Le sens profond d’une nouvelle Humanité

le 7 avril 2014

Humanité 8 Avril (2)

110 ans après sa fondation, le 18 avril 1904, l’Humanité se renouvelle, se transforme, se réinvente.

 

Elle le fait à ce moment particulier de notre histoire où les coups de boutoir conjugués des rapaces de la finance, d’une Europe ultralibérale, d’une mondialisation capitaliste et de gouvernements qui s’y soumettent, augmentent chaque jour les souffrances sociales, le chômage, la précarité du travail et l’insécurité de vie.

 

Elle le fait à un moment où les idées de droite, de plus en plus mêlées à celles de l’extrême-droite sont sans cesse banalisées et promues par le grand bazar du média-business. De ce fait, elles progressent sur le terreau des crises et des souffrances, contaminant de larges secteurs de populations inquiètes, désorientées, maltraitées, ignorées, méprisées par celles et ceux qui tiennent le haut du pavé.

 

L’Humanité, fondée par l’ardent défenseur du socialisme, change aujourd’hui,  à ce moment où ce que l’on pouvait appeler jadis « la social-démocratie européenne » est entrée dans une crise très profonde, révélée, élections après élections partout en Europe. Ses dirigeants ne cherchent pas l’issue dans la refondation du socialisme, mais dans la fuite en avant vers la forme d’un « parti démocrate » à l’américaine. On vient de voir le Président de la République, arc-bouté sur l’application des injonctions européennes, ne tenir aucun compte des messages des élections municipales, à commencer par celui de ses propres électrices et électeurs. Nommer un premier ministre qui a critiqué tous les choix des précédents gouvernements de gauche et réclamé que le parti socialiste ne le soit plus, est l’éclatant symptôme de la dérive libérale. Mais l’époque est aussi celle de la panne d’alternative après les échecs des expériences de transformation sociale du XXème siècle. La situation pour chacune et chacun de celles et ceux qui ont le cœur à gauche, qui veulent faire vivre des valeurs et un projet de transformation sociale et écologique, est préoccupante, inquiétante, grave même.

 

C’est pour aider à affronter ces défis nouveaux, ceux de l’indispensable révolution sociale, démocratique, anthropologique et écologique que l’Humanité se renouvelle et se transforme dés demain.

 

Notre journal se met ainsi au service de tous les progressistes, de toutes celles et ceux qui sont attachés aux idéaux de l’authentique gauche pour les aider à mener l’indispensable grande contre-offensive politique, idéologique et culturelle. Celle-ci ne passe pas simplement par l’énumération d’un programme, aussi juste et indispensable soit-il, pas plus que par une vaine reproduction des conceptions anciennes. Pour réussir le mouvement progressiste doit inventer une façon inédite de concevoir et de construire le projet démocratique  de transformation sociale et écologique.

 

Il s’agit d’aller vers la « réalisation de l’humanité », chère à Jean Jaurès, par des « moyens d’humanité », c’est à dire de liberté et d’émancipation humaine. Comme il le décrivait dans son éditorial fondateur de l’Humanité, finalités et moyens se confondant dans un processus maîtrisé de bout en bout  par la multitude de celles et ceux qui s’en sont fixés l’ambition. En quelque sorte, quelque chose qui s’apparente au concept vivant de révolution citoyenne  porté par le Front de gauche dans un mouvement très ample, très conscient, très diversifié.

 

Faute d’enclencher un tel processus, le risque est grand, dans l’actuel brouillage organisé des repères et des mots, de voir triompher un imaginaire où s’entremêlent sans cesse la demande d’autoritarisme, du sécuritaire, du chacun pour soi et de la méfiance de « l’autre », vécu non plus comme son semblable, mais comme un concurrent, jusqu’au rejet de certains droits sociaux au nom du refus « de l’assistanat ». Dès lors, il n’y aurait plus de place pour les idées de  bien commun et de services publics, de partage, de solidarité. La compétition, voir la haine de l’autre prendraient le dessus. De la gauche, il ne resterait plus que le mot, dépouillé de ses valeurs.

