Le pouvoir d’achat ouvrier et paysan !

le 22 juillet 2014

fruits et légumes

Plusieurs études économiques ont montré ces derniers temps a quel point la chute des revenus agricoles provoquaient des vagues de destructions d’exploitations agricoles familiales. Cette tendance insupportable se poursuit cet été par différents mécanismes.

 

Au moment même où la campagne estivale des fruits et légumes bat son plein, les importations cassent littéralement les prix des pêches, nectarines, abricots, melons, tomates  etc… . Cette mise en concurrence voulue par cette Europe ultralibérale continue à produire de terribles méfaits asphyxiant les petits et moyens producteurs sans que l’Etat ne réagisse. Il le devrait pourtant d’autant plus qu’on trouve dans ces fruits importés des lots de produits qui ne répondent pas aux normes et aux critères sanitaires exigés en France. Il y aurait donc urgence à décider d’un renforcement des contrôles aux frontières permettant de vérifier la qualité sanitaire et alimentaire des fruits et légumes. D’autre part, il devrait être décidé en urgence l’interdiction des prix dits «  d’après vente » qui constitue un moyen de pression de la baisse des prix à la production. Au-delà, il n’y aura jamais d’Europe agricole harmonisée sans mettre en place des calendriers négociés d’importations avec les autres pays européens et la fixation de prix minimums intra-européens de base.

 

A ceci s’ajoute une inquiétante stratégie des grands groupes de la distribution, souvent d’ailleurs les mêmes qui importent contre nos productions nationales – menant une stupide guerre des prix à grands renforts de publicités télévisuelles. Les denrées alimentaires fraîches servent de produits d’appels pour attirer le chaland sous couvert de défendre le pouvoir d’achat populaire. En vérité, cette stratégie ne profite que très peu aux consommateurs, alors qu’elle détruit la valeur crée par le travail agricole. Par contre les marges des centrales d’achat et des grands groupes de la distribution augmentent.

 

Cette politique a pour conséquence directe de contracter les revenus et de détruire l’emploi agricole, tuant chaque jour un peu plus l’activité paysanne tandis que les salaires des travailleurs manuels et intellectuels sont compressés sans cesse. Seuls les profits augmentent !

 

L’Insee révèle  dans une récente étude que le territoire métropolitain a perdu 50% de ses fermes en 20 ans, essentiellement des exploitations paysannes de proximité qui font vivre la ruralité et les territoires.  En 2013, une exploitation ferme la porte chaque jour et  6425 emplois ont été supprimés sur cette seule année. Le nombre d’exploitations agricoles vient même de passer en dessous de la barre significative des 300 000 ! En 2013, la France ne comptait plus que 295 134 exploitations moyennes et grandes, contre 300 600 l’an dernier, ceci sans compter les petites exploitations, non comptabilisées dans cette étude, et dont la lente agonie passe presque inaperçue.

 

Par contre, non content de présurer les revenus agricoles, les grands groupes bénéficient d’une bonne partie des 20 milliards d’exonération fiscale du Crédit impôt compétitivité (CICE) mis en place par le gouvernement, sans contrepartie pour l’emploi et la rémunération des agriculteurs. Voici un exemple édifiant de l’inefficacité du CICE et de l’aveuglement du gouvernement, qui, au nom de la compétitivité,  finance à l’aide du crédit public les grands groupes qui sacrifient l’emploi et la production agricole pour accroître leurs marges et gagner des parts de marché.

 

Si le projet de loi sur l’avenir agricole présenté par le gouvernement au début du mois augure de nouvelles perspectives intéressantes pour la préservation et le développement d’une agriculture de proximité et de qualité, le gouvernement doit aller plus loin pour contraindre la grande distribution à respecter le travail des agriculteurs et leur assurer un revenu digne. Il faut faire cesser les importations abusives à bas coûts qui inondent le marché français des fruits et légumes et sortir la production agricole des griffes de la spéculation à laquelle s’adonne les groupes de la grande distribution. Les prix à la production doivent permettre de rémunérer le travail et les investissements nécessaires. Le rôle de l’agriculture dans l’aménagement du territoire, la qualité alimentaire et la préservation de notre environnement doit être reconnu.

