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Le second tour des élections régionales a largement confirmé la sanction infligée à la droite sarkozyste. Plus de dix-neuf ministres étaient engagés dans ces élections. Tous ont été battus. A cela s’ajoute un haut niveau d’abstention et de bulletins blancs, manifestant une sérieuse défiance envers le pouvoir. Mais le silence des urnes est aussi une alerte des catégories les plus populaires, vis-à-vis de la gauche. La nette victoire de la gauche rassemblée au second tour est à la fois la manifestation du rejet de la droite sarkozyste, la satisfaction du bilan des régions et un appel à faire autre chose face à la crise du capitalisme..
Le score de l’extrême-droite est à nouveau très inquiétant. Il se nourrit des déceptions, de la violence de la crise et de ses souffrances sociales, mais aussi de l’attitude du pouvoir qui a repris une partie des thèses lepénistes.
La gauche rassemblée est maintenant en responsabilité dans la grande majorité des régions. Elle doit répondre à la demande des électrices et des électeurs, comme à celles et ceux qui ne se sont pas déplacés, pour améliorer dans le cadre des compétences et des moyens des régions, la vie des gens, défendre l’emploi, la vie rurale, les services publics, l’école, la santé, les producteurs agricoles familiaux.
Les élus de la gauche devront se mettre au service de toutes et tous dans l’action la plus unitaire possible. Les populations rurales ont fait part de leur désarroi, de leur profond mécontentement contre la baisse continue des prix agricoles à la production, l’endettement, l’inadmissible faiblesse des retraites, la pauvreté qui rode de plus en plus dans les villages. Et le projet de nouvelle modification de la Politique agricole commune aggraverait encore la situation des paysans et celle de l’emploi, si elle se faisait dans le cadre actuel de la concurrence de tous contre tous.
De même, la gauche doit sortir du concept « d’euros-régions » en compétition entre elles pour attirer les capitaux. Elle doit au contraire promouvoir une coopération entre régions pour des projets communs, utiles à l’emploi, au développement rural, au progrès social.
A l’opposé de ce que disent les ministres et les responsables de la droite depuis dimanche, le pouvoir doit tenir compte des messages des électeurs. Ceux-ci disent leur refus de l’injuste bouclier fiscal, de l’augmentation permanente des prélèvements sur les familles comme les franchises médicales ou les forfaits hospitaliers alors que les cadeaux se multiplient pour les plus riches et les banquiers.
Et ce n’est pas d’un petit remaniement du gouvernement dont ont besoin les populations, mais d’un vrai changement de cap : celui qui consisterait à se mettre au service du peuple et non plus au service des banquiers.
Le pouvoir doit renoncer au projet de démolition du droit à la retraite à 60 ans ou à la contre réforme anti-démocratique des collectivités territoriales, ainsi qu’au projet de taxe carbone ou de création d’une TVA dite « sociale ».
Il est fait beaucoup de bruit autour de la prochaine présidentielle. Certes, celle-ci est importante et la gauche doit préparer un projet alternatif favorable aux familles populaires. Mais c’est sans attendre qu’il faut aider les gens à se défendre contre la crise du capitalisme, obtenir des améliorations en faisant reculer le pouvoir de droite, dans l’unité populaire la plus large possible. Nous en serons !
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J’en serai aussi.
Je m’y prépare tous les jours et concocte mes modestes contributions à “l’évolution révolutionnaire” qu’il nous faut engager dès maintenant, dès 2012. C’est demain,quelques centaines de jours
Socialisme du 21ème siècle?, post-capitalisme?, Nouveau Front Populaire?,Nouveau Programme commun de gouvernement?
Il faut unifier les “candidats à l’unification” de la Gauche de changement et des écologistes de gauche.
Marchons, marchons: ensemble, pas séparément: pas seulement pour “frapper ensemble” un système et un pouvoir, qui se remettent toujours de ces coups portés sans stratégie. Mais pour changer de Pouvoir, en vue de changer le système.
Car ce n’est pas sarkozy, ni Fillon I,II,II,IV qui peuvent “changer de cap!”: c’est la Gauche.
D’accord avec Patrick sur le fond. Maintenant j’ai une grosse interrogation sur la forme : le Front de Gauche est-il la solution ?
Au régionale combien d’élu communistes avons nous perdus ?
Comment influer sur la politique mise en place par le PS et les verts qui sont eux en position de force ?
Le Front de Gauche fait une place trop importante au PG qui sans l’apport des communistes n’ait rien.
Remontons en arrière et analysons le Programme Commun et comment il a participé à la monté en puissance du PS. De plus le Front de Gauche n’est-il pas une manière détournée de faire changer le nom du parti. J’ai participé au débat du dernier congrès et le vote des communistes n’a pas été respecté : le nom Front de gauche n’a pas été celui retenu par le congrès et chez beaucoup de personnes il y a confusion entre Front de gauche et PG.
Pour moi, l’ouverture du parti vers d’autres forces est une bonne chose mais il ne faut pas s’ouvrir aux seuls partis politiques qui n’ont qu’une ambition : s’est avoir le plus d’élus possibles à notre détriment, mais d’aller vers le milieu syndical et associatif.
Oui, nous avons besoin de cette unité, qu’on a vue poindre pendant les régionales.
Sur ces bases, un collectif de campagne (PCF, PG, NPA, Fase, OC) s’adresse aux autres et propose la construction d’un Front… Populaire Anticapitaliste!
L’appel est ici:
http://www.ripostonsensemblemaintenant.fr
Les explications là:
http://www.frontpopulaireanticapitaliste.fr