Monte la sève sociale !

le 10 mars 2016

manif 9 mars2016

Par Patrick Le Hyaric

La colère sourde et diffuse qui traverse les profondeurs des entreprises, des quartiers, des villages se mue en actions collectives. La question sociale est de retour. Elle l’est dans des  conditions  nouvelles et dans des termes nouveaux.

Dans de multiples secteurs, des professions de santé aux agriculteurs, des enseignants aux salariés des secteurs publics, de la justice jusqu’aux notaires, des actions citoyennes pour défendre l’environnement ou les libertés à des actions des élus contre les rationnements budgétaires ou encore à celle des artisans taxis, une vague profonde de contestation des choix décidés dans le cadre du libéralisme échevelé se déploie de multiples façons. Cette nouvelle situation est propice au débat sur des propositions nouvelles pour sortir des impasses actuelles. Nourries de l’expérience que la stratégie de déréglementation libérale et des cadeaux permanents aux grandes entreprises n’a strictement rien à voir avec l’efficacité économique et le recul du chômage. Une large majorité de nos concitoyens rejette le pas supplémentaire que propose le pouvoir : la destruction du droit du travail.

Toute la politique mise en œuvre depuis le début du quinquennat n’a visé qu’à pressurer la valeur du travail rémunéré pour restaurer et gonfler les marges des grandes sociétés industrielles et financières. Comme au siècle dernier, où on expliquait que « les profits d’aujourd’hui feraient les emplois de demain », les metteurs en mots du langage de l’exploitation capitaliste, expliquent que licencier sans entrave permettra de réduire le nombre de chômeurs ; qu’on ne va pas précariser, mais qu’on flexibilise ; que la démocratie, c’est organiser des référendums dans les entreprises avec un pistolet sur la tempe des salariés ; que les heures supplémentaires sont presque des heures travaillées comme les autres ; que le temps d’astreinte n’est pas du travail et ainsi de suite. Bref, un flot de mensonges pour camoufler le service aux puissances d’argent.

En vérité, le pouvoir applique avec zèle les choix du Conseil et de la Commission de Bruxelles qui imposent à chacun des pays européens de s’engager dans la grande restructuration de leur économie. C’est la mise en œuvre méthodique de la demande du président de la Banque Centrale Européenne qui appelait, il y a quelques temps à « la fin du modèle social européen ».

Ce sont ces choix qui font que l’Union européenne est la lanterne rouge de l’économie mondiale avec 47 millions de personnes au chômage ou en sous-emploi*. Ce chiffre ne dit rien des souffrances humaines et du gâchis ainsi créé. Ces « réformes structurelles » comme les effets catastrophiques de la politique agricole et toutes les dérégulations, ont des conséquences opposées à un projet solidaire européen. Tout pousse au nom d’une prétendue « compétitivité nationale » ou de « compétitivité d’entreprises » au sein d’un même groupe, à nourrir une funeste logique nationaliste faisant croire qu’on ne peut gagner à l’endroit où l’on se trouve qu’au détriment « des autres ».

La construction européenne actuelle, au service du grand patronat nourrit ce nationalisme, cette guerre de tous contre tous.

L’histoire risque de retenir que c’est un pouvoir élu par la gauche qui aura satisfait jusqu’au bout la déraison et l’inextinguible soif du profit du capital et se soumet avec zèle aux injonctions européennes qui provoquent une grande catastrophe économique et sociale. Ce que déclame avec contentement M. Hervé Morin, le nouveau président de droite de la région Normandie lorsqu’il déclare : « Qui aurait pu imaginer, il y a cinq ans, qu’un premier ministre socialiste proposerait de faciliter les licenciements pour favoriser l’emploi ? Pour moi qui suis un libéral, les choses avancent ». Pour nous, elles reculent pour les salariés et les chômeurs. Alors  que d’immenses chantiers, créateurs d’emplois utiles, devraient être investis, comme ceux de la réindustrialisation, de la réorientation des choix de politique agricole, des atouts maritimes, de la transition environnementale et énergétique, de la protection des biens communs, avec le développement de services publics démocratisés, une maîtrise publique des finances et du crédit, le pouvoir ne répond qu’aux demandes à courte vue d’un capitalisme financier internationalisé qui n’a que faire des intérêts de la France et de ses régions.

