L’urgence industrielle

le 4 octobre 2017

La France perd son sang industriel. Alors que notre pays souffre d’une désindustrialisation chronique, le pouvoir macroniste amplifie les basses œuvres. Alstom et STX vont rejoindre Alcatel, Lafarge, Technip au cimetière des industries perdues, sans oublier l’aéroport de Toulouse et tant d’autres grandes entreprises. Tout ceci est toujours camouflé et justifié sous des tombereaux de mots alléchants, maquillage grossier des capitulations et trahisons, inventés sous les lambris feutrés des Palais et dans les clubs de rencontres où les élites politiques et technocratiques ont leur carte de fidélité.

Vient d’être inventé, pour masquer un terrible abandon, un prétendu “Airbus du ferroviaire”, cache-sexe d’une acquisition par Siemens de l’un des fleurons de notre industrie. Ceux qui auront contribué à le bâtir de leurs mains et de leurs cerveaux, ouvriers, cadres, ingénieurs et chercheurs, l’auront appris …à la télévision. Les collectivités territoriales et la représentation nationale auront été placées à la même enseigne, d’une absence totale d’informations et de dialogue ! Oser se référer à Airbus est une injure à ce qui fut au départ une heureuse coopération, une mise en commun des activités de plusieurs entreprises européennes, sous l’égide et l’impulsion de plusieurs États européens sur la base d’un actionnariat équilibré. Rien à voir donc avec la reddition en rase campagne des dirigeants d’Alstom et du gouvernement.

Que ne s’est-on inspiré réellement des choix qui présidèrent à la création d’Airbus ! Tout le commandait, non seulement les enjeux de l’emploi et du développement territorial mais aussi ceux, impérieux, de la transition environnementale. On aurait pu imaginer un vrai “Airbus ” du ferroviaire à partir d’une coopération associant, dans un premier temps, la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne mettant en commun des entreprises à partir de participations croisées, de pouvoirs partagés, avec les États et les représentants des salariés autour de la table. Voilà qui aurait été un projet européen et d’intérêt général ! On pouvait même imaginer un grand groupe avec deux branches, dirigées en alternance, l’une dans le ferroviaire et la signalisation, l’autre dans l’énergie. Rien de tel ici. Alstom transport sera placé sous domination de Siemens dans les activités ferroviaires après avoir été dépouillé de ses activités dans l’énergie par l’américain General Electric, sur fond d’affaires de corruption qui mériteraient de nouveaux éclaircissements.

Dans la construction navale, le groupe STX est sous l’emprise de l’italien Fincantieri après que le pouvoir ait fait croire durant des semaines à une “nationalisation”. Là, il fait mieux encore puisqu’il prête un pour cent de ses actions au groupe italien pour lui permettre de nous dominer. Toutes ces décisions se prennent donc en lien avec le gouvernement. Derrière le bradage de STX, se cache le projet de modifier la nature des chantiers navals pour les orienter vers le militaire dans le cadre du projet “d’Europe de la défense”. Ce n’est donc pas une «main invisible du marché” qui agit dans l’ombre. Le pouvoir se met au service du capital international pour faciliter ses jeux de mécano destructeur pour l’emploi, la recherche, les territoires et la souveraineté nationale. Le passé de banquier de M. Macron l’a préparé à ce Monopoly là, dans lequel circulent sur tapis vert des milliards et se joue la vie de centaines de milliers de salariés et de leurs familles. Pourtant, dans les autres pays, de l’Allemagne aux États-Unis, d’un capitalisme de tradition moins rentière que le nôtre, on protège jalousement son industrie.

Toute l’expérience montre qu’à chaque fois qu’il a ainsi été procédé, l’emploi recule, les centres de décision et de recherche migrent à l’étranger, la technologie nationale s’appauvrit, le désert industriel laisse des villes et des villages exsangues. L’argument selon lequel il faut accepter “la mondialisation” ne vaudrait donc que pour la France, dans un contexte où il ne faut jamais oublier que les frontières passoires sont inscrites en toutes lettres au fronton des traités européens.

Et voici que le Président de la République nous assène son nouveau concept de “souveraineté européenne” pour brader nos atouts. Il traduit la recherche d’une nouvelle cohérence combinant à la fois l’intégration plus poussée dans une zone économique Euro toujours sous gestion de la Banque centrale européenne au service des marchés financiers, et l’impulsion de grands conglomérats industriels capitalistes dominés par l’Allemagne, dessinés pour amplifier la guerre économique dans le cadre de la quinzaine de traités de libre-échange que l’Union européenne négocie actuellement, dans l’opacité la plus totale.

