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Brusquement, mais mieux vaut tard que jamais, on commence à s’intéresser dans divers milieux aux menaces contre la liberté de la presse en Hongrie, parce que ce pays assure depuis le premier janvier la présidence tournante de l’Union européenne.
Or, depuis fin novembre-début décembre, avec plusieurs autres députés au Parlement européen* de l’intergroupe Médias, nous avons alerté sur les risques de la loi en préparation en Hongrie.
Nous avons demandé par courrier au Président du Parlement de se renseigner sur ce projet de loi et d’en informer le Parlement. Nous lui avons également demandé qu’un débat soit organisé sur ce sujet durant la séance plénière du 13 au 16 décembre dernier.
Ceci nous a été refusé.
Voici la copie de la lettre que nous lui avions adressée :
* Tanja Fajon, Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates / Slovénie ; Helga Trüpel, Groupe des Verts – Alliance libre européenne / Allemagne ; Jean- Marie Cavada, Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens) / France ; Jorgo Chatzimarkakis, Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe / Allemagne.
OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe
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Il est clair que les tenants de la restauration du capitalisme dans les ex pays socialistes de l’Europe de l’Est devant la faillite économique et culturelle n’hésiteront pas à mener des politiques réactionnaires sur le plan économique et liberticide aussi. Nous devons rester vigilants et montrer notre soutien aux forces démocratiques de ces pays.on voit l’utilité d’avoir des députes européens réellement progressistes, ils ont mes encouragements. Personnellement je ne pense pas qu’on puisse dans un avenir prévisible changer le rapport de force au parlement européen conte tenu de ce qu’est la droite (cela va de soi pour elle) mais aussi ce que sont les sociaux démocrates (il suffit de voir ce qu’ils font en Grèce ,au Portugal et en Espagne) !
bonne année Patrick.
Une attaque de plus contre le droit d’informer.
Mais le scandale c’est que le Président du Parlement Européen en refusant un débat,donne corps et quitus à tous ceux qui s’attaquent aux libertés en général et de la presse en particulier.
Il faut le dénoncer.!!
A qui le tour?
Bravo d’avoir su rassembler largement ! Aujourd’hui les mêmes milieux qui se disent bien informés découvrent la réalité du pouvoir tunisien . Que les masques tombent .La liberté de la presse n’a pas de frontières .La France n’a pas de leçon à donner ni à la Chine , ni à la Hongrie , ni à Cuba , ni à la Corée , ni à la Russie , ni aux USA ….etc …!