 

Qu’on ne s’y trompe pas, aujourd’hui, certaines de ces tendances sont à l’œuvre. Il n’y a donc pas de temps à perdre. C’est pour se hisser à la hauteur de cet immense défi que l’Humanité fait le choix de se renouveler. Modestement, nous considérons pouvoir jouer un rôle utile ne serait-ce que pour déconstruire une mondialisation capitaliste vécue comme une fatalité, combattre pied à pied l’idéologie des droites et de l’extrême-droite, être encore plus le journal des questions sociales et environnementales, celui des droits humains ; promouvoir le débat à gauche pour ouvrir des perspectives transformatrices, aider au rassemblement populaire pour des réponses de gauche à l’actuelle crise du capitalisme. Nous avons conscience que le défi est immense. Notre projet est très exigeant. C’est au prix de cet effort que l’Humanité sera utile et fidèle à l’esprit et à la lettre de Jean Jaurès. Des centaines de milliers de personnes sont à la recherche d’un tel journal, engagé et utile, un journal porteur de débats à gauche pour aider à la réflexion et à l’action.

 

Il va de soi que nous espérons pouvoir compter sur votre aide grâce  aux critiques, remarques, propositions qui nous seront adressées pour améliorer sans cesse notre journal.

 

Les équipes de l’Humanité, celles de Rampazzo et associés, que je remercie ici, ont déployé ces derniers mois des efforts considérables pour travailler à un journal encore plus utile, plus novateur, plus riche et plus percutant. Un journal à la disposition de toutes les composantes  du mouvement progressiste, syndical, citoyen et culturel. Bref, de toutes celles et ceux qui aspirent à sortir notre société de la gangue dans laquelle la violente loi de l’argent et de l’uniformité tente de l’enfermer.

 

Notre pari sera réussi si s’élargissent l’audience et la lecture de l’Humanité. En ce sens,  nous créons « le fonds solidaire pour le développement de la lecture de l’Humanité », qui permet à chacune et chacun de nos lectrices et lecteurs d’abonner une personne ou une famille de leur choix en versant un don équivalent au pris d’un abonnement.

 

Ainsi, l’Humanité se réinvente pour contribuer à transformer et réinventer le monde.


18 commentaires


monneret 7 avril 2014 à 11 h 59 min

donc l huma n’est plus un journal communiste si c’est un journal pour tous les progressistes de tout bord aye aye ce merdier pour y comprendre quelque chose à quand sa disparition comme l UNITA en italie labas les coco sont tranquils c’est pour cela qu’il ne fait que4% les communistes et ceux qui y étaient mangent à tous les ratelier de la gauche à RENDSI

Guehenneux-Gary 7 avril 2014 à 12 h 12 min

Actuellement j’achète “Le Monde diplomatique” pour ses articles de fond et ses véritables analyses et “L’Humanité” car j’y retrouve des prises de positions qui me conviennent, des informations que je ne trouve pas ailleurs et des critiques d’art que j’apprécie.
J’achète aussi “L’Huma” car je suis attachée à des valeurs qui m’ont été transmises par mes parents (Gustave-Victor et Lucie) et mon parrain J.D.

Jacques Tarrou 7 avril 2014 à 12 h 46 min

agé de 87 ans syndiqué depuis 1955 a la CGT quoi que vous disiez la solution la plus valable c’est quant la classe ouvrière se décidera a descendre dans la rue (et cela approche)avec ou pas l’aval syndical ou des Partis

alain harrison 14 avril 2014 à 20 h 58 min

Bonjour M. Tarrou

Oui, sans doute que la classe ouvrière va descendre dans la rue… En Grèce, la population descend dans la rue…
Il n’y a pas d’organisation du peuple par le peuple; il n’y a pas de gens compétent et tout bonnement humain qui se présentent pour les postes politiques.

Je m’explique, dans la population consciente de la problématique, il n’y a pas un énoncé claire des solutions fondamentales et universelles pour se sortir du bourbier financier dans lequel les politiciens affairistes nous ont ammenés.