Président des grandes fortunes en France, M. Macron est le commis du nouveau capital international. La souveraineté populaire et la souveraineté nationale lui sont étrangères. S’il avait tant confiance dans son projet d’exonérations fiscales aux plus fortunés pour favoriser l’investissement, pourquoi brade-t-il nos activités industrielles à l’étranger ? Comme cela a été le cas pour nombre d’autres entreprises, il ne faut pas exclure que Siemens vende, comme elle l’a déjà fait pour ses activités dans les télécommunications ou l’éclairage, des segments de production qui ne seront plus jugés stratégiquement ou économiquement prioritaires. Il est ainsi question qu’il délaisse son activité dans l’éolien et il s’est déjà lancé dans la nouvelle industrie connectée et l’internet industriel en achetant ces derniers temps pour une valeur de quinze milliards de dollars de sociétés américaines de logiciels. Rien ne dit qu’il ne revende pas le secteur de fabrication des trains aux américains, canadiens ou même chinois au seul profit de “la signalisation”, plus proche de son orientation numérique et plus profitable.

Laisser faire serait donc une capitulation, un crime industriel, au moment même où nous avons besoin d’Alstom pour affronter les défis qui pointent avec les mutations écologiques, numériques, démographiques, celui de nouvelles métropoles vivables dans le cadre d’une égalité territoriale à construire. Ceci implique des coopérations européennes, à l’inverse des prédations visant à permettre aux plus forts de s’accaparer les résultats des recherches-innovations-développements et à promouvoir une nouvelle division internationale du travail où la France deviendrait un pôle d’excellence dans l’industrie militaire, celle du luxe et du tourisme.

La question de la propriété des entreprises stratégiques mérite donc d’être reposée avec force. Il ne s’agit pas bien sûr de refaire ce qui a été fait dans le passé. Ce dont il est question, c’est d’inventer dans le monde d’aujourd’hui, pour les secteurs industriels, d’échanges et financiers stratégiques, des formes inédites d’appropriations publiques et citoyennes qui donnent la priorité à la démocratie et au dialogue permanent entre toutes les parties prenantes, des représentants des salariés, des usagers, des collectivités territoriales aux représentants de l’État. Il y a une urgence industrielle liée aux enjeux contemporains à faire vivre.


12 commentaires


Moreau 4 octobre 2017 à 17 h 00 min

Les pays occidentaux veulent être toujours plus industrialisés, ce sont le climat, les gens pauvres, les précaires, les petits et les moyens entrepreneurs, les agriculteurs, les plus grandes victimes, mais aussi tout le monde peut en être victime par des catastrophes de moins en moins naturelles. Tout le monde veut toujours plus grand, et tout meurt. Toujours plus d’avidité, qu’elle soit celle de droite ou de gauche ou d’ailleurs n’est que folie, il y a d’autres choix pour vivre.
Pour traiter les problèmes de l’industrialisation, il faut traiter en premier le problème du gigantisme en France. Après seulement il sera possible d’y voir clair.

alain harrison 25 octobre 2017 à 6 h 32 min

Je vous rejoint sur ce point.

La folie des grandeurs, même une majorité de la population l’applaudit. La Russie, la Chine et ci. suivent aussi.

Quelque soit le gouvernant, il finit là.

Alors, que devons-nous faire ?

Le pouvoir, nous devons y mettre toute notre attention, car il est dans la vie de l’individu tout autant que dans l’idéologie.

Le pouvoir, comment traité cet objet de malheur dont l’Histoire nous montre les méfaits. Et malgré tout, nous les humains avançons, mais il semble que la partie “masochiste” l’emporte.
Constatons l’état de la planète: richesse de mégalomane et destruction de pays, au nom d’une idéologie qui a atteint le point du déni versus une idéologie qui souffre d’incohérence.
Les US versus Chine-Russie pour faire court.
Mais l’origine, c’est nous qui mettons des hommes et des femmes qui n’ont aucune sagesse, aucune culture profonde de l’Humanité, ou ne font que l’instrumentalisé et/ou qui n’ont pas le courage de leur position (politique, social,……). Ou nous ne voyons pas à travers la confusion, nos préjugés, nos idées arrêtées…….Il y a assurément des exceptions inspirantes.
Il faut se baser sur des donnés sûrs.