Sans en avoir forcément conscience en tout point, n’est-ce pas ce que contestent les mouvements sociaux dans leur diversité ?

Ils ont réussi à surmonter les nauséabondes questions identitaires dans lesquelles une cohorte de penseurs, de journalistes et le marais politicien voulaient les enfermer pour diviser et effacer les enjeux fondamentaux de la condition sociale et humaine.

La jeunesse commence à être partie prenante de ce mouvement car elle pressent à juste titre que son avenir se joue ici. Que leur répond le gouvernement ? Qu’à l’inverse du CPE, la question posée ne les concerne pas directement, comme si il parlait à des jeunes, appelés à le rester éternellement ! Que des économistes, des juristes ou la CGT mettent sur la table des projets alternatifs de réforme progressiste du droit du travail, adapté aux conditions de notre temps, protecteur, plus efficace, au service de l’intérêt général, balaient cette accusation absurde de la volonté du statu quo, ne rendra ce mouvement, que plus solide, conscient et uni.

Que ce débat prenne encore de l’ampleur, que des rencontres, des conférences s’organisent partout pour décrypter les projets en cours et les alternatives possibles et un mouvement irrésistible, de contenu progressiste, pourra voir le jour, dans lequel peuvent émerger les voix et les moyens d’un nouveau front progressiste et citoyen pour préparer un nouvel avenir.

* (selon chiffres Eurostat)


10 commentaires


Colombe 10 mars 2016 à 10 h 24 min

Le PCF doit défendre en premier la perspective ,la société future que nous voulons.
Ensuite faire ressortir les contradictions de la société d’aujourd’hui et leur possible dépassement dans des luttes immédiates ,mettre le peuple en mouvement tout en ne perdant pas de vue la perspective.Pratiquer l’évolution révolutionnaire.
Le communisme se n’est pas un nouvel etat qui doit etre créé ,c’est le mouvement qui dépasse l’état actuel des choses,le dépassement des contradictions qui empechent le libre développement de chacun condition du libre développement de tous . C’est un processus ,un mouvement,sinon on fige.

Michel Berdagué 10 mars 2016 à 13 h 20 min

Oui , un Mouvement encore faut – il de mettre en avant la Sécurité Emploi/Formation articulée avec le salaire à vie à partir de 18 ans basé sur les cotisations . Et vouloir que le prolétariat gère la BCE la création monétaire avec les Pôles Publics financiers et bancaires , les banques socialisées et démocratisées , avec tous les Services Publics ,santé , petite enfance ,enseignement , eau , électricité , transport , sécurité …
En effet le communisme n’ a pas l’ objectif de détruire l’ état bourgeois dans la république pour le remplacer par un état socialiste bureaucratique et figé .
Mais au regard de l’ Histoire à chaque fois qu’ il y a la Révolution 1789-1793 , La Commune 1871 ,La Révolution de 1917 qui a été obligée au vu de la réaction , la guerre civile des blancs et l’ intervention des impérialistes coalisés venant à leur secours , la révolution a été obligée de durcir et de s’ organiser pour vaincre ce qu’ elle a fait et depuis il n’ a pas cessé une seconde que l’ ennemi est le communisme disant même que ce sont des pays communistes alors que c’ était des pays socialistes avec un Parti communiste au pouvoir qui faisait tout pour ne pas se retrouver tout seul face à l’ impérialisme , le capital ayant la pire frousse de voir s’ étendre le Mouvement Communiste .
C’ est assez comique , pour la Chine , alors que le Parti communiste chinois est fort de plusieurs millions de communistes avec ses nombreux Instituts marxistes , personne ne dit que c’ est un pays communiste alors que le PCC a tous les pouvoirs et dirige l’ urgence , le court et vers le moyen et long termes …c’ est vrai que c’ est un mix de capitalisme/socialisme/avec un état dirigé par les communistes et des mesures communistes … Très conscients de ce que l’ industrialisation avec des multinationales génèrent des contradictions , les communistes chinois avec leur monnaie devenue convertible et très attaquée par l’ impérialisme financier misent tout sur les formations et l’ enseignement et les propositions pour dépasser ce monde capitaliste , le passage avec les BRICS et le monde multipolaire est aussi déterminant pour la nouvelle route de la soie .

