le 26 mars 2023

Le méprisant ! Calfeutré en son palais, marchant sur la tête des corps intermédiaires, mettant les parlementaires sur la touche, le Président libéral-autoritaire de la République entaille toujours plus les entrailles de la République pour servir le capital. Certains croient qu’il a mis un casque anti-bruit pour ne pas entendre les fureurs de la rue. En fait, il n’entend que les demandes des voraces marchés financiers.

D’autres croient que c’est sincèrement pour réduire la dette. En réalité, c’est lui et ses amis de la finance qui creusent la dette, en abaissant la fiscalité sur le capital tout en réduisant peu à peu les cotisations sociales des employeurs. La dette est un produit financier, une marchandise qui fait l’objet de juteuses transactions grâce à la fameuse « liberté totale de circulation des capitaux ».

Il ne manquerait d’argent ni dans les caisses de la sécurité sociale ni dans celle des retraites, si de gros employeurs n’étaient pas exonérés de cotisations sociales, si on développait une nouvelle politique visant le plein emploi intégral, si on augmentait les rémunérations du travail, si on appliquait l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Du haut de son piédestal, le monarque télévisuel a décrété qu’on ne travaillait pas assez, qu’on ne produisait pas assez. Diantre ! Pourquoi alors maintenir au moins huit millions de personnes sans emploi ? Pourquoi ne pas engager un grand plan de redressement industriel en lien avec les impératifs de la transition écologique ? Pourquoi laisser saccager, par les accords internationaux, nos productions de fruits et légumes, de moutons, de bœuf et sans doute demain, de lait ? Que de sornettes, que de mensonges n’a-t-il pu débiter dans la demi-heure où il a convoqué les caméras de deux chaînes de télévision en son palais !

Que de mépris aussi vis-à-vis du peuple debout, vis-à-vis des organisations syndicales unies contre cette inique loi des 64 ans ! Pire, comparer le mouvement social à des « factieux et des factions », en faisant un trait d’égalité avec les marches des trumpistes défaits sur le capitole, ou des acharnés et fascisants bolsonaristes sur le palais présidentiel à Brasilia, relève de l’infamie, de la provocation, et d’un mépris inégalé du peuple dont il est censé être le Président. Il vient de passer le mur du son, de l’ignoble comparaison des Français avec des Gaulois réfractaires.

En vérité, M. Macron est réfractaire à… son peuple.

Il avait appelé son parti « La République En Marche ». Il nous prépare une République qui ne marchera pas du tout.

Après avoir fait exploser tout le spectre politique, il compte faire subir une défaite au mouvement syndical pour l’araser à son tour. Oui, l’araser, le détruire, car il ne supporte pas l’organisation des syndicats en confédération syndicale nationale et qu’il veut lui seul dicter la loi « antisociale ». Bref, sa guerre sociale ouvre les portes au pire.

Même en s’appuyant sur une alliance avec le parti officiel de la droite – lui-même en voie de délitement – le Président est minoritaire à l’Assemblée nationale. Des députés de sa propre majorité n’étaient pas prêts à avaliser sans douleur cette loi. Des députés de droite, élus dans des circonscriptions où les populations sont déjà en souffrance, ont refusé de soutenir ce texte et ont voté la censure. Il entonne quand même son refrain usé selon lequel cette loi doit aller « jusqu’au bout de son cheminement démocratique ». Décidément le mot « démocratie » est réduit pour lui en un vulgaire gargarisme. On aura atteint le paroxysme de la non-démocratie : véhicule législatif empêchant le débat, multiplication de subterfuges nichés au creux du règlement des assemblées, refus de recevoir une intersyndicale unie et porteuse des voix de l’immense majorité des salariés, coup de force du 49.3.

Quant au peuple debout, il lui réserve mensonges, mépris, menaces de réquisitions, canons à eau et lacrymogènes.

Vouloir à tout prix soutenir le capital et « rassurer les marchés » est incompatible avec l’intérêt général, avec l’unité de la société, avec un esprit public revitalisé.

Déjà fatigués, déprimés, éreintés par le travail, exaspérés par la pandémie, angoissés par les bruits de la guerre en Europe, rançonnés par une inflation galopante, nos concitoyens ne supportent plus d’être les fantassins du capital à qui le pouvoir décide de voler deux années de vie.

Sans majorité réelle dans le pays, élu uniquement grâce au barrage citoyen dressé dans les urnes pour empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir, ce Président veut imposer sa loi des 64 ans contre deux Français sur trois et contre quatre salariés sur cinq. Au point d’amplifier gravement la crise démocratique.

