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Salah ! Ce prénom devenu si familier à la faveur d’un grave déni de justice commis par l’in-justice israélienne qui a inventé cet immonde concept de « délit d’intention terroriste » pour jeter ce jeune franco-palestinien dans la noire nuit d’une prison israélienne. On lui reprochait simplement d’être passé devant la maison d’un rabbin orthodoxe.
Cela se fait au pays qui, chaque minute qui passe, se moque, bafoue, piétine le droit international en toute impunité. Un « délit d’intention » ! Quelle mascarade ! Pour voler une part de la jeunesse de Salah. Cet âge, dix-neuf ans, où un jeune croque la vie à pleines dents, s’amuse avec ses amis, étudie, aime. Quel paradoxe ! Ce prénom qui traduit en français signifie « intégrité », « vertu » ou « droiture ». On ne peut en dire autant du premier ministre israélien qui sévissait quand Salah fut jugé. Celui-ci est en prison pour … corruption.
Salah, ce prénom qui est passé de bouche en bouche, de rue en rue, de comités de soutien jusqu’aux frontons des mairies, de voix d’artistes en actions de mouvements de jeunes. Il s’est mué en un immense mouvement de solidarité. Il est devenu l’unité de mesure d’une injustice, longue de six ans neuf mois et sept jours. C’est ce puissant élan de sympathie, transcendant les opinions politiques et religieuses, qui a permis enfin d’ouvrir la porte de sa prison et de briser les chaînes qui le retiennent. Le comité de soutien qui a porté cette cause pour la liberté, animé par Jean-Claude Lefort, fait honneur à la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen.
En rappelant chaque matin depuis 2453 jours cet enfermement, avec la photo souriante de Salah accrochée à l’une de ses pages, notre journal peut s’enorgueillir d’avoir participé à briser les murs du silence restés longtemps aussi épais que ceux de sa prison. Dans quelques heures, Salah va pouvoir embrasser et serrer dans ses bras sa maman, son papa, ses frères et sœur dans leur maison, à Jérusalem-Est, dans sa Palestine. Notre cœur battra à l’unisson de leur émotion et de leur joie. Et notre esprit restera en osmose avec les écrits de prison de Salah Hamouri pour la justice et la démocratie.
Cinq cents prisonniers politiques sont libérés en même temps que lui. Nous n’aurons de cesse que d’agir pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, dont la figure de proue Marwan Barghouti.
Avec une incroyable volonté, il ne se sera jamais découragé. Toujours, il aura porté au cœur les combats communs pour la Palestine. Autour de sa prison, Salah aura entendu le tumulte des vents du changement. Celui des peuples arabes qui s’émancipent aussi du joug de leurs gardiens de prison qu’ils ont destitués.
Partout dans cette région, se cherchent de manière chaotique, parfois douloureuse, les voies de l’émancipation humaine. Les portes de la prison de Salah Hamouri s’ouvrent au moment où l’enjeu de la reconnaissance de la Palestine comme 194ème Etat de l’Organisation des Nations-Unies anime un grand débat mondial. Que la Palestine ne reste pas enfermée dans cette prison construite par les mêmes geôliers qui ont retenu Salah.
Bienvenue à Salah. Merci à toutes celles et ceux qui auront forcé les portes de sa liberté.
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J’espère que ce jour restera gravé dans les annales et je propose que son nom et son histoire soit dans les dictionnaires.
J’attends avec impatience des photos de cette liberté retrouvée, en espérant que nous en aurons.
Que la vie soit belle pour toi Salah.
que justice lui soit rendu et que les fauteurs soient soient mis devant le fait acompli
de pere et de mere Martiniquais en 1957 j’ai ete mis pour terroriste car je suis ne en algerie de pere millitaire de carriere a El Biar alger dept 99dans la marin enationale motif complicite avec les fellagas Alors pouruoi changer ce qui peut perdurer Le pire c’est que j’avais une accreditation de la marechal Leclerc Mon pere etant un officier de la 2° DB