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Avec les salariés de PSA de tout le pays, leurs familles, nous sommes révoltés des décisions des propriétaires et actionnaires de la suppression d’un emploi sur huit et de la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois.
Quel mépris pour les salariés de la part de la direction et du gouvernement précédent, qui ont nié jusqu’au dernier moment qu’un tel plan machiavélique était à l’œuvre, pour l’annoncer avec une telle brutalité aujourd’hui.
Ce groupe qui a reçu des milliards d’aides publiques sous différentes formes et dispose d’un trésor de guerre de quelques 10 milliards d’euros traite les salariés, leurs familles, les collectivités territoriales avec le dernier des mépris. Ce qui rend les annonces de ce jour encore plus insupportables c’est la soudaine envolée de la cotation en bourse du groupe Peugeot. Si ce ne sont pas des licenciements boursiers au profit des actionnaires, cela y ressemble follement, alors que la moitié des bénéfices réalisés ces dernières années ont été versés aux actionnaires sous forme de dividendes.
Il faut arrêter cette casse sociale et ce massacre territorial ! Le gouvernement doit, avec l’appui du Parlement, décréter un moratoire sur ces plans de licenciements et doit examiner avec les salariés, les élus locaux, un plan de soutien à l’industrie automobile dans une vision d’avenir, cherchant la sécurisation de l’emploi , envisageant des plans de formation, un effort de recherche et d’innovation pour des solutions s’inscrivant dans la mutation écologique dont la planète a besoin. L’expérience de l’Ile Seguin avec la fermeture de Renault montre que les promesses de réindustrialisation du site ne sont que du vent.
Nous sommes aux côtés des salariés, de leurs syndicats, pour empêcher cette hécatombe.
12/07/2012
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C’est quand même bizarre, tout le monde semble découvrir ce qu’est l’Europe……
Une de mes amies a quitté la France durant l’hiver 2008. Elle a vendu tout ce qu’elle avait pour une bouchée de pain. Elle m’avait dit “tu ferais mieux de partir, les 3/4 de la France vont être détruits….c’est un diplomate français qui me l’a dit… !”
Ce diplomate a également quitté la France, et se trouve dans le même pays qu’elle.
Vous attendiez quelque chose de l’Europe ? Moi non ! L’Europe a été voulue par le Capital, dont un banquier, Monsieur SCHUMAN Robert, considéré comme un saint !