÉPUBLIQUE UNIVERSALISTE dont la culture est la culture populaire majeure et sa lisibilité, et d’ère de l’écrit ; l’ère de l’image peut provoquer la fin du monde. Trop c’est trop, il faut ce qu’il faut. Je connais trop de gens qui disposent de deux cent chaînes de télévision et qui ne tournant pas rond sont dans la bêtise avec aussi de l’ignorance voulue, dans l’absurdité, dans l’insensibilité, dans la futilité, dans l’inhumanité, dans la cruauté ; contre l’Humanité puisque de grand fléaux menacent la vie de la Terre des Hommes. LA RÉPUBLIQUE UNIVERSALISTE, c’est elle la vision authentique depuis les années 60, que tous les Hommes étaient appelés à réaliser s’ils ne vivaient pas en excessives injustices, en excessives oppositions et rivalités abusives ; et pour peu que ces Hommes renoncent à tout n’importe quoi. C’est pourquoi ici et maintenant, il faut les refondations, toutes les refondations, rien que les refondations, pour LA RÉPUBLIQUE UNIVERSALISTE française et Européenne fondant LA RÉPUBLIQUE UNIVERSALISTE de l’Union Européenne, Union phare ainsi du monde entier que la Chine de Xi Jinping fidèle à elle-même aimer a égaler. Alors progressivement, chaque terre peuplée à son rythme va changer comme de nombreuses terres peuplées de notre monde auraient dû déjà changer. Et ainsi, désarmer le monde devient beaucoup plus évident tant les accords seront à la portée des pays républicains universaliste et de l’Organisation républicaine des Nations Unies.
Il semble selon les informations que je peux lire qu’il y ait depuis la réélection du président Macron une dérive de la République vers une fausse république, une « république bourgeoise », la promesse du président Macron est la refondation en République universaliste, elle peut et elle doit être tenue. Il appartient à la classe politique de dire comment au regard de la Création lisible. Toute terre peuplée peut et doit exprimée sa volonté de progrès de république réel, l’Iran et l’Ukraine le font selon leur évolution respective. La France en ne le faisant pas saperait l’Organisation républicaine des Nations Unies, il ne faut pas la saper, il faut construire.l
Ce que tous les pays du monde ont besoin de comprendre à leur rythme, c’est que dans l’universalisme, il y a tout qui n’est en rien le totalitarisme, tant il y a tout sauf la course aux armements, le recours aux armes autant que le désarmement possible et réalisable est de nature à le faire disparaître; L’Humanité a besoin de ce progrès pour sa destinée telle qu’elle doit être, pour l’élimination des fléaux avant que les fléaux l’éliminent comme dit monsieur Antonio Guterres.
Mais monsieur Antonio Guterres ne dénonce que ce que lui dicte la propagande US-Occidentale en travers de la gorge.
crbi30
La femme de fer dite de gauche, annonce le piège macroniste. Et les droites en dérive s’y soumettront. Le NUPES (PCF, PS, VERT) conserveront-ils une intégrité face au programme de la FI (qui a omis* le frexit) ?
Sans cette épée de Damoclès …….. Kpt.
La Dame de Fer… du déjà vue.
La gauche jouera-t’elle clientélisme ?
Podemos , Tsípras
JLM n’est plus dans le gouvernement, après qui les gauches s’en prendront-ils ?
Qui le remplacera ? PCF, PS, Vrt ?
Le programme (augmenté) ou les jeux d’égos ?
Intégrité ou désintégration (habitudes acquises ?)
*Quel est le sens du mot omis ?
Oublier ou négliger de faire quelque chose qui aurait dû être fait…
macron a la retraite