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Comment encore douter de l’existence d’une bataille politique de grande intensité, d’une guerre idéologique sans merci menée par les chars de la grande armée du capital, d’un malaxage culturel sans pareil, quand on observe ce pilonnage, le matraquage qui accompagne le passage en force de cette loi de précarisation du travail.
Tout a été préparé, agencé dans des rapports médiatisés au compte-goutte et pondus par des experts dans le secret de cabinets.
L’opération a été lancée dans un contexte de brouillage des repères auquel s’est ajoutée la stimulation permanente du réflexe de peur dans un pays présenté en guerre et installé dans un état d’urgence à perpétuité.
La valeur sécurité était vouée à prendre le dessus sur celle de liberté, d’égalité et de fraternité, fondements de notre pacte républicain.
Tout avait été huilé pour que s’impose à l’opinion le laminage du droit du travail et la grande régression sociale. Du moins était-ce ce que l’on espérait au sommet de l’Etat et au Medef.
Les mots avaient étés brandis comme autant de rouages d’un engrenage pour broyer les travailleurs : compétitivité, flexibilité, rentabilité, coût du travail, investissements et tant d’autres mots malaxés, triturés, dénaturés pour obtenir cette potion mortelle pour les acquis sociaux, sacrifiés sur le grand autel du capital international.
Que dans ces conditions, avec les formidables moyens déployés par l’adversaire de classe, les travailleurs, le peuple, résistent et n’abdiquent pas, est déjà une victoire.
La bataille est difficile, rude.
Elle appelle beaucoup de détermination, de clairvoyance et surtout d’argumentation efficace, sans cesse renouvelée, en fonction de l’évolution de la situation.
Il ne s’agit ni d’embellir l’état du rapport de forces, ni de négliger les possibilités d’élargissement du mouvement.
Tout peut bouger.
Nous y pouvons quelque chose.
C’est avec cette conviction, qu’une fois de plus, l’Humanité s’est placée comme point de confluence, lieu où l’on s’efforce de remettre les choses à l’endroit, pour dénicher ce qu’on voulait cacher, pour relayer toutes les actions, les paroles de syndicalistes ou de juristes.
Une fois de plus, il ne s’est trouvé que l’Humanité pour publier les textes et pour les décrypter, dans un numéro spécial. Comme lors de la mise à nu du projet de traité européen en 2005.
L’Humanité est fière de rendre ce service, au nom des grandes valeurs de la justice, du droit social et du progrès humain.
L’Humanité est fière de participer activement au grippage de cette machine à broyer les exigences d’égalité au travail, de sécurité du travail et de formation.
L’Humanité est fière d’être du côté des syndicats mobilisés pour le retrait, du côté de tous les travailleurs debout, face au rouleau compresseur politico-médiatique, qui depuis quelques jours sont voués aux gémonies, insultés, méprisés, diffamés pour avoir défendu l’exigence profonde d’égalité qui surgit du pays, contre les normes et règles imposées par les institutions européennes, alliées à l’oligarchie capitaliste.
Mais voilà que le dévoiement des mots comme des armes redouble d’intensité.
Un gréviste est un preneur d’otage.
Un syndicaliste est devenu, dans la bouche du président de la corporation du grand patronat, un voyou ou un terroriste.
Jamais, depuis le régime de Vichy, on n’avait traité la CGT de cette manière.
Sans doute qu’en d’autre temps, ce représentant de l’oligarchie aurait crié : « Plutôt Hitler que le Front populaire ».
Mais il est vrai que le petit écran sert à tout banaliser depuis que le Président de la République a pu déclarer sans que lui soit apportée la contradiction, que Mme Le Pen parlait comme un tract du Parti communiste !
Même le nom de la loi est une imposture. C’est une usurpation d’identité.
Non, ce n’est pas une « loi travail ». C’est une loi de précarisation du travail. Ce n’est pas la même chose !
Contre ce brouillage des idées, contre ce concassage et ce dévoiement des mots et du sens des mots, il y a besoin d’élargir la lecture, la diffusion de l’Humanité comme moyen de la contre offensive idéologique, comme outil de réflexion pour contrebattre la « dé-civilisation » à l’œuvre.
Pas pour le statu quo. Non !
Pour aider à faire repartir la marche en avant vers le progressisme à la française en faisant souffler dans les voiles de notre histoire républicaine et révolutionnaire le désir puissant du commun, de l’égalité et du progrès.
On nous parle depuis quelques jours de pénurie de carburant. En vérité, la seule pénurie qui existe ici, c’est une grave pénurie d’informations pluralistes.
