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Le monarque a parlé ! Aucune tête ne doit dépasser, aucune parole proposant d’autres hypothèses que la politique suivie ne doit être prononcée. Tel est le sens de la décision brutale de démissionner le gouvernement. F Hollande a demandé au Premier ministre, dont on sait qu’il ne veut même plus de parti socialiste, de reformer un gouvernement « en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies pour notre pays » selon son propre communiqué. Peu leur importe que ces choix conduisent à l’échec le plus total, aux souffrances pour de plus en plus de nos concitoyens. Peu leur importe aussi qu’une large partie des élus de gauche les conteste. A l’opposé de tous les engagements de campagne électorale et des intérêts populaires, le couple exécutif décide de passer en force faisant croire qu’il n’y a qu’une politique possible : celle qui sert d’abord les intérêts des puissances d’argent.
C’était pour tenter de désamorcer les fortes critiques et les contestations face à l’échec de sa politique que le Président de la République avait pourtant pris les devants en décidant de s’expliquer, dès la semaine dernière, alors que sa conférence de presse est prévue pour le 20 septembre. Il a cru ainsi étouffer le débat sur les orientations actuelles qui font de plus en plus souffrir nos concitoyens et mènent le pays dans de terribles impasses. Il veut aussi empêcher tout développement de mouvements sociaux tant la société française est exaspérée. Elle se rend compte de plus en plus que les politiques de cadeaux au grand patronat ne créent aucun emploi et n’améliorent pas la situation globale du pays. Elle a aussi en mémoire ces mensonges de M. Hollande qui s’est d’abord détourné de ses engagements de campagne électorale pour ensuite jurer qu’il « allait inverser la courbe du chômage ». Le 14 juillet dernier encore il déclarait que : « le retournement économique arrive » ajoutant « la reprise économique est là ». Non seulement la crédibilité de la parole présidentielle est très atteinte, mais F Hollande est entré en rupture avec la majorité des Français et des Françaises. Même la majorité de ses électeurs du premier tour de l’élection présidentielle ne lui fait plus confiance. Et les élections municipales, puis européennes ont montré la profondeur du désaveu. Ce dernier a eu des répercussions touchant d’une manière ou d’une autre toutes les forces de la gauche et de l’écologie politique, aggravant encore le doute sur la capacité des responsables politiques de toutes sensibilités à changer les choses.
C’est donc bien, en même temps, une condamnation de plus en plus importante des orientations austérito-libérales et un rejet des pratiques politiques dominantes qui n’épargnent pas les institutions elles-mêmes. La crise politique est très profonde. Elle ne se résoudra pas par la caporalisation de la gauche. Faire croire que l’intérêt commun consiste à exonérer sans cesse les plus grandes entreprises de leurs responsabilités en leur permettant d’augmenter leurs profits financiers sur le dos des travailleurs se heurte désormais à l’expérience que ce choix ne fait qu’aggraver les choses. Plus personne ou presque ne peut croire que ce serait bénéfique pour l’emploi. C’est tout le contraire qui se produit ! Or, en s’arc-boutant sur ses choix et en expliquant qu’il n’y a qu’une unique politique possible, le Président de la République mène le pays dans le mur, les citoyens dans de douloureuses impasses et détruit l’idée même de gauche en divisant les forces qui la constituent. Ses orientations font le lit de la droite et de l’extrême-droite. Il fait semblant de critiquer «l’austérité européenne » alors qu’il l’applique avec zèle à la France.
Pour changer les politiques européennes, il faut commencer par ne pas les appliquer ici. Au contraire, c’est la relance des salaires et d’investissements d’un nouveau type c’est-à-dire visant un projet neuf de transition écologique, et de développement humain qui peut permettre de sortir des crises actuelles. Au lieu de cela, le chef de l’Etat appelle à aller plus « vite et plus loin ». Et de fait, tout ce qu’il annonce pour envelopper ses choix négatifs, comme une retouche du barème de l’impôt sur le revenu ou la fusion de la prime pour l’emploi et du revenu de solidarité active ou encore l’attaque contre les statuts des professions réglementées ou l’ouverture des grands magasins le dimanche et le détricotage de la loi Duflot sur le logement, sont au mieux des cautères sur des jambes de bois, au pire des bidouillages pour de nouveaux reculs sociaux. Ils ont tous pour caractéristique de réduire encore ce qui dans notre pays, dans la conscience populaire, séparait la gauche de la droite et d’éviter les questions fondamentales : celles d’une nouvelle répartition des richesses parce qu’il fait tout pour préserver le grand capital. Mais aussi celles d’une nouvelle manière de produire et parfois de consommer qui imposerait certainement de rediscuter des enjeux de la propriété publique de plusieurs secteurs économiques essentiels pour progresser vers un nouveau développement humain durable et solidaire. Le chef de l’Etat a aussi oublié son projet de « révolution fiscale » et ne dit mot ni sur les transformations nécessaires de la Banque centrale européenne, ni sur l’accès aux financements des petites et moyennes entreprises grâce à un nouveau système bancaire dont le rôle prioritaire doit être l’aide à l’investissement, aux services publics, à l’emploi sécurisé et non pas à la spéculation.
