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De crise économique en crise économique, les agriculteurs déjà trop durement frappés doivent aujourd’hui affronter les problèmes liés la contamination de denrées alimentaires par la bactérie E-coli et cette terrible sécheresse qui sévit en France. Face à cette situation d’urgence, j’ai interpelé l’Union européenne en déposant une question écrite à la Commission. Voici le texte de cette question :
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Des jeunes agriculteurs français font face aux problèmes liés à la bactérie E-coli, qui a fait chuter les cours sur les marchés des fruits et légumes. D’autres sont victimes de la sécheresse dont l’impact sur l’agriculture est notable et oblige de nombreux éleveurs à conduire les bêtes à l’abattoir en raison d’un manque de fourrage. Les éleveurs sont obligés de faire des emprunts pour nourrir leurs élevages.
Les jeunes agriculteurs sont encore plus fragilisés : ils n’exercent que depuis peu et ont fait des investissements énormes pour exercer leur activité. Bien que les agriculteurs aient la volonté d’améliorer leur mode de production, il leur sera impossible de recourir aux emprunts bancaires au vu de leur situation précaire.
1) La Commission est-elle au courant de la situation précaire des jeunes agriculteurs ?
2) Quelles sont les aides urgentes que la Commission peut verser aux petites et moyennes exploitations agricoles pour faire face tant à la situation de sécheresse en France qu’aux conséquences de l’affaire de la bactérie E-coli ?
3) Quelles dispositions spécifiques la Commission compte-t-elle prendre à l’égard des jeunes agriculteurs pour assurer la pérennité de leurs exploitations agricoles ?
4) La Commission européenne a-t-elle reçu des demandes d’aide de la part des autorités françaises pour la construction de bassins dits collinaires ? Existe-t-il des études de la Commission européenne concernant la construction de bassins collinaires, barrages, retenues d’eau permettant de redistribuer l’eau tombée pendant l’hiver ?
5) La Commission a-t-elle préparé une étude concernant les retenues d’eau qui permettraient en outre de limiter les inondations tout en préservant la biodiversité des cours d’eau ? Existe-t-il des études d’impact environnemental sur ces projets ? Si oui, quelles en ont été les conclusions ?
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0 commentaires
Il faut arrêter de verser des aides aux multinationales, et favoriser au maximum le bio, le local.
Je n’achète plus rien qui vienne de l’étranger, même d’un autre pays d’Europe, cette mondialisation tue, je le constate tous les jours…… !!!
Je paie cash, en espèces, ce que j’achète aux agriculteurs et éleveurs, et si cela ne plait pas à la Commission Européenne, les banquiers et autres nantis, ce n’est pas mon problème.
Désobéir, alors qu’il faut obéir et suivre le troupeau….j’ai décidé de sortir du troupeau.