Sale jeudi …

le 8 février 2025

C’est comme si le gouvernement interprétait sa non-censure comme un laissez-passer, un odieux laisser-faire réactionnaire, un droit au copier-coller du programme de l’extrême droite, une imbécile imitation du Trumpisme.

Alors que la population de Mayotte attend de La République qu’elle mette les moyens pour réparer, construire mieux, soulager les peines et les souffrances, le débat à son propos s’est transformé en une sordide opération pour remettre en cause un corpus du droit Français : le droit du sol. Une fois le forfait commis, les ministres de la réaction qui occupe le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice se sont empressé de réclamer, comme la clique de la Maison Blanche, la mise à mort du droit du sol sur tout le territoire.

On n’avait pas encore tout vu. La porte-parole du gouvernement se prononce pour la préférence nationale pour le versement des prestations sociales. Puis le Premier ministre qui ne veut jamais se laisser « submerger » veut la création du thermomètre permettant de déterminer à quel moment on devient un « bon « Français. « Qu’est-ce que c’est qu’être français ? Qu’est-ce que ça donne comme droits ? Qu’est-ce que ça impose comme devoirs ? Qu’est-ce que ça procure comme avantages ? Interroge-t-il. » Et en quoi ça vous engage à être membre d’une communauté nationale ? À quoi croit-on quand on est Français ?

Voilà où en est le débat politique dans la République, de la part de ceux qui n’hésitent jamais à donner de frelatées leçons de Républicanisme. Non-content d’avoir permis à l’extrême droite d’accéder à Matignon en juillet dernier, les suppôts du capital empruntent son langage et ses propositions de loi. Ce même jeudi, le roi de l’Impérium lisait de son pupitre à la Maison Blanche en compagnie hilare du Premier ministre israélien un texte prônant une nouvelle Nakba à Gaza, une déportation forcée des Palestiniens. Les communiqués de condamnation sont mous. Les actes, invisibles.

Attention ! Les dominants et les puissants font dérailler le monde vers le pire. La république des droits, de l’égalité, de la fraternité devient pour eux un obstacle. C’est le moment de se lever en masse pour dire d’abord non, et surtout pour ensemble changer de politique et de système.

Patrick Le Hyaric

7 février 2025


3 commentaires


makarof 9 février 2025 à 18 h 08 min

à quand la guerre de sécession contre les partisans de l’esclavage ?

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