Ici au Québec, c’est la même chose. La différence, c’est que la population québécoise est bien assimilée au mode capitaliste de consommation (le plaisir et le confort dans toute chose, avec un peu plus…voyage….). La mentalité est-elle que toute alternative est ignorée, sauf pour le progrès technologique, C.À.D. les gadgets jetables.
C’est un choix de société.
Vous me direz que mon opinion est simpliste.
Oui, mais comment expliquer la facilité avec laquelle la sphère financière continue de rogner tout sur son passage.
Que les mêmes politiciens qui ouvrent les portes toute grande à l’accaparement sont encore élus.
N’est-ce pas dû à une faiblesse de conscience de la population (apprendre des herreurs du passé__on n’en reparlera). Un Berlusconni reconduit sauf cette fois__trop vieux, Hollande le sera-t’il?, ici au Québec, on reconduit les libéraux majoritaires avec Couillard à l’éthique élastique (lui-même dans les paradis fiscaux,décret pour privatiser un peu plus la santé (par la bande, y sont jamais direct…et son ami Porter…),ça c,est sans doute la pointe de l’iceberg, le PQ…. et la CAQ avec son remodelage de la sphère sociale qu’ils ont dit ne pas la divulguer durant les élections: ça ferait peur, ils l’ont dit, faut le faire…L’idée c’est de créer de l’emploi, de la production, d’être le plus compétitif, plus maléable, plus disposable, plus de mobilité pour le capital humain, piour la ressource humaine…Ces notions sont bien incorporé chez nous.!?!?
Je commence à croire que la population en générale, n’est pas sorti du primaire. D’ailleurs les croyants moyens prennent à la lettre des textes qui ont sans doute été remagné à plusieurs reprises pour des intérêts tout bonnement triviaux: garder dans l’ignorance pour mieux manipuler et assoir son pouvoir…
Et combien, aujourd’hui, la sphère financière a étendu ses tentacules sur tous les aspects de la vie, rendu à breveter le vivant…
Le sphère financière: multinationale (monsanto en fait partie comme les minières…)les groupes financiers ou grands investisseurs ( assureurs, grands cabinets de d’avocats, la pharmaceutique…et ici au Québec le fond de la FTQ, un syndicat qui doit tout à ses travailleurs (malheureusement encore au primaire, ce n’est pas une insulte, c’est un constat__comment expliquer le recul de leurs acquis…) qui choisissent mal leur représentant.
Si on pose les bonnes questions, on aura les bonnes réponses. Maintenant, que c’est devenu très grossier les affaires. L’explication réside dans la confusion.
Je vous conseille de lire attentivement le livre J.M. Abgrall: tous manipulés tous manipulateurs. Il traite de la confusion un autre mot pour désigner la manipulation du conditionnement. Si pour vous, c’est pas important.
Et bien vous passez à côté de la clef qu’utilise à sattiéter la sphère financière:la Pub, les perroquets des médiats (dont les soi-disants experts d’économie, sans compter les répéteurs de textes du même genre).
Il y a des solutions et heureusement pour nous, elles ne sont pas nombreuses et sont simples pour régler nos problèmes causés par la sphère financière (et leur politicien__changeons les pour des gens qui voient claire).
Le revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps partagé__ le premier pas: liberté, égalité, convivialité. Laisser la fraterie dans les familles.
Ça fait partie de la dialectique de soumission (croyance, idéologie, valeurs à toutes les sauces..) Cessons de confondre les qualités humaines avec des valeurs. Valeur un mot foure tout.
Le mot valeur a fait naître les mots clefs (conditionnant..) de la phraséologie financière: ressource humaine, capital humain,….
Remarquer, qu’ils sont bien assis sur leur c..
Pour en revenir au fond de la FTQ, elle n’a servit qu’à enrichir encore plus les patrons et d’autre part, par les tractations (patrons syndic..)à mieux contrôler et à réduire jusqu’aux acquis sociaux durement conquis par nos Aïeuls…Les politiciens s’en chargent avec diligence..D’un parti à l’autre (toujours les mêmes joueurs et leur tour usé, mais ça marche…) Comment expliqué cela, on est resté au primaire…

