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Quelque chose couve dans les tréfonds de notre société. La préparation de l’élection présidentielle elle-même préfigure un chamboulement de l’ordre politique classique. L’enjeu est d’agir pour qu’il soit positif pour chacune et chacun. A cette heure, il semblerait que nos concitoyens, dans leur diversité, cherchent les moyens de rejeter les deux blocs d’un bipartisme jusqu’ici présenté comme intangible. Ils sont repérés pour beaucoup comme les partis d’alternance sans changement. D’habitude si près du scrutin, deux candidats se détachaient. Ce n’est pas le cas cette fois et personne ne se risque à prédire quel sera l’ordre d’arrivée au soir du premier tour. Nombreux sont encore les électrices et les électeurs qui n’ont pas encore fait leur choix. Tout peut donc arriver ! Jean-Luc Mélenchon se trouve parmi les quatre prétendants au deuxième tour. Il bénéficie aujourd’hui de la plus forte dynamique. Il est l’évènement de cette campagne, la très bonne surprise, d’abord pour ceux qui, comme nous, en ont fait leur candidat. Un espoir nouveau s’en dégage de nature à élargir encore le nombre de celles et ceux qui, en attente d’un vrai changement, peuvent se retrouver dans ce vote. Beaucoup viennent de découvrir ce qu’il incarne : le parler vrai et beau, les valeurs fondamentales de la République, la culture et l’intelligence, le prolongement de toutes les luttes émancipatrices qui ont fait de La France ce grand et beau pays. N’est-ce pas un atout pour engager le dialogue avec des chances de succès ? Il convient de le faire en voyant large, très large, tant sont bien réelles les possibilités de rencontrer des femmes, des hommes ou des jeunes qui, il y a encore peu, n’envisageaient pas de mettre un jour dans l’urne un bulletin Jean-Luc Mélenchon.
Candidat de l’urgence sociale, il n’a cessé avec une majorité de nos concitoyens de refuser la loi de précarisation du travail pour porter le projet de sécurité sociale professionnelle. Candidat de la paix, il entend faire de la France le pays qui, en toute occasion, prône la discussion et la négociation plutôt que le recours à la force dont chacun s’aperçoit qu’il ne règle rien nulle part ; une France libre et indépendante, non alignée, qui tend la main à tous dès lors qu’il s’agit de trouver des solutions pacifiques pour sortir des dangereuses situations qui se développent aujourd’hui, préférant le dialogue et la diplomatie à la gâchette. Une France intransigeante, sans faiblesse à l’égard des dictatures et de leurs crimes, au premier rang desquels l’utilisation d’armes chimiques ou bactériologiques. Mais pas intransigeante seule ou derrière qui que ce soi : intransigeante au sein d’un rassemblement de la communauté des nations incarné par l’ONU qui, malgré ses imperfections, est le lieu des confrontations pour un monde de paix, engagé dans la voie du désarmement.
La candidature de Jean-Luc Mélenchon devient aux yeux de nombre de nos concitoyens celle qui porte l’ambitieux projet de lancer le processus d’un monde neuf. Celle de la coopération entre les peuples et non de la guerre économique des traités de libres échanges, celle du lancement d’un projet de refondation de la construction européenne contre une Union européenne au service des oligarchies et suiviste des orientations fixées par l’OTAN, celle de la solidarité européenne contre le projet d’armée européenne. Celle, enfin, d’une nouvelle souveraineté populaire dans le cadre d’une sixième République sociale et écologique, où chacune et chacun serait enfin écouté, entendu et respecté. Sa candidature est de nature à combattre le populisme de droite extrême qui se cache derrière un faux nez social pour, comme toujours, tromper celles et ceux qui ne cessent de souffrir de choix politiques au seul service d’intérêts capitalistes dont aucune extrême droite n’a jamais aboli les privilèges et les pouvoirs. Elle est bien loin, aussi, de cette sorte de marketing jovial de M. Macron dont les projets n’ont rien à envier au programme de M. Fillon. L’un comme l’autre, proposent de gouverner tout l’été par décret pour défaire tout ce que la France porte de conquis sociaux et démocratiques. L’un comme l’autre veulent aller encore plus loin dans le détricotage du code du travail et souhaitent un parlement qui « légifère moins », pour donner encore plus le pouvoir à la technocratie au service des « lobbys ». Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de maintenir la France, son budget, ses services publics, sa liberté d’agir sous la coupe d’une Commission européenne fixant le cap pour de nouveaux tours de vis sociaux. L’un comme l’autre, dans des styles différents, ont en commun d’avoir participé au gouvernement de la France avec pour résultats plus de chômage, de précarité et de pauvreté. La finance et les actionnaires des grands groupes en ont tant profité qu’ils les soutiennent aujourd’hui tous deux. Façon comme une autre pour les puissants d’avoir deux fers au feu.
Nous ne sommes pas condamnés à revivre ce qui nous a amené à l’échec et à l’aggravation des difficultés pour les familles populaires. Voilà que la candidature de Jean-Luc Mélenchon apparait pouvoir bousculer le scénario. Faisons ce qu’il faut pour qu’elle y parvienne.
5 commentaires
J’ai décidé de vous choisir,je voterai pour vous,vous avez bien préparé votre sujet ,convaincue que vous êtes l’homme de la situation,nous attendons tout de vous ,faites en sorte que les indécis franchissent le pas,car pour réussir nous avons besoin de tous dites le haut et fort que vous serez le président de tous et bon courage
Sur ma page a l ecoute titre (L’ESKROKATION)production renk’art planète puzzle.
La revolution pacifique oui mais celle ci aussi ne doit pas être une nouvelle ESKROKATION
Arnaud Marseille.espérons
Il faut soutenir la campagne de JLM, comme communiste marxiste nous n’avons pas d’autre choix, mais le chemin sera long car dans le programme de JLM il n’y a pas de compris la nationalisation des groupes capitalistes du CAC 40 et des banques. Les exploiteurs auront donc toujours les manettes entre les mains.
En ce qui concerne l’Europe cette machine bâtie pour la mondialisation capitaliste, il faut en sortir et sortir de l’euro si on veut libérer les peuples de l’exploitation, or JLM veut négocier certes, mais ce qu’il faut faire c’est en sortir sinon rien ne changera.
Le vote Mélenchon est un vote responsable qui fait barrage à l’extrême droite évitant la dispersion des voix. Le vote utile se caractérise par l’absence de choix. Ce n’est pas une liberté que, maintenant, à l’heure actuelle, où nous en sommes rendus, de vouloir la démocratie à tout prix mais nous y sommes obligés. Nous sommes dans le non-choix, dans l’obligation, ce qui révèle une élection non libre.
Le vote Mélenchon est un vote responsable, qui fait barrage à l’extrême-droite, évitant la dispersion des voix. Ce n’est pas un choix que, maintenant à l’heure actuelle, où nous en sommes rendus, de vouloir la démocratie à tout prix, au risque de s’effacer. Le vote utile est un vote de non-choix révélant une élection non-libre.