Et s’il en est ainsi c’est parce qu’on arrive au terme d’une mutation profonde du système des médias, de la presse, de la communication et de l’information, dans le cadre de cette guerre idéologique.
A la faveur de la révolution informationnelle et numérique, des groupes d’un nouveau type, pareils à de grandes pieuvres, s’accaparent tous les journaux, quotidiens, hebdomadaires, mensuels, presse de loisir, radio, télévision, comme autant de tentacules pour tenter d’étouffer l’esprit critique.
Au moment où s’approfondit la crise du capitalisme, que s’élargissent les inégalités, les oligarchies doivent impérativement et partout dans le monde, empêcher que ne se lèvent des salariés, des jeunes, des privés d’emploi pour contester leur système inhumain et pour ouvrir les chemins d’alternatives transformatrices de progrès.
D’où l’importance nouvelle que les maîtres du monde attachent à la maîtrise de l’information, des idées, du contenu des loisirs, de la culture.
Il s’agit ni plus ni moins pour eux de façonner, de susciter, d’influencer les comportements humains jusque dans la sphère privée.
Et, croyez moi, le grand capital n’achète pas les journaux pour en tirer des bénéfices.
Ils sont tous déficitaires.
Quelques milliardaires veulent profiter de la révolution numérique et de ses bouleversements pour remodeler le système médiatique à leur guise et à leur avantage en mettant la main aussi bien sur les contenus éditoriaux que sur leurs moyens de diffusion.
Ils achètent, absorbent des marques, des savoirs faire, de la création pour les faire rentrer dans les tuyaux formatés de l’information.
Cette situation nouvelle a des effets concrets.
L’appropriation par quelques firmes des moyens d’information leur permet d’assurer une domination politique, culturelle et sociale, de façonner les imaginaires et les consciences.
Les mots, les concepts, les idées, les débats sont passés au filtre des intérêts oligarchiques.
De nombreuses émissions et fictions produites par quelques sociétés de production en cheville avec les grandes firmes audiovisuelles indiquent des manières de vivre, modèlent des comportements, incitent à la consommation de produits standardisés.
Bref, elles élargissent la sphère de la marchandise, nivellent les débats et phagocytent l’intelligence collective !
Cette situation fait partie intégrante de la lutte politique et sociale qui fait rage. Elle s’inscrit dans la préparation des prochaines présidentielles. Elle est une dimension décisive de la bataille culturelle.
Mais il y a une autre conséquence financière cachée.
La firme Google monnaye les contenus éditoriaux et culturels, pillés aux journaux et aux créateurs, contre des recettes publicitaires dont elle prive les mêmes journaux et créateurs.
Mais de surcroît, elle ne paye pas sa contribution aux Etats.
Ainsi Google doit au moins un milliard six cent millions d’euros à la France.
Eh bien, agissons pour que l’Etat fasse rentrer cet argent et en distribue une partie aux journaux, au nom de l’indépendance éditoriale et au nom du pluralisme de la presse.
Prenons un autre exemple. Par une manipulation de son propre capital, M. Drahi vient de placer 17 journaux et magazines sous la coupe de SFR. Ainsi, tout abonné à SFR a depuis quelques jours, accès à dix-sept journaux qui sont vendus avec l’abonnement comme un plus.
Ceci change la nature du journalisme. Car comme pour l’audimat des séries télévisées du soir, on regardera pour chaque journaliste, sa performance en terme de consultation et ne seront gardés que les articles et les journalistes qui font le buzz, comme on dit désormais.
C’est la voie accélérée vers un nivellement du contenu de l’information, sans valeur ajoutée.
Mais une autre conséquence est à l’œuvre.
Alors qu’hier, SFR payait 19% de TVA sur tous ses abonnements, la diffusion massive des ses nombreux titres mis dans les tuyaux de l’opérateur se fera au taux de 2.1% jusque là réservé à la seule presse.
On estime ainsi que SFR va bénéficier d’une ristourne d’impôt de 350 millions d’euros.
Et après cela, on nous dit que l’Etat, qui est pourtant garant du pluralisme, n’a pas les moyens d’aider des journaux indépendants des puissances financières comme l’Humanité. Allons donc !
Menons le combat pour que l’Etat garantisse ce pluralisme et verse, dans un premier temps, le million d’euros qui a été enlevé à l’Humanité à la fin du mandat de M. Sarkozy.
Oui. Avec ce million qui lui a été enlevé, l’Humanité n’aurait pas les difficultés financières et de trésorerie qu’elle affronte jour après jour.
Notre bataille pour l’indépendance nous a conduits à relancer la souscription, tout en plaçant l’Humanité sous protection populaire et démocratique.
