L’école. Un immense défi de société

le 19 décembre 2013

Salle de classe, salle d'examen

 «L’éducation est une arme puissante pour faire évoluer les mentalités et transcender les différences », disait  Nelson Mandela. De longue date, la France s’est dotée avec l’école de la République d’un système scolaire qui a permis à des générations de s’élever dans la société, de faire leurs humanités. Le creusement des inégalités à l’œuvre depuis des décennies la confronte aujourd’hui à de nouveaux défis. C’est ce que semble confirmer une enquête du programme international pour le suivi des élèves (PISA) sorte d’agence de notation scolaire  sous l’égide de l’OCDE. Depuis une décennie, l’écart entre « bons » et « mauvais » élèves se creuse et on constate une reproduction des inégalités sociales de plus en plus forte : les enfants de cadres et d’enseignants réussissent infiniment mieux que ceux issus des classes moyennes et ouvrières. L’école « républicaine » s’avère donc incapable d’assurer une égalité de réussite pour tous ses enfants. Pire, elle aggrave ce qui les séparait au départ comme si elle parlait une langue étrangère aux élèves qui ne trouvent pas à la maison les codes et les clés en vigueur dans le monde éducatif. La France, cinquième puissance économique mondiale, s’arroge même le triste titre de championne des inégalités.

 

Performant dans la formation des élites avec ses grandes écoles et autres filières d’excellence très sélectives, y compris par l’argent, le système n’a pas les mêmes ambitions pour le plus grand nombre d’élèves. C’est vrai dés le départ, même si c’est au collège, qui n’a d’unique que le nom, que les inégalités sont les plus frappantes et où elles s’ancrent de manière irréversible. A cause de la relégation des populations les plus défavorisées dans les mêmes quartiers et à  la facilité de contournement de la carte scolaire, grâce notamment au jeu des options, trop de collèges concentrent des élèves de faible niveau et d’origine modeste, souvent confiés à des professeurs inexpérimentés peu ou mal formés. Or, il est reconnu que le brassage scolaire et la mixité sociale sont bénéfiques à tous. Ils stimulent les élèves faibles sans réduire les chances des meilleurs. C’est avant tout la ségrégation sociale qui est délétère pour le système éducatif.

 

Loin d’être le fruit d’une loi naturelle, cette situation est le résultat de carences graves des politiques publiques. Elles durent depuis des années, qu’il s’agisse de la formation des enseignants, de la recherche pédagogique, des programmes ou  de la répartition des moyens dédiés à l’éducation nationale, en particulier de ceux permettant des interventions plus individualisées pour soutenir les enfants qui en ont besoin. Sont également en cause les politiques d’aménagement du territoire.

 

Les établissements ZEP ne reçoivent pas d’aides suffisantes pour réduire les difficultés scolaires de leurs élèves. Par ailleurs, la carte de l’éducation prioritaire devrait être réajustée chaque année pour éviter une ségrégation accrue des écoles, dont les élèves les plus défavorisés paient le prix. Les enseignants, anciens “bons élèves” pour la plupart, n’ont qu’une connaissance imparfaite des jeunes en grande précarité sociale et affective. Leur formation devrait donc comprendre une ouverture sur le milieu social des élèves. Trop souvent se retrouvent dans une classe des élèves qui vivent mal leur scolarité et des enseignants  dont la dévalorisation sociale n’est pas la moindre cause de leur malaise. Et pour que tous les enfants de notre pays puissent être des citoyens à part entière, l’école a, certes, une mission essentielle dans la transmission des savoirs de base mais doit aussi favoriser l’ouverture d’esprit, la curiosité et l’esprit critique. Ceci implique de considérer l’école non comme un coût à réduire mais comme un aspect essentiel du développement humain permettant à nos sociétés de se hisser à la hauteur des immenses défis mondiaux du moment. Parmi ceux-ci il y a l’impérieuse necessité de faire société et monde ensemble, dans le cadre d’un plus haut degré de civilisation. Les multiples révolutions à l’œuvre, scientifique, informationnelle, démocratique, écologique, démographique appellent un partage inégalé des savoirs dans toutes les disciplines. Dans un monde qui se débat dans une telle « crise-métamorphose » le système éducatif devient l’un des cœurs de la construction commune d’un nouvel avenir.