Colombe 11 mars 2016 à 6 h 26 min

La jeunesse va peut etre bouger ,il faut s’adresser a elle ,lui “offrir” une perspective , c’est elle l’avenir .

BOUDET Pierre 13 mars 2016 à 18 h 14 min

Cher Michel BERDAGUE, je partage presque toujours tes analyses pertinentes, ta connaissance de l’histoire, mais au risque de me tromper, ce dont je serais heureux, je pense que la chine n’est pas ou plus un pays communiste, je reconnais que depuis 1949 la société a totalement changé, d’un pays arriéré pour les masses régulièrement victimes de famines dévastatrices, un pays moderne a été construit, cependant l’écart de revenus entre la base et certains nouveaux oligarques est insupportable pour un communiste, chaque jour un nombre impressionnant de secteurs économiques retournent à une gestion privatisée, avec ce que cela comporte de dérives économiques et de possibilités d’enrichissement individuel, de corruption, au détriment de la collectivité, il semble aussi patent que les décisions engageant le pays sont prises sans consultation ni association des citoyens,ce qui à l’instar de chez nous pose la question de la démocratie, c’est le contraire de ce que nous prônons pour la France, participation et pouvoir des citoyens à tous les échelons de décisions.
Je pense aussi que le fait d’afficher PCC, ne veut rien dire, ce n’est pas l’étiquette sur la bouteille qui fait la qualité du contenu ni son authenticité,descendu un jour dans un hôtel du cercle polaire Finlandais au cours d’un congrès, nous avons vu une bouteille étiquetée {Bourgogne de Bordeaux}!!!! ensuite Bordeaux Grand cru, la piquette était la même, donc derrière l’affirmation PC, il faut vérifier le contenu politique réel. la Corée du nord en est un exemple flagrant, dynastie familiale depuis les années 50, enveloppée dans le drapeau rouge et l’étiquette PC, cette dynastie est aussi communiste que Louis XIV

