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La question se pose sérieusement. La France, sous pression d’un remodelage constant selon les canons du capitalisme mondialisé et financier, n’est-elle pas en train d’atteindre un point de bascule ? Ce moment où le puissant rejet des politiques ultralibérales conduit le pouvoir à glisser vers un autoritarisme renforcé ?
L’auto-qualification du vocable « d’extrême centre » s’agissant de la nature du macronisme ne signifie en rien que ce pouvoir se place en position « centrale » sur l’échiquier politique, pas plus qu’il ne recherche en permanence un compromis entre le capital et le travail. Il n’est donc pas non plus, comme on le disait jadis, de « centre droit » ou de « centre gauche ». Non !
Nous n’en sommes plus là.
« L’extrême centre » a une histoire et
caractérise, pour l’historien Pierre Serna1,
les modes de gouvernement, en France, des régimes de l’Empire et du Directoire.
C’est, pour être précis, « l’intolérance à tout ce qui ne cadre pas avec
un juste milieu arbitrairement proclamé* ».
Selon une des figures de la gauche intellectuelle britannique, Tariq Ali2,
l’extrême centre est cette alliance où « centre-gauche et centre-droit
s’entendent à préserver le statu quo ; une dictature du capital qui réduit
les partis politiques au statut de morts-vivants ». Derrière des
discours souvent mielleux, la politique de « l’extrême centre » vise, d’un
« coûte que coûte », à pousser les feux n libéralisme économique sans
limites, sous la conduite d’un exécutif à tendance autoritaire.
Face aux exigences populaires, les classes dirigeantes utilisent l’État comme le garant de leurs intérêts particuliers en se dotant, « en même temps », d’un système médiatique capable de mener une guerre idéologique de haute intensité.
Le Parlement est bafoué, les corps intermédiaires sont mis de côté. Et, le président de la République est « ministre de tout ». On s’est même demandé ces derniers jours, s’il n’était pas aussi maire de Marseille.
Le débat politique, entre plusieurs options, est réduit au maximum, au profit de choix présentés comme techniques, visant à faire croire qu’il n’y aurait qu’une politique possible, dans le cadre d’un a-républicanisme où la citoyenneté est niée.
Les travailleurs et les jeunes devraient donc se soumettre inéluctablement aux fourches caudines du capital qui s’accapare toujours plus les richesses produites – au nom de « l’efficacité » ou de l’illusion d’un mieux-être, voire de la « justice ». Ainsi, le pouvoir justifiait-il dernièrement sa contre-réforme des retraites en arguant d’une fausse impasse : « Si on ne travaille pas plus longtemps, les pensions diminueront… » Jamais, il n’a abordé la possibilité d’une contribution des revenus financiers du capital.
Le président et son gouvernement procèdent de la même façon avec l’obligation de vendre gratuitement sa force de travail pour bénéficier désormais du revenu de solidarité active (RSA). Jamais n’est abordé le droit au travail et à la formation pour toutes et tous, assorti d’une rémunération correcte tout au long de la vie. L’enjeu pour les mandataires du capital est de diviser les travailleurs entre eux, entre celles et ceux qui sont au travail et celles et ceux qui en sont exclus, entre travailleurs français et travailleurs d’origine immigrée…
L’aiguisement des contradictions entre le capital et le travail, entre les intérêts d’une petite caste et l’intérêt général, empêche les « cent jours d’apaisement » de M. Macron, et fait voler en éclats une prétendue « réconciliation nationale », même mâtinée de sauce républicaine.
La République est détournée, triturée, manipulée pour faire accepter la rapacité du capitalisme mondialisé. La tempête que récolte le pouvoir en retour n’a d’égale que la violence qu’il a déployée pour imposer les modifications du Code du travail, la contre-réforme de l’assurance chômage et du RSA, et la loi des 64 ans dont il n’a pu cacher qu’elle a pour unique objectif que de répondre aux demandes des institutions européennes et à la soif des marchés financiers.
