Rambouillet : horreur et solidarité

le 24 avril 2021

Le lâche et ignoble assassinat d’une fonctionnaire de police au plein cœur du commissariat de Rambouillet nous bouleverse. Nous adressons à la famille de la victime, à ses proches et à l’ensemble de ses collègues nos condoléances attristées et les assurons de notre total soutien.

Un nouvel acte atroce frappe une nouvelle fois le pays et l’ensemble de nos concitoyens. Si les motivations de l’assassin ne sont pas encore élucidées, ce meurtre arrive après tant d’autres, similaires et frappés du sceau du terrorisme islamiste, qui mettent nos nerfs à très rude épreuve.

En ces instants douloureux, il est impératif de faire bloc et corps autour de l’ensemble des fonctionnaires de police, une fois de plus endeuillés par un acte barbare. Insistons tout autant auprès de nos concitoyens pour que la raison continue de présider à nos réflexions et actions, afin de conjurer définitivement la violence terroriste.


7 commentaires


jean claude bricault 27 avril 2021 à 22 h 20 min

oui a la liberté

chb 3 mai 2021 à 7 h 35 min

Faire bloc ? ? Et passer sous le tapis la répression pilotée par le gouvernement – et dont la communauté internationale s’inquiète ?
Aussi triste qu’il soit, ce fait-divers isolé ne signifie rien sinon par les projecteurs qu’il attire opportunément. La hiérarchie des forces de l’ordre a beaucoup plus tué ces derniers mois que le “terrorisme” : voyez le nombre terrible des agents suicidés !

jean Claude bricault 11 mai 2021 à 18 h 16 min

vivre fabien Roussel

alain harrison 14 mai 2021 à 5 h 52 min

La position du PCF ace à l’UE.

Rxtrait:

Par Francis Wurtz
Entre le traité de Rome en 1957 et aujourd’hui, l’Europe et le monde ne sont pas restés immobiles. Durant soixante ans, le PCF a cherché à prendre en compte les aspirations des peuples face aux nouvelles exigences du capital.

Que penser du Brexit et des propositions de Frexit avancées par certains ?

Le « Brexit » est une défaite pour l’Union européenne puisque, pour la première fois, un peuple a décidé d’en sortir. C’est le summum de la crise de défiance qui ronge l’UE très au-delà de la Grande-Bretagne. Mais cela risque de se transformer aussi en une cuisante défaite pour les travailleurs britanniques ! Les hérauts du Brexit (Boris Johnson, Nigel Farage…) leur ont fait miroiter une économie de 150 millions de livres sterling par semaine (!) qui irait au renforcement de la protection sociale ! Mensonge éhonté ! En réalité, la seule perspective aujourd’hui envisagée par les « Brexiters » pour compenser le préjudice économique de la rupture de liens établis avec le continent depuis quarante-cinq ans, c’est de faire de la Grande-Bretagne un super-paradis fiscal et un champion du low cost. Pour ces ultralibéraux, les normes européennes étaient… trop sociales !
Cette expérience illustre par ailleurs le niveau atteint par les interdépendances entre pays européens. La Grande-Bretagne a beau être le pays le moins intégré dans l’UE – elle n’est ni dans la zone euro ni dans l’espace Schengen ; elle bénéficie de nombreuses dérogations ; elle touche une importante ristourne sur sa contribution au budget… –, elle est profondément déstabilisée par son retrait de l’UE, au point de demander un sursis de deux ans, voire plus, quitte à respecter durant cette période supplémentaire toutes les règles européennes sans plus avoir aucune voix au chapitre. Ce n’est décidément pas un exemple à suivre. J’ajoute que « sortir » de l’Union européenne, ce n’est en rien sortir du capitalisme ! Les marchés financiers et la guerre économique seraient toujours là. S’y ajouteraient simplement les dévaluations compétitives en cascade et le risque d’une flambée des nationalismes : pas vraiment un boulevard vers la république sociale…

Francis Wurtz est député honoraire au parlement européen.
Propos recueillis par Simon Burle.
Cause commune n° 9 • janvier/février 2019
https://www.causecommune-larevue.fr/le_pcf_et_l_union_europeenne

««« Ce n’est décidément pas un exemple à suivre. J’ajoute que « sortir » de l’Union européenne, ce n’est en rien sortir du capitalisme ! Les marchés financiers et la guerre économique seraient toujours là. S’y ajouteraient simplement les dévaluations compétitives en cascade et le risque d’une flambée des nationalismes : pas vraiment un boulevard vers la république sociale… »»»

Comment voulez faire quoi que ce soit, ainsi gelé.