Michel Berdagué 14 mars 2016 à 9 h 05 min

C’ est pour cela que jamais un pays communiste n’ a existé . Que ce soit à l’ Est ou en Chine ou en Corée , aucune société communiste , aucun communisme . Seulement et de taille des partis communistes au pouvoir ce qui est fondamentalement très différent . Mais dans le langage courant – issu des plus fortes intoxications et propagandes – il est d’ usage de dire qu’ à l’ Est c’ était des pays communistes , or jamais en Russie Soviétique il n’ a été question de communisme en phase achevée – à part le dit “communisme de guerre ” défendant la Révolution – surtout avec un état bureaucratique et une centralisation aussi prépondérante , seulement et de taille des Républiques Socialistes Soviétiques en Union .
La Révolution qui plus est communiste n’ est pas un long fleuve tranquille , c’ est le problème important de cette phase – stade – transitoire dit du socialisme dit ” réel ” avec toutes les contradictions où le capital et ses forces , existent encore dans les infrastructures d’ où les contradictions qui devraient se résoudre par le matérialisme dialectique et l’ important matérialisme historique qui n’ en est pas moins dialectique et qui ne suffisent pas avec la réalité des pulsions à l’ oeuvre et en particulier le meurtre des frères , mais jamais les forces du capital en stade suprême l’ impérialisme et au XXI e siècle financier plus que lucratif , spéculatif , ne le permettront , la Lutte de classes est à l’ échelon planétaire et pas seulement dans l’ entreprise contre la propriété privée à la production et aux échanges . Une lutte à tous les niveaux est engagée là , idéologique , culturelle , économique , financière …
Nous devons nous attarder , réfléchir , à ce qu’ à chaque fois une Révolution s’ est engagée en réussite tout a été fait par les réactionnaires pour la stopper net et par toutes les violences , Churchill : « le bolchevisme doit être étranglé dans son berceau » et les longues années de guerre civile et contre les interventions impérialistes , dès septembre 1917 à 1921 et plus , avec le Xe Congrès avec la NEP et le retour limité du capitalisme ; si elle échoue- La Commune 1871 , révolte spartakiste 1919 -les massacres et déportations sont patents .
Très difficile pour ne pas dire impossible de construire dans un seul pays , du socialisme en phase transitoire vers le communisme , si il n’ y a pas en synergie des pays entiers qui convergent pour la Révolution qui ne peut être , malgré le désir , un grand soir : le communisme dans le réel et la réalité , à moins d’ un miracle divin ou boule de cristal …
Pour ce début du XXI e siècle , il y a une contradiction majeure c’ est que tout concorde pour que la Révolution apparaisse non pas par miracle , mais toutes les contradictions que ce capitalisme-impérialisme génère et qui est incapable de résoudre sa crise systémique qui pourrait en 2017…2019 être d’ une telle intensité pour sa fin de vie ,( avec la planche à billets la BCE peut prêter à taux négatif aujourd’ hui …pour les banques privées of course juteux /lucratif/spéculatif ), alors serions nous prêts pour le pouvoir de phase transitoire le socialisme , ou le communisme avec une société créée pour le Peuple par le Peuple où la citoyenneté sera à tous les niveaux ?
Personne n’ est devin , mais les conditions sont telles que la Révolution vienne en sachant les limites et interdits à poser pour contrer les violences internes au Mouvement , d’ ailleurs à réfléchir sur ce patriarcat lié au religieux pour lutter contre ce facteur amplifiant ,et savoir qu’ en face ” ils ” feront tout pour nous étrangler en référence historique .
Sûr que le capital passe avec cette gauche terminale capitaliste à une offensive de casses multiples sans précédent , si tu fais la liste des mesures rétrogrades réactionnaires dites ” réformes ” , c’ est impressionnant …ah j’ oubliais une avancée , un détournement magistral ! , le mariage pour tous …alors qu’ une amélioration du PACS aurait suffit pour cette question d’ héritage et financière ! Une gestation de 9 mois à temps plein alors que nous avions manifesté unis et en nombre en septembre 2012 contre le TSCG et plans de licenciements déferlants , sidérurgie , métallurgie …
Depuis la Bérézina .

alain harrison 13 mars 2016 à 19 h 31 min

Bonjour.

Fin de l’ère post-néolibérale en Argentine et ascension de la droite pure et dure
Par Prof. James Petras
Mondialisation.ca, 28 février 2016

«« Les programmes progressistes de Kirchner ont été basés sur le boom du prix des matières premières. Quand ceux-ci se sont écroulés, la « cohabitation » capital-travail s’est dissoute et l’alliance des entrepreneurs, de la classe moyenne et du capital étranger, avec à la tête Macri, a profité de la fin du modèle pour arriver du pouvoir.
La lutte de classes poussée depuis le bas s’était trouvée gravement affaiblie par l’alliance du monde du travail avec le régime de Kirchner, non parce qu’elle en bénéficiait économiquement , mais parce que le pacte a démobilisé les organisations de masses actives dans la période 2001-2003. »»

http://www.mondialisation.ca/fin-de-lere-post-neoliberale-en-argentine-et-ascension-de-la-droite-pure-et-dure/5510853

««« mais parce que le pacte a démobilisé les organisations de masses actives dans la période 2001-2003 »»»

Les avancés sociétales, durant les 30 glorieuses,
n’ont-elles pas démobilisées les organisations de masses actives !?!?

Depuis, la gauche n’a cessé de reculer.
Pourquoi ?
Parce qu’elle n’a pas su se renouveler, d’adapter «« son propre projet »», glissant vers la droite sur l’échiquier politique.

«« son propre projet »» socialiste ?

