A portée de vote !

le 20 avril 2017

Meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille

Tant que Jean-Luc Mélenchon ne figurait pas dans le quatuor de tête de l’élection présidentielle, tout allait bien pour les tenants du « système ». La donne a changé. Les serviteurs zélés des puissances d’argent prennent peur et la diffusent pour dissuader celles et ceux qui ont le plus intérêt au changement de choisir ce vote. Qu’on l’admette ou pas, les intérêts populaires et nationaux sont contradictoires avec ceux des milieux d’affaires et des multinationales. La même campagne d’hystérie, de dénigrement et de haine a visé ces derniers temps aux Etats-Unis Bernie Sanders, en Grande-Bretagne Jeremy Corbin, en Grèce Alexis Tsipras. La même campagne avait fustigé, en 2005 durant des semaines, les partisans du NON au projet de traité constitutionnel européen. Il y a encore quelques mois, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez était qualifié de « terroriste » parce qu’il refusait, avec des millions d’autres, la loi de précarisation du travail.

De telles campagnes d’éructation contre le peuple sont d’abord l’expression d’un profond mépris à l’égard de nos concitoyens prétendument coupables de se laisser abuser par des arguments « simplistes » et que prétendent éclairer ceux qui ont tout échoué, jusqu’au Président lui-même, contraint de renoncer à la compétition mais soucieux d’y participer par candidat interposé ! Dès lors que la totalité des enquêtes d’opinion démontre que le candidat de la gauche combative battrait largement l’extrême-droite, voici que tous les cercles de la bien pensance alertent, crient, mobilisent micros et caméras contre un tel duel de second tour en appelant à mettre J-L Mélenchon de côté. Or, les électrices et les électeurs qui redoutent un second tour qui départagerait M. Fillon et Mme Le Pen et ne veulent pas du sosie rajeuni de l’actuel Président, ne disposent plus que de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour écarter cette sinistre perspective, indépendamment de l’opinion qu’ils se font du candidat du Parti socialiste.

En vérité, la montée régulière de J-L Mélenchon trouble leur tranquille jeu dans lequel les intérêts des milieux d’affaires étaient préservés soit par le candidat de la droite raide, soit par ce candidat présenté comme « d’extrême-centre », faux nez d’une vieille droite portée par un nouveau visage pour encore mieux enserrer nos concitoyens dans les mâchoires aiguisées de la mondialisation capitaliste et militarisée. Tel est leur grand problème : empêcher coûte que coûte toute alternative à cette mondialisation capitaliste et son enchainement de guerres économiques, d’affaissement de la démocratie, de conflits et de surarmement.

Le vote pour J-L Mélenchon exprimera avec force la volonté d’une France fraternelle envers les autres nations, non-alignée, promouvant la coopération solidaire, de « juste échange » et de codéveloppement commun, à l’opposé des traités ultralibéraux de libre-échange.

Il exprimera avec force la volonté de mettre fin au consensus « post-politique » organisé par et pour les classes dominantes, à cette « a-démocratie » rampante, pour qu’enfin les citoyennes et citoyens puissent être partie prenante d’un nouveau projet collectif, d’un nouveau contrat social et écologique. Une mobilisation exceptionnelle dimanche permettra de lancer un processus démocratique d’intervention qui peut permettre aux citoyens de débattre de la manière dont ils comptent s’organiser et vivre ensemble grâce à une nouvelle Constitution, base d’une nouvelle République qui enfin ferait vivre réellement notre beau tryptique : Liberté, Egalité, Fraternité.

Quand le système organise depuis des décennies le transfert des richesses issues du travail et de la création vers l’accumulation du capital et des patrimoines des plus fortunés, le vote pour J-L Mélenchon sera celui pour la justice et l’égalité avec l’augmentation des salaires et des retraites, des revenus des paysans et des artisans. Il est le vote pour privilégier le travail des jeunes plutôt que le recul de l’âge de départ en retraite ; celui de l’amélioration de la protection sociale, avec une loi travail qui organisera une sécurité sociale professionnelle afin que chacune, chacun puisse vivre de son travail ; le vote pour l’élargissement des biens communs humains avec des services publics modernisés et démocratisés dans le cadre d’une transition environnementale elle-même créatrice de millions d’emplois dans l’industrie, l’agriculture, le numérique. C’est le vote qui créera un nouveau rapport de forces pour un nouveau partage des richesses et une nouvelle manière de les produire respectueuse des êtres humains et de la nature. C’est aussi ce vote qui exprimera la demande d’être enfin respecté et écouté que l’on habite dans un quartier populaire ou dans un village, que l’on travaille à l’usine ou dans un hôpital, à l’université ou dans un théâtre.