Une nouvelle fois, nous remercions les lectrices, lecteurs, ami-e-s, personnalités, organisations du Parti communiste, sections syndicales qui ont versé 1 million 357 750 euros à ce jour.
Cette souscription va se poursuivre pour faire face à nos besoins, en même temps que nous impulsons la vente du bon de soutien donnant droit à l’entrée de la Fête de l’Humanité.
Oui, nous disons protection populaire et démocratique, car rôdent autour de l’Humanité des vautours qui croient pouvoir profiter de nos difficultés pour finir de nous étrangler ou pour racheter le titre.
La situation est sérieuse.
La mobilisation la plus large est indispensable pour faire entendre avec force que : Non, non et non ! L’Humanité n’est pas à vendre !
Non, nous ne laisserons pas éteindre cette grande voix qui porte la voix des sans voix.
Faire taire l’Humanité, c’est faire taire le combat pour la libération de la Palestine et pour la libération de Marwan Barghouti.
Faire taire l’Humanité, c’est effacer le nom de Mumia Abu Jamal de l’espace public.
Faire taire l’Humanité, c’est cacher les femmes combattantes kurdes qui ont été nos rédactrices en chef et qui ont vaincu Daech et Kobané !
Faire taire l’Humanité, c’est affaiblir le combat contre le traité de libre échange transatlantique et le projet de traité contre les services publics.
Sans l’Humanité, c’est une voix de moins pour le peuple grec, pour les combats solidaires avec les travailleurs espagnols, portugais, italiens, allemand, contre l’austérité et la précarisation du travail.
Etouffer l’Humanité c’est affaiblir le mouvement social et syndical si malmené.
Etouffer l’Humanité c’est accepter l’engrenage infernal des guerres au lieu du combat patient, politique, diplomatique pour la paix et le désarmement, à commencer par le désarmement nucléaire.
Etouffer l’Humanité, c’est étouffer les idées communistes, les combats de la transformation sociale et écologique.
Non, nous ne laisserons pas faire ! L’Humanité ne se taira pas !
Pour cela il nous faut organiser la mobilisation populaire. C’est un enjeu démocratique. C’est un enjeu pour l’émancipation humaine, au service de l’unité populaire, pour défricher les voies d’une transformation sociale et écologique.
Journaux communistes, l’Humanité et l’Humanité-Dimanche sont les journaux de toutes celles et ceux qui cherchent des voies progressistes.
C’est parce que c’est un journal communiste qu’il s’adresse au plus grand nombre et qu’il ouvre ses colonnes au débat, à une multitude de militants, de syndicalistes, de chercheurs, de créateurs, qui, sans l’Humanité et l’Humanité-Dimanche seraient encore moins visibles.
Déjà, en 1934, Paul Vaillant-Couturier rédacteur en chef de l’Humanité définissait en visionnaire le rôle de son journal : ouvert sur le monde, ouvert sur la diversité des forces qui composent la société.
« On écrit non seulement pour l’ouvrier communiste, disait-il, mais aussi l’ouvrier socialiste, mais aussi pour le sans-parti, pour l’inorganisé, la femme, le paysan, le jeune, le soldat, en même temps que pour le petit bourgeois, le boutiquier et l’intellectuel ».
Cet arc, redéfinit par notre époque, est notre force.
Cet arc embrasse l’humanité que nous voulons faire advenir.
Car l’Humanité est au cœur de la société, dans la société, attentive aux forces qui la traversent, aux mouvements qui s’y déploient pour la défense des plus humbles et donc de l’intérêt général humain.
C’est au service de cet arc populaire qu’au moment de la Fête de l’Humanité, nous allons lancer, à partir de notre plateforme numérique, un réseau social de type nouveau. Un réseau social solidaire et militant, à la disposition des débats et des actions.
Puis d’ici décembre, nous lancerons un système permettant à chacune et chacun d’entre vous de bénéficier de dépêches, d’articles et de vidéos sur vos téléphones portables.
Lire et faire lire l’Humanité concerne l’enjeu du travail libéré, l’enjeu de la préservation de la planète, l’enjeu de l’émancipation humaine.
Lire l’Humanité, c’est acquérir pour soi une part de liberté supplémentaire pour se faire son jugement, pour s’enrichir soi même des idées d’émancipation.
Lire et faire lire l’Humanité fait partie intégrante de la construction d’un autre rapport de forces social, politique et culturel.