La situation est si grave, si inquiétante, que le débat ne peut donc être stoppé par ces interventions présidentielles. Au contraire il est reparti de plus belle. Il parcourt toute la gauche, jusqu’au sein du gouvernement avec des ministres qui contestent ouvertement les choix austéritaires actuels.
Ce débat n’est pas une mauvaise nouvelle. Il ne déplait qu’au Premier ministre et aux forces du grand patronat. Qu’il se poursuive, s’élargisse, s’approfondisse dans toute la société. Que les citoyens s’y impliquent, non pas pour servir les ambitions de tel ou tel ministre ou responsable politique, mais pour préparer l’action sociale et progressiste et dégager ensemble les contours d’un autre cap progressiste. Celui-ci passe par l’augmentation des salaires, la défense et la promotion du travail, le développement des services publics, une politique audacieuse pour le logement, les transports et la ville, tout en revivifiant la ruralité. Cela appelle aussi que les citoyens dans la cité et les travailleurs dans l’entreprise aient enfin voix au chapitre. Il devient urgent et indispensable de rechercher les moyens d’un nouveau projet démocratique en dépassant le système de la monarchie présidentielle qui peu à peu a envahi toute l’action politique, pour l’avènement d’une nouvelle République qui replace en son centre la participation citoyenne, la laïcité, un nouveau projet social, solidaire, écologique, féministe antiraciste.
Tous ces enjeux seront au cœur des débats de la Fête de l’Humanité dans une quinzaine de jours. En assurer le succès participe de la création d’un nouveau rapport de force pour un tout autre cap. La relance d’un Front de gauche ouvert à l’immense majorité de celles et ceux qui cherchent les moyens qu’on serve d’abord les êtres humains et non plus la finance rapace, serait un atout décisif pour progresser dans cette voie.
8 commentaires
Très bon article,malheureusement,le titre fout tout par terre;comment peut-on demander encore aujourd’hui à ce que le libéral-libéralisme change de cap alors même que ceux sont eux qui bétonnent leur politique anti-sociale jour aprés jour.Il faut vite,pour nous communistes ,pour la mise en marche du mouvement social,sortir de cette rhétorique de soi -disant mise en garde complètement décalée au regard de nos responsabilités!
Bonjour.
«« Pour changer les politiques européennes, il faut commencer par ne pas les appliquer ici. Au contraire, c’est la relance des salaires et d’investissements d’un nouveau type c’est-à-dire visant un projet neuf de transition écologique, et de développement humain qui peut permettre de sortir des crises actuelles.»»
….les politiques européennes, il faut commencer par ne pas les appliquer …
Les politiques UE sont essentiellements économiques et donc le mode de travail.
Entre autre créé du chaumage pour fragiliser un peu plus les travailleurs.
Une vision d’ensemble sur les effets des politiques UE sur l’économie est nécessaire pour agir et mettre en place des solutions.
Les combats sectorielles des travailleurs ne font pas le poids, bien qu’il faut continuer.
«« Tous ces enjeux seront au cœur des débats de la Fête de l’Humanité »»
Ce sera le moment pour cette vision d’ensemble et de proposer des solutions qui seront rassembleuses.
D’autre part, d’échanger sur les stratégies de conscientiser le peuple, les solutions à proposer (rassembleuse et lié à l’Humain d’Abord).
Ce sera l’occasion de mettre du contenu concret relatif à l’Humain d’Abord.
De présenter les initiatives des citoyens conscientisés.
Peut-être parler de ce qui se passe dans plusieurs pays. Il y a des initiatives à la dimension de Peuple, à l’échelle de la population “globale” de pays.
Faire les nuances nécessaires sur certains pays est important, si cela est pertinant et entre dans l’horaire des événements de la Fête de l’Humanité.
Je reste vague, parce que je crois que les contenus sont déjà arrêtés.
Donc, je pourrai m’interroger sur l’événement lors des compte rendus qui seront publés sur les médiats et les sites comme ici.