Moreau 4 octobre 2017 à 19 h 10 min

Le président Macron a des responsabilités mais il n’est pas responsable de tout. Comme on le sait avec les ravages de la pollution des déchets radio-actifs, des catastrophes climatiques terribles, voire avec toutes les conséquences de l’industrialisation, l’industrialisation est de plus en plus redoutablement néfaste, ruineuse, dangereuse.
Toutefois il y a de vrais besoins afin que l’Humanité puisse vivre décemment. Il faut la politique de sobriété de la production soit la rupture avec la politique de la diversité totale de la production et avec la politique de l’offre du tout business ; il faut l’industrialisation justifiée. D’où l’immense intérêt de l’Union Européenne dont l’excellent projet permet de faire de l’industrie justifiée, le commun industriel justifié ; tant des Etats-Unis d’Europe, c’est l’idéal pour l’industrialisation justifiée et le commun industriel justifié. La politique industrielle nationale quand on peut s’en dispenser est un crime contre l’Humanité à cause des conséquences sur le climat de l’industrialisation.
C’est tout ça que dirait Jean Jaurès en 2017, et il dirait aussi que pour résoudre nos problème on n’a pas besoin de Poutine à Berlin, puis à Madrid, et bientôt à Paris.
L’indépendance dans l’interdépendance qui est l’excellente disposition de monsieur Macron, il a tout juste en cela, c’est d’abord tout ça, donc le principe de l’indépendance dans l’interdépendance est parfaitement jauressien.
Il est possible de parler des sujets sans faire détester la présidence de la république à tout bout de champ parce que c’est mal de faire ça et Jean Jaurès dirait ça aussi.
Il ne faut pas exclure du sujet de l’industrialisation le volet du gigantisme parce est passé sous silence que monsieur Macron se réjouit de l’infrastructure de plus de 107 000 m2 du site de Amazon France à Amiens, il n’en est pas question dans la mascarade de l’indignation pro-industrielle ; alors que sans semer la détestation, ce gigantisme fait partie du gigantisme néfaste sauf démonstration contraire.
Il y a d’immenses différences entre la révolution d’art et les petites révolutions violentes ou très violentes, ou brutales, comme le libéralisme qu’elles prétendent corrigées. J’espère démontrer que c’est seulement l’Art qui permet de bien corriger le libéralisme. Su r internet il est dit que le site à Amiens de plus de 107 000 m2 est le prlus site d’Amazon France, ce qui veut dire qu’en France il y a d’autres sites Amazon France. Il faudrait peut être que les Françaises et les Français puissent voir une carte du gigantisme en France et dans chaque pays de l’Union Européenne pour réfléchir tant sous-informer c’est fausser tout débat.
Les Etats-Unis d’Europe sont l’idéal pour une coopération industrielle européenne foc alisée sur l’industrialisation justifiée. Il y a eu une Politique Agricole Commune (PAC), pourquoi n’avons-nous pas une Politique Industrielle Commune (PIC), et qui dit que ce n’est pas ce que veut dans ses ambiguïtés monsieur Macron : pic pac pic pac pic pac…
Les partis politiques français toujours arrosés d’argent alors que de l’argent pour vivre est refusé à beaucoup de gens et qui n’ont jamais su ce que c’est la pauvreté feraient mieux de s’occuper sérieusement de tout ça plutôt que de s’occuper de choses symbolisant le spirituel et les arts majeurs comme le drapeau de l’Union Européenne qui ne dérangeait personne à l’Assemblée nationale française.
La Révolution de l’Art, c’est aussi pour la fin mais pour la fin effective des Privilèges qui font des dégâts comme les fraudes fiscales. Alors bientôt pic pac j’espère.

Geraudet 4 octobre 2017 à 20 h 22 min

Ce jeune président aurait donc fait beaucoup de promesses, nous les découvrons.
Un homme seul uniquement à travers la confiance et la responsabilité qui lui est confiée peut tromper la démocratie, point n’est besoin d’autres instances.
Une appellation à connotation publique, ex : banque de France, ne veut pas dire que son propriétaire est public.
…. tout un monde, discret.

