Refuser les pleins pouvoirs au Président

le 14 juin 2017

-"La perspective d’un groupe à l’Assemblée nationale reste ouverte avec la mobilisation des quartiers populaires et de la jeunesse"

L’accumulation des déceptions, des souffrances et le manque de perspectives combinés à une mécanique institutionnelle écrasante qui donne la primauté au Président de la République, continuent de produire un puissant cataclysme. La disposition des forces politiques est totalement bouleversée. Les deux partis hier dominants et qui prétendaient installer un bipartisme à la française sont écartés de la scène. De chacun d’eux sont sortis d’anciens ministres et élus pour rallier le nouveau parti de M. Macron afin d’échapper au naufrage et de se faire réélire. Confirmation éclatante, comme nous n’avons cessé de le relever ici, qu’il n’y avait pas de désaccord fondamental entre eux. C’est ainsi que les candidats portant le label du Président de la République réalisent le score le plus élevé. Ils seront, après le deuxième tour, rejoints par d’autres, venus des deux camps, qui piaffent d’impatience d’abandonner leurs anciens positionnements respectifs.

Au total, beaucoup, beaucoup de députés voteront, au plus vite, de mauvaises lois contre le monde du travail et de la création, contre les chômeurs et les jeunes ! La correction de l’unanimisme parlementaire en préparation ne peut venir, d’ici dimanche, que d’une mobilisation exceptionnelle de celles et ceux qui ne se sont pas déplacés au premier tour. Dans les circonscriptions qui le permettent encore, ils ont le pouvoir d’élire des députés qui se battront contre les multiples projets de régression sociale et démocratique que le gouvernement dirigé par la droite a, par calcul, refusé de mettre sur la table avant les élections législatives. Rarement leur engagement personnel aura été aussi concret et décisif. Il ne sera possible qu’en surmontant les effets d’une propagande de tous les instants qui vise à les convaincre que tout est joué et que l’élection des députés est somme toute secondaire dans un pays où le Président, une fois élu, décide de tout. Propagande dont l’efficacité explique, pour une part, un niveau d’abstention inconnu dans une élection législative depuis … l’instauration du suffrage universel en 1848 !

C’est en quelque sorte à une attaque insidieuse contre la démocratie, contre le régime parlementaire, et par voie de conséquence contre la souveraineté populaire à laquelle nous assistons. Ce « retrait » des classes populaires a une profonde signification qui devra faire l’objet d’une profonde analyse. Non seulement ce n’est pas un bon signe pour la démocratie, mais tout indique que la crise de la représentation politique ne s’est pas évanouie avec l’élection de M. Macron. Elle pourrait même s’amplifier dans quelques mois quand nos concitoyens découvriront que, derrière de nouveaux visages, c’est la vieille politique au service des puissances d’argent qui s’appliquerait à partir de la caution d’une Assemblée Nationale devenue la simple courroie de transmission du palais de l’Elysée. Pourtant, après n’avoir réalisé qu’un quart des voix à l’élection présidentielle,  le parti du Président n’en recueille là que le tiers. Un score appréciable mais qui n’autorise pas à conclure qu’une majorité de nos concitoyens approuve les projets d’ordonnances pour précariser encore plus le travail et affaiblir la défense des salariés, augmenter la contribution sociale généralisée tout en abaissant l’impôt sur les grandes fortunes,  pour instaurer un État d’urgence permanent ou encore réduire le nombre d’agents des services publics. En vérité il n’y a ni adhésion, ni élan supplémentaire en faveur du Président de la République. Il tire sa force de l’abstention et de la trop grande division des forces de gauche qui se réclament de la transformation sociale et environnementale.