 

Cette enquête PISA n’est qu’un indicateur. Elle ne doit pas servir à faire le procès de l’école laïque et publique. Au contraire, elle doit aider à l’améliorer voir à la transformer. Nous ne pouvons suivre l’OCDE qui, au milieu des années 1990, recommandait de privatiser l’école et la formation permanente.   

 

Reste que le chantier est immense. Il conditionne les chances de réussite de notre pays qui dépendent directement, aujourd’hui beaucoup plus qu’hier, du haut niveau de formation et de culture atteint par l’immense majorité d’une génération. Beaucoup est à faire hors de l’école pour réduire les inégalités qui minent la société. Beaucoup est à faire dans l’école pour qu’elle apporte sa contribution, irremplaçable, à l’ambition d’un plus haut degré de civilisation. Beaucoup est à faire dans l’interaction du dehors et du dedans.

 

Nous sommes là au coeur d’un immense défi de société, celui que lance l’époque de la révolution scientifique et informationnelle. Il n’a de chances d’être relevé que s’il devient l’affaire de  toutes et tous.

 


12 commentaires


ARNAUD 19 décembre 2013 à 15 h 29 min

Je regrette Patrick d’être un empêcheur de tourner en rond, mais quand on pense à ces femmes et hommes de l’enseignement qui vivent dans leur milieu, difficilement c’est vrai, mais qui n’en sortent pas, qui considèrent qu’ils ont la science infusent, mais qui ne veulent pas se remettre dans la “société” qui les entoure, je me dis que nous ne retrouverons pas ces profs (ici j’inclus tous les enseignants) qui firent la gloire de notre République. Je suis vieux, j’ai une fille qui est professeur, elle me dit que chaque jour, ce n’est pas sa classe qui lui fait peur, mais la salle des profs vivant dans leur quant à soi, et dans leur “supériorité” affirmée, alors qu’il y a tant à refaire, à revoir, à remettre en cause.

pellizzoni 19 décembre 2013 à 17 h 03 min

si l on supprime des enseignants , si ce sont des jeunes professeurs qui exercent sans formation préalable et bien souvent ils sont confrontés à de vrais problèmes de comportement de la part des élèves,car certains parents démissionnent devant les difficultés qu’ils rencontrent avec leurs enfants,à mon époque il avait du respect pourtant les familles n’étaient pas toujours des plus riches, des foyers étaient de conditions modestes, mais les valeurs étaient au rendez vous

Michel Berdagué 19 décembre 2013 à 17 h 10 min

L’ école publique laïque et gratuite a subi un vrai cataclysme le jour où ce grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale a été mis en cause par les réactionnaires du tout privé et confessionnel avec leur grande manif du 24 juin 1984 avec qqs 2 millions ceux du Vatican et moins selon la police c’ est un invariant , tiens ça rappelle l’ année dernière avec ce mariage , les mêmes on recommence 30 ans après. Donc 30 ans après , les manques sont manifestes pour l’ instruction et les formations publiques , les professeurs sous payés , avec des recours aux heures sup. , les méthodes de management administratif mettant le ” corps” professoral dans une position plus administrative qu’ enseignante avec les savoirs et les formations remplacées par ces taches bureaucratiques. Aussi dans les habitations de l’ élève où l’ image envahit tout , télé , jeux , écrans divers remplaçant le livre et les livres or là existe un gouffre terrible et terrifiant où les bibliothèques parentales n’ existent pas ou peu ou disparaissent ,la précarité , les galères et séparations des parents, là se trouve une injustice totale surtout si les rejetons de la bourgeoisie sont avertis des recherches de Freud : …. presque tout est dit à l’ âge de 5 ans 1/2 .” Lacan avec Henri Wallon , communiste ont poursuivi pour en effet prévenir de l’ importance des crèches avec l’ école maternelle et nous devrions exiger la création d’ un service public de la petite enfance. Pour des cadeaux de nouvelle année n’ oubliez pas l’ achat de livres comme d’ offrir pour le centenaire de la disparition de Jaurès un abonnement à l’ Humanité , La Terre ….