Moreau 5 octobre 2017 à 12 h 14 min

Nous ne pouvons pas laisser dire qu’un Français trompe la démocratie. Monsieur Laurent ayant dit que la démocratie était à refonder. Il faut parler vrai et juste, sans quoi il n’est pas possible d’avoir le communisme au label rouge Liberté Egalité Fraternité Universelle. Les présidents de la république pendant toutes ces années noires de la politique et monsieur Macron a pour destin d’en extraire la France, ont fait disparaître la démocratie d’où toute cette abstention qui ne manque pas de sens de la vie ; que ce soit en raison de leur santé psychologique respective, ou en raison de leurs fautes politiques et de leurs politiques insuffisantes.
Une banque n’est qu’une banque que le système bancaire soit du secteur privé ou du secteur public ; par contre tout dépend de l’enseignement scolaire et universitaire et de la culture réelle, culture des arts majeurs, partageable par toutes et tous grâce à l a la politique de l’éducation, au spirituel, et à l’associatif libre de la culture réelle.
Il faut laisser le président présider, le gouvernement gouverner, l’assemblée nationale faire les lois ; les huit premiers mois de cette alternance ne suffisent pas pour une première évaluation sérieuse.

Texier Laurent 7 octobre 2017 à 14 h 30 min

Merci pour texte , mais pourquoi vous les communistes ne revenez vous pas aux fondamentaux !!! Arrêtez le sociétal et occupez vous des travailleurs ! Soyez audibles pour nous les ouvriers , parlez de planification , de la fin du libre-échange et de la libre circulation des travailleurs . Mes parents ont travaillez dans une abattoir qui maintenant emploie au moins 50% de travailleurs étrangers … Soyez humain et arrêtez de nous mettre en concurrence avec le monde entier pour le plus grand bonheur des grands capitaliste !
Ne changez rien et vous n’aurez plus que des Sonia Nour avec vous …

Marlis Krichewsky 7 octobre 2017 à 14 h 39 min

Completement d’accord avec votre analyse. Macron roule pour la finance internationale et n’a rien a cirer des Français. On l’a helas compris trop tard, et puis: mlp n’etait pas une alternative. La France a un grave pbm d’emergence de leaders valables et eligibles.
O

Moreau 7 octobre 2017 à 21 h 49 min

Je ne suis pas d’accord et je dis pourquoi : ceux que les Communistes appellent les travailleurs et il est bon qu’ils soient bien traités, seront de moins en moins nombreux, monsieur Hamon a raison. Monsieur Macron est justement attendu tant il doit faire ses preuves sur la refondation du sociétal pour le sociétal excellent du vingt et unième siècle. Les Communistes devraient déjà avoir pleinement conscience que leur conception du communisme dans le vingt et unième siècle est complètement caduque au-delà même des ringardismes, qu’ils ont des résultats électoraux tout petits alors que les pays de l’Union Européenne auraient besoin d’alternance communiste républicaine universaliste du vingt et unième siècle. Bref les Communistes font du mal et en faisant du mal, ils stagnent, ils déclinent, et en continuant ainsi le communisme disparaîtra.
Donc ce n’est pas un problème de leader à moins de préciser que les Réciteurs d’histoire de règnes et de guerres, les avocats qui ne sont pas des grands avocats, et d’autres, font de piètres Hommes politiques et ce sont les personnes dupes qui leur font avoir de gros résultats et des places, mais la politique enfin, voyons, ce n’est pas ça ! Il faut donner la bonne définition au mot “politique” avant toute chose.
Et pour montrer que je ne néglige pas du tout la condition ouvrière, je le dis bien, ce dont les Ouvriers dans ce vingt et unième siècle ont le plus besoin, c’est que les Droits de l’Homme soient parfaitement appliquées, et que les lois dans les codes soient bien écrites, elles sont plusieurs à être mal écrites.
Nous avons en France trop de partis politiques au point que les gens ne savent plus combien, et ne savent plus ce que c’est une politique spécifique importante, et ça ne va pas. Il faut que les partis soient répertoriés sous une loi comparable à la loi 1901 ou à la loi 1905, mais par exemple ils ne doivent pas être répertoriés dans les associations asbl. L’abstention devrait le faire comprendre enfin, les gens veulent le changement, et ils veulent savoir quel changement va réussir monsieur Macron. S’il fait bien, il recueillera des bons résultats, s’il fait mal, l’abstention pourrait s’élever à 70 ou à 80% ; et les Communistes feraient bien de se demander quelle sera leur place dans tout ça. Ils auront été amplement assez prévenus. Qui sème du caduque récolte zéro. Les gens ne veulent pas le caduque même étiqueté “gauche” ou “communiste”, ils veulent le changement nécessaire et indispensable pour la vie en France et dans l’Union Européenne. Si monsieur Macron réalise le plus possible le changement nécessaire et indispensable dont je parle et si les partis continuent comme ils font depuis des années, des années, et des années, alors monsieur Macron pourrait présider aussi longtemps que Charles De Gaulle, aussi longtemps que Madame Merkel, et devenir peut-être président de l’Union Européenne. Il n’a pas d’opposition du vingt et unième siècle.

le.Ché 9 octobre 2017 à 11 h 10 min

Macron est entièrement responsable de la casse industrielle, il pouvait nationaliser STX et Alstom mais il ne l’a pas fait, pour la simple raison que c’est le Président du capitalisme mondialisé. Ce gars là n’a jamais été de Gauche c’est un copain à Attali.

alain harrison 24 octobre 2017 à 0 h 18 min

Macron est le grand fourreur de la République, comme Tsipras de la Grèce.
Podemos embarque avec la droite dans le cas de la Catalogne ????

