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Par Patrick Le Hyaric
J’apprends avec une grande émotion et beaucoup de tristesse, le décès de Michel Warcholak. Michel ce cœur tendre, doublé d’une grande lucidité politique. J’ai eu plaisir de nombreuses fois à travailler avec lorsqu’il collaborait au secteur organisation du Parti Communiste, et lors des campagnes de recrutement à la fête de l’Humanité. C’était toujours dans une ambiance de fraternité, de plaisirs partagés. Cela ressemblait toujours à un militantisme heureux ! Ouvrier des arsenaux, la vie de Michel est celle d’une existence dédiée à l’engament militant, syndical et politique, au service du monde du travail, pour la justice sociale et la fraternité humaine.
Jeune responsable de la CGT, il joua un rôle de premier plan au sein de sa fédération, celle des travailleurs de l’État, qu’il dirigeait dès les grandes grèves de 1968. Son activité syndicale se poursuivit avec toute l’ardeur et l’investissement du militant, au sein du Bureau confédéral avec Georges Séguy puis Henri Krasucki.
Nous nous souviendrons aussi du rôle actif et déterminé qu’il joua dans nos réflexions communes, dans les recherches et tâtonnements, pour que son parti communiste puisse mieux faire face aux enjeux nouveaux et pour qu’il soit en phase avec la classe ouvrière telle qu’elle évoluait, en osmose aussi avec les mouvements sociaux. C’est un ami, un camarade qui part. Un personnage important du mouvement syndical, ouvrier et communiste. Notre chagrin est à sa mesure.
Au nom de l’Humanité, j’adresse à sa famille, à ses amis et camarades, mes plus sincères condoléances.