La Grèce de Tsipras a capitulé et cela n’a pas empêché le dépeçage qu’on a vue. Et qui n’est pas terminé. La Grèce va devenir un lieu de villégiature. Cuba n’a pas laisser faire cela. Et depuis, les US sont acharnés.

Le frexit est justement le démantèlement des 4 de l’apocalypse (métaphoriquement parlant).

Le Chili d’Allende s’est effondré comme un château de cartes, mais a laissé une trace significative. Regardez le Vénézuéla. Et les retours en Amérique latine.

Chaque pays qui se libère a des effets collatéraux.

Voyez-vous ?

alain harrison 14 mai 2021 à 6 h 02 min

««« le PCF a cherché à prendre en compte les aspirations des peuples face aux nouvelles exigences du capital. »»»

Des compromis du PCF à la compromission du PS.

Pourtant, le programme du CNR était viable. Mais trahisons sur trahisons (du compromis à la compromission) Il ne pouvait sans doute pas être autrement, expérience révolutionnaire “immature”, trop peu d’expertises intégrées, et les pièges finement élaboré par l’idéologie capitaliste (vision à long terme).

Le PCF doit cesser ses choix dictés par ses compromis. Le PS au bout.

alain harrison 14 mai 2021 à 6 h 40 min

Le meurtre gratuit ou non, est une horreur en soi. Qu’est-ce qui fait le passage à l’acte ? La justification sert de caution ?

Le djihadisme ou la guerre par le terrorisme n’est qu’une forme parmi d’autres. Le sort de la Grèce par ses pairs de l’UE, n’est-il pas le résultat d’un manque total de solidarité des soi disant promesses de l’UE ? .
Comment expliquer ?

Qui sauve qui?
CADTM

L’Europe a sauvé la Grèce.

C’est ce qu’affirment, depuis 2010, les discours politiques et médiatiques. Grands seigneurs dans l’âme,………………..

Mais pourquoi les banques européennes achetaient tant de la dette grecque ?
D’une part, parce qu’avec la déréglementation financière, investir dans la dette publique est considéré comme une prise de risque zéro et donc permet aux banques de prêter sans compter et sans prendre de risque… du moins en apparence. De cette façon les banques maintiennent de « bonnes notes » auprès des agences de notation [8].

D’autre part, parce que dans les années 2000, prêter à la Grèce ça rapporte quand même plus que prêter à la France ou à l’Allemagne. Bref, la dette grecque, c’était sûr, tu soignais ton image et tu te faisais du pognon…………….

Et la crainte de l’effet domino ne s’arrêtait pas là, puisque les banques américaines étaient également très exposées vis-à-vis des banques européennes. Bref, il fallait sauver les banques grecques pour sauver le système bancaire………….

Le FMI est on ne peut plus clair à ce sujet, puisque en 2013 un de ces rapports admet que « repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public » [16]………………

Avec les deux memoranda, la Grèce s’est endettée pour 40 ans. Ne serait-ce qu’en 2016, elle devra payer 20 milliards d’euros. Et qui rembourse cette dette ? Le peuple grec en rognant sur les salaires, les pensions, les dépenses de santé, d’éducation, de culture, de logement, les indemnités chômage mais aussi en vendant les aéroports, les ports, les plages, les îles, les bâtiments publics…

Alors, qui se fout de la gueule de qui ?

L’Élite qui nous représente

Où en est le miracle économique de la Pologne?

alain harrison 14 mai 2021 à 6 h 42 min

Quels sont les facteurs qui mènent à l’horreur ?

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