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Notre pays, la poésie, la chanson française viennent de perdre l’un de ses ambassadeurs avec la disparition de Georges Moustaki.
Je garderai de lui le souvenir d’un grand artiste chaleureux et jovial avec qui j’avais partagé une belle soirée, à l’occasion d’un déplacement d’Hugo Chavez à Paris. Il avait la fibre humaniste, particulièrement soucieux de justice sociale et sensible à l’environnement, à la paix. Il partageait avec nous le désir d’un autre monde.
L’inoubliable interprète du Métèque et de Ma liberté dont les refrains ont fait le tour du monde, a d’abord écrit quelques 300 chansons pour les plus grands comme, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de monter lui-même sur scène. Comme son grand ami Brassens, Moustaki était un artiste qui prônait la fraternité, le vivre ensemble et la paix.
Artiste engagé et citoyen du monde, il s’était produit sur la scène de la Fête de l’Humanité aux côtés de Leny Escudero, Mikis Theodorakis, Paco Ibanez, Pierre Henry ou Guy Béart en 1971. En 2008, il avait accordé un grand entretien à l’Humanité pour la sortie de son dernier album Solitaire.
Lui qui avait chanté, Sans la nommer, la Révolution permanente, comptait parmi les 12 artistes qui avaient offert une chanson à l’Humanité avec le CD « 12 chansons pour l’Humanité ». Partageant nombre de nos engagements et de nos combats, très attaché à notre journal qu’il appréciait, Georges Moustaki, avait tenu à participer à cette mobilisation exceptionnelle pour soutenir notre journal, avec L’inconsolable, un titre qui, hélas prend une résonnance de circonstance dans le cœur de ses nombreux admirateurs.
Nous nous associons à la peine de sa famille et de ses proches à qui nous présentons nos plus sincères condoléances.
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