Quand défile et s’impose à nos regards l’information aseptisée ou tendancieuse sur les écrans, la lecture de l’Humanité et de l’Humanité-Dimanche devient un acte militant, au sens le plus noble, un acte de résistance contre « le temps de cerveau disponible », volé par l’information spectacle.
L’effort militant réclame de s’astreindre à une lecture régulière de nos titres, non comme un prêt-à-penser, mais pour mettre en perspective les enjeux, en débats les questions d’avenir, pour nourrir son esprit critique, faire sien les arguments dans la lutte idéologique, pour s’ouvrir au monde de la création.
Oui, lire est un effort. Un effort si enrichissant.
Comme le dit Umberto Eco : « Tout texte est une machine paresseuse qui prie le lecteur d’accomplir une partie de son propre travail ».
Il va sans dire qu’un effort similaire doit être mené par les équipes de l’Humanité pour être à l’écoute des lecteurs, comprendre leurs attentes et aspirations, pour être le plus efficace possible afin nous soyons le plus utiles au plus grand nombre.
La diffusion de nos journaux est un enjeu crucial dans la grande bataille idéologique.
En parrainant un lecteur, vous parrainez nos idées et nos combats. Vous travaillez au rassemblement, car l’Humanité est le lieu de toutes celles et ceux qui ne veulent plus de ce système et qui cherchent les moyens de se donner de la force avec d’autres.
C’est le chanteur Renaud qui le dit le mieux dans sa chanson : « C’est quand qu’on va où », quand il déclare : « l’essentiel à nous apprendre c’est l’amour des livres qui fait que tu peux voyager dans ta chambre, autour de l’humanité ».
En faisant la promotion dès aujourd’hui de la fête de l’Humanité, en diffusant le bon d’entrée, vous faites œuvre utile pour permettre le rencontre féconde de milliers de personnes engagées dans la construction d’une alternative au capitalisme, pour donner une visibilité à nos combats et idéaux.
Sans attendre, commençons ce travail passionnant en collectant des milliers d’abonnements de découverte à l’Humanité et à l’Humanité-Dimanche.
Nous proposons de donner le coup d’envoi de cette initiative les 16, 17, 18 et 19 juin prochain en organisant dans toutes nos villes, dans les entreprises, bureaux, universités, villages, cette grande campagne d’abonnements et de placement du bon de soutien pour la Fête de l’Humanité.
Ceci peut se faire de multiples façons, rencontres, porte à porte, réunions-débats, distribution de tracts.
A chacune et chacun de trouver sa méthode.
******
Cher-e-s camarades,
Ensemble, comme le décide notre congrès, pour reconquérir, renverser l’hégémonie idéologique de la réaction, donnons un nouvel élan à l’Humanité.
Ensemble, sans attendre, préparation une fête de l’Humanité, pont de confluence des luttes et des réflexions pour faire éclore cet autre monde possible et nécessaire.
8 commentaires
Excellent ! Analyse brillante de la réalité du monde de la presse.
Je partage cette analyse et j’ai fait passer à mes contacts.
Déjà fait sur ma page fb.
bien compris,hèlas en maison de retraite a 93ans les contacts sont difficiles,heureusement que je manipule un peu l’ordi difficilement , bon courage a tous , vive la lutte !
Nous sommes dans une bulle culturelle, une bulle de spéculation financière de la culture, qui est malheureusement celle de la sous-culture industrielle, plutôt que celle à défendre de la pluralité des points de vue, plutôt que celle qui émane de l’intelligence égalitaire. Merci de nous montrer le danger à laisser faire le nivellement des sources de l’argent.
«« La firme Google monnaye les contenus éditoriaux et culturels, pillés aux journaux et aux créateurs, contre des recettes publicitaires dont elle prive les mêmes journaux et créateurs.
Mais de surcroît, elle ne paye pas sa contribution aux Etats. »»
Google semble le fin du fin de l’appropriation de la plus value.
«« De nombreuses émissions et fictions produites par quelques sociétés de production en cheville avec les grandes firmes audiovisuelles indiquent des manières de vivre, modèlent des comportements, incitent à la consommation de produits standardisés.
Bref, elles élargissent la sphère de la marchandise, nivellent les débats et phagocytent l’intelligence collective ! »»
D’ailleurs, les annonces pendant certains films reflètent certains aspects du film qui joue !!!!
Mais pour le consommateur, rien de plus normal, pas un tic, de conscience. Quand au questionnement, je crois que les premiers humains étaient plus au fait que le consommateur moyen.
Il y a des contrastes qu’il faudra mettre en perspective.
Le traitement des purges d’Erdogan.
Le traitement des présidents du Venezuela, du Brésil, d’Argentine et de la Bolivie…..