Anonyme 19 décembre 2013 à 17 h 52 min

Partage du travail, pas de parents chômeurs, tv passées par le balcon,
“adultes” responsables faisant passer l’intérêt de leurs enfants avant leurs histoires de fesses, la liste est longue de ce qui pourrait aider l’école à faire réussir les mômes. Y en a marre de conspuer l’école, regardez donc l’état du reste de la société !

sybil 19 décembre 2013 à 19 h 16 min

Merci à cet anonyme.Je fus institurice de seine saint denis normalienne trop longtemps,jamais payée,et toujours à l’ouvrage dans ces “zep”?IL me revient un souvenir sur votre société,vos parents irréprochables,victimes d’eux mêmes,et votre allusion à la psychologie,en CM2 il me vint un élève dont les parents n’exitait pas,sans nom sans pays d’origine,sans date de naissance,ainsi était sa fiche d’inscription,je lui ai donné des leçons particulières,pendant que les autres travaillaient,il ne savait ni ne comprenait le français,en foi de quoi ayant conclu,d’après sa morphologie qu’il avait presque passé l’âge légal de la scolarité OBLIGATOIRE?JE M4OPPOSAIS 0 SON PASSAGE au collège.Dans son intérêt,mes collègues pensaient autrement,pour des raisons sans doute aussi altruiste que moi nous n’avions pas le temps.Aussi afin d’éviter une polémique une collègue psychologue,m’a affirmée qu’après test il était doué en MATHS??Donc avec un niveau de petite section maternelle,il est entré l’année suivante au collège de la ségragation comme vous dites!Laquelle,pourriez vous préciser?

papini 19 décembre 2013 à 21 h 39 min

tout vient de l’erreur monumentale actuelle ou l’on proposer aux fils de migrants qui au lieu de leur apprendre notre langue se voient proposer des cours de leur langue maternelle et ce pendent les heures scolaires et puis vous nous bassinez avec les incessantes reformes et rythmes qui changent avant d’être adaptés aux anciens vous vous plaignez de l’illettrisme commencez par leur apprendre le français d’abord avec toutes ses règles grammaticales, apprenez leur l’alphabet et ils ne seront plus analphabètes je vais vous notre une blague à suivre concernant les fameux: mais ou et donc cor ni car que l’on apprenait par cœur à 70 balais je les récite 2 fois par jour preuve que la méthode était bonne: mais ou est donc passé ce con de ri-card …faut bien rire 1 peu tout ceci pour vous dire que tout les ministres de l’éducation ont fait le contraire de ce qu’il fallait faire juste pour satisfaire leur inavouable “ego” bonnes fêtes

papini 19 décembre 2013 à 21 h 43 min

je m’excuse pour les erreurs de frappe …j’essaie de taper avec tous mes doigts ..mais apparemment c’est pas réussi ..je vais donc continuer comme auparavant merci de votre compréhension

Le Noane Ivan 20 décembre 2013 à 1 h 28 min

Cher camarade tu as bien sûr raison de pointer le creusement des inégalités mais cela ne date pas d’aujourd’hui et l’on n’a pas eu besoin de PISA pour nous le dire. Cela fait des années que les gouvernements successifs cassent l’école pour aboutir à cela. Si l’école peut servir à réduire les inégalités d’environnement social, encore faut-il que les acteurs principaux soient aptes à le faire. Or cela fait plus de dix ans que la formation initiale et continue des enseignants a subi des attaques incroyables au point d’en arriver pendant un temps à leur disparition et dans le même temps les conditions de travail dans les écoles, les collèges et les lycées n’ont cessé de se dégrader avec une culpabilisation croissante des profs. Ce ne sont pas les ESPé qui vont changer quoi que ce soit telles qu’elles sont conçues et mises en place et la “refonte des rythmes scolaires” ne peut qu’aggraver la situation : j’ai du mal à comprendre que nous ne soyons (n’avons pas été) assez offensifs sur ces questions.
Pour terminer, je suis au regret de constater que une fois encore “on” se serve des études PISA en référence alors que, je peux – et je ne suis pas le seul – prouver qu’elles n’ont pas de valeur, qu’elles sont pourries de biais… et qu’en fait elles n’ont pas d’autre objectif que d’amener les politiques à aligner les systèmes éducatifs sur un modèle international par essence ségrégationniste.

