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Editorial de la Terre
On ne peut certes maîtriser ni les caprices du temps, ni parfois les maladies. Mais des décisions politiques pourraient en limiter largement les dégâts. Ainsi, on ne peut comprendre qu’un peu de neige puisse bloquer les trains les plus modernes et sophistiqués du monde, sans mettre ce fait en lien avec la réduction des moyens apportée aux services publics. Le nombre des personnels comme l’entretien du matériel.
De même, la réduction des moyens des services publics de l’équipement ne permet pas de garantir l’entretien convenable de toutes les routes et le déneigement lorsque c’est nécessaire.
Voilà maintenant qu’on nous annonce régulièrement le risque de difficultés d’approvisionnement en électricité sur certaines parties du territoire. Là encore, les objectifs de profits à court terme rendent aveugle sur les prévisions nécessaires pour satisfaire tous les besoins domestiques, industriels et agricoles.
Et les tentatives de privatisations plus grandes des secteurs de l’énergie ne feront qu’aggraver les difficultés. Il est de bon ton de critiquer les personnels des services de santé avec le développement des grippes. Or, leur dévouement est remarquable ! Là encore la réduction du nombre d’hôpitaux, de centres de santé et la diminution des personnels ne peuvent conduire qu’à de telles difficultés.
Au lieu d’en tirer toutes les conséquences, le pouvoir continue d’appliquer les logiques européennes de réduction des dépenses sociales et publiques. A l’opposé, les plus riches bénéficient de réduction d’impôts et de prélèvements divers.
Chaque jour qui passe met à nue cette terrible vérité : ceux qui dirigent le pays n’ont que faire de la vie quotidienne des femmes et des hommes. Leur visée fondamentale reste la rentabilité profitable à une petite minorité contre la vie. Ce sont ces choix désastreux qu’il faut inverser. Cela renforce la nécessité, dans l’unité la plus large, de défendre et d’améliorer les services publics. Empêcher la privatisation de la Poste constituerait déjà une victoire majeure pour l’intérêt général.
Cela ne rend que plus nécessaire encore l’existence et le développement d’un hebdomadaire progressiste comme La Terre, au service de toutes les populations rurales. Un journal capable de faire le lien entre toutes celles et ceux qui vivent et travaillent dans nos campagnes, lien aussi entre les travailleurs agricoles, les industries agro-alimentaires, les chercheurs et ceux qui aspirent à une alimentation de qualité, à un développement durable et harmonieux des territoires.
Pour ces raisons, il est utile de faire connaître ce journal autour de vous.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.