Même affaiblie, l’extrême droite reste une force importante dont les idées de division, de haine, de racisme doivent être sans relâche combattues. Malheureusement, la gauche ne sera pas présente dans un nombre important de circonscriptions.  Raison de plus pour relever le défi, là où c’est encore possible, en unissant les forces qui se sont portées au premier tour sur la France insoumise, le Parti communiste, des socialistes, des écologistes, de l’extrême gauche, augmentées de celles et ceux qui se sont abstenus. Il n’y aura pas de troisième tour alors que la perspective d’un groupe à l’Assemblée nationale reste ouverte avec la mobilisation des quartiers populaires et de la jeunesse, de tous ceux qui ont fait le choix de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Il s’agit ni plus ni moins que de corriger les effets dévastateurs du présidentialisme et de faire vivre le pluralisme politique indispensable à la vie démocratique. Donner les pleins pouvoirs à un seul homme n’appartient pas à notre patrimoine progressiste !


17 commentaires


Julien Ranecroy 16 juin 2017 à 21 h 56 min

Pas question que je vote pour un candidat socialiste, quelle que soit la situation.

Bastien youri 16 juin 2017 à 23 h 29 min

Pour moi c’est le choix entre LR ou alors PS qui fera partit de la majorité présidentiel. Donc je vais choisir l’abstention comme au 2ième tour des présidentielles.
Par contre pour ceux qui ont encore un candidat en lisse et qui sera dans le camp de l’opposition…. ALLEZ VOTER…. c’est notre dernière chance à tous.

alain harrison 17 juin 2017 à 5 h 36 min

Bon, les astinages, toujours et encore. Pas de solutions en vue……KAPUT, je dirais même plus l’auto-kaput programmé, que voulez-vous le méta conditionnement oblige.

Bon , c’est simple, la gauche a saboté elle-même le programme du CNR au lieu de s’employer corps et âme à appliquer, ce que J’appelle L’Appel de Jean Jaurès: Pour Jean Jaurès………..
……(devoir de philos).
Sarkozy a fait pire que son prédécesseur, Hollande-PS a fait pire que Sarkozy et Macron fera pire que tous réuni, les conditions sont réunis ?!

Les deux Busch ont fait pire que leurs prédécesseurs, Obama a fait pire que les deux clones et Trump fera pire que tous réuni, les conditions sont réunis.

L’Amérique latine dans le giron du Moyen-Orient.

Les Peuples ont leur responsabilité et leur dieu les jugera, car dieu est le mystère de l’homme et l’homme est le mystère de dieu.

Décidément, je suis heureux d’avoir lu ce que j’ai lu. Mais l’humanité est triste à voir, surtout les éduqués, qui ne comprennent pas le sens du savoir et de la connaissance, relégué au banc des ambitions, du sentiment se supériorité, des demis vérités, des contorsions dialectiques et des astinages ad nauseam, parfois je tombe dedans, mais je reviens aux solutions, les seules qui peuvent nous guider.

anne 17 juin 2017 à 11 h 09 min

pas de vote pour moi demain : dans ma circonscription c’est la joute entre EM et FN.. 48 voix d’écart….j’avais bien vu la semaine dernière qu’il y avait peu de monde comparé aux 2 tours des présidentielles , mais vraiment je ne m’attendais pas à ça : je n’irai pas voter , je crois qu’il me faut remonter à Pompidou pour me retrouver ds cette situation..
vous parlez d’un “retrait” des classes populaires : oui, et moi l’image me parle comme celle d’un tsunami : la vague est à venir mais elle sera terrible.
Tout est à craindre de ces gens, ce sont à la fois des traitres et des mercenaires : quand JLM dit :” Résistance ! “, n’y a-t-il que les anciens comme moi qui entendent l’écho de ce qui se prépare..FI je suis, FI je reste.

