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Que chacune et chacun d’entre vous reçoive nos vœux les plus sincères de santé, de prospérité et de mieux vivre.
De ce point de vue, cette année a très mal commencé : l’augmentation du SMIC est quasi nulle ; les retraites et les prestations sociales sont bloquées, tandis que les prix du forfait hospitalier, des médicaments, des mutuelles, des assurances, des transports vont augmenter sérieusement. Les agriculteurs subissent une baisse de leurs revenus, inconnue depuis longtemps.
A cela s’ajoute les lourdes menaces que font peser de nouvelles contre-réformes sarkozystes sur la vie quotidienne, de l’affaiblissement des services publics à la concentration-disparition de collectivités locales et aux nouvelles attaques contre les retraites. Et la crise risque de redoubler d’effets dans les prochaines semaines, s’il n’y a pas de changement de cap. Rien n’est donc plus urgent que d’aider au rassemblement populaire le plus large pour battre la droite tout en promouvant avec nos concitoyens un projet social, démocratique, féministe, écologiste, totalement neuf.
● D’abord l’emploi. Face à la déferlante qui s’annonce, une multitude de dispositions doivent être prises pour empêcher les plans de licenciement, la fermeture de petites entreprises et d’exploitations agricoles en utilisant notamment le levier du crédit et en inventant un système de sécurité sociale du travail, de l’emploi ou de l’activité et de la formation.
● Un développement durable et solide passe par une élévation générale du pouvoir d’achat, par l’augmentation de tous les petits et moyens salaires, d’au moins 300€ mensuels, des retraites et des prestations sociales, des revenus agricoles, tout en abaissant un certain nombre de prix de produits de première nécessité.
● La mobilisation contre la nouvelle attaque portant sur les régimes de retraites ne doit pas attendre. L’objectif moderne et progressiste est de revenir à une retraite à 60 ans, à taux plein, tout en créant des conditions nouvelles pour former et embaucher des jeunes.
● Sans défendre, moderniser et démocratiser les services publics, il n’y aura pas d’égalité, ni de vrai projet écologique. Ce dernier, indissociable de grandes ambitions sociales, appelle un élargissement de la sphère des services publics contre l’accaparement des richesses et des biens communs par la sphère financière. Un grand pôle public du crédit devient indispensable.
● Lieu de démocratie, de solidarité, de services de proximité à la portée de tous, les collectivités locales ne doivent pas subir le déchiquetage que leur promet le pouvoir pour mieux contrôler tous les espaces de décision et les enserrer encore plus dans l’Europe du capital. En ce sens, -mais pas seulement pour cela-, il faut empêcher la droite de reconquérir des régions les 14 et 21 mars prochains.
● Les cris d’orfraie autour des déficits et la dette publique servent surtout à rogner sur les dépenses sociales et publiques. Or, les déficits continuent de s’aggraver sous l’effet des cadeaux aux banquiers, aux grands industriels et de décisions comme le bouclier fiscal pour les plus fortunés. Des réformes progressistes du crédit et de la fiscalité pour la justice et l’efficacité sont donc devenues indispensables, en même temps qu’une relance industrielle, agricole et des services soutenable, riche en emplois qualifiés. La mise en œuvre du programme de réduction des dépenses publiques (RGPP) doit être stoppée.
● Le combat pour le respect de chacun et le vivre ensemble est l’un des grands enjeux de notre époque, à l’encontre de la diversion politicienne très dangereuse autour du concept « d’identité nationale ». Il convient d’arrêter ce pseudo débat nauséabond, de supprimer le ministère qui porte ce nom et revenir à des débats sereins pour faire vivre la laïcité, seule garante du respect de toutes et tous. Il faut cesser ces jugements au faciès et cette chasse aux travailleurs sans papiers. Qu’ils soient régularisés sans attendre !
● L’Europe doit changer pour promouvoir des politiques d’harmonisation sociale et fiscale par le haut, avec un euro qui soit une monnaie d’échange de coopération et non de spéculation. La Banque Centrale Européenne doit jouer un rôle utile pour un crédit favorable à l’emploi, au progrès social et humain, à l’investissement.
● L’année européenne de la lutte contre la pauvreté ne doit pas être un vœu pieux, mais une réalité. Des décisions significatives doivent être prises pour progresser vers l’égalité homme-femme et le respect de chacune et de chacun.
● Un pacte de développement solidaire, social, écologique devrait être initié.