Je souhaite que cet Événement sera fécond.
Bonjour.
«« Le monarque a parlé ! Aucune tête ne doit dépasser, aucune parole proposant d’autres hypothèses que la politique suivie ne doit être prononcée. Tel est le sens de la décision brutale de démissionner le gouvernement. F Hollande a demandé au Premier ministre, dont on sait qu’il ne veut même plus de parti socialiste, de reformer un gouvernement « en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies pour notre pays » selon son propre communiqué.»»
Les citoyens devront revoir la structure du pouvoir.
Les membres du PS devront prendre la mesure de ce parti.
Les citoyens doivent faire le point et trouver les alternatives.
Ici au Québec, la même chose se passe, quand on dépasse les apparences.
Le principe de la finance adapte ses tactiques selon les pays.
La stratégie de la finance connaît quelque variance selon le pays.
Ici, il s’agit de pays comparable: consumérisme.
Dans les pays en développement, les stratégies et les tactiques se fondent sur la situation sociale en général conflictuelle de biens des pays d’afrique.
La compétition internationnale pour les ressources devraient favoriser les dits pays.
Mais ce n’est sûrement pas le cas!!!
L’Amérique Latine amorce des changements.
Trouvons des alternatives claires et cosensuelles, des moyens de mettre en place des solutions stratégiques.
Cela peut être à l’ordre du jour de la Fête, ou improviser et plus informel.
Alternatives
Consensus
priorités stratégiques
Un changement de cap suppose au moins deux conditions: avoir un projet cohérent et chiffré; avoir les gens pour le réaliser. Le gouvernement Valls 2, comme le précédent, n’en remplit aucune. On parle de Tony Blair pour caractériser l’action de Manuel Valls. Il faut remonter plus loin en Grande-Bretagne: TINA (There Is No Alternative). L’auteur s’appelait Margaret Thatcher, mais comparaison ne serait pas (encore) raison. Il n’empêche que le New Labour s’est imposé faute d’alternative anti-libérale. Quand Patrick Le Hyaric dénonce les méfaits du social-libéralisme européen, il a évidemment raison. Il l’aurait encore plus s’il proposait un “programme de gouvernement” (sans réminiscence) remplaçant les indignations récurrentes par des mesures structurelles (et chiffrées). Keynes et Marx avaient un grand avantage sur Hollande: leurs propos étaient étayés.
Un programme politique à mettre en lois, légale et à appliquer dans les semaines et mois qui suivent les prochaines élections.
Les citoyens !?!?
C’est à vous citoyens de France de faire le projet de loi.
Les politiciens ne vont faire que des modifications s’annulants.
Faites le programme, c’est simple à faire et simple à appliquer par le politique: par décret.
Le programme à mettre en place progressivement et systématiquement par ordre de priorité dans les semaines et les mois qui suivent l’élection.
1. faire le programme. Par les citoyens.
2. les citoyens choisissent ceux qui vont se présenter aux élections. C’est ça le communisme, le choix se fait en commun_des citoyens.
3.faire la liste des éléments du programme.
Banque: du privé au publique.
Audit citoyenne de la dette.
Différents mécanismes de transfert (économique)du privé au coopératisme.
Système informatisé sophistiqué d’imposition progressiste (logiciel libre mais sous contrôle multipartite).
Élection à la proportionnelle.
Refonte da la structure du pouvoir.
etc..
Les citoyens ont un rôle à jouer…
Maintenant, donnez-vous les moyens de vous donnez de l’énergie, soyons pro-actifs.
Ces activités de faire les lois, une bonne occasion de se rencontrer et de discuter des solutions fondamentales:
Le revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps pertagé.
Le potentiel de changement de la dynamique écolo-social-économique et de la politique (la structure du pouvoir)et les avantages pour tous.
Le questionnement et l’auto-éducation doivent être au rendez-vous, pas les sauveurs.
Table de réflexion informelle à temps partagé.
A.
Sujet restreint: ex.: revenu de base et coop…
Présenter succictement le sujet.
Inviter à faire la liste et discuter sur le concret (qu’est ça donne…)
Quelques documents (internette).
Consensus…
B.
Les rencontres.
Une par semaine.
Durée: 1h 1/2..
Où: resto, campus, parc….local de groupes sociaux (un cout de location pour aider).
4 animateurs de départ pour animer 4 tables sur 4 semaines qui roule qui roule.
Si des participants sont intéressés, dison trois nouveaux. Alors il y a 7 animateurs sur 7 semaines. Adopter immédiatement le partage.
