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Il est heureux que le tueur du rugbyman Federico Martín Aramburú ait été arrêté, incarcéré après avoir été pourchassé jusqu’en Hongrie.
Mais, le crime commis, 146 du boulevard Saint-Germain au petit matin du 19 mars 2022, est toujours mal nommé.
La nature des personnages qu’ils l’ont commis ne sont pas désignés, ne sont pas qualifiés, pour ce qu’ils sont.
Il faut le dire. Ce crime trouve sa source dans le racisme, la xénophobie, la haine de l’autre : ces poisons jumeaux inoculés à micro ouvert, en pleine lumière sur nos écrans, à jet continu depuis des mois et des mois.
Albert Camus, ce veilleur d’humanité, nous encourageait à voir les choses en face : « Mal nommer les choses, nous prévenait-il, c’est ajouter au malheur du monde ». Il faut nommer cet acte : c’est un crime fasciste commis par des fascistes anciens adhérents des partis d’extrême-droite, anciens dirigeants du Front national de la jeunesse.
Ces mouvances bénéficient d’une étrange impunité et d’un stupéfiant camouflage de marque. Les coupables, Loïk Le Priol est ancien militaire, radié depuis 2017, fiché S et Romain Bouvier est un proche de Madame Le Pen, connu pour racisme et faits de violences.
On ne peut continuer ainsi à banaliser, les discours et les vociférations racistes et xénophobes, les idées et les mensonges qui tuent. Ces balafres contre notre République.
Il faut nommer la nature de ce crime commis dans une ambiance nauséabonde et putride, répandu sur la France, au grand jour, par des candidats à la présidence de la République.
Ces héritiers du fascisme veulent effacer les conquis de la Révolution française et de la Résistance au nazisme.
Toutes celles et ceux qui banalisent ces forces, les nourrissent, les favorisent. Tous ceux qui dans cette campagne électorale en font une garantie de leur réélection jouent avec le feu et mettent en danger notre société.
Ne banalisons jamais le racisme, la xénophobie, le fascisme.
Combattons de toutes nos forces. No Pasaran.
2 commentaires
Bravo à vous d’avoir écrit ce texte que nous approuvons bien entendu
vivre le parti communiste