Lulukari 20 décembre 2013 à 7 h 04 min

Quand une enquête internationale vient conforter ce que nous analysons et disons depuis des années, faudrait-il la dénoncer ou plutôt nous appuyer sur ses conclusions pour contribuer à faire progresser la réflexion collective ? Quoi de plus offensif que de placer la question de la formation de notre jeunesse au coeur d’une ambition transformatrice de la société, pas celle d’hier mais bien celle d’aujourd’hui et de demain ? Cet éditorial est ce que j’ai lu de plus profond sur la question depuis bien longtemps.

Michel Berdagué 20 décembre 2013 à 8 h 59 min

Sûr que les formations en particulier dès la petite enfance avec des personnels formés est la base de la réussite . Nous avons un programme avec la sécurité travail/formation et une fois à la retraite l’ activité s’ intensifie et les choix multiples par le temps retrouvé sont pris avec joie et bonheur. Nous revenons de loin , faut-il rappeler la criminalisation que le gouv. réactionnaire voulait instituer pour des très jeunes enfants , la petite enfance, s’ appuyant sur les pires comportementalistes, déjà à peine né, t’ as un casier, fiché !. Mais une fois que nous sommes convaincus de ces formations , d’ exiger que les programmes tiennent compte des recherches et découvertes et que par exemple en Histoire la Commune soit enseignée, que Marx et Engels ne soient pas exclus de l’ enseignement : à la manif. pour les retraites de cette semaine une élève journaliste n’ avait eu aucune formation sur la critique de l’ économie politique , ” -sic- qu’ il n’ y avait pas d’ argent … pour les retraites et autres …?!” , donc aucun cours dialectique et contradictoire du dogme unique dite ” pensée” , le TINA se porte bien depuis le mur et son syndrome depuis 20 ans – des dégâts dans nos rangs aussi, et que je me flagelle – ; : alors que c’ est au programme , toute critique historique et actuelle sont barrées. Sauf ….

Le Noane Ivan 20 décembre 2013 à 15 h 13 min

Ecoute camarade, j’ai la gentillesse de te répondre tranquillement : nombre d’études et d’enquêtes de l’OCDE (si tu veux bien te renseigner tu verras ce qu’est cet organisme) sont pourries et je ne vois donc pas pourquoi on éprouverait le besoin de s’appuyer sur les résultats, pire les commentaires sur ces résultats pour mettre à mal notre réflexion autonome sur ces questions. Parmi les commentateurs des résultats des enquêtes PISA, à peine 1% est allé voir le contenu, c’est cela que j’accuse parce que les commentaires ne prennent en compte que ce que les pseudo enquêteurs donnent comme conclusion. Je te signale à toutes fins utiles que : la Finlande est au top uniquement parce que le mode d’évaluation des élèves finlandais correspond exactement au stéréotype des exercices de PISA et si tu as la curiosité de savoir ce qui se passe réellement en Finlande alors tu verras que c’est à peu près abominable, j’ajoute que pour cette dernière série (2012) de PISA des comparatifs ont été effectués n’importe comment entre par exemple des système nationaux et des panels d’écoles d’une ville comme ShangaÏ… je pourrais en ajouter tellement que je polluerais ce forum.
PISA est un élément de l’idédologie dominante, de la pensée unique, non seulement il faut en réfuter les éléments constitutifs mais combattre cette arnaque qui coûte des centaines de millions d’euro à notre pays pour sa participation.
Moi je souhaite qu’on en finisse avec ces inepties et je propose au secteur enseignement du Parti de réunir des personnes qui pourraient en libre controverse aboutir à un point de vue clair sur ces pseudo évaluations.
Merci de m’avoir lu.
Je signale que suis retraité de l’enseignement (dont 21 ans en LP, dont la moitié avec des classes de CPPN), formateur en formation continue – à mi-temps – pendant 14 ans puis en formation initiale pour les 10 dernières années de ma carrière, durant lesquelles j’ai participé à des recherches sur ces questions.