Une loi qui met en cause le rapport au travail, le rapport à la vie, ne peut être adoptée sans vote. Tous les thuriféraires du pouvoir ont beau brandir tous les articles des règlements des assemblées, agiter comme un chiffon la Constitution au nom du droit, tout le monde a bien compris le sens du bras d’honneur fait à la démocratie.

Le lendemain de l’émission télévisée du chef de l’État, le peuple a répliqué avec détermination et calme à la violence des propos justifiant ce coup de force déployé pour imposer une violente régression sociale.

Ce n’est pas parce qu’un article comme le couperet du 49.3 est inscrit dans la Constitution qu’il est synonyme de démocratie. Tout au contraire. Il y est inscrit pour bâillonner l’Assemblée. C’est ce que découvre l’immense majorité de nos concitoyens depuis des semaines.

Mieux, celles et ceux qui se sont déplacés pour choisir leur député en juin dernier s’aperçoivent que les effets de leur vote sont réduits au silence puisque le parlementaire de leur circonscription est empêché de se prononcer sur cette fameuse « mère des réformes ». Le comble ! Des députés du camp présidentiel, des ministres jusqu’à la première d’entre eux, ont dû attendre le dernier quart d’heure pour connaître le verdict du monarque non-éclairé. Puis, ils ont été sommés de courir annoncer la sale nouvelle à l’Assemblée nationale, avec des mots, contraire à ceux qu’ils ânonnaient la veille.

C’est la goutte d’eau de trop d’un vase déjà bien plein des eaux usées anti-démocratiques et antisociales. Elle fait déborder la crise politique sur le système institutionnel au point de faire naître une « crise de régime » aux issues incertaines.

Les deux tiers des Français en sont à souhaiter la chute du gouvernement.

Utilisant les bonnes vieilles ficelles de la vieille politique, Macron joue le pourrissement. Il n’hésite pas à utiliser comme toujours la répression sociale et des groupes violents au cœur de quelques villes opportunément activées – comme par hasard – pour mieux justifier une pagaille qui servira à tenter de casser le mouvement.

La ficelle est un peu grosse. Le mouvement social est majoritairement uni derrière l’intersyndicale. Il n’est pas décidé à se soumettre et à se taire.

Au cœur d’un tel mouvement, forces progressistes et force communiste se trouvent face à d’immenses responsabilités pour bâtir, avec celles et ceux qui luttent, une alternative politique portant en son cœur un changement démocratique, social et écologique. Non, pas une simple alternance de gauche, mais un processus de transformation où enfin les travailleuses et travailleurs seraient respectés, considérés comme étant les seuls véritables producteurs de richesses et rémunérés enfin à hauteur de leurs efforts et qualifications. Un projet neuf retissant les liens sociaux et développant la solidarité et la transition écologique en régénérant, en développant, en démocratisant les services publics.

Rebâtir la France, ses hôpitaux, développer l’enseignement et la formation, réindustrialiser, construire des logements ou développer les transports publics en commun tout en tenant compte des impératifs climatiques, revitaliser l’agriculture en tenant compte des exigences de santé et de biodiversité, réparer les réacteurs nucléaires… nécessite de grands plans de créations d’emplois et de formations et d’engager un nouveau projet pour le travail. Ceux-ci ne doivent plus être soumis, mais devenir maîtres de leur travail et de la production. Cette visée émancipatrice devrait être inscrite dans une nouvelle Constitution.

Les parlementaires de la coalition de gauche et des écologistes – la Nupes – continuent le combat aux côtés des travailleurs et de la jeunesse. Ils défèrent avec d’autres le texte des 64 ans devant le Conseil constitutionnel pour à la fois dénoncer le véhicule législatif d’une loi de finances utilisée pour la contre-réforme, le recours à l’article 47.1 pour réduire le temps des débats, l’utilisation au sénat des articles 38, 40, 44 et 44.3 pour terminer par le 49.3 de l’Assemblée nationale.

Toute une armada législative utilisée pour faire passer les articles de loi sans s’embarrasser de l’opposition parlementaire.

Dès maintenant, les organisations syndicales soutenues par les groupes de gauche du Parlement appellent à un référendum d’initiative partagée (RIP). Cette demande, soutenue par 250 parlementaires, a été déposée sur le bureau du Parlement le 17 mars et transmise au Conseil constitutionnel qui doit maintenant la valider. Cette initiative ne s’oppose pas à l’amplification du mouvement populaire en cours. Elle l’épaule et le prolonge.