C’est remarquable, non.
Le suivie en Turquie est très démonstratif, et remarquable la présence unicolor des partisans nes d’Erdogan.
Le peuple entier doit sûrement être son supporteur !
J’ai l’impression d’assister à un retournement des valeurs. Pas vous ?
Mais malheureusement entre deux prédateurs, d’un côté les US-Angleterre-Allemagne-France et de l’autre la Russie, la Chine (l’Inde ?), quelque soit les slogans idéologiques, ne serait que cela, tellement est dévoyé tout bord tout côté !? Bien sûr il y a les petits prédateurs.
Des pays nommés, il y a la France, mais en ce moment, l’état policier semble pointer pour longtemps. Et de là à passer à l’état autoritaire.
Au Québec, toute perspective de changement réel semble éteinte. C’est mon opinion.
Les politiciens font présents pour tout événement un tant soi peu spectaculaire, ils font dans la présence que je qualifie de bénévolat représentation.
C’est vrai que les députés ont un rôle de subalterne, sans aucune initiative réelle. Donc la représentation est leur lot. C’est comme ça que je formule le rôle du député.
Les seuls qui ont un rôle réel, de responsabilité “décisionnelle”, sont les ministres, et encore dans un cadre très restrictif et orienté.
Quand on essaie de figurer l’ensemble de l’état des lieux politico-économique-bureaucratique avec un soupçon d’idéologie variable, il est impossible de faire les changements que beaucoup soupçonne.
Il y a devant un mur infranchissable, et qui nous fait tourner tourner en rond.
Un système économique archi complex, pour ne pas dire compliqué.
Mais si nous-nous tournons résolument vers les fondamentaux: revenu travail, la cotisation
et quelques autres paramètres, il semble qu’il serait simple de passer à une économie telle, que la politique ainsi libérée se projetterait dans le peuple et les initiatives salvatrices.
Un état démocratique et une nouvelle économie.
C’est à force de jongler avec des concepts et des cadres comparatifs, je crois que nous pourrons y arriver. Pour la nouvelle économie.
N’est-ce pas ce que fait M. Friot et l’ initiative citoyenne pour le revenu de base.
Mais le concept doit demeurer au niveau de la simplicité.
On peu complexifier quelque chose de simple. D’après vous ?
Bonjour.
«« A la faveur de la révolution informationnelle et numérique, des groupes d’un nouveau type, pareils à de grandes pieuvres, s’accaparent tous les journaux, quotidiens, hebdomadaires, mensuels, presse de loisir, radio, télévision, comme autant de tentacules pour tenter d’étouffer l’esprit critique. »»
L’état de droit a créé deux monstres, la financiarisation du monde, l’idée la plus obtuse qui dépasse toute celle du passé, et la dérèglementation, aucune balise pour un développement adéquat de l’ensemble de la société associée à l’écologie et aux beautés du monde.
Même les promoteurs du tourisme y participent avidement, détruisant des plages par des projets clef en main. Et pour qui, les baby boomers, relayant la population autochtone à de potentiel criminel.
La loi de précarisation du travail est dans le même continuum.
Bonjour.
Lire et faire lire l’Humanité concerne l’enjeu du travail libéré, l’enjeu de la préservation de la planète, l’enjeu de l’émancipation humaine.
Lire l’Humanité, c’est acquérir pour soi une part de liberté supplémentaire pour se faire son jugement, pour s’enrichir soi même des idées d’émancipation.
Lire et faire lire l’Humanité fait partie intégrante de la construction d’un autre rapport de forces social, politique et culturel.
Il ne manque de parler des 4 sorties et leur effet synergique…….
Parler et expliquer en quoi, le revenu de base ou salariat couplé aux coopératives à temps partagé, sont les fondements synergiques pour le passage du vieux monde au monde nouveau.
Parler des expertises de la France (la cotisation) et ses effets synergiques……
Expliquer ce que signifie la synergie et ses effets collatéraux bénéfiques….
Parler du principe actif de la synergie et de ses effets collatéraux…..
Qu’est-ce qui peut faciliter le passage, et qui est nécessaire, du vieux monde au nouveau monde ?
Pas de théories ou de faux espoirs, ou des politiques de un peu ici et là…..avec le temps…., mais la mécanique concrète, qu’il faut mettre en place.
Une parmi plusieurs: la taxe tobin des transactions au même niveau que celles que tous payons à chaque transaction, à chaque achat. être équitable, c’est ça aussi.
Mais revoyons les notions de taxe et d’impôt et voyons leurs effets sur la population en générale.
Et parler de la répartition des médiats un enjeu électoral.