En signifiant au peuple (qui, majoritairement, refusait cette inqualifiable régression sociale) qu’il avait de toute façon tort, et cela venant après le mouvement des Gilets jaunes, le pouvoir a acculé les citoyens contre un mur de béton armé. Contre ce mur naît la désespérance et prospèrent l’abstention et toutes les colères, parfois sans débouché politique.
Et la police, mue en seule « force de l’ordre », a été abondamment utilisée pour faire taire le mouvement social d’opposition à la contre-réforme des retraites. Comble de la surdité du pouvoir et du président, les autorités sont allées jusqu’à interdire l’utilisation de « dispositifs sonores portatifs » tels que des casseroles. De plus en plus de manifestations sont interdites, au nom du risque de « troubles à l’ordre public ». Des manifestants trainés au poste de police sont maltraités, insultés quand ils ne sont pas violentés..
La gestion chaotique de la pandémie avait déjà mis au grand jour les dégâts colossaux d’une trentaine d’années d’austérité et l’ultralibéralisme européen, qui ont considérablement affaibli les services publics, tout en réhabilitant la figure centrale du travailleur sous-payé, exploité, méprisé qui fait fonctionner la société. Celui-ci vit souvent en banlieue ou repoussé à la périphérie des villes, voire en zone rurale où les services publics et l’industrie ont été affaiblis et maltraités. Ces travailleurs aux intérêts communs rejettent massivement le pouvoir. Il n’y a donc pas deux France des travailleurs. La ligne de démarcation reste bien entre les détenteurs du capital, d’une part, et celles et ceux, d’autre part, qui n’ont d’autre choix que de vendre à vil prix leur force de travail, pour valoriser ce capital.
Celles et ceux qui se sont levés dans les quartiers populaires ces derniers jours, soutenus par des millions d’autres, ne supportent plus leur situation de paupérisation permanente quand l’argent se concentre à un pôle de la société. Elles et ils ne supportent plus les relégations, les discriminations, le racisme, les humiliations, le mépris. En répétant à dessein qu’il ne veut que le « retour à l’ordre », en utilisant à cette fin la police, le pouvoir leur signifie qu’elles et ils doivent accepter leur sort en silence, et dans le « calme ». Ce qu’ils ne feront pas !
Le nauséabond déchaînement politique réactionnaire du pouvoir, des droites extrémisées et de l’extrême droite qui se déploie depuis l’assassinat de Nahel par un policier et les émeutes urbaines qui s’en sont suivies, marque un nouveau point de bascule.
Cette bascule nous éclaire encore sur la nature du pouvoir et les métamorphoses de la droite de plus en plus extrémisée. Aucune offre de dialogue de la part du pouvoir, aucune remise en cause de la loi permettant aux policiers d’utiliser leur arme en cas de refus d’obtempérer, aucun projet nouveau pour les services publics et l’accès aux formations et au travail dans ces quartiers. Les seuls mots abondamment répétés ont été ceux de « retour à l’ordre ». Et leur grande trouvaille -pour faciliter sans doute la communication – est d’envisager de fermer les réseaux sociaux. A quand l’assignation stricte à résidence ?
