- Views 1216
- Likes 0
Soixante-cinq euros. C’est selon l’Association Familles Rurales ce qui manque à neuf millions de nos concitoyens les plus précaires pour se nourrir correctement c’est-à-dire conformément au plan national nutrition santé. Il est certain qu’en cette période où les prix alimentaires ont en moyenne augmenté de 13% en janvier, leur situation s’aggrave encore.
Est-ce acceptable qu’au 21e siècle dans un pays aussi riche que la France où les annonces des performances boursières des grandes entreprises font office de bulletin météo-bis, plus de neuf millions de personnes ne peuvent pas manger à leur faim.
Autrement dit, ils sont placés en « insécurité alimentaire. » Celle-ci induit, une insécurité sanitaire qui coûte très cher. Elle coûte évidemment à chaque personne vivant sous le seuil de pauvreté, en mal être, en angoisses du lendemain. Elle coûte aussi à la collectivité. Ainsi Familles rurales affirme que pour chaque personne en difficulté puisse suivre les recommandations du plan national nutrition, il suffit d’ajouter 65 euros à leurs revenus mensuels. Cela représente 7,2 milliards d’euros, soit près de trois fois moins que les 20 milliards d’euros de dépenses engendrées par les soins des pathologies induites par une mauvaise alimentation.
L’association a raison de rapprocher ces deux chiffres. C’est la démonstration que les choix politiques à court terme tiennent peu compte des êtres humains et de leur santé. Une amélioration des salaires et des prestations sociales, comme de petites retraites, est la condition pour remettre les choses sur leurs pieds. Évidemment dans les ministères et les salons des conseils d’administration des grandes sociétés ou des quelques firmes qui monopolisent la grande distribution on n’a pas ces soucis. L’alimentation y est équilibrée et abondante ! Tout le monde doit pouvoir se nourrir convenablement.
1 commentaire
Article d’information très bien fait de nature à briser l’omerta pour vaincre la bêtise et l’esclavage au bénéfice du sociétal, de l’écologie, de la santé qui commence par la satisfaction des besoins de première nécessité.