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Le 30 avril 2012 @6h39
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Plus les jours passent, entre les deux tours des élections présidentielles, et plus la nécessité de battre et de faire battre l’actuel locataire de l’Elysée, en votant F. Hollande dimanche prochain, grandit. Son bilan très négatif n’a cessé d’aggraver les souffrances sociales, d’appauvrir le monde agricole, de laminer l’activité économique dans nos campagnes, de démanteler les services publics, de détruire le travail pour jeter mille personnes supplémentaires, chaque soir, au chômage. C’est dans ce contexte très difficile que M. Sarkozy a osé parler du « vrai travail » en opposition à un prétendu « faux travail » pour tenter de faire oublier « le vrai chômage » dont il est responsable et diviser nos concitoyens. Les paysans travaillent dur. Ils ne sont pas récompensés de ce travail à cause des prix agricoles très bas, depuis que les amis de M. Sarkozy ont détruit le mécanisme du prix agricole de base et placé nos agriculteurs dans la concurrence acharnée avec d’autres continents. Et que dire des retraites de misère que touchent en général nos populations rurales ! Les choix du Président des riches détruisent les services publics pourtant indispensables.
La vie rurale, le paysan, l’ouvrier, l’employé des postes, l’instituteur, l’infirmière, l’artisan et le petit commerçant ont des intérêts communs qui ne s’accommodent plus du sarkozysme. L’inquiétude, la peur du lendemain, le sentiment de devoir affronter seul et sans moyens les difficultés créées par le capitalisme et lui seul, ne sont plus supportables. Le chasser est une œuvre de salubrité publique. D’autant plus que ce qu’il propose pour demain est encore pire que ce qu’il a fait hier. Ce serait l’approbation d’une nouvelle réforme négative de la Politique agricole commune en cours de discussion et la mise en œuvre d’un nouveau traité européen, qui obligerait à réduire encore les crédits sociaux et publics, c’est-à-dire à fermer encore des écoles, des postes, des hôpitaux, à réduire les moyens des communes. Battre N. Sarkozy, c’est se donner les moyens de briser l’axe Merkel-Sarkozy et se donner une chance d’obtenir un référendum sur ce nouveau traité qui instaurerait l’austérité à perpétuité dans toute l’Europe. S’il était mis en œuvre, c’est la Commission de Bruxelles qui demain déciderait des budgets de la Nation et de la sécurité sociale.
En utilisant le vote pour F. Hollande, on commencera à casser cette logique, tout en se donnant des moyens pour engager une autre politique qui réponde enfin aux aspirations populaires, en continuant à agir pour un nouveau partage des richesses, pour la justice sociale et fiscale, pour la défense des services publics et une nouvelle orientation en faveur de l’agriculture, l’activité nourricière de la population et garante de la préservation de la nature.
Car l’étape suivante, celle de l’élection des députés va être tout aussi importante. C’est en effet le Parlement qui fera que des lois progressistes soient votées ou non. Ce sera possible qu’avec une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale, comprenant beaucoup de députés du Front de Gauche. Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle montrent en effet l’urgence de mettre en œuvre des choix totalement neufs et de ne pas retomber dans les ornières qui ont perdu la gauche parce qu’elle a déçu.
Le vote Hollande le 6 mai et un fort vote Front de Gauche aux élections législatives des 10 et 17 juin peuvent contribuer à ouvrir une nouvelle ère pour notre pays. L’urgence le 6 mai est le rassemblement pour élire François Hollande.
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