Alors que, en 2005, Jacques Chirac avait reconnu les jeunes participants aux émeutes comme les « enfants de la République », M. Retailleau déclare à présent : « On connaît les causes ! Bien sûr qu’il y a un lien avec l’immigration », précisant sa pensée écœurante : « Pour la deuxième et troisième génération, il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques. »
Sa collègue sénatrice, Mme Eustache-Brinio, va même jusqu’à remettre en cause la qualité de citoyen français aux jeunes poursuivis devant les tribunaux. « Ils sont Français comment ? », a-t-elle demandé au ministre de l’Intérieur. Avant eux, Mme Pécresse, avec ce ton qui sied si bien à cette méprisante bourgeoisie des beaux quartiers, avait parlé de « Français de papier ». Quant à l’ancien président du Medef, il n’a pas hésité à raconter de bon matin sur la radio publique que le « premier employeur en Seine-Saint-Denis » – ce département où se trouve l’un des plus grands aéroports mondiaux et où va se dérouler une multitude d’épreuves reines des jeux Olympiques – est le « trafic de drogue ». Ce paltoquet n’a-t-il jamais pensé une seconde que c’est là que se trouve la France de demain ? C’est aussi Roux de Bézieux qui avait expliqué, sur cette même antenne, que l’arrivée de l’extrême droite était un « mal nécessaire ». Et, mardi matin, interrogé sur la radio RTL sur la reprise par son parti des thèses de l’extrême droite, M Retailleau a eu cet incroyable cri : « je m’en fiche ». Bref, il assume !
On ne peut que constater
que les missiles idéologiques du pouvoir, des droites et des extrêmes droites,
se ressemblent et se rassemblent pour tenter de casser tout mouvement de débat
ou de contestation de la politique au service du capital. Théories fumeuses
autour de « l’islamo-gauchisme », de « l’ultra-gauche » de « l’éco-terrorisme ».
Campagnes d’inquisition contre un prétendu « wokisme », appels au
« retour de l’ordre », propagande autour
des « flux migratoires » voire de prétendues « invasions ».
Autant de thèmes fertiles au terreau de l’extrême droite.
Cette guerre idéologique sous-tend des actes manifestes de
« bascule ». La droite en duo avec « l’extrême centre
macroniste » s’est déchaînée ces jours derniers, réclamant, pour sanctionner
les parents – qui se lèvent tôt et rentrent tard – « coupables
de ne pas tenir leurs enfants », ou tour à tour appeler à des punitions,
des places de prison supplémentaires et – au-delà des décisions de
justice, des peines de prison ferme et d’une justice expéditive, y compris pour
les enfants mineurs – la suppression des allocations familiales. Par
contre, aucune n’aide pour les ghettos de la misère !
Pour finir de se convaincre de l’accélération inquiétante des points de bascule en cours, il convient d’examiner une série de faits.
Quand l’ONU critique le non-respect des droits humains en Russie ou en Chine, elle est digne d’intérêt. Mais lorsqu’elle met en garde contre le « profilage racial dans les opérations de police, les contrôles d’identité discriminatoires » en France, la macronie et les droites la classe sans doute à l’ultragauche !
Le secrétaire général de l’Élysée est menacé par des révélations de l’association anticorruption Anticor… Eh bien, l’agrément de l’association d’intérêt public ne sera pas renouvelé.
Des millions de jeunes et une multitude d’associations et de personnalités sonnent le tocsin sur le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, la nécessité d’une autre gestion de l’eau et se regroupent dans le collectif « Les Soulèvements de la Terre ». Qu’à cela ne tienne, après avoir été accusé « d’éco-terrorisme », il sera dissous.
La Ligue des droits de l’homme pose des questions sur l’utilisation de la police ! Elle est menacée de perdre des aides publiques.
Des créateurs, des directeurs de théâtre osent, comme en Auvergne-Rhône-Alpes, émettre un avis sur la politique régionale… Ils sont mis au régime sec !
Au nom de « l’État fort » et d’une « économie saine », les conquis de la Libération, du Front populaire et même des acquis de la Révolution française sont détruits. Les corps intermédiaires sont « court-circuités ». Ce qui est dénommé, dans les palais de la République comme par D. Trump, sous l’expression « d’État profond », c’est-à-dire la haute fonction publique, est remplacé par des cabinets de conseils privés.
Maintes fois, le Conseil des ministres est évincé par un obscur « conseil de défense », comme si le pays était en guerre permanente.
