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Face à l’été meurtrier qu’ont vécu des millions de familles ici et ailleurs, nous ne pouvons rester inactifs.
Dans le Var ou en Californie, tout autour de la Méditerranée, des familles ont tout perdu dans les flammes des mégafeux.
D’autres encore, en Allemagne, en Belgique comme dans le Val de Loire ou la Bourgogne, ont subi des destructions considérables causées par des inondations dévastatrices, de violents orages ou des tempêtes de grêle. Ainsi, des familles populaires se sont subitement retrouvées sans plus rien. En quelques heures, elles ont parfois perdu toute une vie de labeur. Jusqu’à être poussées aux bords de la pauvreté.
Nous souhaitons nous porter à leurs côtés.
De l’autre côté de l’océan, un terrible séisme a encore une fois déchiré la terre haïtienne. En quelques minutes, des centaines de milliers d’Haïtiens ont une nouvelle fois perdu des proches, leur habitation et leurs peu de biens.
Au Liban, la crise sociale n’en finit pas de dépouiller les familles populaires. À Cuba, l’inadmissible blocus engendre des pénuries d’aliments et de produits médicaux dont les populations sont les premières victimes.
Et maintenant, les jeunes, les femmes, les travailleurs d’Afghanistan, qui ne connaissent que trop l’existence sous la férule des talibans, nous appellent à l’aide, demandent protection et asile.
Dans notre pays qui a tant fait pour la solidarité internationaliste, qui peut rester insensible à ces appels au secours, aux cris de douleur des peuples qui montent de par le monde ?
Ici, en France, depuis quelques jours, on nous vante la « croissance qui repart », alors qu’une béante fracture a fait basculer 10 millions de familles françaises sous le seuil de pauvreté.
Les coûts de la rentrée scolaire s’alourdissent encore. Et de plus en plus d’étudiants sont contraints pour manger de se rendre aux permanences du Secours populaire.
Nous ne noircissons pas le tableau. Ces terribles réalités, trop enfouies, appellent à un sursaut de solidarité.
Les catastrophes naturelles ne choisissent pas leurs victimes. Les urgences sociales ne trient pas qui elles frappent. Quels que soient le pays, la couleur de peau, les opinions, les religions et les situations, ces fléaux frappent sans crier gare.
Dans ce monde commun, comme en appelait notre regretté Julien Lauprêtre, il est urgent de « mondialiser les solidarités ».
Pour répondre à toutes ces exigences d’aides, tous ces besoins de solidarité, l’Humanité, à l’occasion de sa Fête, décide de soutenir concrètement le lancement du « fonds d’urgence solidaire » que va porter le Secours populaire français.
Sur chaque bon de soutien vendu pour la Fête de l’Humanité, 1 euro sera reversé à ce fonds. Imaginons, un placement de 70 000 bons apporterait immédiatement 70 000 euros pour la solidarité.
En même temps, nous invitons chacune et chacun à faire un don dès maintenant.
Cette initiative solidaire s’amplifiera durant les trois jours de la Fête de l’Humanité, les 10, 11 et 12 septembre. Celles et ceux qui le veulent pourront déposer leurs dons au stand du Secours populaire (allée des Solidarités) ou à l’Agora de l’Humanité.
Parce que nous partageons le sens de cette belle devise « Tout ce qui est humain est nôtre », ensemble nous appelons à agir.
Patrick Le Hyaric