● Cette Europe devrait aussi peser en faveur du désarmement et de la paix, afin de transférer l’argent ainsi englouti vers la lutte contre la faim dans le monde, pour la santé et l’éducation. Il faudra que l’Europe nouvelle ne soit plus arrimée à l’OTAN et que la France sorte de son commandement. La France et l’Europe devraient prendre l’initiative d’une grande conférence pour la paix et la sécurité dans tout le Proche-Orient. Ceci passe évidemment par la création d’un Etat Palestinien.
● Une Europe nouvelle devrait lancer un nouveau projet de politique agricole commune qui soit une politique agricole alimentaire, territoriale et écologique commune, basée sur un réseau dense d’exploitations familiales paysannes, garantissant la qualité alimentaire.
● Après l’insuccès de la conférence de Copenhague, le travail, les discussions doivent se poursuivre pour obtenir des actes concrets, chiffrés, pour améliorer le climat. Au-delà, c’est la biodiversité, le droit à l’eau qu’il faut défendre. Espérons que la conférence de Mexico qui aura lieu en novembre prochain le permette.
Les enjeux de l’accès à l’éducation, à la culture, à la formation tout au long de la vie sont primordiaux.
Au cours de toute cette année nos journaux l’Humanité et l’Humanité Dimanche s’efforceront d’être encore plus et mieux au service de tous ces oubliés des journaux télévisés, au service des débats et des combats progressistes.
Que 2010 soit une année qui conjugue épanouissement individuel et progrès collectif.
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Bonjour
L’emploi OK…mais ne pourrait-on pas l’articulermieux avec la question du travail. Car , c’est le travail qui porte l’emploi !
je donne ci-dessous les quelques lignes que je tire du PEUPLE N° 1624 du 1 er février 2006 : “…grâce à la précarisation du travail, l’entreprise néo libérale a “su” ( et pu) rompre le compromis fordiste et développer une ” coopération forcée ” entre des salariés individualisés sans avoir à tolérer des collectifs de travail stables”( Thomas COUTROT – 2002 – Critique de l’organisation du travail)
Et ceci au niveau de l’entreprise, de son système productif ( sous-traitance, et toutes les formes de relations entreprises donneurs d’ordre de plus en plus fragiles au nom de la concurrence ” libre et non faussée) ) avec les conséquenes sur l’emploi sur les territoires concernés . Bernard Lavilliers dans une interview dans la Provence du 2 février 2008 disait : ” Un jour, on sera tous des intermittents”
Je ne pense en effet que la proposition d’une sécurité sociale du travail suffise si dans le même temps on ne prenne pas des mesures pour développer la ” coopération” aux différents niveaux concerné
Cordialement
Lionel de CONINCK
UGICT-CGT Construction 13
Le nucléaire est le grand absent de votre programme. Pour moi vous ne serez jamais crédibles du point de vue écologique (ni même politique) tant que vous ne dénoncerez pas la collusion (inévitable !) entre nucléaire civil et nucléaire militaire et la nature antidémocratique du nucléaire civil (secret défense, technologie réservée à des structures étatiques ou monopolistiques d’Etat, technique incontrôlable en cas d’accident, secret défense sur les déchets et pour cause : impossibilité d’un vrai recyclage, fuite en avant technologique). Le réchauffement climatique, le problème de l’eau et la diminution de la biodiversité ne sont qu’une partie de nos énormes problèmes de survie de l’espèce humaine et des autres espèces vivantes. Alors, à quand une vraie écologie responsable dans L’Humanité ??? Sortons de la préhistoire et de la mégalomanie technologique ! Commencez à envisager des solutions vraiment durables et non suicidaires !
je ne comprends pas que vous ne donniez pas de place aux structures de démocratie participative dans votre programme.
Les citoyens veulent de la démocratie, de la délégation de pouvoir, et respectent le droit à décider des élus.
Mais, il ne veulent plus abandonner leur droit à la parole au monde politique : Où sont les lieux de collecte de parole, pourquoi ne pas inscrire les citoyens dans les commissions de réflexion sur les enjeux de la cité. LULA a su l’inscrire dans la constitution pourquoi pans la France, pourquoi pas le PC dans son programme ? Je pense qu’on ne peut plus soutenir des listes qui ne donnent pas une vraie place aux habitants qui n’en peuvent plus d’être niés dans leur droit à la parole