Obtenir ce référendum nécessite sans attendre de lancer, ville par ville, entreprise par entreprise, village par village, une grande campagne politique unitaire, avec l’objectif de recueillir le soutien de 4,7 millions de citoyennes et de citoyens.

Le lancement d’une telle initiative devrait[1] suspendre l’application de la loi durant les neuf mois de campagne de collecte de ces signatures. Mais rien n’est acquis sans combat. La mobilisation massive pour le retrait de celle-ci laisse penser qu’il sera possible de réunir le nombre de signataires exigés puis de rendre majoritaire le « non » au référendum.

Nous pouvons donc vivre un grand moment démocratique pour bloquer un rouage de la contre-révolution sociale et débattre des enjeux fondamentaux de l’heure : le travail et sa rémunération, son sens, son utilité, les moyens de la justice sociale et de l’éradication de la pauvreté, le déploiement de services publics démocratisés, la nature d’une autre construction européenne, les voies pour la construction d’une nouvelle république sociale et démocratique.

Dans ces débats pointeront forcément les enjeux de la construction d’une alternative démocratique et progressiste en lien avec les citoyens. La nouvelle unité syndicale en osmose avec l’unité des forces progressistes peut augurer d’une nouvelle période pour ouvrir la voie à de profonds changements sociaux, démocratiques et écologiques.

[1] J’ai écrit « devrait », car le référendum d’initiative partagée (RIP), inscrit récemment dans la Constitution (article 11), est formulé de telle sorte qu’il ne puisse jamais advenir. C’est un parcours du combattant pour l’obtenir. De plus, rien ne dit juridiquement que, durant la phase de la collecte de signatures pour l’obtenir, soit neuf mois, la contre-réforme sera bloquée.

La situation s’apprécie à la date d’enregistrement par le Conseil constitutionnel de l’initiative référendaire. À ceci s’ajoute une donnée : celle de la recevabilité financière (article 40 de la Constitution).

C’est sur cet artifice que joue le pouvoir quand il répète que la loi entrera en vigueur en septembre. Le dépôt de cette demande et de son activation n’a donc pas de caractère suspensif. Mais il est spécifié que la proposition de loi « ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an ».

Cependant, on ne peut considérer cette loi adoptée quand le dépôt de demande de RIP a été déposé avant le vote d’une loi. Or, ici il n’y a pas eu de vote des deux assemblées.

Les rédacteurs du RIP ont donc eu raison de demander le maintien de la retraite à 62 ans pour ne pas être juridiquement pris à revers. Mais d’autres obstacles existent encore. Celui du temps. Une fois le texte déposé, le Conseil constitutionnel a un mois pour donner son avis. En cas d’avis favorable, il faut neuf mois pour recueillir aux alentours de 4,7 millions de signatures. Une fois ces signatures obtenues, l’Assemblée nationale a six mois pour examiner la proposition. Ce n’est qu’au terme de ce délai, même si l’une des chambres ne s’est pas prononcée, que le Président de la République est obligé de soumettre le texte à un référendum. C’est donc un véritable parcours du combattant. Ce peut être un formidable moyen de débattre dans tout le pays sur la justice sociale, le travail et l’indispensable révolution démocratique. Mais rien ne justifie aujourd’hui de lever le pied sur l’organisation des mobilisations populaires.

Vous pouvez lire ici le texte du RIP déposé au Conseil constitutionnel



15 commentaires


Marc SUREAU 26 mars 2023 à 16 h 10 min

Bonjour,
j’apprecie vos editos et la voix singulière et précieuse que vous tentez d’incarner au sein d’un parti qui fût le mien et qui, à mon grand regret fît le très mauvais choix en 2008 d’adopter une ligne identitaire et opportuniste. Je sais aussi que vous avez tenté avec d’autres d’engager une bifurcation qui n’aura je le crains pas lieu, du moins au sein de l’appareil

Votre paragraphe sur les perspectives politiques me semble assez timide. Pourquoi séparer forces progressistes et communistes? adhérez vous à l’idee d’un singularité du PCF qui devrait l’amener à jouer un rôle de guide?
Vous évoquez aussi la Nupes mais là aussi timidement, c’est-à-dire sous le seul angle législatif. Contrairement à certains qui n’y voient qu’un accord purement electoral, pensez-vous que la Nupes doive, avec ses imperfections, se développer sur le terrain dans la dynamique des luttes actuelles? (faute de quoi le boulevard s’ouvrira pour une “union des droites” des larmes et du sang)
Merci d’avance d’eclairer votre point de vue sur ces deux points
Fraternellement

Alain Harrison 28 mars 2023 à 7 h 34 min

«« La dette est un produit financier, une marchandise qui fait l’objet de juteuses transactions grâce à la fameuse « liberté totale de circulation des capitaux ».