BOUDET Pierre 17 juin 2017 à 11 h 20 min

Si nous en sommes dans cette situation dramatique c’est bien en raison du refus systématique de la FI de faire alliance avec d’autres composantes de la gauche qu’il considère impure, malgré toutes les propositions d’union nous avons essuyé un refus catégorique nous faisant traiter de MORT et de NÉANT, alors voter pour cet assassin de la gauche est exclu, qu’il poursuive son parcours solitaire et égocentrique il aura tôt fait de disparaître des écrans

anne 17 juin 2017 à 19 h 54 min

je comprends votre colère,et autant que je m’en souvienne, ces mots signaient les relations détestables qu’entretiennent ces 2 dirigeants;
je n’ai pas le temps de me laisser polluer par des querelles insondables: nous avons tous bien mieux à faire.
De quoi apaiser (j’ai pas dit ramollir ou nier..) et comprendre, et poursuivre :http://www.regards.fr/qui-veut-la-peau-de-roger-martelli/article/pcf-et-france-insoumise-donnees-complementaires#comments

alain harrison 20 juin 2017 à 18 h 31 min

Bonjour anne.

Bon, j’ai suivi le lien et j’ai retenu ce commentaire.

Oh Roger, arrête avec ta fable de “gauche de gauche” C’est terminé cette affaire, il serait grand temps que tu l’assimiles.
La France Insoumise ne parle pas à la gauche de gauche, elle parle au peuple. Comment faire autrement si nous voulons qu’un jour ce peuple s’émancipe et batte l’oligarchie ? Dans la France Insoumise la majorité des activistes sont des citoyens non engagés dans un parti politique et ils ne veulent pas y adhérer. Un certain nombre n’a que faire de cette classification de gauche et de droite. D’ailleurs ou classer Macron et son mouvement ? A droite, à gauche, au centre, ailleurs……Simplement au service du capitalisme. Et bien la France Insoumise est au service du peuple contre le capital prédateur. Si réellement tu veux faire l’effort de comprendre ce que nous représentons, je te conseille de lire l’Ère de peuple. Quand au pcf, je crois que si ses adhérents ne virent pas la direction actuelle, le parti disparaitra des radars de la politique française. C’est bien engagé. Il suffit de voir l’appel de Pierre Laurent pour Vallaud Belkacem pour se rendre compte que la confusion est à son comble dans cette direction. Il appelle à voter pour une ministre de Valls qui soutenait celui-ci durant la primaire. Elle osait écrire à son sujet cette phrase incroyable pour celui qui a utilisé le 49.3 pour imposer la très impopulaire et réactionnaire loi “travail” ” Je cite : « Manuel Valls est surtout l’héritier de ces femmes et hommes de gauche qui ont le courage d’assumer jusqu’au bout l’exercice du pouvoir et ses difficultés en faisant la preuve, en actes, de la force de leurs convictions. » Cela ne semble pas être le cas de N.Vallaud Belkacem qui hier soir expliquait que sans doute le gouvernement aurait du être plus attentif à l’opposition massive concernant la loi El Kohmri. Il faut avoir le courage d’assumer jusqu’au bout l’exercice du pouvoir disait-elle. Et bien qu’elle assume et que Pierre Laurent fasse définitivement le choix de savoir de quel côté il se situe. Il aura l’occasion de choisir de proposer au PCF de se ranger dans l’un des mouvements de recomposition du ps et de certains écologistes avec B. Hamon ou . Hidalgo ; ou de choisir de rejoindre le mouvement de la France Insoumise tout en préservant son organisation.
choucroute Le 15 juin à 10:42

Et je suis d’accord.

La diaspora de la gauche a une occasion avec la FI, et JLM est un grand orateur pour passer le message, de s’unir «« sur un programme efficient »» dans la mesure que la diaspora saura

Penser le découplage
«« Je crois qu’il existe une approche à la fois respectueuse des autochtones, qui facilite le passage à la souveraineté […]. C’est l’approche du découplage des deux questions : la question de la souveraineté et la question autochtone.
Lors des résolutions de l’Assemblée nationale de 1985, le Québec a été le premier gouvernement au Canada à reconnaître l’existence des nations autochtones. Depuis, ces nations s’expriment et affirment de cent façons qu’elles refusent de voir leur sort décidé par d’autres et imposé d’en haut. Ce n’est pas tant la souveraineté du Québec qui »»
http://jflisee.org/sortir-de-lambiguite-autochtone-une-suggestion/#comments

S’unir, ce n’est pas se renier.

