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Des immenses foules déterminées, combatives, de Vierzon, Limoges, Toulouse aux enquêtes d’opinion, le Front de Gauche poursuit son ascension avec Jean-Luc Mélenchon. Il progresse régulièrement dans la campagne électorale comme si tout un peuple de gauche l’attendait. Il progresse, parce qu’il est en phase avec les aspirations populaires et le meilleur des valeurs de notre République, avec le progressisme à la française. Il est le candidat de la justice. Sans lui, il est sûr que la campagne électorale n’aurait pas été la même. Elle aurait été vraisemblablement engoncée dans de faux choix autour d’une plus ou moins grande austérité, tant ses concurrents appellent à être raisonnables. C’est-à-dire à accepter de toujours se serrer la ceinture alors que les grandes entreprises regorgent de profits et que leur spéculation financière ronge l’activité économique, l’emploi et notre potentiel agricole.
L’enjeu d’avenir pour chacune et chacun et pour la société tout entière est une nouvelle répartition des richesses au profit de ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre. C’est ainsi 195 milliards d’euros qui pourraient servir à améliorer les salaires, les retraites, les prestations sociales. Cela nécessite évidemment des changements structurels profonds. Changement dans les modes de rémunération des salariés, dans la détermination des prix agricoles en limitant la ponction des secteurs industriels d’amont et d’aval sur le travail paysan, mais aussi celle des banques qui le rançonnent avec des taux d’intérêt trop élevés, dans la défense de la protection sociale.
Jean-Luc Mélenchon est celui qui porte les souffrances et les urgences sociales à résoudre. C’est le combattant de la justice. Celle-ci est la voie de l’efficacité économique.
L’austérité est en effet un frein à l’activité et au développement. C’est l’austérité qui aggrave la crise. Le candidat du Front de Gauche est aussi celui qui s’engage à ce que le peuple donne son avis sur le futur traité européen, qui est une sorte de cadenas sur les crédits publics et sociaux, obligeant à réduire encore nos atouts tels que l’hôpital, l’école, les transports ou encore la sécurité sociale ou les retraites que M. Sarkozy veut réduire encore et privatiser. Défenseur des services publics contre ces orientations européennes et acteur pour un changement progressiste de la politique agricole commune, il est le candidat des campagnes vivantes.
Le candidat de l’UMP veut imposer ce traité et laisser ligoter le budget de l’Etat et de la protection sociale par la Commission de Bruxelles. Avec lui, c’est cinq années d’une purge sociale sans précédent, qui appauvrirait toutes les familles populaires et affaiblirait le pays, si par malheur il était réélu.
Le candidat du Front de Gauche est l’anti-Sarkozy et celui qui travaille à créer les conditions d’une victoire de la gauche mettant en œuvre une politique favorable aux travailleurs, aux paysans, aux retraités et pour un nouvel avenir pour les jeunes.
La dynamique autour de Jean-Luc Mélenchon renforce considérablement toute la gauche. Elle mobilise des électrices et des électeurs nouveaux qui, souvent dégoutés par la politique telle qu’elle se fait, n’envisageaient pas d’aller voter. Elle permet aussi de renforcer la gauche du côté gauche face à l’agressivité des puissances d’argent, par les injonctions de la Commission de Bruxelles ou de la droite et de l’extrême-droite.
Comme toutes les enquêtes placent François Hollande en tête au second tour et vainqueur à l’issue de celui-ci, l’un des enjeux pour les jours à venir est de donner cette force indispensable à la gauche pour changer vraiment, en sortant des politiques d’austérité, de chômage et de destruction des services publics et de la vie rurale. C’est le vote Mélenchon qui le permettra.
Pour un vrai changement, il est utile, nécessaire et efficace de lui donner encore de l’élan.
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Méfions-nous des sondages. Après tout, tout le monde est libre de répondre n’importe quoi. J’en reçois un pratiquement tous les jours, et je tente de d’enduire en erreur ceux qui sont derrière. Plus on tombe de haut, plus ça fait mal, et j’ai envie que ceux qui ont fait du mal et qui annoncent du mal, se fassent mal.
Ce n’est peut-être pas très gentil de ma part, mais pourquoi faire des cadeaux à ceux qui ne font que des cadeaux empoisonnés.
Ancien libéral, écœuré par le monde du travail, je voterai Mélenchon
Modifié le 10-04-2012 à 07h45
LE PLUS. A priori, François Kahn n’est pas tout à fait l’image qu’on se fait d’un militant du Front de Gauche. Pourtant, la profonde inhumanité à laquelle il a assisté dans le cadre du travail l’a poussé à abandonner ses idées libérales. Il raconte son parcours pour Le Plus.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/521016-ancien-liberal-ec-ure-par-le-monde-du-travail-je-voterai-melenchon.html
Nicolas Sarkozy et l’AMF préparent un attentat financier pour le 16 avril :
http://blogs.mediapart.fr/blog/stephanie-marthely-allard/090412/nicolas-sarkozy-et-lamf-preparent-un-attentat-financier-p
Une arme fatale contre la dette française
http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2012/03/23/une-arme-fatale-contre-la-dette-francaise/
La profonde crise économique que nous traversons est fondamentalement une crise du partage de la valeur ajoutée (richesses créées).Sortir de cette crise qui n’est pas finie (loin s’en faut)implique donc de répartir de façon plus juste la valeur ajoutée.C’est à mon sens l’idée la plus importante que nous devons comprendre et retenir.Voter pour le FDG permettra de peser efficacement pour mieux répartir les richesses et trouver une issue à la crise.