lecoq Armand 7 avril 2014 à 13 h 06 min

Je ne m’arc boute pas sur le passé. Je ne suis pas nostalgique, je suis communiste, marxiste léniniste, depuis quarante ans. Je suis toujours profondément convaincu que l’émancipation de la classe ouvrière contribuera à transformer le monde. Je ne suis pas d’accord avec la “panne d’alternative” que tu évoques,ni avec les “échecs” que tu rappelles.( je conseille vivement , à ce sujet, la lecture de “le socialisme trahi, de deux universitaires américains dont j’ai oublié le nom, aux éditions Delga) Ce qui a échoué, c’est la dérive social démocrate d’un certain Gorbachev , auquel certains Hue ou Gayssot ont allègrement emboîté le pas, pour ne cîter qu’eux, dérive ajoutée aux permanents coups de boutoir du monde capitaliste contre le nouveau monde socialiste .
La révolution socialiste est d’autant plus indispensable que l’évolution de ce système capitaliste enfin de course reste toujours encore plus dangereux pour toute l’humanité (voir le rapport TAFTA, par exemple) , et cette révolution demande une organisation marxiste de lutte des classes pour contribuer à créer le rapport des forces indispensable en notre faveur. C’est le rôle du parti communiste, et l’union de tous autour de cet objectif en sera que plus net.
il faut arrêter avec nos tergiversations sur l’existence d’une Europe de Bruxelles que, en son temps, nous n’avions cessé de combattre…Faire croire qu’on peut la transformer ,en participant à ses instances, en “jouant le jeu”, est une dangereuse démarche réformiste.
Je reste un fidèle lecteur actif d’une Huma indispensable dans son ensemble.
parlant de la disparition du ‘bloc socialiste”, cela n’aurait-il pas mérité une réflexion critique dans le parti, aboutissant à un congrès? je pense la même chose pour l’expérience maudite de la “gauche plurielle , de 97 à 2002…

Enver 7 avril 2014 à 17 h 43 min

Un commentaire qui me va droit au coeur et que je partage. Oui je crois encore au Socialisme et je milite au Parti pour le construire. Je souhaite que l’Huma soit un outil de ce combat

novelli robert 7 avril 2014 à 13 h 19 min

je ne crois pas malgré les efforts que vous avez
fait pou rendre l’huma plus explicative sur la politique actuelle augmentera la vente de notre cher journal les population en général achète la provence comme on écoute les infos a la télé
on ce gave de conneries il es temps que le peuple ouvre les yeux car le faschisme es a l’affut

nocentini 7 avril 2014 à 13 h 21 min

je regrette la dispersion des forces de gauche comme “communistes” ou rouge-vifs” un peu gauchisantes et moins
rassembleuses et ce à un moment difficile.

novelli robert 7 avril 2014 à 13 h 26 min

je pense que mon commentaire veau celui des autre je n’ai pas envoyer de commentaire donc pas de doublon comme vous l’appeler si mes commentaire ne vous intéressent pas je ne
répondrai plus

lecoq Armand 7 avril 2014 à 13 h 47 min

pour “nocenti”
Je ne sais pas si votre commentaire est une réction à mon intervention, mais dans le doute…
Je regrette moi aussi les dispersions des forces de gauche. Je serai plus précis: je ne souhaite pas les dispersions des différentes “chapelles ” communistes, comme vous en citez deux. Je suis contre les tendances dans le pcf: On en vient toujours à privilégier la “faction” que l’on suit plutôt que le parti dans son ensemble et ceci au détriment de tous… Quant à la “gauche”… Il faudra bien un jour être clair sur cette notion. Les “démocrates” sont réputés la gauche aux USA ,mais ilsc soutienent aussi le système capitaliste. chez nous, peut-on dire que le PS est “à gauche”? Grande question…Les autres partis “de gauche” ne se sont pas donné le but ed’en finir avec le capitalisme, même si cela y ressemble parfois dans leurs actions. Trotsky, pardon, Mélanchon est-il de gauche?
si être de gauche signifie agir pour préparer la révolution socialiste, je n’en suis pas sûr. si c’est pour apporter quelques améliorations momentanées des conditions de vie du peuple, sans sortir du système…alors oui, c’est la gauche. Mais cette gauche-là est inefficace pour changer les choses en profondeur…