Au moment où le monde est à nouveau secoué de spasmes guerriers sous la poussée de nationalismes de droite extrêmisés essaimant à travers la planète, on peut dimanche faire entendre avec force la voix de la raison et de la paix. Le délestage par l’armée Nord-Américaine sur le sol Afghan, sur ordre de M. Trump, de la bombe non nucléaire la plus puissante jamais réalisée est un signal plus qu’inquiétant. La folie des semeurs de tensions et de guerre qui bandent les muscles dans la péninsule coréenne menacent le monde d’un conflit nucléaire. En de multiples endroits et de diverses manières s’allument des incendies constituant des périls nouveaux contre les peuples et la survie de la planète. Appeler à la raison et à la paix est possible avec la candidature de J-L Mélenchon qui promeut une diplomatie française active et efficace, indépendante des grandes puissances. Nous avons si souvent ici et lors des récentes fêtes de L’Humanité appelé à une grande conférence paneuropéenne de sécurité, de paix et de désarmement pour nous réjouir des propositions similaires de J-L Mélenchon. En réclamant un désarmement progressif des grandes puissances et en voulant engager la France dans le combat pour l’interdiction des armes nucléaires, c’est la seule candidature qui inscrit la paix comme fil conducteur et projet politique.

Permettre au candidat des forces de gauche et progressistes, celui des milliers de jeunes se pressant à ses meetings, de disputer le second tour est aujourd’hui le moyen le plus efficace, à portée de vote, de faire progresser nos causes communes jusqu’au pouvoir, de projeter notre pays vers de nouvelles conquêtes sociales, démocratiques, écologistes, tout en inscrivant le projet d’une paix durable comme objectif populaire et citoyen. Il reste encore quelques heures pour construire ce rassemblement dans les urnes et ouvrir la perspective de la victoire. Construisons-la !


16 commentaires


DOMINIQUE PIACENTINI 20 avril 2017 à 22 h 08 min

Bravo pour votre argumentaire, je suis entièrement d’accord avec vous et bien entendu je vote pour Mr. Mélenchon !

Iram Iram 21 avril 2017 à 17 h 22 min

Je vote JL Mélenchon avec l’espoir que nous serons tous avec lui Dimanche …Il n’y a pas d’autre alternative…La vie est trop courte pour ne pas croire au bonheur simple partagé ;L’arrivisme c’est pas nous peuple insoumis à la dictature des milliardaires….Beaux parleurs dans les endroits privés ils ne savent même pas que dans la rue il y a des gens qui comptent les centimes d’euros oui les centimes d’euros pour s’acheter une baguette (je l’ai vu ce matin) Alors soyons solidaires avec Lui….Vive la vie…

René 21 avril 2017 à 18 h 46 min

La victoire de Jean-Luc Mélenchon est une étape essentielle pour aller plus loin. Aller vers la suppression de la propriété privée lucrative, la suppression du marché du travail,la socialisation totale de la plus valu, la suppression du crédit. Alors nous nous serons débarrassé du capitalisme. La gestion des biens et des humains sera l’affaire du peuple.
Mais il faut que Mélenchon soit élu …
Bien sûr Vive la vie.

chb 21 avril 2017 à 22 h 00 min

L’abolition de la propriété privée n’est pas dans le programme F-I-φ, mais il y a des choses qui donnent espoir et goût de bonheur. Alors allons-y, avec la foi on déplacera les montagnes !

René 22 avril 2017 à 9 h 02 min

Comme je l’ai écrit la FI est une étape, l’éradication du capitalisme n’est pas dans le programme de FI, mais FI est le terreau qui permettra de faire germer l’idée d’aller plus loin et de nous débarrasser de cette calamité qu’est le capitalisme. Je pense que le rôle du PCF sera essentiel dans la bataille d’idée qui va s’ouvrir. Mes camarades de la FI ne sont pas hostiles à ce projet, bien au contraire, nous allons avoir de belles batailles à mener ensemble.
Bien fraternellement.

Salat Jacques 22 avril 2017 à 8 h 46 min

La 6ème république prévue dans le programme deJLM indique avec force de conviction que les futur(e)s élu(e)s ne devront avoir eu dans le passé aucun mandat électif, donc aucune expérience. Il me semble que tous et toues ne sont pas à jeter mais que beaucoup ont des compétences réelles. Qu’en pensez-vous? Merci de me répondre rapidement.
Cordialement, Jacques Salat

Huet Annie 22 avril 2017 à 10 h 36 min

Très juste, excellent édito. Merci

Martine SARRI 22 avril 2017 à 12 h 32 min

Heureuse que le PCF grâce à ton édito se décide à vraiment appuyer JLM pour que tous ceux qui croient encore en l’humanité et en son journal, se décident sans réticence à voter pour cette République Démocratique Laïque, la 6ème république, pour laquelle nous luttons depuis longtemps et que nous espérons, cette société de fraternité et sororité dans une égalité véritable entre hommes et femmes, en droits, en justice et en liberté, exerçant sans exclusive son droit d’accueil et d’asile, comprenant enfin que la France est depuis toujours, le pays métissé par excellence accueillant tous ceux qui lui font l’honneur de vouloir vivre en compagnie de ceux qui l’habitent en leur apportant une richesse incommensurable de cœur et d’esprit.
Votons pour que JLM puisse avec nous réaliser cet espoir qu’il a fait naitre dans le cœur de milliers de français. Martine SARRI

alain harrison 23 avril 2017 à 19 h 43 min

Bonjour.

