Une journée en Lot et Garonne ( suite)

le 12 août 2009

Au terme d’une journée de rencontre avec des producteurs ,des coopérateurs , des élus du Lot et Garonne ,je dois conclure que les situation des travailleurs de la terre est encore plus dramatique que je ne le pensais .J’ai découvert un désastre organisé par le libre-échangisme ultralibéral mondialisé.

Le cout de production du kilo de tomate est de0,70 a 1 € il est payé 0,45€ aux producteurs .le cout de production d’une salade est de 0,30€ ;elle est payé 0,20 € aux producteurs .Ce matin les pommes de terre acheté a la ferme était payé 0,5€ aux producteurs , Au même moment un supermarché distribuait dans le département un prospectus ou ces mêmes pommes de terre étaient vendues aux consommateurs 0,99€. Scandaleux . Et c’est ainsi dans chaque filière de production.

L’unes plus important producteurs de lait du département que j’ai rencontré a demandé le RSA pour pouvoir “tenter” de survivre, idem pour un autre qui lui est éleveur. Bref nous avons là un condensé des décisions de cette Europe capitaliste et de sa concurrence de tous contre tous. Car ces baisses de prix ; ces méventes sont le résultat du refus de mettre en place des calendriers d’importation négocié entre les pays de l’union ;du refus de la mise en place de prix minima intra -européen et d’harmonisation sociale par le haut . Toute la journée on m’a parlé d’une Europe inhumaine “machine bureaucratique». Le refus de cette Europe là est très profond. Cela ne signifie en rien que ces agriculteurs refusent l’idée d’un projet européen autre .Et puis il y cette goutte d’eau de 500 a 700 millions D’Euro par cette commission de Bruxelles. Personne ne peut comprendre que le ministre de l’agriculture s’est empressé de se coucher devant cette injonction Nous demandons avec force au gouvernement français de résister aux inadmissibles injonctions de la commission Barroso.

2/Ce n’est pas 15 millions d’euros dont ont besoin les producteurs de fruits et légumes pour compenser les pertes mais au bas mot 250 a 350 millions.

3: mais au delà les paysans refusent ces aumônes. Ils souhaitent des prix qui leur permettre de vivre

4/ En situation de crise le gouvernement doit déclencher le mécanisme dit du “coefficient multiplicateur” qui empêchent les centrales d’achat de multiplier les prix par 3 ,4 voir 7 entre le producteur et l’étal du supermarché.

5/Face a une telle crise le gouvernement doit déclencher ce que l’on appelle la clause de sauvegarde qui permet de se prémunir contre des importations abusives destructrices de notre potentiel humain et productif. Comme pour tous les salariés aidons les agriculteurs ; solidarisons les paysans et les consommateurs. Ne Laissons pas diviser la société et le peuple face aux puissants. Ces agriculteurs viendront a la rencontre des populations de la région parisienne Ce 20 aout. Rendez vous a Ivry pour une vente de leurs produits au juste prix.


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