Le programme communiste français d’après guerre que quelques un soulignent dans des commentaires.

Le retour aux sources.
La vision d’ensemble: des « progrès » des 30 glorieuses et les « erreurs » qui y sont attachées.

Il ne s’agit pas de tomber dans le détail, on s’y noie.
Mais des « leçons » à tenir compte dans le discours de la gauche pour l’alternative.

alain harrison 13 mars 2016 à 20 h 16 min

L’élite de gauche doit faire son mea culpa et faire ses choix.
Ou bien ils choisissent d’être cohérent, sur le plan idéologique, au sein de la gauche , ou bien ils passent à droite, mais pas à la façon hollande-valls.

Bien sûr que l’idéologie a toute sa place.
Il faut bien avoir une adresse sur l’échiquier politique.
Il faut juste ne pas tomber dans les pièges du Vieux Monde.

Le.Ché 27 avril 2016 à 16 h 07 min

C’est la fin du modèle social européen, ce n’est pas encore fait, la preuve c’est la rébellion contre la loi El Khomri et les nuits debout. Les jeunes ont compris pas mal de chose, ils ne veulent plus de cette société de précarité et ils ont raison, l’avenir ce ne peut pas être le chômage et la précarité c’est eux qui ont raison. Il faut mettre en place une autre société. Il faut en finir avec la mondialisation capitaliste, il faut supprimer la rente des gros actionnaires du CAC40, c’est ça qui nous coute cher, ce n’est pas le coût du travail. C’est pareil pour la fameuse dette, ce sont les gros actionnaires qui ont mis la main sur le magôt 50 milliards en moyenne tous les ans depuis les années “70” et qui sont rendus dans les paradis fiscaux. C’est bien ça le capitalisme mondialisé c’est pourquoi il faut en finir.

alain harrison 27 avril 2016 à 22 h 45 min

Bonjour.

Ce passage.

«« L’histoire risque de retenir que c’est un pouvoir élu par la gauche qui aura satisfait jusqu’au bout la déraison et l’inextinguible soif du profit du capital et se soumet avec zèle aux injonctions européennes qui provoquent une grande catastrophe économique et sociale. ………………………………………Sans en avoir forcément conscience en tout point, n’est-ce pas ce que contestent les mouvements sociaux dans leur diversité ?

Ils ont réussi à surmonter les nauséabondes questions identitaires dans lesquelles une cohorte de penseurs, de journalistes et le marais politicien voulaient les enfermer pour diviser et effacer les enjeux fondamentaux de la condition sociale et humaine. »»

Dans ce passage réside les prémisses d’un agenda
à construire. Un agenda adéquat et articulé, avec des échéances prioritaires qui ont des effets synergiques sur l’ensemble.

Il y a deux fondamentaux, et ce n’est pas d’ordre théorique.

Comme l’Amérique Latine a subordonné le marxisme au Liberator Bolivar, La France doit porter sa figure symbolique. Une figure souligne l’histoire. Une étape de niveau de conscience acquise.

Pour Jean Jaurès, la révolution socialiste n’est concevable que dans le cadre de la légalité démocratique, c’est-à-dire par une conquête graduelle et légale par le prolétariat des institutions parlementaires et de la puissance de la production.

C’est une question de lois, de décret, et de revisiter la Constitution.

Comment réveiller le Peuple à sa Souveraineté.

Mais le peuple devra faire ses devoirs.
À commencer par prendre conscience et les implications.

Les comités de conscientisation à temps partagé.
S’instruire multidimensionnellement progressivement et systématiquement en respectant les rythmes.

Attention à ne pas tomber dans le SLOGAN, et voilà…

alain harrison 27 avril 2016 à 23 h 20 min

Mais à court terme, il faudra des changements qui répondent aux besoins de tout être humain, au quotidien, l’espace de vie et la retraite.

Insurmontable ?

La finance nous montre elle-même comment faire.
Au-delà des conventions, il y a la réalité, n’est-ce pas.

Ils ont ouvert le jeu. Que la justice démocratique entre en jeu.

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