Dimanche, le 24 04 2017, 14h 30 (heure du Québec). Hamon est mis hors jeu.

Voici sa conclusion: voter pour Emmanuelle Macron.
Son cas en ce qui concerne la gauche est réglé NON OUI

Hamon est bien le fils de Hollande: la fausse gauche.
Macron est l’autre fils de Hollande: ni à gauche ni à droite.

La fausse gauche (PS) égal ni à gauche ni à droite égale en dernière analyse : la DROITE libérale capitaliste qui applique religieusement le Dogme UE-BCE-FMI-OMC ( l’AECG, le TAFTA et ci.).
Mais tout n’est pas joué encore. En tout cas ici, à cette heure-ci au Québec, parce que les votes sont au stade de la spéculation, les chiffres peuvent encore changer.

alain harrison 23 avril 2017 à 23 h 11 min

Et oui, les deux droites seront face à face aux deuxièmes tours.

Les deux ne sont pas le moindre mal.

La gauche a à réfléchir sérieusement sur le vote blanc.
Il ne fait pas donner un chèque en blanc ni à l’un ni à l’autre.

Plus les votes blancs seront nombreux, moins le parti de droite quel qu’il soit, au pouvoir, aura un chèque en blanc.

D’ici le deuxième tours, il faut le promouvoir et redire le programme de la gauche et ses bienfaits sur la société. Mettre en garde que rien ne changera, mais que la politique d’Austérité-compétitive (BCE-FMI_OMC) (AECG, TAFTA-OMC) connaîtra plus de rigueur:
Dette Publique, Compétitivité……..

IL faudra partis sur des bases solides (les solutions synergiques) et expliquer clairement la stratégie financière (Qui sauve qui ?) est un texte claire là-dessus, soyons aux faits de la situation. Les guerres du Nouvel Ordre Mondial connaîtrons de nouveaux prétextes ? Ben non, ce sera les mêmes discours. Tout se fera derrière des portes closes.

La gauche au niveau des instances de l’UE seront tassés. Vous connaissez la période des années 80 avec le nouveau managéria. Qu’est-ce que c’était ce fumeux managéria: le mot d’ordre était pour l’armada des nouveaux cadres: dégraisser, manipuler, diviser, isoler les cas, …. montrer la sortie. Presser le citron…….. C’est ce qu’on appelait restructurer.
Et bien sûr tout le jeu de ventes, d’achats, de changer le nom des compagnies….Ce qui se poursuit encore aujourd’hui, mais là il s’agit de multinationales, et bien sûr de restructurations ad noseam. À quoi sert ce jeu, faire bouger la bourse, ne pas payer ses dettes ni les subventions, car tout au contraire, ce jeu de ventes-achats favorisent de nouvelles subventions (dont on ne reverra jamais les remboursements, mais du déplacement des argents publiques (qui subventionnent et empruntent pour ses deficits: l’état de droit). Au lieu de dire déplacer les argents (des sommes astronomiques aujourd’hui), on pourrait dire délocalisé. OÙ: dans les bons vieux paradis fiscaux. RIEN N’A ÉTÉ FAIT point barre.

Et Juncker partira sans doute avec une belle Prime à la hauteur de l’échelle, car ce n’est pas à l’échelle d’un pays , mais à l’échelle de l’UE (27 pays). Soyons attentif.

alain harrison 23 avril 2017 à 23 h 19 min

Je vois que vous ne comprenez pas le sens de voir globalement.

alain harrison 23 avril 2017 à 23 h 23 min

Quels seront les effets collatéraux du vote français dans le monde.

Le Vénézuéla, qu’arrivera-t-il avec Trump qui va appliquer ” l’avertissement ” d’Obama : la Vénézuéla un danger extraordinaire contre les intérêts US.

La Tunisie, la Lybie, la Turquie d’ Erdogan……

La démonisation va bon train, maintenant le prétexte….!?!?

alain harrison 24 avril 2017 à 5 h 51 min

Mais.

Si la gauche plutôt de voter blanc, votait pour Le Pen.

Le Pen a promis le Frexit…..

Qui crée la crise a l’avantage ?

Y at-il Complot ?