Il ne manquerait d’argent ni dans les caisses de la sécurité sociale ni dans celle des retraites, si de gros employeurs n’étaient pas exonérés de cotisations sociales, si on développait une nouvelle politique visant le plein emploi intégral, si on augmentait les rémunérations du travail, si on appliquait l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.»»

Effectivement la dette est un produit financier grâce à l’imagination de think tank ( Groupe de réflexion privé qui produit des études sur des thèmes de société au service des décideurs ), sans doute.

D’ailleurs, l’idée de trouver un concept en dehors de toute idéologie (subjectivisme) qui serait objectif pour la conduite des affaires humaines en général, était tout trouvé: l’économie comme fondement objectif (un genre de philosophie de vie: l’individu entrepreneur muté en start up, les premiers de cordé macroniste…..voir la réalité alternative_Trump, un géni) dans les années précédent les années 80 et la déréglementation (si je ne me trompe).

Le Chili a servi de laboratoire et ses conséquences sur les générations.

En tout cas la dette est bien un produit financier, il s’agit de regarder le cycle économique capitaliste finement huilé par la coordination non apparente de ses institutions extra-territoriale (FMI, OMC, paradis fiscaux, OMC, la FED, JPMorgan, les agences de notation, les cours privées, etc…), non apparente sont leur lien !

«« nouvelle politique visant le plein emploi intégral, si on augmentait les rémunérations du travail »»
La valeur fondamentale du client citoyen, le travailleur.
Mais la créativité n’est que pour une minorité ? Un genre de premier de cordé ?

De la condition humaine, géré par l’histoire et les oublies.

Alain Harrison 28 mars 2023 à 8 h 03 min

«« Pourquoi ne pas engager un grand plan de redressement industriel en lien avec les impératifs de la transition écologique ? Pourquoi laisser saccager, par les accords internationaux, nos productions »»

Oui, pourquoi, la gauche au ” pouvoir ” n’a pas… dans un passé récent.

En tout cas on voit des revendications dans certains coins du monde, qui inclut la Constitution !
Même en Israël. ( pas central, mais subsidiaire )

Ceux qui parlent lors de ces manifestations rares, ne devraient-ils pas soulever les véritables leviers de changement à porter ? Et l’Humanité pourrait décortiquer les rouages du changement.

Que sont ces rouages ? Les choses concrètes à faire en vue de passer du vieux monde et sa mentalité devenue une véritable entrave, pour les jeunes générations, à retardement, au nouveau monde créé par elles. Et dans quelle condition de vie ?

La France a sa chance ?

Alain Harrison 28 mars 2023 à 8 h 11 min

Ce que je veux dire, changer pour que rien ne change. Cela se répète, n’est-ce pas.

Ce n’est pas l’effort, mais l’articulation adéquate de la vision de ce qui est par nous.

Alain Harrison 29 mars 2023 à 6 h 20 min

Intéressant. C’dans l’air (titre: Macron, tenir…à quel prix ? )

Il y a un suivi d’intensité équivalente à celle concernant l’Ukraine, médiatique.
Et la tournure des discussions va de tout bord et de tout côté avec un remplissage de contre explications qui en vient tantôt, porte une critique du pouvoir, tantôt l’ “excuse”, pour enfin neutraliser les vrais sujets, dont la réforme des retraites (le recul d’acquis).

Le black bloc va revenir de plus en plus fréquemment, si Macron perdure. Le seul moyen pour casser le mouvement. Black bloc de gauche au début, mais maintenent, usurpé par la droite ? La question se pose. Il y a utilisation des idées de la gauche. N’importe qui peut se dire de gauche et en fait être un fasciste. NON OUI (sert à renforcer les forces de l’ordre).

Qui utilise les blacks bloc ? Qui est derrière ? Question en suspend.

On peut dire que le black bloc attire certaines catégories d’individus. Il y a une fascination pour la violence (les motivations …….).

Le black bloc est de la violence volontaire versus le dérapage des citoyens poussés à bout.

Macron est le poussoir à bout. Si la mobilisation perdure, nous verrons sans doute la tombé de masques ?