C’est le même « monarque » qui a rejeté d’un revers de main le plan Borloo pour les banlieues et quartiers populaires, et qui a osé prononcer sans ciller cette incroyable question : « Qui aurait pu prédire la crise climatique ? »
Très symptomatique et inquiétant est le tract de deux syndicats de police flirtant avec les idées d’extrême droite, désignant les populations des quartiers populaires de « nuisibles », les ravalant au rang d’animaux contre lesquels ces organisations se considèrent « en guerre ». Quelle funeste mutation des « gardiens de la paix ». Et, le pouvoir ne trouve rien à redire, ou si peu. La question se pose réellement de savoir si le pouvoir politique contrôle la police ou s’il en a peur. Préoccupant, non ?
Samedi dernier, une manifestation d’extrême droite a été encadrée par la police alors que celle réclamant justice pour Adama Traoré était interdite. Lors de cette manifestation, la police s’en est pris physiquement aux journalistes. Quel ordre a été donné pour qu’on en parle si peu dans les salles de rédaction ?
Ajoutons que la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement s’alarme de la hausse des requêtes des services secrets en matière de surveillance du militantisme politique et social.
En toute impunité, M. Bolloré, devenu le grand argentier de la contre-révolution conservatrice, nomme un rédacteur en chef d’extrême droite à la tête du grand journal dominical, le JDD. Comble de l’ironie, cet inquiétant personnage a été congédié d’un journal d’extrême droite où on l’a jugé trop d’extrême droite.
Et, l’ancien président de l’Assemblée nationale, M. Ferrand, a été chargé, il y a quelques semaines, de lancer un ballon d’essai, lors d’un entretien dans le Journal du dimanche, justement, sur la possibilité d’une modification de la Constitution permettant au président de la République de concourir pour un troisième mandat. Où sommes-nous donc ?
Dans une telle situation, rien ne doit être fait qui divise la gauche et les forces de progrès. En aucun cas, il ne faut satisfaire le souhait du pouvoir et des puissances d’argent. Face à un tel déferlement, porteur du pire en son sein, la campagne visant à placer Jean-Luc Mélenchon hors du champ républicain est indigne, et constitue une opération de blanchiment du pouvoir qui bascule précisément vers un a-républicanisme au service des intérêts du capital. Les communistes connaissent la chanson. Du temps de Maurice Thorez et de Georges Marchais, toutes les nuances de la bourgeoisie criaient déjà à l’unisson, « communiste, pas français » !
Au contraire des divisions, un large front citoyen et progressiste devrait se construire pour pousser en avant la République laïque, sociale, démocratique, écologique, antiraciste, féministe, agissant sans relâche pour la paix et l’amitié entre les peuples. Pour cette « République poussée jusqu’au bout », les forces de transformation sociale, politiques et syndicales, ont le devoir d’empêcher ce « point de bascule » vers un pouvoir autoritaire qui, au nom du combat contre les idées d’extrême droite, les reprendrait à son compte. C’est un autre « basculement » en cherchant ensemble, dans l’unité populaire et citoyenne les chemins d’un projet progressiste post-capitaliste.
Patrick Le Hyaric
12 juillet 2023
[1] Pierre Serna, L’Extrême centre ou le poison français, 1789-2019, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2019. Lire : Humanite.fr/culture-et-savoirs/le-macronisme-est-il-un-extreme-centre-comme-les-autres-673080
* Alain Deneault et Clément de Gaulejac, Politiques de l’extrême centre, Montréal (Qc), Lux Éditions, 2016.
2 Tariq Ali, The Extreme
Centre : A Warning, New York, Verso, 2015.
9 commentaires
Très bien
Analyse tout à fait remarquable d’un responsable communiste. Fabien Roussel ferait bien de s’en inspirer…
Comme vous le soulignez «« l’extrême centre est cette alliance où « centre-gauche et centre-droit s’entendent à préserver le statu quo »»
N’est-il pas le fait du PS et de Hollande, et des compromis de la “gauche au pouvoir / qui n’a jamais eu la moindre politique vraiment socialiste, comme socialisé le travail, en commençant par décret (49/3 par exemple s’il existait à ces époques contemporaines), il aurait élémentaire de mettre sur la nappe un projet d’émancipation des coopératives comme maître d’oeuvre les travailleurs, le premier jalon ????????