En trouvant plusieurs endroits distants, pour rejoindre plus de gens.
Les nouveaux qui peuvent se déplacer facilement vont animer à ces endroits. S’il y a des nouveaux participants de l’ endroit, l’INITIATEUR PEUT RETOURNER AU LIEU D’ORIGINE ou ailleurs.
Continuer d’étendre ce sujet, étendre étendre pour rejoindre toujours plus de gens et expliquer le fonctionnement de ce véhicule de conscientisation. Et expliquer qu’il s’agit de développer une stratégie (à temps pertagé)pour se conscientiser sur les solutions stratégiques et leur priorisation.
Le revenu et coop prioritaire sur les changement en éducation (la structure..).
Lorsque une idée de solutions sort clairement et qu’elle est bien articuler partir des tables complémentaires aux endroits existants.
Ça peut être une semaine sur deux ou autre…
Un programme politique à mettre en lois, légale et à appliquer dans les semaines et mois qui suivent les prochaines élections.
Les citoyens !?!?
C’est à vous citoyens de France de faire le projet de loi.
Les politiciens ne vont faire que des modifications s’annulants.
Faites le programme, c’est simple à faire et simple à appliquer par le politique: par décret.
Le programme à mettre en place progressivement et systématiquement par ordre de priorité dans les semaines et les mois qui suivent l’élection.
1. faire le programme. Par les citoyens.
2. les citoyens choisissent ceux qui vont se présenter aux élections. C’est ça le communisme, le choix se fait en commun_des citoyens.
3.faire la liste des éléments du programme.
Banque: du privé au publique.
Audit citoyenne de la dette.
Différents mécanismes de transfert (économique)du privé au coopératisme.
Système informatisé sophistiqué d’imposition progressiste (logiciel libre mais sous contrôle multipartite).
Élection à la proportionnelle.
Refonte da la structure du pouvoir.
etc..
Les citoyens ont un rôle à jouer…
Maintenant, donnez-vous les moyens de vous donnez de l’énergie, soyons pro-actifs.
Ces activités de faire les lois, une bonne occasion de se rencontrer et de discuter des solutions fondamentales:
Le revenu de base couplé aux coopératives autogérées à temps pertagé.
Le potentiel de changement de la dynamique écolo-social-économique et de la politique (la structure du pouvoir)et les avantages pour tous.
Le questionnement et l’auto-éducation doivent être au rendez-vous, pas les sauveurs.
Table de réflexion informelle à temps partagé.
A.
Sujet restreint: ex.: revenu de base et coop…
Présenter succictement le sujet.
Inviter à faire la liste et discuter sur le concret (qu’est ça donne…)
Quelques documents (internette).
Consensus…
B.
Les rencontres.
Une par semaine.
Durée: 1h 1/2..
Où: resto, campus, parc….local de groupes sociaux (un cout de location pour aider).
4 animateurs de départ pour animer 4 tables sur 4 semaines qui roule qui roule.
Si des participants sont intéressés, dison trois nouveaux. Alors il y a 7 animateurs sur 7 semaines. Adopter immédiatement le partage.
En trouvant plusieurs endroits distants, pour rejoindre plus de gens.
Les nouveaux qui peuvent se déplacer facilement vont animer à ces endroits. S’il y a des nouveaux participants de l’ endroit, l’INITIATEUR PEUT RETOURNER AU LIEU D’ORIGINE ou ailleurs.
Continuer d’étendre ce sujet, étendre étendre pour rejoindre toujours plus de gens et expliquer le fonctionnement de ce véhicule de conscientisation. Et expliquer qu’il s’agit de développer une stratégie (à temps pertagé)pour se conscientiser sur les solutions stratégiques et leur priorisation.
Le revenu et coop prioritaire sur les changement en éducation (la structure..).
Lorsque une idée de solutions sort clairement et qu’elle est bien articuler partir des tables complémentaires aux endroits existants.
Ça peut être une semaine sur deux ou autre…
Et ainsi de suit.
Et augmenter les animateurs à temps partagé.
Une personne qui anime une fois par deux mois.
Ou anime deux ou trois tables (sujet différent)
La périodicité lui revient, de toute façon, en fonction des nouveaux animateurs, la périodicité s’étalent dans le temps.
Par contre avec l’arrivé de tables sur différents sujets, un animateur peut décider d’animer à toutes les trois semaines, ou plusieurs tables (différents sujets).
Ici on parle de tables de simples véhicules de conscientisation.
Un outil de plus.