Et il y a la question de la CGT et l’élection de son nouveau président.

La radicalité ?

La sortie ne réside-t,elle pas par la Constituante Citoyenne. Dans quelle condition ? Par un parti citoyen au pouvoir ?

Le changement ne se fera pas en criant lapin.

En attendant, la non droite-gauche est question de langage, tout comme la justification de la réforme. Mais Macron est au pouvoir grâce au repoussoir LePen, une chose est sûr. Et la gauche a été un acteur des progrès de la droite. Au lieu de construire les jalons vers le socialisme. Par exemple, voter une loi mettant sur le même pied les coopératives autogérées et le privé. L’économie étant le pilier de toute société.

Alain Harrison 30 mars 2023 à 5 h 21 min

Les manifestations risquent de s’essouffler, alors penser à manifester à la maison au chaud. Combien de jours par semaine, là est la question. Avec comme objectif de demander aux citoyennes et citoyens de penser à la Constituante Citoyenne, la sixième République démocratique.

Est-ce qu’il faut y penser ? Le premier pas.
Comment informer le plus grand nombre, et quel argument pourrait rejoindre le plus grand nombre de la classe moyenne qui ne croit plus au politique ?
Alors reste l’idée du parti citoyen ?
Manifester à la maison, l’avantage plus de confrontation avec les escouades policières et les escouades de casseurs. Macron finirait par tomber de sa chaise, et la tentation canadienne de suivre son exemple tomberait à plat (et oui, l’idée de réformer la retraite vient polluer l’air de ce qu’on appelle la démocratie capitaliste canadienne et même du Québec),

La France a bel et bien une influence résiduelle (l’inconscient ou conditionnement historique, le symbole qui remonte à l’époque des Lumières et de la Révolution) à travers le Monde. Deviendra-t’elle une espèce de tradition populaire marginale, un festival pour souligner cette époque, une nostalgie comme l’est la monarchie ou Vichy pour certains ?

Réfléchir aux jalons fondamentaux pour passer du vieux monde au nouveau.
L’IA (intelligence artificielle) serait-elle la solution ?

Alain Harrison 30 mars 2023 à 5 h 51 min

Et quelles valeurs, l’IA portera-t’elle ? Les valeurs, ici, prennent un sens déterminant, ce sont les balises ou référence qui détermine les comportements systémiques de l’organisation économique et structurel de la société (les effets collatéraux sur l’ensemble).

Comment prendra-t’elle compte des cultures ?

Bien sûr, à la base elle es déjà son propre auto-gestionnaire et peut se nourrir elle-même à travers la sphère virtuelle. Ça fait penser à l’économie virtuelle versus l’économie réelle.

Certains (et pas des moindres) veulent un six mois pour se mettre à niveau, y a une grosse question de devancer ses adversaires et de gros gros sous. Le danger est justement de cette embonpoint intouchable et dominant par delà les États de Droits (de quoi).

Les Constitutions sont-elles devenus désuets (concernant de nombreux aspects de son contenu, bien sûr) ?

Et quel moyen pour réformer la Constitution pour le bien de tous. Sans oublier de la signification pour le Monde (les symboles ont leur influence-nostalgie et espérance).

Alain Harrison 31 mars 2023 à 23 h 39 min

Correction __ CNRS

Plutôt CNR

Le programme du Conseil national de la Résistance, généralement abrégé en programme du CNR

Moreau 4 avril 2023 à 9 h 33 min

Hé, hé, “changer pour que rien ne change. Cela se répète,” commente monsieur Harrisson jamais assez preneur de leçons enrichissantes de ses contradictions, j’en remaque quelques unes de temps en temps ; tout d’abord il y a une certaine caricature avec quelques vérités, la contradiction maintenant, étant que monsieur Harrison a prétendu que la Création majeure était en cause de l’absence de changement voire du pire et du moins pire, ce qui est faux puisqu’il y a plus de bons changements dans la culture populaire majeure mais beaucoup ne sont pas appliqués, ne sont pas réalisés ; alors que l’ONU réagit que l’évolution positive face même aux plus grands risques est trop lente. Il est entièrement contradictoire d’être contre le progrès culturel réel et de prétendre au changement, je suis désolé.

Alain Harrison 12 juin 2023 à 19 h 00 min

Contradiction partagé.

«« ce qui est faux puisqu’il y a plus de bons changements dans la culture populaire majeure mais beaucoup ne sont pas appliqués, ne sont pas réalisés »»

Et les contradictions ONU-FMI.