Venezuela : Le député de droite Julio Borges demande aux banques de ne pas traiter avec le Venezuela
Publié le 23 Avril 2017 par Bolivar Infos

«« Ces lettres font partie de la même stratégie qu’une loi approuvée récemment par l’Assemblée Nationale contrôlée par l’opposition qui annule toute émission de dette du Gouvernement qui ne serait pas approuvée explicitement par les députés, a expliqué Borges vendredi dans une interview.
 
Borges, l’un des fondateurs du parti d’opposition Primero Justicia, a assuré à Cryan que « en soutenant ce change d’or, vous agiriez en faveur d’un Gouvernement reconnu comme dictatorial par la communauté internationale. »»

alain harrison 24 avril 2017 à 21 h 46 min

Bonjour.

Voilà, la gauche se trouve devant un paradoxe ou une double contrainte (manipulation).

La gauche a deux choix, qui en réalité n’en est qu’un. Voter pour la droite ou la droite avec les mêmes effets collatéraux pour la société: enrichir les riches encore plus et appauvrir encore plus une plus grande frange du Peuple.

Par contre une droite a annoncé son intention d’un Frexit !!!

Quels choix.

Que la gauche vote massivement BLANC, le vote blanc.
Plus le vote blanc sera important, moins la droite (quelque soit l’habit) aura la légitimité d’un chèques en blanc.
Il ne faut pas donner un chèque en blanc point barre.
Laissons la droite choisir sa droite. Ne soyons pas complice mais utilisons le vote blanc, et selon son importance il signifiera qu’une partie du Peuple dit NON à la politique UE-libéraliste.

L’autre choix paradoxale pour la gauche est de voter pour Le Pen qui a promis de faire le Frexit, une attente IMPORTANTE pour la population qui a épousé le FN.
Le Pen, si elle ne respecte pas ses engagements fâchera ses ouailles et peut-être ne le lui pardonnerons-pas !?
Et le Frexit est dans l’expectative de ses ouailles, n’est-ce pas, voir le Brexit.

D’autre part, l’élection de Le Pen, mettra Macron et les hommes d’affaires KO pour un temps, et la communauté internationale et qui sait le FMI !!

Il y aura une crise, à n’en pas douté.

Mais celui qui est préparé à la crise va profiter de la crise.

La gauche a-t-elle penser à faire des scénarios, même imprévisible et savoir en jouer.
Nous sommes en guerre, et qui est l’ennemi , le vrai ?
La finance-UE ou Le Pen ?

Mais la gauche, les communistes, saurez-vous voir l’opportunité ?
le 2è tour est dans deux semaines.

Une guerre se prépare longtemps d’avance, une quinzaines d’années, fin de la guerre 14-18 et début de la guerre 39-45. Il y a quoi, 20 ans.

Et quand on est près, il suffit du bon prétexte mis en contexte, n’est-ce pas.

Quel était le prétexte de la guerre 14-18. Un assassinat, un prétexte, tout était en place pour la guerre. Une guerre, ça ne s’improvise pas.

Les deux tous ont été le prétexte……et un long engagement militaire (terrorisme) qui se continue.

Alors qui est le véritable ennemi: Le Pen ou l’UE-financière..

Il y a les législatives……….

Laissons Le Pen s’ empêtrer dans ses engagements. Si elle est élue.

Par contre macron, lui, il remportera les législatives, l’armada néo-libéral y mettra tous ses sous, les médiats…..

Alors que Le Pen, donnera à penser lors des législatives.

Ici, Il faut bien RÉFLÉCHIR.

Comment dire Le Pen peut très bien servir……Mais pas Macron.

alain harrison 24 avril 2017 à 21 h 57 min

Petite correction.

Quel était le prétexte de la guerre 14-18. Un assassinat, un prétexte, tout était en place pour la guerre. Une guerre, ça ne s’improvise pas.
Les deux «« tours »» (Eleven Nine) ont été le prétexte……et un long engagement militaire (terrorisme) qui se continue.
Alors qui est le véritable ennemi: Le Pen ou l’UE-financière..

Oui, la vie est parcouru de paradoxe, et les choix paradoxaux peuvent être une occasion.

L’élection de Trump ! Le double de Clinton.

Macron le double de Hollande.

Mais une chose est sûr, le PS, le cheval de Troie est hors jeu, mais le PCF, un double du PS……

Il faut vraiment bien réfléchir, tout n’est pas perdu, mais la gauche doit cesser de se tirer dans le pied. Il y a un risque , ça c’est sûr. Mais Macron fera l’ordre UE-financière, alors que Le Pen va déranger, attention un temps, mais les législatives peuvent faire bien des différences.

Deux semaines pour se préparer aux scénarios.

Geri 18 mai 2017 à 1 h 14 min

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