Certes le coup d’ état permanent est monarchique depuis cette Cinquième présidentielle mais nous ne pouvons pas faire l’ économie de qualifier ,depuis la critique de l’ économie politique : Le Capital de Marx, en véritable monarchie entrepreneuriale que ces patrons privés exercent sur tout ce que le prolétariat produit , pire avec ces libéraux actuels au pouvoir se dévoilant en amour dégoulinant ” moi-j’ aime l’ entreprise” en passant sous silence le non-dit que c’ est pour le tout privé , pour les dividendes de la poignée déjà gavée par le détournement des profits issus de l’ exploitation du monde du travail vers la spécu. gagnante à la hausse et à la baisse , à tous les coups . Donc il ne faut pas prendre les enfants du .. …. pour des canards sauvages , plumés à tous les coups car le peuple en sait quelque chose , la propriété privée des moyens de production et d’ échanges est la cause de tout le problème . D’ où la culpabilisation par le coût du travail , le manque de compet. trop de congés payés , trop de syndicats , sauf ceux qui collaborent aux privés ,au Marché grand M élevé en totem et tabou à ne jamais mettre en cause : y a TINA qui veille au grain , y a pas on vous dit, circulez , aucun débat possible voir pas de pensées . Pour le Programme libérateur et d’ Alternative et surtout avec une Sixième projetée seule la propriété collective , citoyenne et publique peut résoudre toutes les difficultés avec la mise en oeuvre de l’ égalité ,vers le haut, salariale homme/femme afin d’ empêcher toute bureaucratie , opportunisme , et de mettre sur orbite des entreprises modernes où les finances gérées en collectif et en transparence pourront investir et s’ inscrire pour des avancées significatives pour le prolétariat , ah quand tous les pauvres s’ y mettront ils seront riches d’ innovation d’ activités et de joie . Belle entreprise ! Que Pierre à la Rochelle leur rappelle à ces mutants de soces en libéraux voire néo/ultra/réac. qu’ il y a à choisir là , qu ‘ ils soient dignes héritiers de Jaurès ,lui socialiste . La fracture est là , la ligne du Front des Luttes est dans la propriété collective avec gestion et contrôle du prolétariat ,de la citoyenneté et des instances publiques républicaines , laïques où la bourgeoisie n’ envahit pas l’ état pour être leur propriété perso .
Construire un Rassemblement Progressiste.
Sortir des divisions de la Gauche c’est possible si on construit un Rassemblement Progressiste avec tous ceux qui veulent sortir du système capitaliste. Cela implique de dépasser la notion de Gauche et en finir avec ses jeux politiciens qui ne cessent de la laminer. À part Jaurès, aucun leader politique n’a jamais pu rassembler durablement les communistes et les socialistes. Tout simplement parce que les différents mouvements populaires suivaient plus ou moins leurs leaders politiques respectifs sans jamais pouvoir les obliger à s’unir, tout simplement parce que le peuple ne pouvait pas exercer son propre pouvoir.
Comment l’entité d’un mouvement populaire peut-il empêcher les dirigeants politiques de s’entre-déchirer ? Comment un Rassemblement Progressiste peut-il obliger des dirigeants politiques à agir pour le bien commun de l’ensemble de la société ? C’est en reconnaissant le potentiel politique de chaque prolétaire, de chaque citoyen, que le pouvoir réel du peuple naîtra. Cette reconnaissance se trouve dans l’utilisation de la Démocratie Communiste qui Désigne par Reconnaissance tous ceux qui doivent exercer les missions politiques et cela dans toutes les strates de la société. Mais pour faire cela le PCF doit remettre sur les rails un communisme hautement démocratisé, pour sortir lui-même de ses divisions internes. Pour éviter de s’auto-renouveller chaque communiste doit pouvoir désigner étape par étape et étage par étage les responsables et les dirigeants du Parti. Le débat d’idée doit devenir prioritaire pour pouvoir désigner les dirigeants et les responsables en toute connaissance de cause. C’est possible !
Pour en finir définitivement avec un pays qui bascule de Droite à Gauche et de Gauche à Droite, le peuple doit prendre le pouvoir pour imposer aux dirigeants et aux gouvernants d’agir pour le bien commun. Seul le Parti Communiste peut lui offrir la possibilité de prendre le pouvoir.
Reconstruire un militantisme de masse passe par la reconnaissance du potentiel politique de chaque communiste. Construire un Rassemblement Progressiste qui dépasse la Gauche, passe par la reconnaissance individuelle de tous ceux qui veulent en finir avec un système économique qui nous broient. Le PCF a besoin d’un Congrès Extraordinaire.