Michel Berdagué 7 avril 2014 à 15 h 13 min

En effet , si c’ est pour accompagner ,en ayant un petit peu du peu et marginal qqs cts et en nous prenant tout de l’ autre et en s’ usant au long d’ années en années par le militantisme , pour que la bourgeoisie s’ enrichisse de plus en plus et en synergie investisse tous les pouvoirs républicains jusqu’ à ,quand les forces populaires , alternatives et de classe , les Prolétaires et sa classe ouvrière arrivent au pied du pouvoir cette bourgeoisie ” sponsorise” à bout de course les pires réactionnaires pour nous contrer , je ne marche pas dans la combine réformiste de reculs patents . Oui Armand : ” Quant à la « gauche »… Il faudra bien un jour être clair sur cette notion ” , car cette “gauche” en clair est surtout anti-communiste et anti-P.C.F. , sauf of course quand tout le monde est gentil , tout le monde est beau ,c-à-d quand ils ont besoin de Nous aux élections . Donc toutes et tous à la Manif. du samedi 12 avril contre l’ austérité , pour le pouvoir d’ achat avec augmentations de salaires et pensions donc celles des cotisations pour la Sécu et non une baisse des cotises pour avoir qqs 50 euros du peu du peu tout en cassant notre Sécurité sociale celle d’ Ambroise Croizat . Puis le 25 mai votons pour nos listes mais là ça coince , les pg et Ensemble sont très gourmands jusqu’ à la candidature sortante en I.D.F. de Patrick mise en cause.

alain harrison 14 avril 2014 à 21 h 51 min

Bonjour

Oui, il y le fait qu’au sein d’une même idéologie, il y a une multitude de schismes qui finissent par s’opposer les unes aux autres. S’en finit pu.
Peut-on constater l’échec des idéologies? Peut-on sortir du cercle vicieux?
Ce sont les problèmes et les solutions clairement vue et comprises qui peuvent nous guider ensemble.
Restons simple: tout le monde à besoin de manger, de boire..
Tout le monde a besoin de s’occuper, d’avoir un revenu..
Quel est le problème, que nous partageons tous?
C’est l’austérité causée par la finance qui a mis la main sur le contrôle monétaire (pompidou, 1973 et les banskter 1913) et l’endettement publique créé de toute pièce (la crise 2008, une arnaque réussie__et rien…), sans parler des dettes du privé (les patrons).
Nos gouvernants__pouvoir de décider autoproclamé, sans autre ajout que les promesse électorales alambiquées__ ont trahis sciemment la notion fondamentale: représentativité du peuple.
Au Québec, avec 40%, le PLQ a 70 députés sur 125. (70% sur 100% ONT VOTÉ).
Pour une réelle élection démocratique, c’est incontournable, le scrutin doit être à la proportionnelle.
Ça devrait être compris dans ce nouveau siècle.
Faisons la promotion du revenu de bas couplé aux coopératives autogérées à termps partagé et faisons disparaître les faux emplois.
Ce premier pas règlera le problème des prix à la consommation: stabilité des prix.
Prenons le temps de réfléchir à cela…
Il y a un problème il y a une solution..
Sortons des politiquettes de gérance des problèmes si chère à la finance qui ne cesse de s’en enrichire…

alain harrison 14 avril 2014 à 22 h 31 min

Bonjour.

Une chose est sur, qu’on soit de droite de gauche ou au centre, d’ailleur le centre de quoi?
Le centre de la cour de la finance privée.
Ça ressemble à ça avec le PS de Hollande qui fait le jeu favoris de la nomenclatura: diviser pour mieux régner.
Il divise la gauche qui se subdivise.
Paradoxalement, ici en A. du N., il y a une vaguelette qui s’appelle: «le citoyen souverain » et en recrutement… (journal LeSoleil DIMANCHE 13 AVRIL 2014) par un individu (un ingénieur__qui veut faire du reengineering comme Charest… en reste..). Il va probablement s’autoproclamé….
Bon, les folleries vont bon train..
Si nous ne nous prenons pas en main maintenant…
Conscientiser et communiquer les solutions, expliquer leurs avantages pour tous: le revenu de base couplé aux coopératives autogérée libres à temps partagé.
Il faut avoir trois niveaux d’action:
à court, à moyen et à long terme.
Élection proportionnelle à court terme, faire pression sytématiquement..
À court terme faire la promotion du revenu de base couplé aux coopératives….
Commencer à conscientiser la population de toutes les manières possibles sur les avantages…
Les universitaires, il faut qu’ils se réveillent, ils ont un immense pouvoir entre leur main.
Les tables de réflexion informelle à temps pertagé comme véhicule de conscientisation pour se rencontrer, se faire confiance…
Il y a une multitude d’endroits ou nous pouvons nous rencontrer et partager les solutions..
L’auto-éducation et le questionnement…

Ouioui 7 avril 2014 à 17 h 26 min

Et du coup je comprend pas bien, qu’Est-ce qui va changer dans L’Huma à part éventuellement sa mise en page ?