Il y en a qui vraiment nous étourdisse, comme le coq de l’église au vent.
Visa le temps tua le vent.

En conclusion, M. le Hyaric:

«« c’est d’inventer dans le monde d’aujourd’hui, pour les secteurs industriels, d’échanges et financiers stratégiques, des formes inédites d’appropriations publiques et citoyennes »»

Cela se fera quand l’UE sera devenu l’UE sociale promis ?

««« d’inventer…..des formes inédites d’appropriations publiques et citoyennes »»»
Refaire la roue !

Et comment la France et les pays d’UE feront-ils cela ?

Décidément la non-action dégénère le fait de penser. Je le sais, parfois j’en souffre, tellement rien n’avance sauf le profit, les guerres interventionists…..et les sophistes.
Bientôt, le Vénézuéla sera sous les feux………
En Amazonie, des militaires US……….

Une chose est sûr, il y a bel et bien une conspiration qui se découvre….. les indices…il commence à pleuvoir.

A Moyen-âge, l’ignorance régnait sous les hospices de l’Église, aujourd’hui l’hospice a changé de nom mais capitalise toujours.

alain harrison 24 octobre 2017 à 21 h 28 min

Retour à un plaidoyer pour la Véritable Liberté, l’Art supérieure de vivre. Mais sans l’humilité de nos origines véritables, nous ne saurons mettre les Choses à leur juste place en reconnaissant nos erreurs et nos fourberies perpétuelles depuis l’hominisation, Maintenant, elles ne sont que sophistiquées.

Nous sommes le Pouvoir – Discours de John Trudell, poète et activiste

Beaucoup sont passés avant, beaucoup ont parlé avant, beaucoup ont essayé avant, mais ils n’ont pas réussi à rassembler, la raison étant qu’ils ont toujours tenté de changer les conditions sociales sans aborder la vrai question de notre relation primordiale à la Vie, à la Terre, au Vivant. Ce n’est pas la révolution que nous recherchons, c’est La Libération. Nous voulons être libres d’un système de valeurs qui nous a été imposé. Nous ne voulons pas participer à ce système de valeurs. Nous ne voulons pas changer ce système de valeurs. Nous voulons le retirer de nos vies à jamais*. Ce n’est pas la révolution que nous recherchons, c’est La Libération. Nous voulons être Libres.
Mais, pour que nous soyons libres, nous devons assumer nos responsabilités en tant que puissance, en tant qu’individu, en tant qu’Esprit, en tant que Peuple de la Terre. Nous devons aller au-delà de l’arrogance des droits de l’homme. Nous devons aller au-delà de l’ignorance des droits civils.
Sur Agovarox et autres sites.

««« la raison étant qu’ils ont toujours tenté de changer les conditions sociales sans aborder la vrai question de notre relation primordiale à la Vie, à la Terre, au Vivant. »»»

Quelle leçon pouvons-nous tirer de la Naissance sans Violence de M. Frédéric le Boyer décédé cette année. Quelle dimension réelle pour la survie de notre planète, que la reconnaisse de la nature intrinsèque du potentiel de l’humain, en tant que force de la Nature, d’agir adéquatement ? Mettre en place les conditions.

Voir.

Les nouvelles dimensions de la conscience, Stanislav Grof.
Section II. Choix d’un mode de vie plus épanouissant p. 249, paragraphe 4.

La naissance n’est-elle pas le passage fondamentale ?

* Nos valeurs ajoutées: les technologies intrusives.

alain harrison 24 octobre 2017 à 23 h 28 min

Il y a au moins deux choses….. à reconnaître, sinon nous continuerons à nous instrumentaliser.

Que la cause des causes des malheurs humains réside dans l’exploitation de l’homme par l’homme, quelque soit l’habit. Il n’y a pas de bons et de mauvais exploiteurs, il n’y a que des exploiteurs.
Et ce gouvernement est institutionnel et illégitime.

Visa le temps tua le vent.

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