 

L’ensemble de la société, du producteur au consommateur est concernée. L’issue est dans l’augmentation des rémunérations du travail et la chasse à la spéculation !


14 commentaires


JP 22 juillet 2014 à 15 h 19 min

Sur ces questions , rien à dire ; mais sur l’Ukraine , les articles de l’Huma reflètent la doxa atlantiste hégémonique .
Après ça , pas la peine de faire une souscription .

ça contrevient totalement à l’esprit de Jaurès vanté par ailleurs .

On y qualifie obstinément de Pro-Russes ceux qui refusent Pravy Sektor et qui sont victimes de bombardements . Au moins quand nous avions voté NON en 2005 n’avons-nous pas été bombardés .

MONNERET 22 juillet 2014 à 17 h 41 min

oui ce n’est pas avec l’augmentation du SMIC décidé par le gouvernement de Hollande depuis deux ans ; que l ‘on va pouvoir acheter de la viande BIO ou des PIGEONS et meme pour certaint 4 fruits et légumes par jour comme disent nos politiques ha vivement que ça change hi hi

Lespade 22 juillet 2014 à 19 h 12 min

le Front de gauche a proposé aux français de prendre le pouvoir, ils ne l’ont pas pris mais ils l’ont offert à qui vous savez, tant pis pour notre g….

alain harrison 22 juillet 2014 à 21 h 00 min

«« la grande distribution »» doit être étatisée dans un premier temps.
Puis en faire une coopérative.

Le privé doit être remis à sa place fonctionelle, point barre. Nous devons passer du privé aux coopératives autogérées à temps partagé et labile.

Le monde sera coopératif ou ne sera pas.
Ça c’est incontournable.
Le monde est fait d’être de chair et non de virtualité.
Est-ce ancré dans vos moeurs comme le fumeux slogan de la finance (conditionnement et aliénation): je suis une ressource disposable!

Les enfants sont facilement conditionnables.
Les premières empreintes..
Cou dont, apprenons-nous des erreurs du passé.
Les erreurs se renouvellent, se reengineering…

Le.ché 26 juillet 2014 à 10 h 13 min

Je suis d’accord avec Alain Harrison, la grande distribution fait partie des grands groupes à nationaliser, ils fond trop de profits sur le dos des consommateurs et leurs salariés sont pratiquement tous au temps partiel, c’est une honte.

novelli robert 23 juillet 2014 à 6 h 15 min

non seulement nos tuons nos petits paysans mai nous mangeons de la merde qui vient de je ne sais d’out mai comme tu dit Patrick les grandes
distributions grâce a la télé qui diffuse tout ces mensonges que malheureusement trop de personnes écoutent sans aller chercher plus loin ne se rendent pas compte qu’ils sont blouser car aujourd’hui beaucoup de personnes
dise je l’ai entendu a la télé oui les petits paysans disparaissent comme nos petit éleveurs
la viande que nous mangeons aujourd’hui ne vau
plus rien quand aux fruits et légumes n’en parlons pas mai par contre les grandes surfaces
ce gavent avec ces produits a bon marcher
on ce demandent pourquoi toutes ces maladies
il ne faut pas aller chercher bien loin

Christian Moretto 23 juillet 2014 à 7 h 01 min

Et si les consommateurs arrêtaient de consommer et d’acheter dans les grandes surfaces, la donne pourrait changer. Condamner le capitalisme tout en achetant chez les grandes enseignes alimentaires, c’est comme “pisser dans un violon”!
Et si nous boycottions la FNSEA