Je le répète, il aurait élémentaire de mettre sur la table un projet (une vraie politique) d’émancipation des coopératives et comme naître d’oeuvre les travailleurs en se servant les outils nécessaires.
« Il semble qu’il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu’on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a ému, ce qui donne à notre vie sa beauté »
Milan Kundera
Bonjour à chacune et chacun,
Nous ne rêvons pas. Nous sommes bien dans le pays de la Révolution française. Le pays de Rousseau et de Montesquieu. Le pays d’Hugo et de Jaurès.
Celui de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen. Ce pays ou en 2023, un pouvoir empêche le peuple de fêter le 14 juillet 1789.
Continuez votre travaille M. le Hyaric, peut-être que la base du PCF se réveillerons.
Un article à lire, il rafraîchit la mémoire.
Chili: Quelle horreur ! Boric était appelé à être le nouvel Allende et finit par être le nouveau Duque
6 Juin 2023, 17:48pm | Publié par Bolivar Infos
La NUPÈS avait un potentiel, mais comme d’habitude la gauche se saborde (hypothèses) voir article juste ci-haut.
Il y a trop de traîtres, de oui, MAIS, …
Les citoyens travailleurs doivent faire leur parti politique et ne pas lésiner à tasser les opportunistes. Le monde du travail et des organisations sur le terrain, se connaissent et peuvent sûrement trouver une équipe, mais c«,est vrai que la politique est devenu avec le 4è pouvoir assez pourri, Ils sont bons dans les feux de forêt pour rapporter ce qui est dès plus évident, dans les histoires des faits divers aussi. Mais quand il s’agit des choix des peuples dans leur combat pour une vie digne, là c’est le fouttoir. Ignorent-ils l’histoire du sujet traité. Au journalisme il manque de véritables figures dignes de ce nom. Jaurès en fut est-il récupéré au service de la petitesse gauche (la fausse gauche qui ne porte que le mot, pas le nom, le mot)
Pour commencer à penser, la lecture de Krishnamurti n’est pas inutile, car il faut dépasser ses propres motifs quand on choisi une voie. Ce sont les motifs hypocrites qui sont l’engrais de la corruption.
Analyse pertinente d’une situation alarmante. Et qui appelle le rassemblement des forces à gauche pour y faire face.
Cela me fait penser, toute proportion gardée, à l’Allemagne des années 30 quand la gauche divisée par l’écrasement de la révolution spartakiste de 1919 sous un gouvernement social démocrate se fracturait encore plus avec la ligne dite de « troisième période » de l’Internationale communiste qui dénonçait la social-démocratie et le fascisme comme deux frères jumeaux. Depuis son exil Trotsky appelait en vain au Front Unique du mouvement ouvrier pour barrer la route à Hitler. On sait ce qui advint.
La gauche aujourd’hui laissera-t-elle l’extrême-droite accéder au pouvoir si elle n’est pas capable de présenter un front commun en 2027 ? C’est cette échéance qui est importante, les élections intermédiaires beaucoup moins. Peut-on dès aujourd’hui réaffirmer l’ambition d’une candidature unique à la prochaine présidentielle et mettre en œuvre dès aujourd’hui l’élaboration d’un programme de législature ambitieux et crédible pour construire une dynamique par delà les péripéties intermédiaires ?
Ce serait la voix de la raison.
Très bon résumé… Cependant il .manque quelque chose : parler des mensonges (sanitaire)…C’est dangereux l’impact de big farma…
texte que je partage, presque sans reserves… mais un point essentiel demeure: que faire de Roussel, qui passe son temps a favoriser la division??? “Dans une telle situation, rien ne doit être fait qui divise la gauche et les forces de progrès”.