Vive la Constituante
Vive le nouveau pacte Social
Vive le nouveau paradigme économique (une expertise: la cotisation du programme du CNR)

alain harrison 17 juin 2017 à 18 h 15 min

La gauche pris de court crie à se

«« relever le défi, là où c’est encore possible, en unissant les forces qui se sont portées au premier tour sur la France insoumise, le Parti communiste, des socialistes, des écologistes, de l’extrême gauche, augmentées de celles et ceux qui se sont abstenus. Il n’y aura pas de troisième tour »»

Le PCF et les écologistes ?!?
Les écologistes sont dans le clientélisme, ils passent à côté de la vue d’ensemble.
Le PCF a pris l’habitude de l’opportunisme.
Les socialistes sont disqualifiés, PS oblige.
FI n’a pas aboli la verticalité.
L’extrême gauche est encore en 1917.

Bon, la gauche a à faire le bon diagnostique, l’auto-diagnostique, car elle est à la case départ.

Pendant ce temps, la droite-argent se paie tout et rien, et se répand.
Elle a des outils concrets et innove: l’entreprise progressiste, UBER-économie de partage, l’individu entrepreneur et les 10 avantages, les pseudo coopératives (à action,..)…… Le libéralisme a le vent dans les voiles: le vent de la pensée unique bien ancré dans les moeurs: le conditionnement fini. Et quoi encore……..

Tout ça c’est de la psychologie BEHAVIORALE appliquée.
Cette psychologie utilise tous les leviers pour conditionner. C’est une psychologie anti-démocratique. Elle a des applications santé mais dans des domaines restreints, et encore, elle est palliative. Bien lire avec attention (voir le vrai du faux et le faux du vrai__Krishnamurti)
les trois livres suivants de Stanislav Groff.
Royaume de l’inconscient.
Psychologie transpersonnelle (Dans les branches de la psychologies, voir les aberrations, dans les années 70-80, encore beaucoup d’exaltation spirituelle sans condition ?!)
Les nouvelles dimensions de la conscience.

Il ne faut as oublier qu’au XIXe siècle, les tables tournaient à plein. Puis avec le XXe siècle, les soucoupes volantes. C’est un phénomène qui semble suivre les courbes du courant économique !?

Le cerveau a encore bien des choses à nous révéler. Donc attention aux conclusions hâtives.

Revenons à la réalité quotidienne.
La gauche qu’est-ce qu’elle a de concret, de cohérent, d’efficient à proposer ? Et de radicale, parce que le libéralisme est de plus en plus radical et extrême dans ses propositions du changement, dont le non-changement et de rétrograder vers le Moyen-Âge.

alain harrison 17 juin 2017 à 18 h 24 min

Crime, la FI permettait de sortir de tous les coups bas gauchistes, mais faut croire que les militants n’ont pas vue.
Continuer à imiter vos têtes pensantes (les élites des partis), je veux dire les comportements d’intérêts idéologiques sans solutions concrètes.
La droite c’est l’UE, l’euro, le capitalisme et l’OTAN.
La gauche c’est quoi ?

Je vois que la vue d’ensemble et le questionnement ne fait pas parti de vos outils, en plus aucune solution.
Le programme du CNR?
Pour vous, est-ce une idée ou un fait ? Krishnamurti.

Duprat 18 juin 2017 à 8 h 54 min

Très utile analyse qui sort du cadre du seul point de vue du PCF et c’est tant mieux et c’est attendu. Merci

alain harrison 18 juin 2017 à 19 h 44 min

Une bonne chose ?
Jean-Christophe Cambadélis quitte le bateau PS ?!

Les Républicains 101 sièges. Avec combien de votes ?
La “bonne ” droite ” sera bien piégée comme opposition ?

L’UDI…………….. KAPUT !?
François Baron

30 siège pour la FI-PC et () pour le PS………

Le FN ?

Tout n’est pas joué à cette heure.