Les dirigeants de Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles sont clairement sortis du bois en défendant la culture des OGM et des plantes mutagènes avec l’appui de l’association générale des producteurs de maïs. Il est vrai que le président de la FNSEA est un agri-manager qui, à mon sens, n’a rien à voir avec un paysan dont la noblesse du métier est de nourrir les êtres vivants en étant à l’écoute de son environnement, de sa terre. Xavier Beulin a même soutenu la proposition de loi du sénateur Christian Demuynck (UMP) en voulant transposer un règlement européen sur la protection des obtentions végétales. Cette transposition obligerait les agriculteurs qui veulent ressemer une partie de leur récolte, à verser des royalties aux firmes semencières.
De plus les dirigeants de ce syndicat agricole n’acceptent pas la proposition de la Ministre de l’Ecologie d’interdire l’épandage à moins de 200 mètres des écoles des produits nocifs comme les pesticides. A croire que la FNSEA possède des actions chez les plus grandes firmes qui fabriquent et commercialisent des produits extrêmement toxiques pour les humains, les abeilles, les oiseaux, les animaux…
Stoppons le massacre !
Je propose aux consommatrices et consommateurs de boycotter les productions agricoles des dirigeants et adhérents de la FNSEA. A Toulouse la boutique Le Recantou est issue du regroupement de paysans respectueux du monde vivant. Pour identifier les producteurs de la Confédération Paysanne s’identifient sur les marchés de plein vent, dans les boutiques spécialisées, comme le font les maraîchers et agriculteurs en agrobiologie.
En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir de changer la donne en refusant d’acheter des aliments bourrés de pesticides, donc de poisons, en faisant notre part du colibri comme le raconte Pierre Rabhi. Je ne veux pas être le complice de la mort des abeilles et de la biodiversité.

Christian Moretto co-auteur avec Jacques Dandelot de « Comment nous résistons à Monsanto » aux éditions Le Vent se Lève 06 76 90 66 09

alain harrison 23 juillet 2014 à 19 h 28 min

Bonjour M. C. Moretto

Bonne idée de boycotter.
Le problème, ce sont les habitudes acquises d’achat et d’être influencer par la PUB, dont la répétition multiple (des médiats)rassure.

Le contrôle des médiats assurent le cycle.

Quand est-il des médiats sociaux (radios, petits journaux et TV “communautaire” !?!?

Il y a tout un travail sur ce plan.

Beucoup sont conscients mais ne savons pas comment agir, quoi proposer pour allumer la population.
C’est ça, comment allumer la population dite saine. Ne pensons pas à la partie qui ne jure que par la droite et la finance.

Quelle proposition allumerait les gens à agir: Comme de boycotter les marchés et leur grand distributeur à $$$.

Je remets ma proposition sur la table:
Organiser des tables de réflexions informelles à temps partagé comme outil, véhicule de conscientisation.
Dans ces rencontres quelques propositions claires qui peuvent rejoinde tout le monde.
Des solutions concrètes que tout le monde peut reconnaître.
Les financiers ont leur solution qu’ils reconnaissent tous : le profit.
Ils ont développer leur stratégie et ça marche.

Et nous ne serions pas capable de faire de même?
Trouvons les solutions et développons notre stratégie.
Sortons des opinions, des argutis et créons nos outils pour mettre en place les solutions que tous peuvent reconnaître: le potentiel et les avantages pour tous.
Mais d’abord il faut avoir les solutions, en être conscient clairement et les articuler adéquatement.

Alors, allons nous nous condamnés à rester dans la cage de la réaction à perpet, ou bien, allons nous devenir pro-actif. Perdre notre énergie dans la stérilité, ou bien acquérir de l’énergie à chaque pas?!?
Avez-vous saisi la porté du mouvement des coop en Argentine (Le documentaire LA PRISE).
Ce qui se passe en ce moment au Vénézuéla.
En france, une coop est née..
S’inspiré et développé notre créativité.
Le problème entre israël et la palestine est hors de notre porté, de même l’Ukraine….Les dés sont pipés…
Par conte nous pouvons changer la donne en nous unissants autour des solutions et créer le parti citoyen sur des bases de partage de responsabilités. Un parti de structure souple autour des solutions. Ce sont les solutions qui doivent être notre guide, pas ce qu’un tel pense….Est-ce claire?
Mais nous devons nous rencontrer systématiquement.
Il y a une initiative que je vous livre ici:

««« « mais quel est la personne capable de redresser la situation »
En réponse à cette question je reproduits fidèlement un commentaire qui vous donnera un élément de réponse, je l’espère!
Ce commentaire se trouve sur http://patrick-le-hyaric.fr/les-forces-du-capital-sont-au-combat/
Voici le commentaire:
«« Le Trait dit :
1 juillet 2014 à 22 h 46 min
Bonsoir,
Militante au PG, ayant compris le danger, bien avant le vote FN, j’ai, en mon nom propre et sans reprendre aucun titre, lancer des Ateliers Constituante, déjà trois, parfaitement réussis, avec aussi des participants qui se sont eux même lancés, ils en font à plus de 60 et même 135 km d’ici, cela commence à faire tâche d’huile.
C’est d’autant plus important de travailler à reconstruire la Démocratie réellement, que c’est aux citoyens, trompés par des élus traîtres à la Gauche, qu’il appartient et à eux seuls de refaire la Constitution.
C’est la loi des lois, celle qui doit régir les actions de nos élus et ce n’est donc pas à eux de la faire ou de la modifier, surtout à leur profit et en parfaite accord avec l’Europe dont les citoyens ne veulent plus.
Nous devons être prêt pour une 6ème République, qui rendra sa confiance au Peuple et sera placée sous son unique contrôle, c’est à nous de rétablir la Démocratie.»»
C’est nous les citoyens la personne appeler de vos voeux. »»»

Les tables de réflexions informelles à temps partagé.
Un outil, un véhicule de conscientisation.

alain harrison 24 juillet 2014 à 20 h 27 min

Bonjour

Pendant que s’érode les acquis démocratique en France (le reengineering communale hollande-valls, une commande de l’OMC
relayé par l’UE), le gouvernement de Maduro accélère le processus du Peuple Souverain au pouvoir.

Le Venezuela accélère sa ¨transformation du pouvoir citoyen en gouvernement¨
Venezuela infos wordpress

«« 15 mois après son élection, le ¨chauffeur d’autobus¨ (1) Nicolas Maduro, cet ex-syndicaliste du transport public, ce militant bolivarien méprisé par les professionnels de la politique, celui que Chavez proposa aux électeurs parce qu’il était le seul sans écurie, sans ambition personnelle, accélère le dynamitage de l’État ancien. Certes, c’est depuis 1999 que la révolution bolivarienne construit la démocratie participative mais en juillet 2014, dans la parfaite invisibilité médiatique, elle lance l’expérience la plus poussée de participation citoyenne dans l’histoire de la gauche mondiale. »»

Notes :

(1) C’est ainsi que la droite qualifie le président élu, le considérant comme indigne de la fonction présidentielle parce qu’il vient du monde du travail.

Ce qui confirme le racisme de classe, la classe d’en haut qui grâce à l’état de… légalise ses magouilles.
De plus en plus évident.

Retour sur l’accélération Vénézuélienne:

Cinq tables-rondes ont planché sur les axes suivants : Centre National du Commerce Extérieur (Cencoex) ; Banque Communale ; Agriculture et Terres ; Commission Nationale des Télécommunications (Conatel), Loi de Responsabilité sociale à la Radio et à la Télévision; Planification Territoriale. Des propositions issues de cette première session de travail émerge le profil de l’État communal.

Table-ronde n°3 : Agriculture et Terres.
– Créer des unités ¨Ecopatrias¨.
– Mettre en place des ateliers de formation en agro-écologie.
– Promouvoir la création d’entreprises de propriété sociale (EPS) communales. Assurer la rotation des cultures et la pratique du troc inter-communal.
– Création de fermes intégrales.
– Développer la filière ¨Ecopatria¨ afin de réaliser des fertilisants et des produits écologiques.
– Veiller à éliminer toute bureaucratisation des systèmes en place.
– Revoir et superviser – de concert avec les communards – les diverses attributions de crédits.
– Soutenir les pratiques d’agriculture artisanale.
– Améliorer les voies de transport agricoles.
– Recenser les terrains en jachère dépendant du Ministère de l’Agriculture et de la Terre pour les transférer aux Communes.

La France et le Vénézuéla ont-ils atteint le point de non retour ?

Voyez-vous des analogies ?