Justicier 20 décembre 2013 à 8 h 56 min

Le problème de l’école n’est pas nouveau mais son rôle doit aujourd’hui être clairement défini.

A quoi sert l’école ?

La première et indispensable fonction de l’école maternelle à l’école élémentaire et moyenne(de 2 ans à 6 ans), c’est AVANT TOUT de permettre A CHAQUE enfant-élève de maitriser au minimum deux matières ESSENTIELLES à savoir :

1 )la maîtrise du langage et de la langue française, l’éducation civique, les langues étrangères ou régionales, et

2 )SAVOIR compter, avec l’apprentissage des mathématiques.

Ceci du CP ( Cours préparatoire ) au CM2 ( Cours Moyen 2ème année )

On peut donc affirmer que si, ne serait ce qu’UN enfant sort de l’école élémentaire et moyenne (CM2)en maitrisant pas parfaitement et correctement ces matières, c’est que quelque part, l’Ecole a échoué.

Selon le classement PISA( en français Programme international pour le suivi des acquis des élèves )de l’OCDE, en 2009, la France se classait 22 éme en Mathématiques, 27 ème science et 22 ème en lecture.

Or on constate que durant les 6 années précédentes depuis 2003 le nombre de postes “d’enseignants” a diminué de 20 957 sur les 1 147 643 emplois que comptait alors le service public de l’éducation.

OCDE note dans son étude qu’en France

“Lorsqu’on appartient à un milieu défavorisé, on a clairement aujourd’hui moins de chances de réussir qu’en 2003, poursuit l’étude. Le système d’éducation français est PLUS inégalitaire en 2012 qu’il ne l’était neuf ans auparavant et les inégalités sociales se sont surtout aggravées entre 2003 et 2006 ».

Tout en prenant avec des pincettes certains des critères retenus par la PISA pour établir son classement, il est évident qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire pour gagner la bataille de l’Education des enfants.

Car l’école doit être, A LA FOIS une véritable rampe de lancement de l’accès GRATUIT au savoir et aux formations à TOUS les savoirs et pour TOUS ( enfants et adultes ) mais aussi le MOYEN bien sûr de trouver un débouché CONCRET dans la société permettant à chacun de pouvoir vivre correctement de son travail.

Mais l’école ne doit SURTOUT pas devenir comme certains en rêve, une annexe des entreprises, dans laquelle elles viendraient faire leur “marché” en sélectionnant soigneusement les meilleurs cerveaux DES LEUR PLUS JEUNE ÂGE, qu’ils formateront pour leurs besoins EXCLUSIFS ( C’est déjà le cas avec certaines grandes écoles, mais pour étudiants, donc en principe majeurs ) mais pas pour les élèves et les collégiens à l’école OBLIGATOIRE.

C’est malheureusement, cette vision EXTRÊMEMENT réductrice de l’éducation qui prédomine dans certain pays qui “tiennent” aujourd’hui la tête du classement PISA comme Shangai, Singapour, Hong Kong, la Corée, entre autre.

Lorsqu’on voit par exemple les véritables
“usines” à apprendre pour enfants mises en place que peuvent être certaines écoles payantes dans ces pays, et qui formatent ainsi intensivement leurs cerveaux, ça fait vraiment froid dans le dos.

Notre système d’Education Nationale, doit donc IMPERATIVEMENT, à mon avis, rester une école du SAVOIR ouvert et OUVERTE à TOUS entre 3 ans et 16 ans MINIMUM, GRATUITE et laïc basée sur l’épanouissement personnel des enfants et surtout pas devenir une usine à “conditionner” les cerveaux comme le rêve certains patrons et financiers….

Justicier

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