Avec 57% d’abstention.
Les conditions sont réunis pour une Constituante ?!
Mais comment aborder cette question ?
Un nouveau Pacte Social ?
Un nouveau Paradigme Économique ?

La gauche doit se concentrer sur les grands enjeux et leurs effets sur l’ensemble. Premier temps.
Deuxièmement.
Méthodiquement aller vers la périphérie.
La Constituante.
Le Pacte Social.
Le paradigme économique.

La logique des choses.
Ne pas mettre la charrue devant les boeufs.

Définir et circonscrire ces trois enjeux, en voir les dimensions et les interrelations.

C’est la Constituante qui permettra de mettre à plat la Ve Rép.

Comment aborder et concevoir ce triptyque ?

Il y a plusieurs canevas de la Constitution. 2 ou 3…….

De toute façon, la méthode sera de mise pour aborder ce triptyque.

Au Vénéuéla, M.Maduro a la sagesse de la dernière chance pour le dialogue, et cela malgré la monté du carnage de la droite fasciste (qui forme la droite fasciste ?).
La Constituante (la Constitution en indique la mise en place) citoyenne-travailleur……..

D’abord, indiqué ce qu’est la Constitution, ce n’est pas un symbole, mais la base fondamentale de tout pays, et ce que cela signifie dans la réalité, du point de vue du Droit, entre autre. Que le Droit peut y être refondé. La Constitution est la première et dernière liberté.
Ici, je m’inspire directement du livre: Première et Dernière Liberté (Krishnamurti).

À vous de voir !

alain harrison 18 juin 2017 à 19 h 58 min

Le PS avec 34 sièges continuera de démolir de la gauche.

Les 30 sièges du FI-PC….F, division ? ou cohésion ?

La gauche n’est pas sorti du bois.
Le combat sera au niveau des idées battus en brèche par la cacophonie et la Crise…..
Dissolution du Parlement.
Espérons que la saine démocratie aura raison de cette élection tronquée, à la quelle les médiats de masse ont participé sans coup férir.

57% d’abstention, enfin une réaction saine ?!

Vive la Constituante citoyenne-travailleur, vive le nouveau Pacte Social, vive le nouveau paradigme économique.
Vive la VIe République.
Vive la Constitution Citoyenne-travailleur.

Vive la Crise Parlementaire.
Mais le Peuple le sait-il ?
Mais le Peuple le voit-il ?

alain harrison 19 juin 2017 à 0 h 15 min

Bonjour.

Une élection malsaine qui se répète, à l’élection de 2012 avec 56 % d’abstention.

Macron a 18% du suffrage avec 361 sièges, peut-on réellement parler de députés ?

Après tout l’État de droit français, n’est pas sorti de l’époque monarchiste. C’est un Monarchie point barre.
La différence aux autres époques, ce sont les progrès techniques.
Avec des catégories de hauts salaires-consumérisme.
Une classe moyenne qui va du moins confortable au plus confortable.

Voilà ce qui représente grosso modo l’ensemble des pays développés occidentaux, avec le droit de s’exprimer comme bon lui semble encore pour un temps.
Déjà s’installe des mécanismes de l’expression sociale concernant par exemple la manifestation pacifique de plus en plus codifiée versus le discours plus ou moins utilisé: la population est prise en otage par les manifestants, ou les effets sur l’économie, les pertes économiques……..

Et les attaques diversifiées contre les acquis des peuples, sinon les peuples eux-mêmes, se multiplienT.

J’en reviens au Vénézuéla où le processus de démolition est en marche, mais que des initiatives du président Maduro (sous l’hospice de la Constitution légale reconnu au plan du droit international ONU) pour contrer les violences qui s’intensifient organisé par la droite fasciste. Cela devrait être reconnu, du moins par la diaspora de la gauche dans le monde. Au premier la France ?! Hélas, la mémoire oublie. N’y a-t-il pas eu une grande Révolution au……
et un programme d’après guerre qui…….
Enfin, comme le libéralisme, regardons vers l’avenir.