VIOLLE 7 avril 2014 à 17 h 54 min

Au cours de ces dernières années, j’ai constaté que nous laissions dire par les médias et aussi par les différentes personnalités le mot “la Gauche” en parlant du PS .
Autrement dit ,le PS était le représentant de tous les composants de la Gauche.
Je n’est jamais était témoin d’une quelconque contestation ou demande de rectification de nos représentants .

Aujourd’hui encore ,pour une partie très importante de la population, nous ne sommes pas différents du PS puisque la Gauche c’est lui.
Nous serions “dans le même sac” et partagerions les responsabilités de cette politique néfaste (sans parler des conséquences sur notre représentation…)
Je pense qu’il est temps ,et cela à chaque occasion (je dis bien à chaque occasion) de “remettre les pendules à l’heure”.
J’estime que ces erreurs de notre part ne doivent plus être renouvelées.

Merci

nocentini 8 avril 2014 à 6 h 59 min

je suis d’accord avec le dernier commentateur.Faisons la lumiere lorsque les mediats parlent de la gauche ne nous faisons pas mettre dans le même panier que les socialistes.

Michel Berdagué 8 avril 2014 à 8 h 05 min

Oui c’ est d’ une clarification des plus manifestes – déjà la grande référence du Manifeste celui de Marx sans oublier Engels – . Pour le 21ie siècle c’ est le clivage absolu celui de Maastricht ( bien sûr avant avec la CECA et la CED bien qu’ à cette époque des sociaux – démocrates voyaient le danger pour la souveraineté populaire et républicaine ) , puis 2005 où la Victoire a été au bout du ….vote , certes ils se sont assis dessus mais Victoire quand même , un essai entre les poteaux et magistral une claque retentissante à tous ces sondeurs et manipulateurs et média aux ordres de la bourgeoisie : il fallait voir leurs têtes aux droites et soces compris . Là en effet qui était de gauche en gôche , jusqu’ à nous faire avaler du sociétal à gogo avec ce mariage qui constituait un détour du regard sur les plans de licenciements à foison , sur l’ ANI, le TSCG , et la fixation des syndicalistes actifs en délictueux voire criminels : ça fait beaucoup dans les repères de classe du Réel et de la réalité : soit tu es du côté de la bourgeoisie ayant – presque- tous les pouvoirs , soit tu es en connaissance du Prolétariat , tu vis et lutte contre l’ exploitation , être et étant Prolétaire et tu agis en Union pour ” prenons le pouvoir ” en veillant et refuser toute bureaucratie et surtout opportunisme . La tâche est rude : il nous faut une radio des Luttes , une télé , et à défaut je cours acheter le No zéro de la nouvelle Humanité qui pendant 110 ans éclairait même et surtout quand elle était interdite par les fascistes et nazis français et allemands. A remarquer que pour 2005 M. Valls a été pendant un temps avec M. Fabius pour un non éphémère , peut-être c’ était pas porteur pour un avenir , il a changé le cours des choses et est devenu un petit oui. Le clivage connu est celui des petites réformes , du petit peu du peu sans changer le fond et le pouvoir de la bourgeoisie et la propriété privée des moyens de production et d’ échanges et aussi contre toute spéculation ET celui des révolutionnaires prolétariens avec toute la création et recherche . Là ,où est la gauche ?

Michel Berdagué 8 avril 2014 à 13 h 12 min

Les deux premières places de chacune des listes ont été réparties ainsi :

Sud Est
1 une candidate présentée par PCF
2 un candidat présenté par le PG
Île-de-France
1 un candidat présenté par le PCF : Patrick nous espérons ….
2 une candidate présentée par le PG
Nord Ouest
1 un candidat présenté par le PC
2 une candidate présentée par la GU
Ouest
1 une candidate présentée par Ensemble
2 un candidat présenté par le PCF
Est
1 un candidat présenté par le PG
2 une candidate présentée par le PCF
Sud Ouest
1 un candidat présenté par le PG
2 une candidate présentée par le PCF
Centre
1 une candidate présentée par le PG
2 un candidat présenté par le PCF

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