L’UE ressemble de plus à un cloaque !? NON

pellizzoni 18 août 2014 à 15 h 12 min

quand j’étais jeune dans nos cours de géographie on nous apprenait que l’agriculture en France était riche et que la France se suffisait à elle-même, ce qui n’est plus le cas actuellement car tous les produits de consommation journaliers viennent des importations, du Kenya, du Chili, de l’Espagne et j’en passe, même dernièrement du persil d’Allemagne, comment nos paysans ne sont ils pas capables de nous fournir les choses les plus élémentaires , que fait le gouvernement quand il dit aux consommateurs acheter Français, c’est excuser l’expression un foutage de gueule manger 5 fruits et 5 légumes quand on sait qu’ils n’ont aucune saveur,les paysans ils y en a presque plus ils sont découragés quand ils s’aperçoivent que l’état ne prend pas en compte leurs revendications et les consommateurs sont complétement désorientés vu que leurs revenus sont au plus bas alors que faire la révolution où bien n’acheter que nos produits venant uniquement de la France

alain harrison 18 août 2014 à 21 h 00 min

«« D’autre part, il devrait être décidé en urgence l’interdiction des prix dits « d’après vente » qui constitue un moyen de pression de la baisse des prix à la production. Au-delà, il n’y aura jamais d’Europe agricole harmonisée sans mettre en place des calendriers négociés d’importations avec les autres pays européens et la fixation de prix minimums intra-européens de base. »»

Remettre des barrières pour les mêmes produits, et développer l’échange complémentaire.

alain harrison 18 août 2014 à 21 h 32 min

«« la spéculation à laquelle s’adonne les groupes de la grande distribution »»

C’est la spéculation boursière et des banques (des paris sur…) qui cause les ravages.

Voir le documentaire goldman Sachs, les nouveaux maîtres du monde.

Extrait que j’ai transcrit:

«« «« Seul 20% des échanges sont faits par la bourse de New York qui va fermer dans quelques années. (les robots traders prennent la relève?)
Aujourd’hui, la plupart des transactions sont effectuées en dehors du contrôle des bourses, directement entre les ordinateurs d’une banque à l’autre en toute discrétion à la vitesse de la lumière. Et quand, le prix du blé, du café, du soja, du pétrole double ou triple, ce n’est plus sous l’effet de l’offre ou de la demande, mais parce que G.S. et ses concurrent utilisent des rumeurs ou les fabriquent pour gagner leurs paris sur la hausse ou la baisse des prix……»»

Si ce n’est pas du crime organisé. Qu’est-ce que c’est ?
Une économie virtuelle qui a des effets réelles.
Ha oui le battement d’un papillon a des répercussion sur l’origine du tsunami.
Serait-ce une vérité sur laquelle l’ordre naturelle de la finance se base ?

Je vous conseille de lire cet article qui explique le mouvement de désumanisation qui semble se répandre et se creuser:
Crimes contre l’humanité : L’ultime retour des barbares
Par Fethi Gharbi
Mondialisation.ca, 06 août 2014

Extrait:
«« Pour le philosophe et sociologue Herbert Spencer (1820-1903), le mécanisme de la sélection naturelle décrit par Darwin serait totalement applicable au corps social. La lutte pour la vie entre les êtres humains est par conséquent l’état naturel des relations sociales. Les conflits deviennent ainsi la source fondamentale du progrès et de l’amélioration de l’espèce. La concurrence entre les êtres ou groupes humains ne doit aucunement être entravée par une quelconque mesure de protection ou d’assistance. Seule la lutte acharnée pour l’existence est en mesure de favoriser la survie des “plus aptes” et l’élimination des “moins aptes”. Le physiologiste britannique Francis Galton (1822-1911), ira encore plus loin. Pour lui, l’Européen moderne est l’être humain qui possède les meilleures capacités génétiques.»»
http://www.mondialisation.ca/lultime-retour-des-barbares/5394869

Darwin a été récupéré par des idéologies
de l’époque.
La stratégie de récupération devrait être comprise, maintenant!
Pas nécessairement. Chaque génération doit se construire.
L’éducation (sous-financement !?!?)doit toujours compter avec le conditionnement et l’instrumentalisation, même à notre époque. PUB et propagande se confonde (!?), un amalgame?

alain harrison 18 août 2014 à 21 h 59 min

La ruralité

Trouver une formule coopérative adéquate,
par les paysans pour les paysans, appuyées par la population.

Que tous les citoyens-nes éveillés-es se rassemblent et élaborent les solutions.

Evelyne 11 novembre 2016 à 6 h 09 min

Dommage!

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter