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Salariés appauvris pour enrichir la finance, augmentation en flèche du nombre de pauvres et du chômage, alors que les entreprises cotées en bourse annoncent des profits qui pourraient aller jusqu’à 94 milliards d’euros cette année. Austérité pour l’immense majorité quand une infime minorité bénéficie de cadeaux fiscaux pouvant être évalués à 150 milliards d’euros ces dix dernières années. Annonce de la « morale » à l’école alors qu’elle est saccagée dans la société ! 66 000 postes supprimés ces dernières années, les services publics pilonnés, fermés ou privatisés, offerts en pâture aux groupes privés. C’est la République sociale -déjà imparfaite- que le sarkozysme assassine. C’est l’égalité et la justice qu’ils veulent voir disparaître des aspirations populaires. Roms expulsés manu-militari dans le petit matin blême, poussés comme des bêtes dans le tramway, puis le RER, avec des CRS à chaque porte pour aller nulle part, les perdre sans doute. Leur campement, à quelques centaines de mètres de notre journal, brûlé. Voilà des méthodes qui dépassent l’autoritarisme et rappellent des images sombres, indignes de la France des libertés. Journalistes surveillés, non plus sur écoute téléphonique, mais dans le cadre de « repérages » téléphoniques selon la logorrhée du ministre de l’Intérieur qui aura du mal à cacher les cabinets noirs des bas-fonds du système. Tout cela pour tenter de cacher ce qui se voit désormais à l’œil nu. Les milliardaires financent directement leur mandataire au pouvoir. Parce qu’il « le vaut bien » et… cher en échange du bouclier fiscal, de la suppression de l’impôt sur la fortune. Seulement là ce n’est plus de parfum ou de crème qu’il s’agit mais de pratiques portant le dégoût jusqu’à la nausée.
Roms raflés, journalistes surveillés, juges déjugés, témoins menacés, citoyens fichés, syndicalistes inquiétés, proches « pistonnés » pour l’Institut du Monde Arabe ou le château de Versailles, c’est la République démocratique que le sarkozysme attaque au pilon.
En Sarkozie on ne fait même plus semblant de plaider pour un monde apaisé, pour la paix, pour la coopération. Après le déclenchement d’une guerre qui ne se termine pas en Libye, sous l’égide de l’OTAN, outrepassant la résolution de l’ONU, voilà qu’il profère des menaces soudaines et brutales contre l’Iran et peut-être la Syrie. Que de milliards gâchés quand on laisse mourir à petit feu des enfants dans la corne de l’Afrique. Jusqu’où M. Sarkozy jouera-t-il ainsi avec le feu ? D’un côté, bomber le torse avec des menaces militaires qui laissent nombre de chancelleries plus que dubitatives et inquiètes, et de l’autre, valoriser la naissance, dans quelques semaines un enfant, constitueraient-ils le nec plus ultra d’une campagne électorale ?
Le sarkozysme déchiquette un à un les éléments traditionnels de la diplomatie française. Sur un tel fond, déjà délétère, un ancien ministre, dirigeant de l’UMP, insulte un responsable d’Europe-écologie, vice-président de la région Ile-de-France, pour aider à jeter un voile sur la crise de la droite. Le retour silencieux de M. Strauss-Kahn est érigé en bruyant événement médiatique mondial, contribuant à brouiller encore plus la consultation des primaires socialistes et à ternir toute la gauche pendant que la présence ou non de M. Chirac à son procès occupe les antennes. Pendant ce temps le pouvoir et les institutions européennes font payer aux peuples une crise dont seule la finance assoiffée est responsable. C’est l’échec. Et pourtant, ils persistent comme l’imbécile qui crie : nous sommes au bord du gouffre, faisons un pas de plus !
Tout cela ne provoque que dégoût et rejet de la chose publique pouvant ouvrir la voie au pire. Prenons garde, l’apparence du silence au tréfonds du peuple, la profondeur du rejet des ballets politiciens et ces jeux médiatiques peuvent attiser les extrémismes et la violence. Quand installera-t-on des caméras en direct devant ou dans les usines, les bureaux, les écoles ? Quand la France qui travaille, qui souffre, qui s’interroge, pourra-t-elle ouvrir les journaux du 20 heures à la télévision ? Quand aura-t-on de vrais débats sur les moyens de répartir autrement les richesses, avec l’augmentation des rémunérations du travail et la diminution de celle du capital ? Quand tirera-t-on la leçon de l’échec de l’Europe actuelle des traités de Maastricht et de Lisbonne et appellera-t-on les citoyens à rediscuter et à rebâtir des traités sociaux de solidarité, de développement durable respectueux de l’environnement, d’actions pour le désarmement ? Quand l’Europe organisera-t-elle une coopération généreuse avec les peuples arabes qui font tomber les dictatures et cherchent les voies de leur émancipation ? De ce point de vue, les démocrates, les humanistes, les hommes de raisons peuvent à la fois soutenir nos amis israéliens en lutte pour le mieux vivre et l’action de l’autorité palestinienne qui, le 20 septembre prochain, déposera à l’Organisation des Nations-Unies, la demande d’une reconnaissance officielle de l’État palestinien. Quand aura-t-on un débat et des actions collectives pour faire vivre, en actes, la devise de notre République : liberté, égalité, fraternité ? Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, sur l’intelligence et l’énergie citoyennes, pour construire les ponts et les solidarités entre les salariés, retraités, privés d’emploi, jeunes de tous les pays.
Il s’agit de sortir le pays des griffes de la sarkozie et de faire gagner une gauche unie sur la volonté de ne pas faire de cadeaux aux puissances d’argent, d’aider les familles populaires à vivre mieux dans la justice, la liberté, la paix. Le Front de gauche, s’il s’enracine dans la population, la jeunesse, va servir à cela et contribuer à ce que nos concitoyens modifient en leur faveur le rapport de forces. C’est Urgent ! L’un des moments de progresser sans attendre dans ce sens sera la Fête de l’Humanité, dans quelques jours. De l’air … !
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Tout cela a de quoi dégoûter les citoyens et citoyennes de la politique en générale, et surtout on se demande à quoi sert d’aller voter?
Car, si voter amène à toujours plus d’austérité à quoi bon y aller ?
Le vote blanc serait bien utile pour 2012.
Les candidats ne représentent plus le peuple.
C’est un trône qui est en visu et rien d’autre…
Alors, que tout pourrait être fait avec le peuple, pour le peuple.
Tout est fait pour détruire et asservir ce peuple.
Je ne crois plus du tout à la Démocratie, ni à la République de notre pays.
C’est triste d’en arriver là !!
2012 approche…et l’angoisse monte pour les gens dans la précarité.
Le seuil de pauvreté est un CRIME !!
L’austérité pour les plus démunis est un CRIME !!
Alors que certains s’enrichissent. D’autres ne dorment plus à cause de leurs vies en débâcles.
Les politiques ne comprennent donc pas que, s’il n’y a plus de pouvoir d’achat, c’est l’économie qui s’effondre. Car la dette n’est qu’un leurre, qui ne trompe que les aveuglés !!
La finance est assassine et perverse.
En tant qu’hommes au « pouvoir » ils ne sont pas logiques, et surtout sont extrêmement égoïstes.
Que la France quitte la zone euro, que les banques redeviennent NATIONALES.