En autant que je sache, les contradictions de la gauche

L’idéologie a sa place, mais ne doit pas prendre le pas sur la Culture. Cette dernière évolue en fonction des avancés réelles comme le féminisme, une prise de conscience de l’inanité du paternalisme historique. Aujourd’hui, la prise de conscience que la maltraitance des enfants est devenue inacceptable. Quelles en seront les conséquences collatérales dans ce siècle ?

Alain Harrison 16 avril 2023 à 5 h 57 min

En tout cas, Macron a promulgué une loi qui continue à détruire les acquis, votre culture supérieure passera (est déjà passé) dans cette destruction, lente depuis le lendemain de la 2è guerre, progressivement grignotante du programme du CNR +ou – mis en place. De Gaule lui-même en a édulcoré la teneur.

Continuer le combat, 60% de ceux qui appuient le mouvement, et bien, si ils sont sincère, ils devraient passer le mot: n’allons pas travailler, grève à la maison. Et voilà le blocage de l’économie. Les polices iront dans chaque résidence pour réprimer ceux qui font de la désobéissance civile..

Alain Harrison 16 avril 2023 à 6 h 12 min

En écoutant C’ dans l’air de ce soir (Macron promulgue la loi), la décomposition de la gauche libellé NUPÈS, est une grnade réussite du Macronisme libéral, en faisant de LE Pen celle qui gagne du terrain, depuis que la gauche a tiré le diable par la queue. Au lieu de gouverner pendant qu’elle l le pouvait. Les coopératives ne semblent avoir aucune signification. Bien sûr la culture supérieure au service des grands et les sports, et bien le peuple en est obnubiler. L’Histoire est confirmée.

Alain Harrison 2 mai 2023 à 5 h 27 min

Pour le peuple du pain et des jeux

Il existe un livre qui parle de l’art de la guerre.

Les mots sont instrumentalisés, et les mots forment la pensée.

Korzybski, à lire !

Pour comprendre la violence :
Grof, Abgrall, Krishnamurti

Pour la faire régresser:
Leboyer

De sérieux éléments sur lesqels réfléchir.

Alain Harrison 2 mai 2023 à 6 h 08 min

Le recul des acquis est à Macron (continuité… Hollande… se souvenir) ce que la dédolarisation est aux USA.

La quatrième grande guerre du dollar:

«« Mais malgré le maintien du statu quo par la Chine à l’égard des actions de la Russie en Ukraine, en raison des menaces directes de sanctions graves émanant de l’Occident collectif dirigé par les États-Unis, cette dernière dresse un constat amer : l’alliance sino-russe est restée inébranlable.

Comme dans le cas de la confrontation en Ukraine et des guerres mentionnées précédemment, il est important de noter les faits suivants : d’une part, la guerre des États-Unis contre la Chine est inévitable, et d’autre part : les véritables raisons de la future guerre sont à nouveau et en grande partie dues au désir de la Chine de se soustraire au système des pétrodollars – ce qui constitue un casus belli « classique » et absolu du point de vue de Washington.

Il existe un certain nombre de faits qui rendent nécessaire une action sévère de la part des EU, dont les principaux peuvent être mentionnés :

La Chine a commencé à acheter du pétrole brut à l’Iran en 2012, en payant en renminbi. L’Iran, dont les contrats pétroliers sont déjà libellés en euros depuis 2016, rejette le dollar. »»

30 janvier 2023
24
Conflit ukrainien : genèse

Oleg NESTERENKO
Les membres de la communauté occidentale sont tout à fait à l’aise pour se rallier aux récits de l’OTAN sur les causes du conflit armé en Ukraine et ne se mettent pas dans l’embarras de douter et de tester les postulats qui dominent l’opinion publique. Pourtant,
LGS

Poutine a dérapé, mais, il n’est pas le seul.

Le Vénézuéla, selon la solution du conflit, sera une cible réelle des USA. Il est facile d’imaginer le discours officiel justifiant l’agression pour rétablir la démocratie (d’avant Chavez ?).

L’éducation de demain devra favoriser la vue d’ensemble. À moins, du retour dominant des religions. De l’insécurité aux croyances.

Alain Harrison 2 mai 2023 à 6 h 09 min

J’oubliais:

L’ultime retour des barbares

Laisser un commentaire

Commentaire

Nom *

Les champs marqués * sont obligatoires

Email *

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Restez en contact

Inscrivez-vous à la newsletter