Les processus progressistes qui n’affrontent pas directement le pouvoir médiatique et l’hégémonie culturelle sont-ils viables ?
: Andrés Mora Ramírez est chercheur

Sans chercher plus loin des exemples, le Réseau O’Globo, la chaîne de médias du Brésil la plus influente et la plus puissante augmentée et renforcée sous la protection de la dictature a récemment admis qu’il a utilisé des informations « imprécises » pour couvrir la soi-disant existence de comptes off shore au nom de Lula da Silva et de Dilma Rousseff pour recevoir l’argent de pots-de-vin.
Ni O’Globo ni les procureurs qui ont mené l’enquête n’ont présenté une seule preuve pour soutenir les accusations contre les deux ex-présidents : un mensonge dans toute sa splendeur utilisé comme arme politique reproduit jusqu’à plus soif et dans une mauvaise intention par les médias hégémoniques à l’intérieur et hors du Brésil qui a donné des prétentions et des « arguments » au honteux procès de destitution contre Rousseff. Tel est le modus operandi de l’offensive de restauration.

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/06/17/les-processus-progressistes-qui-naffrontent-pas-directement-le-pouvoir-mediatique-et-lhegemonie-culturelle-sont-ils-viables/

alain harrison 19 juin 2017 à 0 h 51 min

Autre passage.

«« Comme l’explique bien le journaliste Martín Granovsky, « l’itinéraire de la justice et la dénonciation journalistique en tant que pouvoir moral supérieur » font partie du bélier utilisé pour « produire le pire de la démocratie qui est de la laisser à la charge des chefs d’entreprises déguisés en bienfaiteurs publics. » »»

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/06/17/les-processus-progressistes-qui-naffrontent-pas-directement-le-pouvoir-mediatique-et-lhegemonie-culturelle-sont-ils-viables/

alain harrison 19 juin 2017 à 5 h 30 min

Voici un commentaire qui me questionne.

«« .SVP pas lui, il nous a déjà coûté assez cher. C’est un jeune idiot »»
Au sujet de Gabriel Nadeau-Dubois nouvellement élu au sein de QS (Québec Solidaire).

Et il y a pire comme commentaire insignifiant.

Certains les font comme exutoire sans plus, mais d’autres inspirent la mentalité de ceux qui les écrivent. Je me demande si cette mentalité n’est pas le bassin du fascisme, un esprit sans analyse, primaire et qui semble sous-tendre une frustration propice à un engagement fasciste, dans la population. Il y a clairement un manque d’éducation. Au regard des coupures reconduites périodiquement dans l’éducation, et toujours quand approche les élections, le même parti remet de l’argent dans le circuit éducatif, mais toujours moindre aux coupures. Une pratique pour la privatisation par la bande. Le libéralisme agit en se basant, qu’il y a tellement de choses qui se passent que ça passera sous le radar concernant la population. Une pratique systématique et facile, puisque l’équilibre budgétaire n’est jamais atteint, du moins à court terme. Le temps de prendre une marge de profit ?!

alain harrison 19 juin 2017 à 6 h 14 min

«« Donner les pleins pouvoirs à un seul homme n’appartient pas à notre patrimoine progressiste ! »»

Mais c’est quoi le progressisme ? Le défunt programme du CNR.
Puisque la démocratie, le terme a été dévoyé de tout bord tout côté, le terme progressiste, ça reste à voir ?! Voir les entreprises progressistes mijotés par certains du PS.

Non, non, vous n’avez pas compris , ce sont les solutions concrètes dans un programme bien articulé et démonstratif que tous peuvent reconnaître.

Le Vénézuéla reconnaît ses erreurs, et la Constituante peut non seulement redresser, mais ouvrir sur le pouvoir citoyenne travailleur. Mais ça va être tout juste ?!

Et la France a “infiniment” plus de potentiel…….. Tout réside dans la conscience, on voit ou on ne voit pas ?!? (…………). Le réflexe conditionné.

alain harrison 19 juin 2017 à 20 h 00 min

Tab…la gauche qui a peur de la gauche. CADTM

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